Titre de l'histoire érotique : La femme de mon employé, partie 2

- Par l'auteur HDS July2 -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : La femme de mon employé, partie 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : La femme de mon employé, partie 2
Pour toute réponse, elle verrouille la porte derrière moi.

Je la pousse brutalement et elle tombe en arrière sur le lit. Elle me regarde les yeux écarquillés. Elle n’a pas le temps d’essayer de se relever que je suis à genoux au-dessus d’elle. J’attrape les pans de son chemisier par le haut et tire dessus pour faire sauter les boutons. Je fais de même avec sa jupe et la couture cède.

Vu son regard, elle ne devait pas s’attendre à ça : il n’y a pas une once de tendresse dans mes gestes. Pourtant elle ne me demande pas d’arrêter.

Je lui enlève ses chaussures et son tanga avant de la faire se lever. Je lui arrache son soutif qui vole rejoindre le reste de ses affaires. Elle pose doucement ses mains sur moi et je la repousse.

- Mets toi à genoux et ferme les yeux.

J’ai dit ça avec plus de méchanceté que je ne l’aurais imaginé. Elle obéit.

Je retire rapidement mes fringues. J’attrape Oriana par les cheveux pour approcher son visage de ma bite.

- Garde les yeux fermés et ouvre la bouche.

Encore une fois elle obéit. Je fais glisser doucement ma queue dans sa bouche. Elle sourit et fait tourner sa langue autour. Je lui baise alors violemment la bouche, ne lui laissant aucun repos, ne me souciant absolument pas de savoir si elle parvient à reprendre son souffle ou si elle a mal. Même quand des larmes roulent sur ses joues, je ne ralentis pas.

Après quelques minutes, je la fais se relever et lui demande de se mettre à 4 pattes dans le lit. Devant sa croupe tendue comme une salope, je ne peux résister à l’envie de lui mettre une bonne fessée. Visiblement elle aime ça vu comme elle glousse. Je lui frappe alors l’autre fesse, bien plus fort, et elle ne glousse pas.

Je me place alors derrière elle et lui lèche la raie. Elle gémit. Elle glisse sa main jusqu’à la mienne pour la poser sur sa chatte. Je joue alors un peu avec son clitoris. Puis je la saisis par les hanches avant de pénétrer avec force son petit trou. Je passe un bras sous ses clavicules pour qu’elle redresse le buste.

Je pose ma tête dans son cou et chuchote :

- Doigte toi pendant que je m’occupe de tes seins.

Elle ne tarde pas à s’exécuter. Et pendant qu’elle se caresse, je nous observe dans le miroir. Je prends ses tétons entre mes pouces et mes index. Je les fais rouler doucement entre mes doigts et tout en mordant le lobe de son oreille, je les pince de plus en plus fort. Tout en gémissant de plaisir, Oriana grimace dans le miroir. Pourtant, après quelques minutes elle jouit bruyamment.

Je me retire et me mets debout devant le lit.

- Viens là !

Je la porte et elle enroule ses jambes autour de moi. Je la pénètre en la plaquant vigoureusement contre le miroir collé au mur, le fissurant. Elle enfonce ses ongles dans mon crâne tout en gloussant de plaisir à chaque coup de rein.

En nous déplaçant, je fais tomber une lampe de chevet qui éclate à nos pieds.

Je jouis finalement en elle. Je la repose doucement sur le lit et vais prendre une douche. Quand je ressors de la salle de bains, elle s’est endormie. J’en profite pour constater les dégâts.

- Fais chier…

Je ramasse ses fringues, du moins ce qu’il en reste, et les pose sur le lit. Rien n’est récupérable. Je m’arrêterai à la boutique de l’hôtel en repartant et lui ferai monter une robe.

Avant de sortir de la chambre, je griffonne un mot sur un bout de papier que je pose sur les habits.

‘’ désolé. Et merci…’’

En passant devant le réceptionniste, je lui laisse la carte de mon avocat.

- Y a eu de la casse dans la chambre, rien de bien méchant, mais je n’ai pas le temps de rester pour voir ça avec la direction, d’autant que mademoiselle dort. Votre patron n’aura qu’à contacter mon avocat pour régler la note.

Et je pars.

