Les origines de Nuatak

- Par l'auteur HDS Hâakon -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Les origines de Nuatak Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-08-2018 dans la catégorie A dormir debout
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Les origines de Nuatak
Oh ce n'est qu'un souvenir. Le plus important en fait. Je n'ai jamais voulu l'enlever, cette cicatrice sur mon poignet est...ma naissance je dirai. Ma vrai naissance.

J'étais jeune encore, à peine 30 années passées dans les grottes du sous-monde. J'y serai restée si je n'avais pas eu cet esclave, un savant. Pfff c'est un paradoxe. Une race tournée vers la luxure mais qui y associe savoir et sagesse. En fait il est plus agréables d'avoir une compagnie savante qu'une simple chienne qui hurle quand elle se fait prendre. J'ai eu de la chance.

Il m'a éduqué sur le monde, celui du dehors, celui qui ne veut pas de nous et dont nous ne voulons pas. J'étais la plus belle, il me fallait une éducation à la hauteur. Mais il y a eu quelque chose d'imprévisible, un grain de sable dans la meule de mon ancien monde.

Je me suis rendu compte seule de mes pouvoirs, de la magie d'ombre en moi. Je devais avoir 9 ou 10 ans, bien assez pour comprendre le danger. L'esclave le savait, j'étais devant lui quand ma magie s'est manifestée. J'ai eu peur de mourir, il a vu une enfant qui avait peur. Il m'a aidé à me contrôler et j'ai eu de l'empathie. Il m'a parlé comme à une fillette apeurée, pas comme une future reine du plaisir.

Quand il est mort j'ai gardé ses crocs. Pour les miens c'était parce que cet esclave était le mien et devait toujours me servir, éternellement enchainé. Moi....je le voulais juste avec moi, me souvenir que les choses pouvaient être différente.

Les années passants je suis devenue la meilleure, le Graal du plaisir, la symphonie orgasmique des chants d'extases. Et je m'entrainais pour être la meilleure guerrière, jouant le rôle de l'elfe noire que l'on attendait de moi. Mais je ne voulais plus. J'en avais marre des chaînes, des fils d'aciers, des orgies interminable, de cette violence constante dans chaque ébats et aussi de cet égoïsme forcené qui modèle les elfes noirs. Je voulais la douceur qu'un esclave au nom inconnu m'avait montré et apprise.

Puis je suis devenue une adulte. Plus de libertés, plus de respect, plus d'intimité aussi. Et plus de sang surtout. J'ai massacré par légions entières les créatures barbares du sous monde, chassé dans les forêt de pierre les amants qui ne m'avaient pas comblés. La peur que l'on découvre ma véritable nature, la peur de ce que je subirais...Il fallait que j'évacue tout cela dans une sauvagerie démentielle et un sadisme à faire frémir mon propre peuple.

Le soir de mes 30 ans j'étais prêtes. J'avais des armes, des provisions, des outils. J'étais entrainée en tout et déterminée. Je me suis enfui des grottes pour aller vers le monde du dehors. Peu m'importait le regard que l'on porterait sur moi, les difficultés qui entraveraient ma route. J'étais aussi solide que mes lames de noiracier.

La ville était saoule, une orgie immense que j'avais ignorée, indigne de moi ah ! Ils m'ont crus ! Les deux sentinelles étaient joyeuses, occupées avec une elfe. Je me suis jetées sur eux dagues dehors et leur ais enfoncés dans leurs corps, cisaillant poumons et trachées. Ensuite j'ai égorgé la danseuse. J'ai ressentie de la peine, ils ne me faisaient pas de mal. Mais un tel sentiment n'existe pas de cette manière dans le sous monde et j'ai couru.

Dans une foret de pierre je suis tombée sur une patrouille. Je ne pouvais pas attaquer de front cette fois alors je me suis dissimulée, cachée dans le noir. L'un d'eux m'a vu sans me reconnaitre, le hasard pur, et je l'ai tué en lui lançant une fléchette en pleine gorge. Mais à cause de cela je devais tuer tous les autres.

Nous nous faufilions, courants et dérapant entre les troncs fossilisés et les plantes des cavernes. L'étau se resserrait sur moi malgré les pertes que je leur infligeait. Ils m'ont eut. 4 chasseurs émérites ont eu la surprise de voir la sadique Nuatak. J'ai activé ma magie avant de sentir leurs lames sur moi, ils étaient intelligents et cela a signé ma perte.

