Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse. Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2018 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.
Aujourd’hui, je veux parler d’une personne qui occupe une place essentielle, je dirai même primordiale dans ma vie. Aux côtés du couple officiel que nous formons Philippe et moi, Agun est ma compagne, mon amour, ma femme. Avec elle, j’assume pleinement ma bisexualité.

Bien évidemment, aux yeux de la loi, je suis mariée avec Philippe. La loi du mariage pour tous ne permet pas, même deux personnes du même sexe, la bigamie (le mot n’est pas tout à fait approprié en l’occurrence).

Pour être franche, lorsque notre couple avec Philippe a récemment battu de l’aile, suite à mon aventure avec N. (voir récit n°17) et ses conséquences, j’ai sérieusement pensé, en cas de nouveau divorce, à épouser Agun. Contrairement à ses propres intérêts, Agun a alors tout fait pour que notre couple à Philippe et à moi surmonte cette crise, Agun disant qu’il était impensable de nous séparer et que c’était dans mon intérêt et celui des enfants. Admirable Agun !

Nous n’avons donc aucun lien officiel, nous ne vivons pas ensemble, mais dans des appartements séparés, mais proches, où je viens la rejoindre à chaque fois que je peux.

Je le répète : nos liens affectifs sont plus forts que ceux qui unissent bien des couples. Oui, j’aime Agun et elle m’aime. Nous formons un vrai couple, particulier certes, mais solide.

Au point que, depuis que nous nous sommes retrouvées, en 2014, j’ai fait le serment de rester fidèle à Agun. Du moins je n’ai eu depuis lors que peu d’aventures saphiques et j’ai pu constater le mal que faisait à ma chérie un écart de conduite de ma part. Lesbienne exclusive, Agun n’exige rien pour elle, je lui dois au moins l’exclusivité de ma bisexualité.

Agun est heureuse de vivre non loin de nous et des moments que je peux lui accorder, en fonction de mes contraintes familiales. Ces moments dont je vais parler sont des moments intenses de plaisir et de bonheur.


Je ne remercierai jamais assez Philippe d’avoir, non seulement accepté, mais proposé cela, conscient qu’Agun pouvait combler ma bisexualité et aussi apaiser ma frustration dans ces périodes de « disette » où il n’est pas possible d’organiser ces séances candaulistes où je m’offre à des mâles, en présence de Philippe.

C’est souvent Philippe qui me dit, me prenant dans ses bras et me couvrant de baisers :
• Ma chérie, je te sens triste. Tu as besoin de tendresse, d’être aimée.

• Personne, mon Philippe, ne me donne plus de tendresse et d’amour que toi.

• Deux personnes t’aiment sans limites, Olga, moi et Agun. Vas la retrouver, je sais que tu as besoin de ses caresses, de son corps. Aime-la jusqu’au bout de la nuit. Vas retrouver ta femme ! Je prends soin des enfants.

• Oh mon Philippe, tu es merveilleux. Je t’aime !

Plutôt que de faire un renvoi au récit numéro 6, où j’ai parlé de ma rencontre avec Agun, je vais reprendre ici in extenso le texte que je lui avais consacré et qui est paru sur Hds le 23 décembre 2016.

MA RENCONTRE AVEC AGUN (texte extrait du récit numéro 6)
Cela s’est passé en 2004, un an après mon premier mariage avec Philippe, à une période où je refusais fermement les fantasmes candaulistes de mon mari.

C’était une période d’intense frustration, car Philippe me poussait à porter des tenues très provocantes. Beaucoup de ses amis, de nos voisins, de ses collègues de travail, me draguaient ouvertement. Je ne donnais pas suite et repoussais ces avances. Je passais pour une petite allumeuse.

Le destin m’a alors fait rencontrer Agun. On m’avait recommandé cette salle de massage thaï, où je me suis abandonnée à Agun, une jolie thaïlandaise de 18 ans, aux longs cheveux noirs et aux petits seins pointus.

Je me suis tout de suite sentie attirée par son sourire, sa gentillesse, son regard.

• Détendez-vous, Madame Olga. Je suis Agun, votre praticienne pour ce massage. Je vous souhaite la bienvenue. Ne pensez plus à rien. Vous pouvez me tutoyer si vous le voulez.