En arrivant chez moi, je suis toujours frustré de n’avoir pas pu passer du temps avec Julie. Je sors mon téléphone et regarde les 2 photos prises un peu plus tôt. Puis je décide de les lui envoyer, bien qu’il y ait de fortes chances qu’il soit avec elle. S’il les voit tant pis.

Pas de réponse de Julie… elle est sûrement avec lui.

Je me pose devant un film et m’endors.

La sonnerie mon portable me réveille.

‘’ non mais ça va pas ?’’

‘’ben quoi ? Elles sont jolies, je pensais que tu les voudrais…’’

‘’ M’envoyer ça alors que tu sais très bien que Romain serait là, je suis convaincue que tu espérais qu’il les voit… tant que tu y es, pourquoi pas lui dire clairement que tu me fais chanter… et ces photos j’en veux pas moi ! On est pas ensemble et j’ai pas envie d’en garder un souvenir…’’


Tiens, prends toi ça dans les dents mon gars…

Après une bonne nuit reposante, je suis un peu calmé.

Au magasin, j’évite le plus possible Romain. Je commence à lui en vouloir d’être avec Julie. Je crois qu’il faudrait que je prenne quelques jours de vacances. J’ai tout tenté, mais rien n’y fait, elle ne veut pas de moi. Puis je pense qu’il me reste une carte à jouer : Rosi. La dernière fois, ça l’avait touchée plus que quand j’ai acheté des choses pour elle. Si elle arrive à se rendre compte de ce que je peux apporter à sa fille, peut être que cela jouera en ma faveur.

Le lendemain, en début d’après-midi, je sonne à la porte, un énorme carton dans les bras.

- C’est quoi cette fois ?
- C’est pour Rosi. Je lui acheté des jouets…
- Ce n’était pas nécessaire, elle a tout ce qu’il faut niveau jouets…
- J’avais envie de la gâter ! Laisse moi entrer le carton à l’intérieur, c’est un peu lourd…

Elle se pousse pour me laisser passer. J’ouvre le carton et commence à en sortir des jouets.

- Où est-ce que je vais bien pouvoir planquer tout ça pour que Romain ne le voit pas ? Dit-elle
- Je t’ai déjà dit, la solution est simple : craque ! Laisse le pour moi et tu n’auras plus à lui mentir.

Je la pousse doucement, passant une main dans le bas de son dos et l’autre dans sa nuque. Elle me repousse mais j’insiste tendrement. Elle me mord la lèvre. Je me recule.

- Embarque ce putain de carton et casse-toi de chez moi ! Et n’y remets jamais les pieds. Dans 8 jours je serai débarrassée de toi…
- Je suis désolé de t’avoir forcé la main, je crevais d’envie de goûter à tes lèvres… je crois qu’il faut que je me fasse une raison… dis je en reprenant le carton avant de partir.

Je vais faire un tour à la salle frapper dans mon nouvel ami : monsieur Sac.

Dans les jours qui suivent, je passe le moins de temps possible au magasin pour ne pas voir Romain. Je n’écris plus à Julie. Je ne vois pas Oriana non plus. Elle m’écrit pourtant, mais je suis tellement dépité d’avoir pris conscience que Julie ne voudrait jamais de moi…

4 jours avant la fin du cdd de Romain, je vais au magasin pour préparer son contrat à durée indéterminée, comme je l’avais promis à Julie. À 16h30, je sors de mon bureau pour aller lui parler. J’arrive en boutique et laisse tomber le contrat que je tiens.

2 hommes armés et cagoulés menacent Romain et Charlotte alors qu’un 3ème ferme la porte du magasin à clef. Il semblerait qu’il n’y ait plus aucun client dans le magasin. Quand il se tourne, il m’aperçoit. Il est sûr moi avant même que j’ai le temps de glisser ma main dans ma poche pour prendre mon téléphone.

Celui qui menace Charlotte lui demande d’ouvrir la caisse. Mais elle est tétanisée, incapable de faire le moindre mouvement. Des larmes roulent sur ses joues.

Mon geôlier m’a fait me mettre à genoux quand il m’a amené avec mes employés.

- Putain, mais vous voyez bien qu’elle a la trouille ! Dis-je en essayant de me relever.

Je me prends un coup de crosse.

