Une chance de cocu 5

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Une chance de cocu 5 Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-03-2018 dans la catégorie A dormir debout
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Une chance de cocu 5
J’ai lu les petites annonces. Une veuve lour un petit appartement: une chambre, cuisine, WC douche, moyennant un loyer modeste plus des charges. Je me présente sur mon trente-et-un, en fin de visite je sors mon chéquier, elle me trouve sympathique, met l’appartement à ma disposition immédiatement. Je dois notifier mon changement d’adresse à Léon. Il me toise.

Il est aussi étonné que moi de me voir rejoindre l’innombrable cohorte des routiers cocus. Aurait-t-il essuyé un refus lors d'une tentative de séduction sur Elodie? Ou feint-il de la croire citadelle imprenable pour cacher un succès antérieur? Désormais je m'en balance comme de ma première couche. Mais Léon est connu pour profiter des absences des maris pour visiter le lit des femmes en manque. Il an dit-on, du flair et sait reconnaître à un geste, à un mouvement ou à un simple regard celle qui a des démangeaisons en dessous de la ceinture. Sa position de responsable logistique impose le silence à ceux qui souhaitent se voir confier des mssions lointaines.

Courir derrière des primes t'expose à une loterie selon qu'il y a plus ou moins de chauffeurs routiers sur les routes et que Léon jettera son dévolu ou non sur ta femme ou celle d'un collègue. La femme choisie elle-même n'en parlera pas soit parce qu'elle apprécie d'être remarquée et sexuellement satisfaite, soit parce qu'elle sait le bénéfice qu'en tirera son époux. Le manque de souplesse compromettrait sa carrière. "Dénonce ton porc" n'est pas encore à la mode.

Les jeunes femmes avaient rêvé d‘accompagner leur chauffeur de mari. Elles se lassent des voyages, elles y renoncent, s’ennuient à la maison, tchatchent sur internet, tombent sur un correspondant sympathique. A la première rencontre, le gentleman offre des fleurs, paie le restaurant. Il devient ami, lave la voiture du couple, fait les courses, offre une sortie cinéma, accepte une bière ou un café, comprend la tristesse de l’épouse dont le mari est absent. Emu, il réconforte la délaissée en paroles, se fait prier mais accepte de goûter à sa cuisine, s’installe à sa table, se trouve bien dans l’appartement. Un soir l'ami compatissanr trouve que le matelas lui convient, s’installe dans le lit pour tenir chaud à la frileuse solitaire, la prend dans ses bras, l’embrasse, s’excuse mais recommence.

Un autre soir, l'ami devient amant. Il gonfle un pneu de vélo, avant de gonfler le ventre de l’épouse peu méfiante devenue amante sans s’en rendre compte, surprise de passer du bisou sur la joue au baiser sur les lèvres, de la caresse sur la joue à la main dans la culotte et du thermomètre auriculaire à la sonde masculine dans le vagin.

Au matin elle se réveille à côté d’un corps chaud, regarde, ne reconnaît pas le visage de son mari chéri. Elle se souvient alors, le brave ami l’a enchantée, gâtée et a fini dans le grand lit. Elle avait besoin d’affection et de compagnie. Elle a accepté un premier bisou et ensuite tout s’est passé très vite. L’accident s’est produit, restera secret. Ni vu ni connu, ça ne fait donc pas de mal, au contraire ça fait du bien où ça passe: elle peut recommencer, trouve agréable de pouvoir comparer. Elle sait comment faire pour que le cocu soit fier d'être père.

Chacun a ses caractéristiques propres qui tiennent aux dimensions, à la texture mais aussi à la manière de se servir du rouleau de chair ferme qu’il présente à l’enfournement. Il faut reconnaître un avantage à l’amant. Pour lui tout est tout neuf, tout beau et donc il découvre, se montre plus curieux et s’efforce de s’attacher sa récente conquête, alors que le mari cède à l’habitude et paraît moins curieux, moins attentif,plus routinier.