La table de massage est prête à me recevoir.

Tout est fait pour apaiser : musique douce, senteurs, plantes, lumière tamisée. Le sourire d’Agun me faisait fondre :
• Déshabillez-vous. Enlevez vos sous-vêtements.

Je me rends compte que mes tétons pointent durs. Je m'en excuse dès qu'elle revient. Elle me rassure en me disant qu'elle a l'habitude :
• Vous êtes si belle. Votre poitrine est si jolie, vous pouvez la montrer sans gêne.

Elle m’examine des pieds à la tête, s’attardant sur mon pubis et plus longuement sur mes seins dont les tétons sont particulièrement sensibles. Ce regard, qui me fouille, provoque un frisson d’excitation supplémentaire dans mon bas-ventre, et j’ai l'impression que mes seins durcissent et mes mamelons se raidissent encore plus…
Elle m'invite à m'allonger sur la table de massage, sur le ventre. Je me sens bien, détendue, mes mamelons sont dressés, j’entretiens mon excitation latente sous le regard d’Agun.

Après quelques instants de relaxation, grâce à des serviettes chaudes qui recouvraient tout mon corps, Agun m’enduit le dos d'une huile chaude et parfumée, et commence le massage.

Elle s’y connait ! C’est une merveille! Mes tensions disparaissent, sauf une. Mon bas-ventre, mes seins réagissent ... De plaisir ou de bien-être, sûrement des deux, je pousse un soupir de satisfaction:
• Mmmmh ! Que c’est bon !

• Je veux que vous soyez satisfaite Madame.

Je ferme les yeux et je me dis que non, je ne dois pas me laisser aller.

Ma nuque, mes épaules, mon dos sont terminés, je suis de nouveau recouverte de serviettes chaudes.

C’est alors qu’elle me dit :
• Ce n’est pas fini. Pour vous, il y aura un petit supplément.

Agun écarte mes jambes, les enduits d’huile. De plus en plus haut, par l'intérieur des cuisses. Sous ses gestes amples, qui sont de véritables caresses, je réalise que je suis très excitée. Ma respiration saccadée s'est transformée en halètement. Quand les bouts de ses doigts montent très haut et, avant de redescendre, touchent mon sexe, je gémis à chaque attouchement.

J'ai peur et honte à la fois du plaisir que je prends. Je calme mon inquiétude, en me disant que c'est une pro et que je ne dois pas être la première qu'elle voit dans un tel émoi. Alors je me laisse aller. Ses pouces commencent un travail de pétrissage. L'ambiance est devenue électrique, plus une parole, l'on entend plus que mes petites plaintes que je ne peux empêcher et sa respiration haletante. Les yeux fermés, ma tension sexuelle est à son paroxysme.

Elle pétrit mon cul. Serrant mes fesses, puis les écartant. Je ne peux retenir un râle de jouissance et soulever mon derrière. Sa main glisse entre mes jambes, fait ventouse sur ma chatte et la masse. Ses doigts parcourent les lèvres de ma vulve, à la recherche de mon clitoris, qu'ils trouvent facilement, gonflé et fier que l'on s'occupe de lui, depuis le temps qu'il appelle !

Elle fait des cercles, le masse, le branle. Tout y passe pour son bonheur et le mien. Son autre main ne reste pas inactive, elle écarte mes babines ruisselantes de cyprine et pénètre ma chatte avec deux doigts.

Mes gémissements se sont transformés en cris. Je serre, dans mes parois vaginales, ses doigts inquisiteurs. Ma cyprine coule, j’enchaine les orgasmes. Je ne peux plus attendre, alors je me laisse aller. Je me cambre, saisis mes seins et, avec des paroles d’amour pour Agun, je tremble et je jouis. Je gicle, inondant ma masseuse.

Ce fut un orgasme ravageur, intense ! Je me suis effondrée sur la table et quand j'ai repris mes esprits, Agun me prit dans ses bras. Elle m’offrit ses lèvres et j’allais pouvoir à mon tour la faire jouir. Nous nous sommes gouinées en 69.