- Toi tu fermes ta gueule jusqu’à ce qu’on te demande le code de ton coffre.

Ma tête me fait mal, du sang coule dans mon œil.

- Moi je peux ouvrir la caisse, dit d’une voix très calme Romain.

Les braqueurs demandent à Charlotte de se mettre à genoux à côté de moi. Romain ouvre la caisse puis recule d’un pas, les mains levées.

L’assaillant passe devant lui pour prendre l’argent. Romain tente de s’emparer de son arme. Je le regarde impuissant approcher sa main du revolver dans la main du gars pour tenter de le désarmer.

Il est à 2 doigts de prendre l’arme quand l’un de ceux qui nous surveille le voit et lui dire dessus, en pleine poitrine. Deux fois.

Je me relève pour aller l’aider mais je prends un nouveau coup, éclatant un peu plus mon arcade.

L’un d’eux, visiblement le plus âgé, s’énerve contre le tireur.

- Mais t’es con ou quoi ? Faut qu’on dégage vite maintenant ! Le plan était pourtant simple, la caisse, le coffre et on se cassait. Et toi tu butes un gars… allez on se casse.
Une fois qu’ils ont passé la porte, je me précipite sur Romain. Charlotte quant à elle se met à hurler, laissant sortir tout son stress. Je finis par lui demander de se calmer car j’ai besoin d’elle pour qu’elle appelle les secours.

J’improvise un pansement sur les plaies de Romain avant d’entamer une réanimation cardio-pulmonaire. Quand les pompiers arrivent, ça fait 10 minutes que je masse Romain.

Un pompier me demande de m’enlever mais je refuse d’abandonner Romain. Ils sont obligés de me dégager de force. Et ne peuvent que constater le décès.

Les gendarmes arrivent et demandent à voir les images de vidéo surveillance, je leur donne mais je doute que cela nous avance à quoi que ce soit.

Au bout d’une heure, le médecin du Samu me supplie de l’accompagner à l’ambulance pour qu’il puisse recoudre mon arcade. Avec le stress, je n’y pensais même plus.

- Le sang a séché, et je n’ai pas de quoi vous faire une anesthésie locale. Si vous voulez, on peut vous évacuer sur l’hôpital. Ce sera moins douloureux.
- Non, c’est bon, je vous l’ai déjà dit avant je veux pas aller à l’hosto… faites ce que vous avez à faire, je vais prendre sur moi…

Il nettoie la plaie le plus doucement possible avant de faire 3 points de suture.

- Monsieur Manelli, il nous faudrait l’adresse de monsieur Gellati pour aller prévenir sa famille, me dit un des gendarmes.
- Laissez moi aller me doucher, je vous accompagne.
- Ce n’est pas la procédure.
- Je m’en fous de votre procédure. Je connais sa femme, je veux pas qu’elle soit seule quand elle apprendra que son mari est mort… elle va avoir besoin de déverser sa colère sur quelqu’un…

Bon gré mal gré, les gendarmes acceptent. Ils m’attendent en bas de ma résidence pendant que je me douche et que je me change. Puis ils me suivent jusque chez Julie.

Arrivé devant chez elle, je sors de la voiture sans réfléchir et vais toquer à la porte sans attendre que les gendarmes me rejoignent sur le pas de la porte.

- Va-t’en, je t’ai demandé de ne plus jamais remettre les pieds ici, dit Julie quand elle me voit.

Elle repousse la porte pour la refermer mais je passe mon bras dans l’ouverture.

- Je pense franchement que tu devrais me laisser entrer s’il te plaît.

Elle regarde dans l’entrebaillement et son visage change quand elle voit les militaires derrière moi. Elle nous fait entrer.

- Venez, je prends la petite, et asseyez vous madame, dit la gendarmette en tendant les bras vers Rosi.

Elle lui donne sa fille, le regard perdu. Je prends Julie par la main et l’emmène vers le canapé.

- Madame Gellati, auj… commence le gendarme.
- Non, laissez je vais le faire, je le coupe.

Elle tourne la tête vers moi. Je prends une grande inspiration et me lance.

- Julie, y a eu un braquage au magasin…

Elle ouvre la bouche mais aucun son n’en sort. Je continue.