A armes égales, l’épouse trouve au nouvel accédant à son sexe un charme qui s’est émoussé chez le mari. Elle ne connaît plus la solitude, deux hommes en alternance reviennent avec des bourses rechargées. Il suffit d’avoir un calendrier à jour pour éviter les télescopages. Le mari téléphone pour la prévenir de l’heure de son retour. Elle lui préparera son petit plat préféré, promet-elle, alors que son amant s’occupe à lui bouffer la chatte pendant le coup de fil. Le second lui arrache en pleine conversation téléphonique des cris de plaisir que le premier interprète comme des cris de joie à cause de son retour.

Au volant il rêve aux retrouvailles. Entre les cuisses de l’infidèle l’amant se nourrit de choses concrètes. Vite fait elle se laisse prendre un dernier coup et convient du signal qui annoncera que la voie est libre dès que le mari reprendra la route. Elle fait généreusement le bonheur de deux hommes. J’aurais donc eu tort d’avoir négligé de lui annoncer mon retour cette fois?

Peut-être Elodie avait-elle cédé aux sollicitations d’un rusé profiteur temporaire. Je n’aurais pas dû précipiter la rupture, m‘a dit le contremaître. J'aurais dû reconquérir ma place grâce à un peu de patience et beaucoup d'indulgence. Nos points de vue divergent. Léon en personne avait connu pareille mésaventure. Sur l’ordinateur du bureau, un soir il avait rencontré une délaissée, s’était rendu à un rendez-vous et avait évité de peu de se retrouver nez à nez avec sa propre épouse.

A partir de ce jour il avait su faire les efforts nécessaires pour calmer les bouffées de chaleur et les envies amoureuses de Martine. Ah! Il l’avait consolée du rendez-vous manqué. Léon avait chargé, culbuté, sabré, foré, bourré, épuisé sa femme. Ca lui avait coûté des kilos superflus et de la vigilance. Sa femme étonnée de son regain d’appétit en avait profité au point de ne plus se manifester sur internet.

Je pensais à ses conseils en roulant, mais sur fond de chaussée d’autoroute, je revoyais les battements des cuisses blanches d’Elodie autour des hanches noires de son amant, ses petits pieds qui battaient l’air, et le bas de son dos soulevé jusqu’à mettre en évidence son petit trou aux bords ridés. Dans mes oreilles résonnaient ses plaintes d’amour et le bruit mouillé de la queue qui battait la mesure dans son minou trempé. Fermer les yeux, se boucher les oreilles et se montrer conciliant, admettre de partager sa femme avec des coucous: je suis encore trop jeune pour avoir atteint ce degré de sagesse.

Moi, j’avais ordonné au séducteur de terminer son œuvre. Un honnête homme ne quitte pas une femme qu'il a chaufféeà blanc sans la mener à l'orgasme, ne bâcle pas son travail, ne fuit pas: c'est ce que j'avais enseigné à Boubou la panique.En dehors de l’aveu de sa honte, Elodie s'était soumise à mes ordres et à la pénétration de son récent amant. Elle aurait pu se révolter, mais ne l’avait pas violemment repoussé comme elle aurait dû le faire si elle m’avait aimé. La bite de Boubou lui avait anéanti toute trace de lucidité.

Surprise en pleine acrobatie amoureuse, elle aurait pu chercher à s’excuser de marcher sur les mains aiguillonnée comme un bœuf par le dard planté dans son sac à foutre. Au lieu de se révolter, elle s’était livrée devant moi, avait connu l’orgasme et consommé l’adultère jusqu’au bout. Ah! La garce, comme elle avait su me rouler dans la farine et se rouler dans le stupre. Par-dessus tout il y avait ce « je t’aime »adressé à l’amant au moment de l’orgasme. Il la taraudait devant moi, il lui graissait les joints, la remplissait de son sperme et elle, les yeux fixés sur moi, sans me voir, l’encourageait à la manœuvre en lui adressant une déclaration d’amour. Sous mes yeux, les bords de sa vulve enflée s’auréolaient d’une bave blanche que le piston vivace extrayait du vagin inondé de semence fraîche.

A mon retour d'expédition en Espagne, trois jours plus tard, j’appris qu’elle s’était vu refuser un emploi dans mon entreprise. Léon l'avait trouvée éhontée après le tour qu'elle m'avait joué. Le coucou d’Afrique s’était déjà envolé, elle devrait travailler et aurait moins de temps pour se livrer à la gaudriole. Plus tard on me l’annonça vendeuse dans un magasin de confection. Je ne voulais plus la voir ni répondre au courrier désespéré qu’elle déposait chez Léon. Elle était assez jolie pour se trouver un autre homme à tromper, j’avais donné, je ne voulais plus rien savoir de cette enragée qui avait continué à baiser et à jouir en ma présence avec un autre homme, un inconnu, même pas mon meilleur copain!

