Mon nouveau monde

- Par l'auteur HDS FED ERIC -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Mon nouveau monde Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-08-2018 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Mon nouveau monde
Je devais cette fois dormir seul mais c'était sans compter sur les drôles(jeunes gens) au service de Monseigneur qui après la repue( le repas) se sont presque battus pour savoir qui allait me déshabiller. L'ayant toujours fait seul je ne comprenais pas l'intérêt pour eux mais une fois qu'ils ont réglés leurs problèmes entre eux , c'est un fort joli drôle qui est venu dans la chambre ôter la petite cape puis le pourpoint, bien moins élégant que celui de Monseigneur avant d'ôter mes souliers et défaire es jarretelles retenant mes bas juste au dessus du genoux. C'est à genoux qu'il a défait mon haut de chausse sous lequel j'étais nu et émoustillé par ce jeune qui prenait grand soin de mes vêtures. Il a eu un petit "ho" de surprise en dévoilant mon sexe. J'imaginais sa surprise avant d'apprendre plus tard que la règle était justement de satisafaire bucalement le gentilhomme.
Je ne l'étais point , juste ami de Mr de Joyeuse mais sa bouche n'a pas fait la différence. Je voulus le récompenser mais il le noulus disant que son service était de satisfaire . Et pour être satisfait je l'avait été. J'ai toujours eu les génitoires fort productrices. Je ne me doutais pas que tout l'hôtel allait clabauder(bavarder) sur moi . Après m'avoir passé une longue chemise de nuit, il a bassiné mon lit et entrouvert les draps pour que je me glisse dedans. Les draps étaient fins et propre. A part à Lyon où l'étape avait été agréable je n'avais pas connu un tel confort. Le jeune attendais à coté du lit semblant quémander une invite et je me suis poussé pour qu'il se glisse contre moi.
La nuit fut agréable et au matin les draps tout chiffonnés de nos ébats. Lui autant que moi appréciait les parties fessières de l'homme. Il est parti , vétu rapidement et revenu poser sur une petite table un bouillon de boeuf dans lequel un oeuf avait été battu. Il me regardait manger , attentif à tout.
Monseigneur a donné des ordres et ce matin un artisan façonnier va passer assez rapidement pour voir ce qui vous convient comme couleut et vous faire une vêture pour voir le roi.
Si vite?
Oui Monsieur, à Paris il est indispensable pour un artisan de veiller à sa clientèle et Monseigneur l'emploie régulièrement.
Et comment vais m'habiller en attendant?
Votre haut de chausse et une chemise iront très bien il ne va pas tarder.Les petites gens se lèvent avec le soleil à Paris. Il leur faut gagner de l'argent la journée, le soleil est gratuit pour tous.
Mais quand il pleut?
Ils travaillent à la chandelle mais gagnent moins le prix étant convenu d'avance. Et souvent le service rendu à un grand seigneur comme mon maître leur sert de renommée et ils font payer plus cher leur pratique (client) normale. Il venait de fermer mon haut de chausse quand un autre drôle est venu m'informer que le façonnnier était là, demandant l'entrant pour prendre les mesures.Ce jeune volait littéralement , aussitôt l'acccord donné il revenait avec une personne qui sans aucuns doutes était un juif. Sa longue tunique et sa barbe tressée, les cheveux tombant sur ses épaules en longs frisotis bouclés.
Pardon Monsieur mais je n'ai que peu de temps. Un de ses apprentis beau comme un coeur tenait quelques rubans de couleurs différentes pour me faire choisir. J'ignorais la couleur à la mode qui trotte et j'ai suivi ses conseils. Il a pris mes mesures pendant que mon drôle pastissait (pelotait ) son apprenti dans son dos. Il devait aimer ces jeux là car pas une potestation n'est sortie de sa bouche. Enfin venu le temps de la mesure pour lui indispensable, il a demandé comment j'étais pourvu à mon drôle. Celui ci a montré un écartement entre ses mains . Bien je passerais avant la nuit vous apporter votrs nouvelle vêture. Il est reparti , sa robe de coton traînant à terre.
Et maintenant je fais quoi , toi qui sais tout?