- Ils étaient 3, armés. Y en a un qui menaçait Charlotte pour qu’elle ouvre la caisse mais elle était totalement tétanisée. Il lui criait dessus. Les 2 autres nous tenaient en joue. Quand j’ai voulu protester pour qu’ils laissent Charlotte, celui qui s’occupait de moi m’a mis un coup de crosse.

Ses yeux passe des miens à ma tempe avant de fixer à nouveau mon regard.

- Romain a proposé d’ouvrir la caisse à sa place. Ils l’ont fait se lever. Il a ouvert le tiroir. Si seulement il s’en était tenu à ça...

Elle pose sa main sur la mienne, ce contact me fait frissonner. Puis elle la presse.

- Quand le mec s’est tourné pour prendre l’argent, Romain a voulu le désarmer, mais l’autre lui a tiré dessus 2 fois. J’ai voulu aller l’aider mais ils m’en ont empêché…. Quand ils sont partis il était trop tard. Les pompiers n’ont rien pu faire quand ils sont arrivés.

Elle reste stupéfaite un instant puis elle fond en larmes. Je la prends dans mes bras, elle se laisse aller contre mon torse. Après quelques instants, elle commence à me frapper. Le gendarme veut alors lui attraper le bras pour qu’elle arête mais je l’en empêche.

- Laissez, elle en a besoin.

Puis elle s’écarte de moi.

- Pourquoi lui ? Je te déteste, c’est toi qui aurait du intervenir, c’était à toi de protéger tes employés. Je te hais. Sors de chez moi, casse toi !

Je ne demande pas mon reste. Je me lève et quitte sa maison.

Le lendemain, je me lève avec un mal de crâne horrible. L’arcade pétée y est pour beaucoup, mais la demie bouteille de vodka que j’ai descendu hier n’est pas étrangère non plus.

J’ai essayé d’appeler plusieurs fois Julie, je lui ai envoyé des sms toute la soirée, mais je n’ai eu aucune réponse. J’aimerais lui apporter mon aide mais il est clair qu’elle ne veut rien savoir de moi.

Durant la semaine qui suit le braquage, les gendarmes demandent à me voir plusieurs fois. Il faut s’occuper de l’assurance.

Je passe voir Charlotte chez elle : elle va mal, très mal. Elle s’en veut de ne pas avoir ouvert la caisse.

- Arrête de t’en vouloir, il est tout à fait normal que tu aies eu peur. Le seul qui doit s’en vouloir c’est cet enfoiré qui a appuyé sur la détente.

Elle éclate en sanglots.

- Viens là, lui dis-je en lui tendant les bras. Prends le temps que tu as besoin avant de revenir. Et si jamais tu ne veux pas revenir, je t’aiderai à trouver autre chose.

En sortant de chez elle, je m’écroule le long du mur, prenant ma tête entre mes mains. En réalité, celui qui doit s’en vouloir, c’est moi. Je n’ai pas eu la bonne réaction pour défendre Charlotte, je n’ai pas su quoi faire pour empêcher Romain d’agir.

Je m’en veux terriblement vis-à-vis de Julie aussi. Je sais qu’elle ne s’est pas arrêtée de travailler et ça m’énerve beaucoup. Elle vient de vivre un drame, elle devrait se reposer.

Je sais aussi les conséquences que la perte de Romain va avoir : elle ne pourra pas rester dans cette maison.

Je rentre chez moi, déterminé à ne pas la laisser dans la merde.

Je déménage les meubles. Je vais au magasin de bricolage acheter tout ce qu’il me faut.

Le jour des obsèques, je n’ose pas croiser le regard de Julie dans l’église. En suivant le cercueil après la cérémonie, elle est digne. Elle ne baisse pas la tête, n’éclate pas en sanglots.

Elle a demandé à être seule pour la mise en terre. Elle ne veut même pas que les parents de Romain l’accompagnent.

- Je veux être en tête à tête avec lui pour lui dire adieu, a-t-elle dit.

Tout le monde finit par partir. Moi je l’attends sur le parking, sous la pluie. Mais au bout de 30 minutes, elle n’est pas encore revenue. Je commence à m’inquiéter un peu, je décide donc d’aller voir si elle va bien.

Elle est debout, les bras croisés, devant la terre fraîchement retournée. Elle pleure.