Je savais qu'il y avait des moyens de repérer la magie d'ombre, et je savais comment m'en protéger bien sur. Mais quand c'est un autre mage d'ombre qui te traque....Enfin je n'avais pas le choix, je n'étais pas aussi forte que maintenant. A cause de cela j'ai du changer mes plans, compliquer ma traque. Le mieux à faire était d'aller par les grottes de carbones, bien plus dangereuses.

Le mage d'ombre ? Oh oui, j'oubliais. Dans le sous monde ceux qui ont assez de potentiels ou qui sont de la bonne race sont éduqués et deviennent soit des armes soit des seigneurs puissants. Ahahah j'y aurais peut-être eu droit qui sait ? Ce mage se nommait Malekith, il était fort, puissant, très très beau. Mais d'une beauté cruelle, douloureuse. Depuis un certains temps il me voulait comme femme. Est ce qu'il savait que j'avais la magie d'ombre ? Aucune idée. Mais la c'était sur.

L'entrée des grottes de carbones était au fond de la foret, auprès des plus anciens arbres fossilisés. Elle était noire, a peine quelques plantes maladives pour dessiner ses contours et elle exhalait une haleine comme si elle était vivante.

J'ai progressé lentement pendant des heures, des jours même si cela ne veut rien dire sous la terre. Il y avait des lézards géants, des marcheurs silencieux et autres arthropodes fantômes. Tout n'était que dédale et roches donnant sur des salles gigantesques où volaient des créatures oubliées. J'évitais les moindres flammes que je voyais, ce n'était que des sources de mort.

L'eau que je récupérais dans des flaques avait le gout du souffre, celle des rivières était plus pure bien sur mais c'était trop dangereux que je m'y risque. Les rares prédateurs que j'affrontais étaient tous capable de me tuer facilement, et je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs. Mes fléchettes, mon sabre et mes protections s'usaient, je n'avais plus que mes dagues qui pouvaient encore me servir.

Malgré mon entrainement j'étais dans un milieu tout simplement trop dur pour moi. Je n'avais pas l'expérience ou le matériel qu'une telle expédition aurait requise. Serre moi, oui comme ca. J'avais froid, faim. Je savais à peine que j'avançais vers la sortie, enfin l'une de celles qui me remettrait ensuite dans le bon chemin. Tu y crois toi ? Une elfe noire qui est une proie dans le noir ? Et le pire c'est que j'avais peur. Mais putain c'était ça la fière qui voulait fuir vers le soleil ? Une fillette oui ! Je me serais tranché la gorge si j'avais eu juste un peu d'amour propre !

Oui ça va mieux, je me suis juste....tu comprends ? Ah, tu me raconteras ? Oui moi d'abords. J'étais...je sais plus ou, j'étais complètement morte, j'agissais à l'instinct. Je ne sais même pas quelle créature m'a eu. J'ai juste sentie un coup puis pouf, je me suis écrasé sur le sol. Je pensais à rien, je ne me suis rien dit. Aaaah j'étais une toute autre Nuatak.

Quand je me suis réveillé j'ai pensé "je suis vivante ? Eh ben merde la bonne blague c'est quoi la suite ?" J'étais dans une petite grotte. Sur une paillasse faite de plantes séchées et une peau de bête en guise de couverture. Je n'avais plus rien sur moi, surtout pas une dague bien sur. C'était idiot de penser à ça sur le moment. En fait non c'est ce dont j'avais le plus besoin en fait.

Je l'ai entendu avant de le voir. Un grognement ? Non. Un raclement de métal, un crissement suivit d'un grincement impossible. Son souffle...c'était comme un soufflet dans les forges. J'ai été paralysé par la peur, la vraie peur, celle que tu as quand tu sais que tu vas mourir.

Le monde du dehors les appelles les peau d'acier. Je crois qu'en 300 ans seuls 6 sont remontés à la surface. Un seul. Et une meute. Celui qui était seul a décimé 7 villages, sans compter les hameaux avant qu'un chef orc ne réussisse à s'interposer. Quasiment toute sa troupe est morte ensuite pour vaincre le monstre.

La meute. J'y étais. Ils ont massacrés des villes entières dans le sud des portes d'eau. Les sylvains avec qui j'étais alors ont fait une coalition avec les gobelins et l'ordre du vent brisé. Un massacre abominable. Même après 2 jours de combats non stop on en voyait pas la fin. J'ai réussi à les avoirs un par un, tous déjà blessés. A peu de choses près je mourais des dizaines de fois.

