soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°935)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°935) Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-04-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°935)
soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°935) -
J'étais là à attendre la suite . Il me contemplait comme un fauve patient qui sait, par avance, que la proie est sienne . Je ressenti une drôle de sensation dans mon ventre, comme un fourmillement . Était-ce de l'angoisse, de l’excitation, je n'aurai pas su le dire , mais c'était là, tapis au plus profond de moi . Il ne se décidait pas, comme s'il avait quelque chose qui ne lui plaisait pas, le gênait . Il tourna autour de la croix, passa sa main sur mes seins, s'attardant sur chaque tétons, les pinçant, vrillant, puis caressant ma nuque, redescendit sur ma poitrine. Passant son fouet doucement sur mon nombril, il se recula, me contempla des pieds à la tête, réfléchit et regardant Walter :
- la croix ne conviendra pas, détache-la et installe-la ici, lui dit-il en désignant une poulie accrochée au plafond .

Située presque au milieu de la pièce , elle était entre la cage où se trouvait Mélanie et le coin salon . Il y avait plusieurs chaines qui en pendaient . Walter me détacha donc, me porta, plus que je ne le suivis, sous la poulie et me levant les bras m'y attacha.

- enlève-lui ses escarpins, qu'elle soit pieds nus, je ne voudrai pas qu'elle se torde une cheville en se débattant, je veux la rendre la plus intacte possible à Maître Tarl.

Que ces paroles m'affolèrent : "en se débattant...., la rendre la plus intacte possible"...., qu'allait-il donc faire de moi pour qu'il prenne tant de précautions ? Il était si froid, si méthodique, si maître de lui... Cela me fit me sentir plus fragile encore, plus offerte, plus abandonnée à son plaisir si cela avait était possible .

La poulie n'était pas remontée à son maximum et mes pieds reposaient à plat sur le tapis . Mes bras n'étaient pas tendus non plus et mes coudes étaient à peine plus haut que ma tête . Le Marquis vint près de moi, se colla contre mon dos, il descendit sa main libre vers mon pubis, le caressa, remonta sur mon ventre, tourna encore autour de chaque sein, en pinça de nouveau légèrement les mamelons . Puis doucement, comme un souffle, il m'embrassa sur la nuque. Se retournant vers Walter il lui demanda :
- lève-la plus haut ! que ses bras soient suffisamment tendus pour qu'elle ne soit que tout juste à plat sur ses pieds !

Walter se saisit d'une chaîne et tira dessus comme le lui avait demandé le Marquis, mes bras se levèrent et je me retrouvais vite tendue . La position n'était pas inconfortable en elle-même . Les bras étant hauts au dessus de moi, je levai la tête, essayai de voir les mouvements que je pouvais faire . Je ne pus que me tourner vers le Marquis, il recula encore une fois et me contempla comme un artiste prenant du recul pour vérifier son œuvre .

Il avait conservé le fouet et se tenait les bras croisés sur la poitrine . Puis il leva le bras...

- tourne toi !

Ce que je fis, ne voulant pas voir, je fermais les yeux . J'entendis un sifflement... Je serrai les dents, m'attendant à recevoir le premier coup ...qui ne vint pas ! ? ... Puis un claquement sec suivit... Mais toujours rien, pas de douleur .. J'ouvris les yeux.

- il faut que je réveille ta libido, me dit le Marquis d'un air pervers, bon, si on te faisait payer le reste de ta dette, petite chienne ?

Et sans prévenir, il leva le bras qui entraina le fouet et dans un mouvement ample l'abattit sur moi.

J'entendis de nouveau le chant du serpent de cuir. Il vint, sauvage, s'enrouler autour de ma taille, comme un amant trop ardent, provoquant tout à la fois effroi, brulure, éclair de douleur. Quand la mèche me heurta, juste sous le sein, je hurlais, me cabrant sous la douleur infernale ! Le fouet se déroula, lentement, desserrant son étreinte de feu.

J’entraperçus le mouvement du Marquis qui relevait son bras et d'un mouvement sec, de nouveau, lançait son fouet dans une ronde cruelle qui finissait sa course autour de moi, partenaire involontaire de cette danse infernale. Car, enlacée par ce fouet de cuir, prolongement impitoyable du bras du Marquis, il me faisait danser.