Agun était exclusivement lesbienne, elle avait su deviner que j’avais besoin d’une telle relation. De même que Pierre, le soir de mes noces, m’avait fait me souvenir du plaisir incommensurable d’appartenir à un mâle, Agun m’avait rappelé oh combien j’aime les caresses des femmes.

C’était une nouvelle brèche dans mon serment de fidélité prêté un an auparavant au nom du code civil. Et surtout parce que je n’en ai parlé que bien plus tard à Philippe. Je n’en ai d’ailleurs parlé à personne d’autre. Je ne voulais pas que quiconque, y compris Philippe, puisse s’ingérer dans notre relation qui était belle, tendre, chaude. Ma masseuse était folle de moi et j’étais aussi amoureuse.

Notre liaison a duré plusieurs mois et a apaisé ma frustration, même si rien ne peut remplacer un vrai mâle.

Agun a dû ensuite rentrer dans son pays, pour des raisons familiales. Ma jolie thaïlandaise a pleuré toutes les larmes de son corps et nos adieux furent déchirants. Elle m’avoua alors son amour éternel et exclusif, alors que je lui disais qu’elle était libre et devait vivre sa vie.

Nous ne sommes pas perdues de vue, au contraire nous sommes restées en contact.

J’ai voulu plusieurs fois aller en Thaïlande et, finalement, je n’y suis allée qu’une fois en 2013, sur l’insistance de Philippe, pour la rejoindre. Presque 10 ans sans la voir, mais nos sentiments étaient restés intacts.

MA CONFIDENTE

Pendant toutes ces années, Agun n’a connu aucune relation et m’était restée fidèle, alors que je lui disais qu’elle était totalement libre et devait vivre sa vie.

Pendant toutes ces années, je n’ai rien caché à Agun de ce que j’ai vécu. Elle était ma lointaine confidente. Je lui disais tout, y compris mes états d’âme, mes regrets, mes hésitations. Les quelques mois qu’avait duré notre liaison avaient permis à Agun de bien me connaître. Elle avait mesuré mon hypersexualité et la souffrance que je m’infligeais en tentant désespérément de la refuser. Agun m’a montré que l’amour véritable repose sur un instinct envers l’être aimé.

Sans le connaître à ce moment-là, Agun a toujours pris la défense et le parti de Philippe. Elle me disait que le candaulisme de Philippe était une chance pour moi, me permettant de concilier ma nature et une vie de couple. Bref, elle m’encourageait à « assumer ». Nous avions des échanges réguliers par email, mais il y avait des moments où je ressentais le besoin de lui parler de vive voix.

Ce fut le cas quand je suis rentrée de ce voyage à Rio, où je m’étais offerte à des inconnus (récit n°8), je lui confiais ma détresse, que je ressentais face à cette folie et mon incapacité à réprimer plus longuement mon hypersexualité.

• Tu te rends compte, ma chérie, de ce que j’ai fait. Des types que je ne connaissais pas. Je les ai laissés jouir en moi ! Ils auraient pu me mettre enceinte, me refiler des MST ou le SIDA. Je suis folle.

• Mon Olga, c’est tout simplement la preuve que tu dois cesser de refuser la réalité. Tu as besoin de te faire baiser par des mâles. Philippe l’a compris. Ecoute-le, sinon ce genre de choses risque de se reproduire ! Tu as aimé ça, mon Olga ?

• Oui, Agun, j’ai cru mourir de plaisir. J’ai honte, tellement honte, de mon comportement. Je suis décidée à ne plus voir personne, à ne plus sortir, pour ne pas recommencer ce genre de choses !

• Tu as tort, ma chérie de ne pas écouter ton corps et de te faire souffrir. Crois-moi, laisse-toi aller, fais l’amour à chaque fois que tu as envie. Et n’oublies jamais que je t’aime !

Je parlais de l’instinct d’Agun. Je l’ai aussi appelé le jour où j’ai croisé le chemin de Rachid (voir récit numéro 10 et suivants) et je lui ai raconté que j’étais sous sa coupe, devenue sa femelle. Si elle m’a dit être soulagée que j’assumais enfin ma nature, elle s’est très vite montrée inquiète que cela se faisait avec un personnage qui l’a d’emblée inquiété.

