Un gage "à l'aveuglette"

- Par l'auteur HDS Ginger -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Un gage "à l'aveuglette" Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-11-2011 dans la catégorie A dormir debout
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(8.0 / 10)

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Un gage "à l'aveuglette"
Cela fait un vingt minutes que je tourne en rond dans ce quartier à la recherche de l'adresse. Cela doit résulter de mon karma, même avec un plan récent de Paris en mains, je trouve encore le moyen de ne pas trouver une rue ... Heureusement que je m'y suis pris en avance. Souvent j'ai un numéro de téléphone que je peux appeler, mais là rien, ou plus exactement c'est la femme qui m'a donné le rendez-vous qui a le mien ... mais sans réciprocité. Je dois suivre ses indications à la lettre, mais elles ne débuteront qu'à mon arrivée.


La voilà la rue, je l'ai enfin trouvée ! Plus exactement, c'est une femme qui me l'a indiquée.
"C'est normal que vous ne connaissiez pas, il n'y a que les blacks qui connaissent" ajoute-t-elle. J'avais remarqué que le quartier était très coloré.
"Ah bon, merci." dis-je par politesse et pour combler, car elle a l'air de s'intéresser à ce que je cherche. Je lui montre l'adresse que j'ai notée sur un morceau de papier.
"Nous allons au même endroit", puis après m'avoir observé un bref instant :
"Vous connaissez quelqu'un là-bas ? Il n'y a jamais de blanc !"

Tout tourne à la vitesse de l'éclair dans ma tête.
Dans quelle histoire me suis-je encore embarqué ! Je suis curieux de nature ... méfiant, mais la curiosité et le jeu l'emportent souvent sur la méfiance ... et j'ai accepté sans broncher un truc de dingue ! On se croirait dans un film de barbouzes, si ce n'est que je n'ai pas le profil de l'emploi !

La façon dont tout ceci m'est arrivé défile à une vitesse folle dans ma tête. Je communiquais avec une parfaite inconnue sur un site de rencontres coquines, sans chercher faire de rentre dedans car ce n'est nullement mon style. Il est vrai que planqué derrière l'anonymat du virtuel on peut se révêler différent, mais en fait non : je ne me pressais pas ... et si rien ne devait se passer, eh bien qu'importait ! Et puis moi qui n'aime les jeux que dès lors qu'il s'agit de jeux sexuels - mais pas d'argent ou de paris - j'ai accepté de parier sur une vague stupidité à laquelle je ne croyais pas plus que cela. Il est vrai qu'à la clé, il y avait quelque chose de stimulant : le perdant aurait un gage sexuel, un vrai, dont le gagnant serait à la fois le témoin et le bénéficiaire.

J'ai perdu ... et ma correspondante m'a annoncé que mon gage me serait annoncé par étapes au cours d'une soirée.

Pendant que nous nous dirigeons vers le lieu en question, nous poursuivons notre conversation :
"Une femme m'y a donné rendez-vous, mais je ne l'ai jamais vue."
"Une black ?"
"Figurez-vous que je n'en sais rien, j'ai fait sa connaissance par internet."
Je me dis que voilà un gage qui va bientôt prendre fin si l'on m'interdit de pénétrer dans la demeure.

Nous arrivons devant une maison bourgeoise, mon accompagnatrice pénètre naturellement en disant bonjour au portier - noir comme il se doit - et en lui présentant un carton d'invitation ; ce dernier me demande ce que je veux. Je lui explique qu'une femme m'a donné rendez-vous à cet endroit mais que je ne la connais pas. Il passe un coup de fil et me fait attendre.
Je peux voir arriver une vingtaine de personnes, toutes noires, certaines en couple, mais pas toutes. Elles présentent toutes un carton d'invitation, et plus loin paient leur droit d'entrée au bas d'un escalier conduisant à un étage.

Dix minutes plus tard, il me fait entrer et me montre le vestiaire : vous devez déposer vos affaires, puis monter au premier étage.
Je confie mon blouson et mon sac, gardant juste dans ma poche mon téléphone et de l'argent, et me dirige vers l'escalier ; le gardien me retient ; "TOUTES vos affaires."
"Que voulez-vous dire ?"
"Vous devez vous déshabiller entièrement et tout laisser au vestiaire, y compris votre téléphone."
Je n'avais apparemment pas besoin de ça pour ne pas passer inaperçu, je fais mon strip tease public ; les femmes chargées d'encaisser me laissent passer sans un mot.
Je suis certain que mon arrivée en haut de l'escalier va créer un choc ! Puisque j'ai accepté le gage, autant continuer.

En montant les escaliers j'ai l'impression que ceux qui me suivent ou me croisent me dévisagent (façon de parler) avec effarement ; j'essaie de paraître naturel, sans en faire trop quand même (pas de "coucou, salut"). Arrivé en haut de l'escalier, je rencontre deux hotesses qui me souhaitent la bienvenue, l'une d'entre elles me guide vers une grande pièce dans laquelle quelques centaines de danseurs - tous noirs - sont en train de se défouler sur un air de salsa.
Une femme d'âge moyen, plutôt plantureuse m'enserre le dos en me demandant si je danse ; au point où j'en suis ... d'autant plus que je ne sais toujours pas laquelle est mon hôte. J'essaie de choisir des passes pas trop "serrées", mais elle ne l'entend pas ainsi et mène le jeu, se collant carrément à moi ; bien évidemment je me retrouve en érection, ce qui l'incite à frotter sa poitrine encore plus fortement contre la mienne. Dès que l'occasion se présente l'une de ses mains s'appuie sur mes fesses (quand ce ne sont pas les deux) en me souriant largement. Autant faire bonne figure, je réponds à son sourire. Je remarque qu'elle l'a joli, j'en oublierais presque ma situation et chercherais bien à la "courtiser" si cette pensée n'était totalement incongrue. Son décolleté la rend vraiment désirable et son déhanchement très suggestif me fait complètement tourner la tête. Et si c'était elle mon hôte ?