Ce peu de chose était la devant moi. Ces grands yeux rouges striés d'un noir de charbon. Une bouche sans lèvres retroussée sur des crocs de métal. Une peau d'acier zébrée de veines noires sur une musculature faite pour la mort. Et le pire ses mains. Des battoirs avec des doigts se terminant en pointes rétractables effilées dans lesquels tenaient mes vêtements.

Il a reposé ce qu'il tenait et s'est rapproché de moi. Je me suis jetée contre le mur et me suis recroquevillée. Même Malekith, celui qui prétendait à me prendre pour épouse aurait choisit la fuite devant un tel fléau.

J'ai fermé les yeux, je ne voulais pas voir ma mort. Je sentais son haleine sur ma peau, je savais que sa main n'était qu'à quelques centimètres de mon visage. Sa griffe m'a effleuré. Mon cœur a cessé de battre. Et rien. Pas la morsure de l'acier dans ma chair, ses crocs sur ma gorge.. Il s'est reculé et j'étais encore vivante.

Tu imagines ? L'une des créatures les plus terrifiantes du sous monde qui ne me tue pas. C'était juste....impossible. Quanf j'ai ouvert mes paupières il me regardait avec de grands yeux étonnés. Il a eu l'air de réfléchir puis est allé fouillé dans un coin. Il est revenu en me tendant une peau d'insecte, je ne saurais te la décrire. Il me la mise sur les épaules et s'est reculé. Je m'en suis entièrement recouverte.

Il a sourit. Rien n'aurait pu être plus terrifiant. Je me suis écroulé sur le sol de pierre en pleurant. Une seconde, une minute après, je ne sais pas en fait, il m'a enlacé et est resté sans rien faire. Il a frotté son crâne d'acier contre ma tête avec un grognement. Ils ne connaissent pas le langage élaboré mais j'ai compris qu'il voulait me rassurer.

Après un moment il est retourné à ses affaires. En fait il était en train de laver mes vêtements. Quand je me suis rendu compte qu'il portait un pagne je me suis rendu compte à quel point c'était...normal de la part d'un être conscient. Je ne sais pas pourquoi il était gentil avec moi. Respect pour avoir survécu ? Était il juste bon de nature ? En tout cas il était le second être à faire preuve d'une réelle gentillesse à mon égard.

J'aurais du m'enfuir. J'étais maintenant complètement perdue et nul doute que mon poursuivant me retrouverait un moment ou l'autre, si il était assez fou pour oser défier le peau d'acier. Je me suis rendormi enroulé dans la peau d'insecte à même le sol.

C'est l'odeur de la viande cuite qui m'a réveillé. Un steak de...je ne sais pas, d'insecte peut-être ? Il m'avait remis sur la paillasse et mes vêtements étaient à coté en train de sécher. Il me l'a donné et de son coté a mangé une sorte de plante.

Après il m'a regardé, n'émettant comme bruit que le raclement de son souffle. Je devais être la première elfe noire qu'il voyait, je suppose. Il a tendu sa main, semblant attendre mon accord. J'ai acquiescé. Il m'a d'abord palpé le visage, puis suivit mon ossature. Ce qui l'a le plus intrigué c'était mes cheveux. Il les a retournés dans tous les sens, reniflé aussi.

Quand j'ai tendu ma main il s'est reculé, un peu vite, il a du croire qu'il m'avait fait du mal. C'est la que j'ai apprise que leur peau est très douce, très lisse, ce qui est normal quand on y pense. Ils n'ont pas de pores et n'ont de liens avec les créatures humanoïdes que l'apparence en vérité. Même leur squelette. Leurs dents sont directement liées à leur mâchoire.

Sa main...Il n'y avait pas de rides, l'intérieur était lisse quand le poing n'était pas fermé. J'ai continué comme ça, à l'étudier. A la fois pour le futur au cas où je devrais en affronter un mais aussi pour simplement le connaitre. A un moment il s'est couché sur le sol pour se reposer après avoir chassé, je suppose.

Je ne sais pas pourquoi, franchement. Pour le remercier d'avoir été bon avec moi ? Parce que la cruauté et l’égoïsme était hors de moi depuis longtemps ? Je l'ai pris et je l'ai fait se coucher à coté de moi sur la paillasse en nous recouvrant des couvertures.

Si si, je pensais à Malekith, mais je pensais qu'il avait fait demi-tour finalement. J'étais idiote, je me trompais. Je n'avais pas compris encore à quel point il était fort en tant qu'elfe. Je ne savais pas tout voir, je manquais de clarté. La fatigue, la situation, cela n'excuse pas la manière dont j'étais.