Très vite, Agun m’a mise en garde contre Rachid. Elle avait compris que c’était un fauve sans scrupules, animé par sa rancœur sociale contre moi et Philippe. Elle ne cachait pas son inquiétude et, très vite, a accusé Rachid de profiter de moi, sans avoir le moindre sentiment à mon égard.

Je n’ai rien caché à Agun de tout ce que j’ai vécu pendant la période Rachid. Jamais elle n’a porté de jugement, se contentant de renouveler ses mises en garde envers Rachid. Je sentais bien toutefois que certaines aventures saphiques que je pouvais avoir, provoquaient chez Agun une vraie souffrance. Je sais en particulier que la brève liaison que j’ai eue avec Christine l’a beaucoup affectée. Elle connaissait mon hypersexualité et mon besoin inépuisable d’étreintes viriles et l’acceptait. Que d’autres femmes, en son absence, puissent me donner du plaisir, cela faisait à Agun beaucoup de mal, surtout si cela était accompagné de sentiments, comme ce fût le cas avec Christine (récit numéro 14).

Aujourd’hui, Christine est une amie et seulement une amie, mais je sais que j’ai fait beaucoup de mal à Agun pendant cette période. Elle a craint qu’une autre ne prenne auprès de moi la place qu’elle avait laissée vacante. Agun était aussi très inquiète du mal que pouvait me faire, non seulement Rachid, mais aussi Marie C., dont elle avait perçu toute la haine qu’elle me portait.

Toujours dans cet esprit de vigilance qui l’a caractérise, Agun m’avait très vite mise en garde sur Hassan. Elle avait compris que celui-ci voulait m’imposer un mode de vie qui n’était pas le mien, me mettre en cage et surtout me séparer de Philippe. Agun me disait que ce qui nous unissait, Philippe et moi, était si fort et indispensable à mon équilibre.

Quelques mois après la reprise de ma vie commune avec Philippe, celui-ci m’encourageait à faire ce voyage en Thaïlande, dont je rêvais tant depuis plus de huit années. Philippe organisa tout. Il prit soin des enfants (deux à l’époque) et eût la délicatesse, pour ces grandes retrouvailles, de me laisser partir seule deux semaines en Thaïlande, pour retrouver celle qui avait toujours été présente dans mes pensées pendant toutes ces années.

RETROUVAILLES EN THAILANDE
Nous étions alors en 2013. Je n’avais pas vu Agun depuis que nous étions quittées en 2004. Je n’avais d’elle que quelques photos et des échanges sur Skype.

Agun vivait depuis son retour dans un petit village, non loin de Pattaya. La seule évocation de ce nom m’inquiétait, l’ancien village de pêcheurs étant devenu synonyme de tourisme sexuel.

J’avais osé évoquer avant mon voyage le sujet avec Agun qui m’avait rassurée :
• Je travaille honnêtement dans des restaurants et des salons de massage. J’ai naturellement été abordée pour ce genre de choses, mais j’ai toujours refusé. Je préfère être pauvre et rester pure pour celle que j’aime : toi !

J’acceptais donc, à l’été 2013, l’invitation d’Agun à venir la rejoindre.

Après le vol Paris-Bangkok, il y eut la longue liaison en bus depuis l’aéroport jusqu’à Pattaya.

J’étais épuisée, mais aussi heureuse et impatient de revoir Agun. J’étais comme une jeune fille qui allait retrouver son amoureux.

Mes mains se souvenaient encore de la beauté de sa peau, mes yeux des images, reflétées dans les glaces, de nos corps si contrastés, mon cerveau de ses frémissements de plaisir quand ma langue la parcourait avec gourmandise.

Agun m’attendait au terminus. Elle n’avait pas changé, comme si je l’avais quitté hier. Elle était habillée très simplement, avec un short court et un teeshirt échancré.

Nous nous sommes précipitées dans les bras l’une de l’autre. Nous n’hésitâmes pas un instant, nous jetant dans les bras l’une de l’autre. Les mains d’Agun sur mes fesses, ses lèvres prenant possession des miennes. Notre baiser fut interminable, à perdre le souffle.

J’oubliais la fatigue du voyage. Nous avions l’une et l’autre le même désir.

• Oh Olga, oh mon amour, dis-moi que je rêve. Tu es là. Neuf ans que j’attendais ça.