- Ce qu’il a fait était très courageux, dis-je en m’approchant doucement.
- Non, c’était totalement stupide. Risquer sa vie pour sauver ton fric… mais il a toujours comme ça, trop gentil. Pourquoi tu es là ?
- Je voulais savoir comment tu vas… j’ai appris que tu n’as pas pris de congé, si ce n’est pour aujourd’hui…
- On pourrait avoir cette discussion ailleurs que sur la tombe de mon mari ? Ramène moi chez moi, je te paie un café.

Elle tourne les talons et se dirigent d’un pas rapide vers le parking. Elle reste muette durant tout le trajet, le regard perdu à l’extérieur. Je respecte son silence.

Arrivés chez elle, je m’installe sur le canapé et elle apporte deux tasses.

- Je ne te dois rien Thomas, dit-elle en s’asseyant. Je vais bien, aussi bien qu’une veuve peut aller. Et non je n’ai pas pris de congés parce que je ne me voyais pas rester toute la journée à me morfondre au milieu de toutes ces choses qui me le rappellent.
- Justement, je voulais te parler d’un truc. J’imagine que ça doit être difficile vivre ici maintenant, en effet. Et financièrement, ça va pas être facile de rester ici, et je me suis renseigné un peu sur les loyers, et franchement pour moins cher que ce que tu paies ici, tu auras pas mieux qu’un F1. Avec la petite c’est pas possible.
- Va droit au but.
- Viens vivre chez moi…
- T’es tombé sur la tête ou quoi ? Tu oses encore tenter des choses alors que mon mari est tout juste décédé…
- Non c’est n’est pas ce que tu crois. Je te parle pas de ça dans le sens d’être ensemble. Mais mon loft est grand, j’ai de la place. Tu auras ta chambre, Rosi la sienne.

Je lui montre les photos que j’ai faites après avoir réalisé les travaux durant la semaine.

- Tu vois, cette pièce c’était mon bureau, je l’ai repeinte pour que tu puisses y installer sa chambre. Et j’ai aussi réaménagé la salle de bains pour qu’elle puisse y prendre son bain, j’ai même installé une table à langer.

Elle prend mon téléphone et fait défiler les photos, les yeux brillants.

- Où as-tu trouvé le temps de faire ça ? Je croyais que tu bossais beaucoup avec le magasin.
- On a toujours pas réouvert. Il a fallu laisser fermé pour l’enquête, Charlotte n’est pas en état de revenir bosser, y a eu un peu de casse aussi. Et puis je crois que j’avais besoin de faire un break...

Elle fixe un moment la photo de la pièce qui fut mon bureau.

- C’est gentil Thomas, mais je ne peux pas venir. Qu’est-ce que les gens vont dire en plus si je viens vivre chez toi ? Dit-elle en me tendant mon portable.
- Qu’est-ce qu’on en a à foutre de ce que pensent les gens ? Et sois réaliste, tu sais très bien que tu ne peux pas te permettre de rester ici, je suis sûr que tu n’en as même pas envie. Mais je ne te force pas. Tu viens que si tu veux et quand tu veux. Même dans un mois…

Un long silence s’installe. Je joue nerveusement avec le mug que je viens de vider. Je finis par me lever pour aller poser la tasse dans la cuisine avant de partir.

Je file directement à la salle de sport me défouler. En sortant, je vais chez moi pour me doucher. A peine séché je prends mon téléphone pour envoyer un SMS à Oriana.

‘’ça fait un moment qu’on n’a pas pris notre pied. Ça te tente ?’’

J’ai à peine envoyé le message que Julie m’écrit.

« je peux emménager quand ? »

« ce soir si tu veux. La peinture ne sent plus, ta chambre est prête… »

« trop compliqué ce soir, il faut démonter puis remonter les meubles de la chambre de Rosi, mon lit aussi… »

« je me doutais que tu voudrais conserver le lit de la petite, si je prends la camionnette du mag il rentre sans que j’aie besoin de le démonter. Et pour toi, pas besoin de tes meubles, je t’ai acheté une chambre complète. Je me suis dit qu’à ta place je pourrais plus dormir dans mon lit près un tel événement… »

« merci. »

« je suis là dans 20 minutes »

Sauf qu’il va falloir que j’annule Oriana qui vient d’accepter.