Quand je me suis réveillé mes vêtement étaient secs. J'étais complètement reposée et retrouver mon chemin n'aurait pas été un problème. Au lieu de me préparer je l'ai réveillé. Il n'avait pas l'air moins terrible, mais il l'était surement moins que mon propre peuple.

Je l'ai caressé avec douceur, à peine effleuré en fait. Ses griffes se sont abattues par réflexes sur mon poignet, entaillant la chair avec facilité. Et tout aussi vite il a stoppé son geste avant de me trancher la main. Il a retiré lentement ses griffes, le sang coulait en gouttes, se joignant au filet qui coulait sur mon bras.

Je savais qu'il avait agi par réflexe, je ne voulais pas qu'il soit blessé. J'ai léché le sang sur ses doigts, puis celui sur mon bras. Quand le sang s'est tari je l'ai enlacé en faisant attention, il était paralysé, se retenant de faire quoi que ce soit. Même quand j'ai voulu l'embrasser il n'a rien fait.

Je ne pense pas qu'il savait faire cela, il a eu du mal à ouvrir sa bouche, quand à l'embrasser...je ne pouvais pas à cause de sa dentition mais rien que d'y mettre l'intention à du lui faire du bien. Quand je lui ais ôté son pagne il a à peine poussé un grognement. Sur ce coté la il était semblables aux humanoïdes, à peu près.

C'était la première fois que j'allais vraiment faire l'amour, pas juste une...partie de souffrance ou on prend le plaisir s'en en donner, pas juste une histoire de domination.

Eh bien Nuatak le raffinement ne te plais plus ? Toute la chaleur de mon corps m'a quitté, je n'avais même pas perçu son arrivée. De son coté le peau d'acier s'est détendu comme un arc et s'est propulsé sur lui, prêt à tuer la chose qui avait pénétré sur son territoire.

Il a faillit vaincre. Sa main droite se dirigeait vers le défaut de l'armure au flanc, la gauche vers la carotide et ses crocs vers la face pour la réduire en miette sous la force de sa mâchoire. Et il a été repoussé à quelques millimètres de son objectifs pour se faire propulsé contre le mur de la grotte.

Malekith l'a ensuite enchainé contre le mur puis lui a broyé les os des membres, il a eu énormément de mal. De mon coté je m'étais jeté sur une de mes dagues pour la lui lancer en pleine gorge mais il l'a repoussé d'un mouvement de main avec ses pouvoirs. Puis d'un revers il m'a mis à terre.

Tu allais vraiment t'offrir à cette chose ? Pourquoi ? L'exotisme ? A moins que ce soit pour le remercier ? Vraiment...Qu'est ce que tu peux comprendre ? Tu veux juste que je soit le joyaux de ta collection, tu ne m'attires en rien...Ahahah tu vas dire que ma beauté ou ma puissance te laissent indifférente ? Tu aurais mieux fait de te soumetre au contraire, moi seul peux te protéger.....Comme si je voulais de ta protection, désolé mais je préfère me protéger moi même quite à échouer.

Il soupira, je ne crois pas qu'il comprenait ce que je voulais, ni même ce que je ressentais. Aucun elfe n'aurait pu, j'étais complètement à part.

Pfff te protéger toi, pauvre idiote que tu es. Tu veux rejoindre le monde du dehors et quoi ?....Ce sera mieux que tout ce qu'il y a ici....Ahlala. Pourquoi ? Je ne te comprends pas, tu avais tout. Puissance, richesse, esclaves, plaisir. Pourquoi renier tout ce que tu peux avoir ?....j'en peux plus de cette violence, le reste même pas la peine de t'expliquer.

Il a claqué sa langue. Je n'avais pas fait attention à son regard sur mon corps, je n'essayais pas de me cacher. Il m'a dit que la violence était tout et qu'il allait me faire comprendre cela avant de revenir en m'ayant prise pour épouse de gré mais plus surement de force.

J'ai essayé de me battre, vraiment. J'ai laissé ma rage, mes peurs, toute ma colère et mon dégout me guidé. J'ai déployé mes pouvoirs sans retenue, me laissant consumer par cette puissance. Comment aurais je pu vaincre un maitre magicien ? L'un des elfes les plus puissants ? Ce genre de chose n'a pas d'importance quand on finit à terre le corps écorché dans une caverne froide.