Pour une fois elle s’était pliée à mon ordre sans protester vraiment, ne comprenant pas que j’attendais qu’elle se révolte violemment, qu’elle rejette l’homme contraint de reprendre l’ouvrage par le cocu furieux. Avait-elle imaginé que j’allais les applaudir ou, pourquoi pas, me joindre à eux pour une partie à trois?

J’ai été très touché par l’amabilité de ma logeuse. A mon retour elle a absolument tenu à me servir un repas chaud. En mangeant je l’observais. Elle devait avoir une quinzaine d’années de plus que moi, la quarantaine bien sonnée, mais avait su garder une ligne impeccable, était très soignée. Elle voulut entendre le récit de mon dernier voyage. Elle s’était renseignée pendant mon absence et me fit comprendre qu’elle plaignait le mari bafoué. Elle compatissait et se tenait à ma disposition pour adoucir ma peine. Elle serait volontiers ma confidente. Sa bise sur ma joue quand je la remerciai avant d’aller me reposer me fit chaud au cœur.

Deux jours plus tard je repartis vers Naples. Sur une aire d’autoroute, au moment de me remettre en route, je fus interpellé par une jeune inconnue. Grande brune, à l’allure sportive, elle souhaitait rejoindre la région de Toulon et faisait du stop. Pour la première fois je chargeais une passagère dans ma cabine. Elle avait un contrat de travail dans un hôtel restaurant, me raconta sa vie, remarqua la trace blanche de l’alliance à mon annulaire, profita de ma couchette pour faire un somme. A l’arrêt suivant, j’examinai la dormeuse. Elle ouvrit les yeux, surprit mon regard posé sur ses cuisses dénudées pendant son sommeil.

Privé de sexe, j’étais ému par la vue de sa petite culotte bleue, je me trouvais stupide d’être surpris en train de jouer au voyeur. Elle sourit:

-Alors, tu me trouves à ton goût? Plaisanta-t-elle avec un sourire hésitant.

Dire non pouvait la vexer. Dire oui me ferait prendre du retard si elle se sentait flattée et voulait me remercier sur le champ.

Pour m’en tirer je lui fis un compliment qui accentua son sourire. Elle rejoignit le siège sans chercher à cacher ce que j’avais vu. Cette fille était belle, désirable. Mais j’avais perdu la confiance en moi en voyant Elodie en plein coït et en constatant que mon arrivée inopinée ne l’avait pas empêchée de jouir avec son amant. Comment oser avouer mon intérêt, comment tenter une nouvelle aventure si cela devait mener à un refus immédiat ou à une nouvelle mésaventure?

Je devais être nul, sinon Elodie ne se serait pas laissé sauter par un étranger. Sa tromperie m’avait châtré, rendu incapable de m’adresser à une autre femme pour exprimer mes sentiments. Mais mon sexe délaissé durcissait, me manifestait sa présence et réclamait un rapport. Je sus me contenir. Nous étions deux amis, Rachel avait chaud et ouvrit un bouton de sa blouse. Je lorgnais en douce sur la peau blanche de l’attache d’un sein, me mettais à rêver à la chair douce des seins d’Elodie et le charme fut rompu. Un bisou reçu à Toulon fut notre seul contact physique. Je me jugeai idiot de n'avoir pas su concrétiser. Pourquoi me conduire avec elle comme Boubou l'avait fait avec Elodie ? Je nageais en pleines contradictions.

Les avis des lecteurs

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Etre cocu ce n'est pas seulement être trompé, c'est aussi subir un lourd traumatisme qui casse l'homme.

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Ce routier imagine tout au long de la route ce q'a pu faire sa femme pendant ses absences. Il rumine, se torture, il est malheureux. Sa déception lui fait perdre confiance en ses moyens. Sa douleur est bien dépeinte à travers ses suppositions.



Texte coquin : Une chance de cocu 5
Histoire sexe : Une rose rouge
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