• Je suis là pour toi, je suis à toi, Agun. Je t’aime.

• Tu sais Olga, ma chérie, pendant toutes ces années, personne ne m’a touchée, je me suis contentée de me caresser en pensant à toi.

• Tu as envie de moi ?

• J’en meure d’envie, j’ai tant pensé à toi. Mais tu dois être morte de fatigue.

• Je me reposerai après que nous ayons fait l’amour.

• Alors, je connais, pas loin d’ici une plage tranquille où nous pourrons faire l’amour, où nous ne serons pas dérangées par les touristes. Je fais déposer ton bagage chez moi et nous y allons directement.

Nous sommes montées sur son scooter. J’étais derrière elle, je me blottissais contre elle, par sécurité, mais surtout pour sentir son odeur, l’embrasser dans le cou.

Mes mains étaient baladeuses, l’une sous le tee-shirt pour caresser ses seins, l’autre sous le short, où je constatais avec plaisir que mon amante n’avait pas de culotte.

• Doucement chérie, tu vas me faire perdre le contrôle du scooter ! Patience !

Arrivées à la crique dont elle m’avait parlé, Agun me prit par la main.

• Tu dois faire attention au soleil. A cette heure, bronzer sans crème est très mauvais pour la peau. Tu as de quoi de protéger ? demanda-t-elle avec de lourds sous-entendus et un sourire charmant.

• Non je n’ai rien avec moi.

• Eh bien, j’ai de quoi faire. Attends, je ramène ma serviette ici comme cela nous serons plus à l’aise.

Agun avait toujours une voix très agréable, douce. Agun fit deux pas en arrière vers sa serviette. De dos, elle était presque davantage désirable avec ses épaules fines et des omoplates légèrement décollées. Une cambrure des reins sans excès de vulgarité. Et une paire de fesses ovales de toute beauté.

• Allonge-toi bien et détends-toi, ordonna Agun. Mets-toi nue chérie.

J’obéis. Agun pulvérisa la crème juste au-dessus de mes seins. Elle posa le flacon et répartit la masse blanche sur les épaules, le cou. Mon souffle s’accéléra, j’ouvris la bouche pour laisser une plus grande quantité d’air infiltrer mes poumons.

Agun descendit délicatement la main puis laissa juste un doigt remonter le long du sein de celle qu’elle désirait tant. Avant même d’en atteindre le sommet, le téton se contracta. Agun tourna son doigt plusieurs fois autour de la petite pyramide de chair.

Je commençais à mouiller abondamment. Agun caressa le dessous de mon sein puis le saisit à pleine main, comme pour le sous-peser.

Brusquement, je me levais, je voulais embrasser Agun. Nos yeux se fermèrent avant que nos têtes ne se rejoignent. Nos lèvres se touchèrent puis nos bouches s’ouvrirent simultanément. Rien ne comptait plus que nos langues chaudes et suaves qui se mélangeaient avec une tendresse infinie.

J’aurais voulu que ce baiser soit éternel. Agun continua d’explorer avec sa main ma poitrine. Elle franchit une étape supplémentaire en plaçant sa main sur mon ventre. Je murmurais des paroles d’amour pour encourager ma compagne. Je cessais de l’embrasser pour frotter ma tête contre celle d’Agun et me laisser aller à de profonds gémissements. Je suçais le lobe de l’oreille de mon amante.

Agun perçut ainsi très bien mon désir au moment où mon vagin fut bouché par le majeur qui se plaça au milieu de mon ouverture glissante. Elle remonta puis descendit ce doigt expert, qui s’introduisit avec une facilité déconcertante dans le con. Un deuxième doigt accompagna le premier sans problème. L’envie démente de se faire baiser là, tout de suite, devint obsessionnelle. Je remuais mon cul pour faire coulisser les doigts à l’intérieur de ma chatte. Agun sortit ses doigts pour tâter l’anus, déjà lubrifié par la cyprine.