Oui je dansais, me tordant dans mes liens, me cambrant, tournant sur moi-même, accrochée à la poulie qui me maintenait, offerte de toutes parts, au jeu du Marquis. Tendue comme la corde d'une guitare, je vibrais sous sa morsure. Je hurlais à chaque coup, demandant grâce. Ma peau se zébrait d'un étrange motif. Je pensais que je ne tiendrai pas longtemps à ce rythme-la. Qu'il finirait pas me déchirer, par me blesser, que j'allai finir en lambeaux lamentables.

Il s'interrompit un instant, Walter vint regarder les marques écarlates sur ma peau blanche, que mon Maître trouve si douce ! Ah mon Maître si vous étiez là, vous pourriez arrêtez ce supplice, me prendre dans vos bras ...

Il fit signe au Marquis qui s'approcha, frôla chaque marque, Walter s'accroupit devant moi et posa sa bouche contre mon sexe ruisselant :
- elle est trempée Monsieur le Marquis, son sexe dégouline, elle aime ça, cette salope !

"NON je n'aime pas ça, c'est la douleur, c'est la peur qui provoque ça ! Ne le voyez vous donc pas ?" criai-je.

Décharge électrique ! Je sursautais. Walter avait posé sa langue sur mon clitoris gonflé à en éclater. Je n'avais jamais senti une telle intensité dans cette caresse buccale. Je propulsais mon bassin contre sa bouche, instinctivement ! Pourvu qu'il continua encore, que cela ne s'arrête pas !
C'est à cet instant que je sentis l'orgasme monter, tel un animal étrange, se pelotonnant, tapis au creux de mon ventre, se roulant en boule, près à jaillir ! Mais qu'est-ce que c'était que ça ? J'étais enchaînée, fouettée, mais trempée et léchée merveilleusement bien par le majordome.

Le Marquis pris alors mes seins à pleine main, je gémissais sous leurs caresses conjointes, j'ondulais, j’écartais les jambes au maximum des possibilités que me laissait la position. ''L'animal'' se préparait, je le sentais qui grossissait, lové au plus profond de mon corps. Je rejetai la tête en arrière et dans un spasme incroyable, l'orgasme bondit hors de moi mélangé dans un flot d'urine et le tout s'écrasa au sol en un jet puissant et abondant, inondant le tapis et les mains de Walter. Mon corps oscillait sous les spasmes qui diminuaient doucement d'intensité, l'''animal'' reflua et disparût.

J'étais tout aussi catastrophée que confuse de ce que je venais de faire, je jetais un regard angoissé à Walter qui se redressait, me regardait avec un sourire pervers. Je ne savais plus quoi penser. Après s'être regardés, ils partirent tout les deux dans un grand éclat de rire !

- Monsieur Le Marquis ! Quelle aubaine !
- Oui Walter, nous voila avec une "femme fontaine" ! et quelle fontaine ! je vais devoir faire changer le tapis ! s’esclaffa-t-il !

En voyant mon air effaré ils se remirent à rire de bon cœur. Une femme fontaine ? qu'est ce que c'est que ça ?
Je venais de ruiner son tapis et Monsieur le Marquis semblait heureux !

- ne t'inquiète petite femelle soumise, peu de femmes ont cette possibilité-là, ce pouvoir-là, et que tu nous le dévoiles ce soir, me comble de plaisir ! Je voulais par amusement te mener à l'orgasme, je ne pensais pas que cela irai jusque la femme fontaine ! J'en suis enchanté, petite salope !
- ... je ne comprenais rien à tout cela . J'avais donc quelque chose que je ne savais pas avoir ? Le répit ne dura pas !

- Walter, je pense que cette petite chienne pourrait bien jouir encore une fois ou deux, mon ami le fouet a sût réveiller la femelle que je sentais en elle, profitons en !

Walter s'installa confortablement dans un fauteuil et attendit, impatient, la suite.

Le Marquis reprit son fouet et se replaça derrière moi. Non, il n'allait pas recommencer ! avant même qu'il ne leva son fouet je lui fit "non" de la tête, implorant en silence sa compassion.

- ne t’inquiètes pas, petite chienne, tout se passera bien, tu verras !

Et avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, le fouet reprit sa folle danse, s'enroula, tourna, siffla, claqua, me zébra le corps d'éclairs de douleurs, m'embrassa de mille baisers de feu. Peu à peu je perdis pied.