‘’ bon ben changement de programme, j’ai une urgence’’

‘’ OK ‘’

Je passe au magasin récupérer la camionnette. Quand Julie m’ouvre la porte, elle a déjà préparé quelques affaires. On monte chercher le lit. On charge le tout dans la camionnette.

Au moment de fermer la porte, elle pleure à nouveau.

Je la serre contre moi.

- On viendra demain récupérer les affaires que tu veux emmener. Et le reste je demanderai à des déménageurs de les mettre au garde-meubles.
- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? C’est pas uniquement parce que ‘’tu me veux’’…
- Parce que tu as raison, c’est ma faute s’il est mort. C’est moi qui aurait du intervenir comme il l’a fait. Alors maintenant faut que je veille sur vous 2.
- J’ai dit que c’était de ta faute parce que j’étais en colère. Tu n’y peux rien. Tu as essayé d’intervenir, tu as plus de chance que lui.

Elle effleure la plaie à mon arcade, et je ferme les yeux pour savourer ce contact.

- C’était plus facile pour moi de te détester que de lui en vouloir à lui. Tu me tapais déjà sur les nerfs à t’immiscer dans ma vie. En réalité je lui en veux terriblement de nous avoir laissées. J’aurais préféré qu’il ferme sa gueule, qu’il les laisse te piquer ton fric. Alors sors toi de la tête que tu es responsable de tout ça.

Elle monte dans sa 206 et me parle par la fenêtre.

- Je te suis…

Une fois qu’on a tout monté, je lui fait visiter l’appartement. Je commence par les chambres.

- Là c’est la tienne. Et celle-ci c’est celle de Rosi. Ma chambre à moi est au bout du couloir, si y a quoique ce soit, t’hésite pas à venir me réveiller en pleine nuit.
- Merci Thomas, c’est gentil.

Ce soir là, j’ai beaucoup de mal à trouver le sommeil. La savoir dans la pièce d’à côté me rend nerveux : ne plus vivre seul ici va me faire un sacré changement, mais c’est surtout que j’ai une putain d’envie de la rejoindre, de la prendre dans mes bras, lui dire qu’elle est n’est pas seule, que je suis là pour elle. Je sens que ça va être dur de l’avoir si proche de moi et de ne pas être avec elle.

En pleine nuit, alors que je me tourne pour la énième fois dans mon lit, Oriana m’envoie un sms.

‘’ j’espère que ton urgence c’était rien de grave. Un peu déçue que tu annules finalement, je me sens vide sans ta queue en moi… ‘’

Pour une fille qui disait pouvoir se contenter que de sexe, je trouve qu’elle s’attache beaucoup.

‘’ rien de grave, t’inquiète. Une amie qui a eu besoin d’aide. Je suis sûr que tu trouveras le moyen de combler ce vide :D au pire va voir Paul…’’

J’ai du la vexer car elle ne me répond plus. Je finis pas m’endormir au petit matin.

Quand je me lève à 8h30, la tête dans le cirage, Julie est assise au bar de la cuisine, une tasse de café à la main, Rosi sirotant son biberon installée dans sa chaise haute.

Je passe de l’autre côté du bar pour prendre une tasse et elle me tend la thermos de café. Et c’est en voyant son regard passer rapidement sur mon torse avant de se poser sur le frigo que je prends conscience qu’il va falloir que j’arrête de me balader en boxer… je délaisse ma tasse et file enfiler un short et un t-shirt.

Quand je reviens, elle me dit qu’elle va aller chercher le reste de ses affaires et faire le tri dans le reste. Je lui propose de l’accompagner mais elle préfère faire ça seule. Je n’insiste pas.

Je pars quelques minutes après elle. Je vais à la banque récupérer la carte bancaire que j’ai commandé il y a 10 jours quand l’idée qu’elle vienne s’installer chez moi a germée dans ma tête. Puis je passe au magasin : on rouvre demain et je veux m’assurer que tout est prêt. J’ai fait changer la vitrine qui a été cassée, ainsi que le revêtement de sol qu’on n’a pas réussi à nettoyer complètement. Stéphane, qui n’était pas là au moment du braquage, s’est proposé de venir superviser tout ça afin que je puisse me consacrer aux assurances. J’en ai également profité pour recruter un nouveau vendeur.