Agun s’agenouilla entre mes jambes. Les replia. Je soulevais mes reins à mon tour pour laisser à mon cul une ouverture maximale. Agun planta directement sa langue dans l’anneau serré. Sa tête se redressa, la langue sortie et tendue. Elle repassa plusieurs fois le long de mon anus, immobilisa son petit organe pour s’enfoncer superficiellement dans ce trou fondant et odorant. Puis, Agun remonta le long du périnée avant de venir s’étendre dans ce désordre de chair palpitant de désir.

Un magma dégoulinant dans lequel elle posa sa bouche et la pointe de son nez. Elle lapa les parois recouvertes du film d’amour puis embrassa cette deuxième bouche, aspirant la matière dans une tentative quasi désespérée d’avaler ce corps tout entier. Avec l’un de ses doigts, elle mit en évidence le clitoris et y déposa une larme de salive du bout des lèvres pour le mélanger à ce foutre féminin. Elle lécha le tout avec une délectation évidente. Son autre main lui permit de masser en même temps cet anus qu’elle n’avait jamais oublié. Un doigt s’inséra dans l’étroit conduit sans difficulté. Puis se retira. S’inséra à nouveau. Se retira. S’inséra... Mon corps se tendit violemment, traversé par une onde de plaisir qui se propagea dans mon corps avec une puissance extraordinaire. Un orgasme d’une dimension inespérée, d’une pureté presque insupportable.

Agun passa entre ses jambes et vint écraser ses lèvres contre les miennes. Nos langues se mélangèrent à nouveau, elles se barbouillèrent avec le nectar qu’Agun était allée butiner. Je retrouvais le goût amer de mes secrétions dans sa bouche, idée qui s’évapora tant le besoin d’embrasser, de remercier ma maîtresse me parut supérieur. Nous restâmes scotchées l’une à l’autre pendant quelques minutes qui semblèrent une éternité.

Les deux semaines qui suivirent furent à l’unisson, nous avons passé ces moments ensembles à nous aimer comme des folles.

La séparation fut dure. Mais comme je lui avais promis, encouragée par Philippe, j’ai entrepris des démarches pour la faire revenir en France. J’y suis finalement parvenue au courant de l’année 2014, lui trouvant par la même occasion un emploi dans un salon de massage thaï.

LE RETOUR D’AGUN
Agun a vécu quelques temps chez nous où elle occupait le lit conjugal. Philippe a accepté de laisser cette place à Agun. J’ai fini par convaincre Agun qu’elle le laisse mater, sans participer, avant qu’elle n’accepte qu’il s’occupe de moi, mais sans la toucher elle. Philippe mérite cette récompense, il aime beaucoup me voir dans les bras de mon amante, même s’il préfère me voir prise par un mâle.

C’est d’ailleurs à cette occasion qu’Agun est devenue la marraine de notre dernière-née, Sofia, l’enfant que j’avais conçu avec Philippe.

Cette période a duré peu de temps, nous ne voulions pas courir le risque que les enfants, en particulier la plus grande, ne surprennent leur mère au lit avec marraine Agun. Nous avons donc fait le choix, lors de notre emménagement à notre nouveau domicile, de trouver à proximité un appartement pour Agun.

Depuis nous formons elle et moi un couple lesbien, à côté de mon couple officiel avec Philippe. Il ne s’agit pas d’un trio. Nous ne vivons pas tous les trois sous le même toit, Philippe n’est pas l’amant d’Agun, même si j’ai voulu qu’elle connaisse avec lui le plaisir qu’apporte un homme. Elle l’a fait parce que je l’ai voulu.

Pour la première fois dans mon couple avec Philippe, je n’étais pas jalouse de le voir avec une autre, au contraire, c’est moi qui lui offrais ma femme, je voulais que Philippe la prenne devant moi. J’étais présente, je la rassurais car je sentais qu’elle était inquiète, elle tremblait comme un oiseau, je lui tenais la main, je l’encourageais, l’embrassais, la caressais. C’est moi qui l’ai déshabillée et offerte, elle acceptait cela pour me montrer que je pouvais faire avec elle tout ce que je voulais. Philippe a été d’une infinie tendresse. Le mâle a fini par la déflorer, ma lesbienne n’a pas masqué sa jouissance, mais c’est moi qu’elle a embrassé et c’est à moi qu’elle a réservé ses mots d’amour.