Il vous faut prendre votre leçon d'escrime, mais d'abord mettre vos chausses et chaussures. Monseigneur aiment les ferrailleurs, bons tireurs (escrimeurs) pour le seconder le cas échéant. Il ne se passe pas de mois sans duels et <monseigneur est rarement blessé.
Ainsi fis je et dans une salle immense deux gentilhommes ferraillaient suivant les consignes du maestro qui mettant le fer entre eux les a arrêtés. Après le salut mutuellement rendu il m'ont regardé légèrement méprisant.
Mr de Nuelles je crains de gâter mon épée et voici Mr de Noyers aevc qui vous allez tirer à fleuret moucheté que je juge votre lame.
Ainsi fait et un plastron de cuir et rebourré de coton sur moi j'ai donc croisé le fer au commandement. Mr de Noyer était très bon et j'ai longtemps eu le désavantage mais faisant fi des leçons j'ai fait comme av ec les vipères de mon sud natal. J'ai eu le plaisir de le voir reculer puis lever son épée demandant un interruption.
Qu'es cela monsieur! D'où sortez vous ces assauts furieux? A peu que je fusse touché!
Pardonnez moi mon sieur pour mon escrimefort peu académique et du bec à bec je lui dis d'où me venait les coups d"épées.
Ah mon cher il en faudrait mourir. Vous seriez de taille à battre plus fameux que moi et cela doit se savoir, je me charge de parler de vous. Mais vous siérait il de prendre une toastée pour sceller une amitié qui me vient du fond du coeur?
Avec plaisir monsieur, j'étais comme lui en sueur de l'exercice et après être passé dans les mains de mon drôle comme Mr de Noyer avec le sien. Il a jeté un oeil une fois nu et a eu un fin sourire.
Votre épée esst plus longue que la mienne et vous m'en rendrez justice une fois ces drôles écartés. Nicolas (j'avais appris son nom) et sorti bien à regret et une fois seul nous nous sommes rapprochés , épées brandies et c'était ma foi vrai que je touchais son ventre avant que sa pointe me touchât.
Diantre Monsieur il y a la quelque diablerie qu'il me faut examiner de près.
Laissez donc tomber le monsieur j'aurais plaisir à vous entendre m'appeler Titou, mon nom avant de connaître Monseigneur. Là ou il était, il a acquiéscé d'un mouvement de tête fort agréable pour moi. Allant fort en avant je n'ai pu résister et le tenant par la tête je me suis exclamé : monsieur je me rends à vous.
Il s'est redressé et sourire aux lèvres après les avoir essuyées d'un revers de manche m'a dit me tendant la main: Soyons amis.
C'est dit monsieur.
Appelez moi François mais je ne saurais vous appeler Titou.
Bah c'est du parlé d'Oc et je ne crains point d'être compris ici. Bien c'est dit, Titou mon ami. Monseigneur est arrivé sans prévenir nous croyant à l'escrime.
Et bien que faites vous donc?
Monseingeur plaise à vous que je tiennes comme ami Mr de Nuelles.
Cela me sied. Que faisiez vous précisément dans ce cabinet retiré?
Nous comparions nos épées Monseigneur.
Et je gage que Titou a gagné?
En effet Monseigneur.
Je n'attends personne ce midi voulez vous partager le repas d'amitié avec moi.
Avec plaisir le temps de nous vêtir commme il convient.
Que nenni, venez comme vous êtes , quelle meilleur escorte que vous deux.
La repue était servie dans un petit cabinet attenant à la chambre de Monseigneur . Il fut assez frugal pour ne pas gonfler le gaster(l'estomac), nos pourpoints exigeant une taille très fine comme l'était celle de Monseigneur. Les valets d'habitude en livrées aux couleurs des Joyeuses n'étaient pas les habituels gaillards mais nos valets personnels, seulement vétus d'une courte chemise. Nous avons bien vite compris l'humeur de notre hôte porté ce jour d'hui au libertinage. Nos trois valets forts agréables à l'oeil avaient mis une ceinture qui dès qu'ils se penchaient dévoilait leurs apppats joufflus que gaillardement Monseigneur pétrissait tel une pâte que ce soit son valet ou l'un des notres.
Si comme disait mon curé les bougres allaient en enfer j'étais prêt et déja fort près de la fournaise.

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