Ça me fend le cœur de devoir remplacer Romain. C’était un gars bien… certes je voulais me ‘’débarrasser’’ de lui, mais pas en tant qu’employé, et certainement pas de cette façon. Il était vraiment cool, et un excellent vendeur, je pense qu’on aurait pu être amis si je ne m’étais pas épris de sa femme…

Quand je passe derrière le comptoir de la caisse pour aller dans la réserve, j’ai un haut le cœur au moment où je me tiens à l’endroit où Romain s’est écroulé. Je passe vite mon chemin. Sur mon bureau je retrouve le cdi que j’allais lui faire signer. Je le prends et sors du magasin. Je glisse le contrat dans ma boîte à gants avant de rentrer chez moi : je ne veux pas rentrer trop tard histoire que Julie ne se retrouve pas enfermée dehors.

Julie rentre 2 heures plus tard, alors que je viens de finir de faire une séance de sport. Elle est peu chargée et les yeux encore rougis. Je ne relève pas, je n’ai pas envie d’ajouter à son chagrin. Elle dépose la petite dans le parc et les sacs dans sa chambre.

- Julie, tu peux me rejoindre dans la cuisine un instant s’il te plaît ? Je lui demande.

Elle s’assied au bar en face de moi.

- Tiens, voilà un jeu de clefs pour toi. J’ai mis ton nom sur la boîte aux lettres comme ça tu peux faire tes changements d’adresse. Je savais pas si tu voulais garder ton nom marital ou reprendre ton nom de jeu fille, du coup j’ai mis les deux. Et aussi, j’ai demandé un double de ma carte de crédit. Tu peux t’en servir si besoin.
- Je n’en veux pas Thomas, j’ai un salaire pour payer ce dont j’ai besoin.
- Je sais, mais si ça peut améliorer ton quotidien, si tu veux faire un petit plaisir, fais le.
- Mon quotidien est déjà grandement améliorer vu que je n’ai plus de loyer à payer. D’ailleurs, je tiens à payer notre part à Rosi et moi. Je te donnerai tous les mois une participation au loyer et aux factures.
- Pas besoin, de 1 je suis propriétaire, de 2 c’est pas la petite différence sur les factures qui va me tuer…
- Tu me fatigues ! Pourquoi tu veux toujours avoir le dernier mot...

Je me retiens de lui dire que c’est parce que j’obtiens toujours ce que je veux et ris en la regardant. Elle me sourit doucement.

Le lendemain, c’est la réouverture. Stéphane et Alexandre, que j’ai recruté il y a quelques jours arrivent juste après moi. La journée risque d’être longue : j’ai énormément de travail au bureau, mais je vais devoir être en magasin, Charlotte n’étant pas encore en état de reprendre, je lui ai demandé de se mettre en arrêt le temps d’aller mieux. Mais au moment d’aller ouvrir les portes du magasin, j’entends sa voix derrière moi.

- Hey, qu’est-ce que tu fais là toi ? Tu devrais être sur ton canapé, sous une couette en train de manger plein de chocolat pour te remonter le moral ! Je lui lance dans un sourire.
- Ça va la leçon de moral !
- Je ne plaisante pas Charlotte, je veux pas que tu reviennes si tu ne t’en sens pas capable, on va gérer, je reprends plus sérieusement.
- Thomas, si je suis venue c’est que je suis prête. Je pense même que j’en ai besoin.

Je la serre dans mes bras.

- De coup je serai au bureau pour gérer les fournisseurs. Si y a un coup de chaud vous venez me chercher. Allez c’est parti.

J’essaie de leur insuffler un élan de motivation et de bonne humeur. Mais en réalité, je crois que c’est moi que j’essaie de convaincre. J’ai jamais eu autant la trouille de ma vie. Je suis finalement peut être moins prêt que Charlotte.

En milieu d’après-midi, Stéphane vient toquer à la porte de mon bureau.

- Y a une fille, plutôt canon d’ailleurs, qui demande à te voir…
- Fais la venir

2 minutes plus tard, Oriana entre.

- Ferme la porte derrière toi, lui dis-je sans lever les yeux de mon ordinateur.