Nous avons poursuivi la soirée en nous occupant d’Agun, Philippe me faisant de petits signes discrets et complices pour me guider vers le deuxième sein, alors qu’il s’occupait du premier. Agun a à nouveau décollé avec nos caresses. Elle fut comblée et moi aussi.

Philippe nous a laissé le temps de nous aimer à deux et de réveiller notre désir au contact des peaux. Lorsqu’il nous a rejointes, notre excitation était déjà bien avancée et je n’ai pas mis longtemps à lâcher un orgasme chantant. Lui en moi, mes doigts dans l’intimité d’Agun, remplie de la semence de mon mari.

Cette nuit d’amour restera dans nos mémoires. Elle fut marquée par la lenteur, la douceur et toujours une implication à trois, personne n’étant sur la touche. Nous avons exploré ensemble des plaisirs différents au gré de nos envies : le massage à quatre mains qui devient torride et jouissif, les doubles pénétrations avec les jouets de ma collection, les câlins post-coïts où tous s’endorment dans la chaleur des corps humides.

Après cette soirée, Agun a reconnu qu’elle avait pris son pied, mais elle est d’abord une lesbienne, dévouée à la femme qu’elle aime, n’exigeant rien de moi, la bisexuelle, autre chose que les moments de tendresse et de plaisir que nous pouvons nous accorder.

La parole n’a pas sa place quand les gestes suffisent. Nos reflets dans les glaces de chaque côté du lit ne font qu’augmenter la beauté de l’instant. Nous n’avons renouvelé cette expérience que quelquefois, Agun n’est pas demandeuse, et Philippe a, depuis sa rencontre avec Théodora, il faut le reconnaître, suffisamment à faire « ailleurs ». Nous formons donc désormais deux couples parallèles.

Et s’il n’y a, entre Agun et moi, ni mariage ni PACS, Philippe nous avait fait une magnifique surprise, après cette fameuse nuit d’amour à trois. Il nous a offerts des alliances où il a fait graver nos noms, comme symbole de notre amour et de notre union. Je porte désormais cette seconde alliance à la main droite, au même titre que je porte celle de mon mariage avec Philippe à la main gauche.

ODE A L’AMOUR LESBIEN
Avec Agun, je ne baise pas, je fais l’amour. C’est d’abord infiniment tendre. Si je recherche ses caresses, j’aime avec elle prendre l’initiative.

La femme est mystère. L’acte sexuel lesbien est une vraie chasse au trésor, faite de patience et de décryptage des ondulations du bassin de la partenaire. S’il repose sur une diversité de pratiques, il est d’abord et avant tout l’expression totale des sens, une écoute de l’autre mais aussi et surtout, fonction des sentiments éprouvés, du moment, du lieu de la survenue du désir et du degré d’excitation.

Tout commence toujours par des baisers et des caresses. Avec Agun, les préliminaires sont longs : j’explore son corps, m’attardant au creux du cou, sur le lobe de l’oreille, sur ses seins, son nombril. Je connais les notes divines à pratiquer le long de son corps avec mes doigts.

Dans l’Antiquité grecque, on appelait le lesbianisme le tribadisme, qui signifie frotter. Ce mot, employé surtout à la Belle époque est aujourd’hui complètement désuet. Cependant, dans certaines langues, en anglais ou en allemand, ce terme désigne désormais une pratique sexuelle lesbienne : le fait pour deux femmes de frotter leurs sexes l’un contre l’autre. C’est une pratique, dite du frottis ou des ciseaux, clitoris contre clitoris, que j’adore avec Agun, un moment où je sens qu’elle est ma femme et moi son homme en quelque sorte.

Nos corps n’ont plus de secrets l’une pour l’autre, et, naturellement cela passe par l’usage des doigts, la pratique du cunnilingus, de l’annulingus. C’est la clé pour amener une femme au septième ciel. C’est avec sa pratique que je suis parvenue à la conclusion que l’acte sexuel, c’est d’abord et avant tout l’écoute de sa partenaire. Car tu peux tourner la langue comme la toupie sur son membre érectile, le mordre, mais tant que tu n’es pas attentif aux ondulations de ses cordes vocales. Agun adore la combinaison doigté/cunni. Et le 69 permet de donner et de recevoir en même temps.