J'entrais dans un autre monde où j'étais seule avec le fouet. Il avait, manié avec la dextérité du Marquis, prit vie, et nous dansions dans un corps à corps voluptueux et sensuel, fait de douleurs fulgurantes, de cris montant haut et me libérant, faisant renaître peu à peu l'animal captif. Je le sentais qui, au fil des coups, grandissait, m'envahissait, reprenait possession de mon ventre, et attendait le moment . Je criais de moins en moins, ressentais de moins en moins la douleur, dopée que j'étais par les hormones que mon corps déversait dans mes veines. Je n'avais plus qu'une envie, que cela continue, que ça ne s'arrête jamais.

Je perdis la notion du temps, j'entendis, comme dans un brouillard, quelqu'un me parler au loin, mais je ne compris pas ce que l'on disait. Je sentais que malgré la douleur, mon corps rompu, ne se révoltait plus, il s'offrait entièrement à la douleur en la faisant sienne. Je ne vivais que pour le fouet, ce serpent, qui me faisait l'amour comme on ne me l'avait jamais fait, cherchant dans mes derniers retranchements la femelle que je ne connaissais pas. Il la fit surgir, en un éclatant soleil. ''L'animal'', une fois de plus, sortit de moi en un millier d'étoiles.

Mon corps se tendit tel un un arc et mon cri jaillit, puissant, bestial. J'étais devenue vestale jouissant pour un Dieu ancien, dans un rite depuis longtemps oublié des hommes. Ma jouissance m'emporta loin et un voile noir se glissa entre le Marquis et moi. Je m’effondrais dans ses bras. Il me soutint le temps que Walter me détache.

- j' ai rarement assisté à ça Monsieur le Marquis ! elle était magnifique !
- oui, en effet, magnifique ! Maintenant occupe toi de Mélanie, laisse la dans la cage, enlève lui le plug, donne lui une couverture et ferme la porte. Il se fait tard, restaure toi et prends du repos. Nous nous reverrons demain. Bonne nuit Walter !
- bonne nuit Monsieur le Marquis, à demain.

Je revenais lentement à moi, Le Marquis porta ses lèvres sur mon front et me dit, tu as été superbe petite chienne. J'aime quand les femmes deviennent chiennes et ce soir tu m'as offert un magnifique spectacle, maintenant tu vas te reposer.

En grand seigneur, Il me porta, de ses bras puissants, à travers plusieurs pièces jusqu'à une chambre. Je m'endormais, lentement bercée par sa démarche majestueuse, lente. Il me portait, sans peine. J'entendais son coeur contre mon oreille, mon corps ne réagissait plus. Il me déposa par terre, m'allongea et me liât les mains au pied du lit. Je ne compris pas ce qu'il faisait, mais vaincue par la fatigue je m'endormis à même l'épais tapis...

Je sentis que l'on me passait la main sur le dos, les jambes ... Puis plus rien . Je dormis d'un sommeil lourd, entrecoupé de soubresauts .

Au petit matin, je me réveillais là, encore attachée au pied du lit . J'avais du mal à me souvenir de ce qui c'était passé et comment j'étais arrivée là et pourquoi mon Maitre m'avait attachée au pied de son lit .

Mais je me rendis vite compte que ce n'était pas son lit, d’ailleurs ce n'était pas sa chambre non plus. Mais où .... Puis, tout me revînt en mémoire d'un seul coup. Non ce n'était pas mon Maître qui m'avait attachée là ! Torrent de peur ! Torrent de douleur, insupportable .. le fouet me réveilla !

Non juste son souvenir ! Je hurlais, je secouais les liens qui me retenaient prisonnière à ce lit comme une esclave à un poteau. J'entendis, venant du lit, un grognement m’intimant l'ordre de me taire. Le Marquis ? Etais-je enchainée au pied du lit du Marquis ? Mais pourquoi, je ne saisissais pas la situation, je ne la comprenais pas. La réalité me fuyait.

Le Marquis se redressa légèrement, tira sur un cordon à la tête de son lit. Aussitôt la porte s'ouvrit et apparu, Marie, la cuisinière. Etait-elle derrière la porte à attendre pour être arrivée tout de suite ?