Je compte terminer ce que je suis en train de faire avant de me tourner vers elle, mais elle pousse ma chaise pour m’éloigner du bureau avant de s’asseoir à califourchon sur moi.

- Oriana, j’ai du boul…
- Chut, murmure-t-elle à mon oreille.

Elle m’embrasse et je réponds à son baiser un peu à contrecœur.

- Depuis l’hôtel, j’attendais que tu m’écrives. Du coup j’étais super excitée quand tu m’as sms y a 2 jours. J’étais vraiment déçue que tu annules.
- Je suis sûr que Paul était ravi de te combler !
- Oui mais baiser avec Paul ça n’a rien à voir avec toi…

Elle attrape mes mains et les pose sur ses fesses, sous sa robe. Elle ne porte rien dessous. Elle ondule doucement sur moi, se frottant à ma queue. Elle me retire mon polo et je pense à Julie. C’est elle que je voudrais avoir sur mes genoux. Et plus je pense à Julie, plus je bande. Ce qui a l’air de plaire à Oriana.

Elle enlève sa robe et se retrouve totalement nue sur moi. Elle se colle à moi et entreprend d’ouvrir mon jean’s tout en m’embrassant dans le cou. Je me lève de ma chaise et l’assied sur mon bureau. Elle écarte grand les cuisses, m’invitant sans doute à venir la goûter, mais au lieu de ça, je termine d’ouvrir mon pantalon et sort ma queue de mon boxer. Je m’approche du bureau et tire Oriana à moi pour qu’elle soit assise au bord du plateau, avant de m’enfoncer en elle avec force.

Je glisse mon visage dans son cou alors qu’elle enfonce ses doigts dans mon dos plus profondément à chaque coup de rein que je donne.

Soudain, la porte du bureau s’ouvre. Je lève les yeux et aperçois Stéphane qui est déjà en train de la refermer.

J’accélère la cadence et jouis rapidement en elle. Je me retire et entreprends déjà de me rhabiller.

- Déjà ? Ben dis donc, c’était du rapide, j’ai même pas eu le temps de jouir…
- J’ai du travail, c’est ce que j’essayais de te dire avant…
- La prochaine fois, on prendr…
- C’était la dernière fois, dis-je en la coupant.
- Mais, Thom…

Je ne la laisse de nouveau pas finir sa phrase.

- On avait convenu que ce serait juste du sexe, et toi tu t’attaches. Et de toute façon, je ne veux plus de tout ça… ma vie a pris un tournant différent ces derniers temps…

Je sors de la pièce en enfilant mon polo et je l’entends me demander :

- C’est elle, hein ?
- Efface mon numéro s’il te plaît, je lui réponds sans prendre la peine de me retourner.

Quand j’arrive dans le magasin, je cherche Stéphane et constate qu’il y a pas mal de monde. Je le trouve avec un client dans un rayon. C’est à peine s’il ose croiser mon regard. J’attends qu’il ait fini de parler avec le client pour aller le voir.

- Désolé Thomas, j’ai toqué avant d’ouvrir la porte, je pensais pas…
- C’est pas grave t’inquiète. C’est moi qui suis désolé, je suppose que tu étais venu demander un coup de main…
- Non mais le sois pas, t’es le patron tu fais ce que tu veux, si tu veux prendre du bon temps dans ton bureau, y a pas de souci…
- Non mais ça n’arrivera plus.
- Tu aurais tort de t’en privé vu le pétard…
- Je t’envoie son numéro quand j’ai 2 minutes, elle est top. Moi j’ai plus envie de tout ça…

Et avant qu’il ait le temps de me répondre quoi que ce soit, je me dirige vers des clients. Du coin de l’œil, j’aperçois Oriana quitter le magasin, les yeux rougis. J’ai bien fait de tout arrêter maintenant, il est clair qu’on avait pas les mêmes attentes finalement. Et même si j’ai bien compris qu’entre Julie et moi il n’y aura rien, et que vu le contexte il serait mal venu de ma part de tenter quoique ce soit de toute façon, il faut que je prenne soin d’elle maintenant. Je lui dois bien ça.

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Texte coquin : Titre de l'histoire érotique : La femme de mon employé, partie 2
Histoire sexe : Une rose rouge
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