Et depuis que Philippe a défloré ma chérie, je n’hésite pas à utiliser sur Agun des sextoys et surtout à la baiser et à la sodomiser avec des godes de belle taille.

Quelle que soit la pratique utilisée, tout l’art repose sur l’écoute de sa partenaire. C’est l’amour qui décuple notre plaisir.

AGUN ET MOI : UN VERITABLE COUPLE
Je ne remercierai jamais assez Philippe d’avoir accepté mon couple parallèle, parce qu’il sait la force de notre amour et le besoin que j’ai d’être proche de celle qui est devenue la femme de ma vie. Moi l’hypersexuelle, qui a multiplié les partenaires masculins, je me suis stabilisée pour la partie bisexuelle de ma libido et suis, depuis nos retrouvailles, fidèle à Agun.

Alors que les relations multiples et éphémères que j’aie avec des amants pour apaiser mo hypersexualité n’ont pas, sauf exceptions, de dimension sentimentale, mais uniquement sexuelle, la relation avec Agun est toute différente.

J’aime déambuler dans les rues avec Agun, pour de longues promenades où nous sommes très complices.

Sans nous arrêter au regard des autres, je lui prends la main, nous nous tenons affectueusement par la taille et par l'épaule. Je ne me lasse pas de l’embrasser en public. Nous vivons dans une grande agglomération et je moque des remarques désobligeantes et des regards réprobateurs, des insultes homophobes de ceux qui nous traitent de gouines.

Notre relation est techniquement un adultère, même s’il bénéficie du plein consentement de Philippe. Pour être tout à fait franche, avec Agun, je n’ai jamais eu l’impression de tromper mon époux, je ne me suis jamais vraiment sentie coupable.

Je suis plutôt chanceuse d’aimer et d’être aimée en même temps par deux individus aussi formidables, deux êtres d’exception. Car avec Philippe, rien n’a changé. Il reste l’homme de ma vie, et je continue de le désirer et de l’aimer comme avant, sans doute bien davantage.

Avec Agun et Philippe, j’ai réussi cette liaison poly amoureuse que j’avais en vain tentée lorsque j’étais amoureuse à la fois de Philippe et d’Hassan. Avec mes deux couples, je prouve que cela est possible et que ça marche, puisque ça dure, que mon époux et mon « épouse » font plus que s’accepter et se respecter.

Philippe veille à ce que je puisse régulièrement retrouver Agun et passer une nuit avec elle. Cela fait partie des arrangements qui font la spécificité de notre couple.

Agun, de son côté, est un soutien indispensable, en particulier par sa présence auprès des enfants pour nous permettre de réaliser régulièrement les relations répondant à mon hypersexualité et au candaulisme de Philippe.

Agun est très attachée au respect de l’équilibre que nous avons trouvé dans nos couples, à savoir notre « nouveau pacte candauliste » avec Philippe et la fidélité féminine que je lui ai promise. Elle a été affectée par les « libertés » que j’ai pu prendre à l’égard de ces deux engagements, me reprochant d’avoir mis en danger mon couple avec Philippe et, en ce qui la concerne, de l’avoir trompée. Je l’ai vu pleurer et évoquer, d’une voix douce et tremblante, la menace de retourner définitivement en Thaïlande. Agun est bien pour moi facilitatrice et modératrice. Elle est sur la même ligne que Philippe pour tenter de maîtriser mes excès.

Jamais je n’aurais pensé vivre une histoire aussi atypique. Cela m’a ouvert les yeux sur bien des choses. Par exemple, la simple notion d’hétérosexualité ou d’homosexualité n’a plus de sens pour moi. Je ne suis pas tombée amoureuse d’une femme, je suis tombée amoureuse d’une personne. Et ça change tout !

Les avis des lecteurs

@ Thallium, oui j'ai beaucoup de chance.

Histoire Erotique
Très Olga

En lisant ton texte on ressent tout l'amour mutuelle d'Angune et toi. Ta vie est exceptionnelle car tu as trouvé deux êtres dont l'amour véritable t'equilibre ou au moins tente de le faire malgré le feu des passions qui t'animes

Thallium



Texte coquin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (52) : Agun mon amour, mon épouse.
Histoire sexe : Une rose rouge
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