Elle entra dans la chambre, s'approcha du lit, entraînant avec elle une merveilleuse odeur de café et de croissants chauds. Odeur qui me rappela que je n'avais rien mangé depuis .... trop longtemps. Mon estomac cria famine avant moi. Le Marquis s'assit contre ses oreillers et me demanda :
- alors femelle as tu bien dormi ? Je ne répondit pas. En effet , j'étais comme une esclave femelle, nue, attachée au pied de son lit, Marie me regardait ironique :
- eh bien, elle a douillé la p'tite, Monsieur le Marquis y a été fort !
- que dis tu ! elle en redemandait, la petite putain !
- mais pas du tout ... osais-je dire d'une voix enrouée, je n'avais pas remarqué que j'avais mal à la gorge- pis c'est qu'elle cause sans qu'on l'autorise en plus, m'est avis qu'vous z'avez encore du travail avec elle, notr'bon Marquis !
- en effet Marie, en effet ! J'en ai pas fini avec elle, donnez-lui mes restes. Ensuite conduisez la dans la "salle d'eau", mais celle prévue pour les femelles de son genre, si vous voyez ce que je veux dire ...

Il se leva, desserra mes liens, passa une main dans mes cheveux et se dirigea vers une porte dissimilée par un paravent. Je mangeais les restes du Marquis avec appétit. Le bol de café chaud, presque plein fut un nectar pour ma gorge irritée. Je repensais à ce qu'il avait dit. A la façon qu'il avait eu de dire cela , je présentais que quelque chose, de pas très agréable pour moi, était accolé à ces mots . Le rire de la cuisinière ne m'avait guère rassuré non plus.

Restaurée, je me sentis toutefois un peu mieux. Marie était repartie avec le plateau en m'ayant demandé de l'attendre, comme ci j'avais pu aller loin attachée comme je l'étais.

Pendant que le Marquis faisait ses ablutions matinales dans le cabinet de toilette adjacent, je pu prendre le temps de regarder où j'étais. Le tapis sur lequel je m'étais endormie avait des couleurs douces et chaudes. Le motif floral en était agréable. Il était épais et doux ce qui m'avait permis un sommeil réparateur, atténuant la dureté du sol. Le lit à baldaquin, était immense, d'énormes édredons étaient jetés dessus, et moi qui avais dormis par terre ! Je trouvais la pièce grande pour une chambre. Une armoire était appuyée contre l'un des murs, sur toute sa longueur. En face, un secrétaire faisait office de petit bureau, finement ouvragé, je le trouvais très élégant. Les deux seules fenêtres étaient sur des murs perpendiculaires. J'en supposais donc que la chambre occupait un angle du château.

Des tableaux anciens ornaient quelques espaces vides, personnages des temps anciens, ancêtres du Marquis ? Je ne pus le deviner. L'un d'eux cependant me fit tiquer, n'était-ce pas le Marquis Donatien de Sade, là ?

Le Marquis, sortait à l'instant même où mon regard se portait sur le tableau et voyant mon air étonné me dit :
- et oui c'est bien lui ! Donatien de Sade, ou le Divin Marquis, c'est lui même qui en fit cadeau à l'un de mes ancêtres en remerciement pour l'avoir invité chez lui lorsqu'il fut libéré de prison en 1784.

Marie arriva sur ces entre faits et s’exclama :
- zêtes tout beau Monsieur le Marquis, Vous sortez ? Faut-y demander la Rolls ?
- Non Marie, j'ai à faire au château, je reçois, l’auriez vous oublié ?
- Non, bien sûr que non ! Mais ce n'est que c'soir !
- faites ce que je vous ai demandé ...

Et me détachant et lui tendant la corde de mes liens :
-... conduisez cette femelle au nettoyage !
- tout de suite, Monsieur le Marquis, tout de suite !

Je gémis quand elle tira sur mes bras, réveillant en même temps les douleurs de mes épaules. Je me regardais. Pas un centimètre de peau n'avait été épargné. J'avais des bleus qui apparaissaient ça et là, des striures parcouraient mon corps . A mon grand étonnement, je souris, fière au fond de moi de ces marques. Me connaissant, je savais qu'elles y seraient encore quand mon Maître viendrait me chercher.

Marie me fis descendre sans ménagement, au rez de chaussé et m’emmena dans une pièce sur l’arrière du château. En fait de salle d'eau cela ressemblait plus à une buanderie qu'autre chose. Une simple dalle en béton recouvrait le sol froid. Mélanie était déjà là, attendant. Elle me sourit en me voyant entrer dans la pièce.