Non. Cela n'a aucune importance quand tu sens son corps contre le sien pour te prendre. Dans le monde du dehors c'est un traumatisme. Pour les elfes noirs c'est banal, le plus fort fais ce qu'il veut. L'elfe faible accepte cette situation. Je ne sais pas comment t'expliquer, c'est ainsi qu'est notre société.

Je ne lui avais jamais laissé le plaisir d'accéder à mon corps, j'avais peur qu'il repère ma magie d'ombre. Je sentais son souffle dans mes cheveux, c'était un parfum....exquis et envoutant. Il y avait aussi ses bras qui me maintenaient. Et sa verge ? Franchement je ne m'en souviens plus, je m'en fichais, c'est pas pire qu'avoir une dague sous la gorge.

Je ne pouvais pas m'en sortir. Il maitrisait sa magie et rien qu'en tant qu'elfe noir il était plus fort que moi, pas de beaucoup c'est vrai mais assez. J'allais être ramené à la cité et mon destin serait de toute façon terrible. Ou alors torturé par toute la cité pour avoir voulu fuir vers la surface ou devenir l'épouse de Malekith complètement soumise. Eh oui pire que toi.

Je l'ai entendu hurler "QUOI ?" et je ne l'ai plus senti sur moi. Le peau d'acier avait réussit à se libérer des chaines d'ombres et avait engagé le combat malgré ses blessures. Il avait la bave aux lèvres et son corps...il était horrible, sa peau était fendue et dégoulinait de sang.

C'est grâce à ça qu'il a gagné. Les vrilles de Malekith ont glissés, je ne sais pas comment mais je l'ai vu, peut-être que c'était parce que les peau d'acier sont aussi issus de la magie d'ombre. Il a placé sa main sur le flanc de ce bâtard, même pas un coup. Et il a serré comme un étau et la.....Cette partie de son corps a explosé, ignoble même pour moi, un fruit humanoïde littéralement.

Il a hurlé de douleur comme je n'avais jamais encore entendu hurlé un elfe. Il a déchainé une tempête noire et s'est enfui en couinant comme un blaffard. Il a laissé une mare de sang chargé de magie dans son sillage. J'aimerai bien te dire que je l'ai achevé mais il a pu arrêter l’hémorragie avec ses pouvoirs et s'enfuir. On a pas toujours ce qu'on veut.

Je suis ensuite retourné auprès du peau d'acier. Il était mourant, ses organes trop broyés pour se régénérer. Il est mort comme on s'endort. A ce moment il n'avait rien d'un monstre. Bien sur c'est la situation qui fait que je pense ça mais bon. J'ai récupéré mes affaires, pris des provisions et j'ai repris mon chemin. Il m'a encore fallut une semaine pour retrouver des grottes normales et deux autres pour trouver la voie vers le dehors.

C'était la nuit. Il n'y avait pas de nuages. La première choses que j'ai vu c'était...c'était..c'est un souvenir tellement merveilleux. J'ai vu les étoiles. Elles emplissaient le ciel, tellement de joyaux. Et le vent, tellement différent de ce que j'avais connu. Il était frais. Je n'ai pas dormi, je suis restée debout à regarder la nuit. Il n'y avait pas de lune. Puis à un moment le ciel est devenu moins sombre et une lueur rose est apparu au loin.

Le soleil. Une boule de feu et de chaleur qui m'a emplit d'une sérénité que je n'avais jamais connu. Je me suis juré de vivre comme je le voulais, que personne ne ferait peur ou ne m'imposerait ses désir. Ce serait moi avant tout sans rien devoir à qui que ce soit. J'étais....non je veux être la seule à savoir en fait. J'étais face à une plaine avec quelques bosquets, des rivières et des troupeaux d'animaux de toute sorte que je n'avais jamais vu sinon en dessins imparfaits fait par l'esclave qui m'a éduqué.

Je n'ai rien gardé de cette époque, j'ai brûlé les vêtements quand j'ai pu en avoir des nouveau et jeté mes dagues dans la mer. J'aurais pu faire disparaitre cette cicatrice en laissant mon organisme faire mais je n'ai pas voulue. Pour garder un souvenir ? Parce qu'elle vient de la mort en personne qui m'a finalement recueillit ? Je ne suis pas certaine moi même. En fait c'est peut être parce qu'elle me réchauffe le cœur quand je la vois.

Je te raconterai comment je me suis débrouillé dans ce monde demain. J'aime te parler de mon histoire. Serre moi comma ça oui, je veux faire des rêves. Dors bien mon sans nom. Je t'aime.

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