- comment vas tu ? me demanda t'elle.
- silence toutes les deux ! hurla la cuisinière avant que je n'ai pu répondre, Le Marquis veut qu'je vous lave, pas que vous teniez salon !
- qu'elle nous lave ! Ici ! me demandais-je ? Mais où était la douche, le lavabo ? Il n'y avait qu'un évier de pierre et un wc "à la turc"- d'abord z'allez faire vos besoins là . Nous dit-elle en le désignant.

Non, ce n'était pas possible, pas ici, pas comme ça, pas sans porte, pas devant mon amie !

- alors z'allez vous zi mettre, nous ordonna-t-elle , en sortant une petite cravache de cuir de dessous son tablier.

Mélanie qui se rappelait la cruauté sadique de cette femme et se qu'elle était capable de faire, se dirigea la première vers les toilettes, s’accroupit et, après un moment parvint à uriner. Je rougie tout autant qu'elle en entendant l'urine heurter la faîence. Elle se retourna, cherchant de quoi s’essuyer !

- cherche pas, y en a pas lui dit Marie, à toi maint'ant . Je lui présentais mes mains pour qu'elle me libère que je puisse soulager ma vessie
- que non, Le Marquis y m'a bien dit de pas te détacher .
- ???? mais comment vais-je faire ?
- t'as qu'a pisser tout'bout ma p'tite salope ! ricanna-t-elle.

Quelle humiliation, j'écartais les jambes au-dessus du trou immonde et .... rien, je ne pus rien faire. J'avais beau essayer, me forcer, les miasmes nauséabonds montant du trou, la position inconfortable, la présence de la cuisinière et de Mélanie, m'empêchèrent de me soulager.

- c'est pas grave , viens par là, approche, elle se saisie d'une brosse qui se trouvait dans un seau posé sur la paillasse de l'évier et entreprit, sans ménagement, de brosser Mélanie qui cria sous l'assaut combiné de la rude brosse et de l'eau froide . Elle l'a frotta de toutes parts, si fort que la peau de Mélanie devint vite rouge. Elle fit de même avec moi. Les marques que le fouet avait laissé me firent hurler et gesticuler dans tous les sens quand elle y passa la brosse :
- oh quelle chochotte, celle là, y a pas mieux pour faire circuler le sang ! tiens toi tranquille où tu tâtera de ma cravache, dit-elle avec des yeux de dominatrice.

Je me le tins pour dit, et contins mes mouvements réflexes de recul.

Elle nous tourna, nous retourna, souleva nos bras, brossa nos seins, nos jambes, notre sexe, lequel, elle s'attarda avec perversité à frotter les lèvres. Tout y passa, j'avais l'impression que la cuisinière, sadique, y trouvait du plaisir. Elle regarda partout, et, là où la peau n'avait pas la teinte qu'elle souhaitait, elle s'évertuait, d'un bon coup de brosse, à lui faire prendre celle qu'elle voulait.

Quand elle estima son travail était fini. Elle partie, nous laissant là, sans un mot. Nous n'osions bouger ni l'une ni l'autre. Le temps passait. Nous ne savions pas combien d'heures nous restâmes là, une éternité. Je me demandais si on ne nous avait pas oubliées. Personne ne venait nous chercher.

Au bout d'un long moment, nous nous rapprochâmes, d'abord pas à pas, puis n'y tenant plus, nous nous jetâmes dans les bras l'une de l'autre. Nous embrassant, nous enlaçant. Pleurant à chaudes larmes, nous consolant, chacune du mieux que nous le pouvions. Le calme nous revint enfin. Mélanie se recula un peu pour regarder les traces du fouet . Elle les suivit d'un doigt léger, me faisant frissonner.

- je te fais mal ? me demanda-t-elle.
- non ça peut aller maintenant, c'est moins difficile.
- tu sais, tu étais belle hier soir, pendant que tu criais sous le fouet, j'aurai aimer être à la place de Walter, j'ai eu envie de toi, me dit-elle en se collant à moi, ses mains prenant mes fesses, ses seins se plaquant contre les miens, sa bouche cherchant la mienne.

Je me reculais.

- Mélanie, je ne peux pas faire ça ! pas avec une femme, je ne suis pas .... je n'ai jamais ....., enfin tu comprends ... Je... Je ...

(A suivre ...)

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