Ma partenaire m'entraîne insensiblement vers le centre de la grande salle ; nous y enchaînons 3 salsa.

Je prends conscience que de temps en temps ma partenaire prend un malin plaisir à s'éloigner de moi et à m'inciter à lui faire faire des demi-tours et à en faire en même temps qu'elle ; évidemment à ces occasions tous ceux qui m'entourent voient clairement mon côté face, et comme je bande à mort à cause de sa prestation, le spectacle n'en est que plus intéressant ... enfin je suppose. Heureusement que la nature m'a suffisamment bien pourvu et que je n'ai rien à envier à la communauté black, ce que la petite s... qui m'a soumis ce gage ignorait car elle n'a vu qu'une photo de mes fesses en guise d'avatar. Elle savait uniquement que je suis blanc ; quant à moi je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi elle ressemble car elle s'est gardée d'associer un avatar à son profil : j'ignorais même qu'elle était black.

A la réflexion, il vaut peut-être mieux que je la colle, cette fille, au moins on ne verra que mes fesses, le reste se devinant uniquement.
Justement la musique a changé et c'est un zouk qui nous est proposé. Depuis le temps que je danse, seul blanc et entièrement nu parmi ces centaines de gens - peut-être trois ou quatre cents, je ne suis pas doué pour évaluer les foules - tout s'est bien passé. J'ai bien remarqué que, sous prétexte de téléphoner, des photos et des vidéos ont été prises. Mais je n'ai pas été exclu manu militari, ni battu, ni même agressé verbalement. Je me fais à la situation.

Le zouk se prête particulièrement au collé-collé, je colle ma partenaire, y prends autant de plaisir qu'elle. Ses mains passent de mon cou à mes fesses, sa bouche se frotte contre la mienne, sa poitrine s'est durcie. Elle soulève sa jupe courte d'une main et enfourne mon sexe dans sa chatte, je la laisse faire, complètement subjugué. Notre danse se transforme en une véritable transe. Je m'attendrais presque à voir des poulets se balancer au-dessus de nos têtes. Elle rit à gorge déployée avant de m'embrasser goulument. Nos hanches n'en peuvent plus d'onduler. Je pelote ses fesses d'une main et maintiens sa poitrine contre la mienne de l'autre.
La musique s'arrête et nous sommes seuls à continuer à nous agiter. Un autre zouk nous permet de poursuivre notre étreinte amoureuse jusqu'à ce que je me déverse en elle au moment où ma main plaque sa tête contre la mienne pour étouffer son hurlement par notre baiser. Elle me gratifie de quantités de petis baisers pendant que je la caresse tendrement pendant le reste de la danse, puis me conduit vers le bar où nous reprenons quelques forces pendant qu'elle note mon numéro de téléphone.

Une autre femme prend sa relève, un peu plus jeune mais nettement plus charnue. La musique a changé, c'est une samba, que nous commençons par danser pas trop serrés. Quelle poitrine et quel regard enjoleur ! On dirait qu'elle veut me manger tout cru. Elle aussi me conduit insensiblement vers le centre de la piste, à croire que c'est un lieu magique. A moins que ce ne soit l'endroit idéal pour se faire remarquer. Par moments, ses seins frolent ma poitrine et produisent en moi une sensation électrique incontrôlable. Je ne peux pas les voir car ils sont cachés derrière un pullover léger. Mes yeux oscillent entre cette vision et son regard noir de serpent ensorceleur. Je sens qu'à elle non plus je ne vais pas pouvoir résister. Son odeur de femme en chaleur est assez puissante. Lorsque la musique s'arrête, elle enlève son pullover et découvre un chemisier entièrement transparent. Sa poitrine est uniquement soutenue par en dessous. Elle noue son pullover autour de sa taille en me disant malicieusement : "Tu feras attention de ne pas le tâcher".
C'est maintenant une rumba, et la façon de la danser ici ressemble plutôt au slow. Qu'à cela ne tienne. La fille me plaît, l'ambiance aussi.
Tout comme la précédente, ma partenaire me colle ses mains sur les fesses, je lui fais remarquer qu'elle ferait bien de poser son pull quelque part ; tout en dansant nous nous dirigeons vers un côté où elle confie son habit à une amie, puis elle nous ramène vers le centre. Je hume sa poitrine, elle apprécie visiblement beaucoup, je lui pelote également les fesses, mon sexe est maintenant de nouveau bien dur. Elle l'attrape à pleine main pour le jauger, me masturbe pour tenter de le faire grossir encore, me pelote les testicules, et finit par me faire pénétrer en elle. Nous recommençons le même jeu qu'avec l'autre femme, mais il ne s'agit pas de la même danse.
D'ailleurs la musique vient de s'arrêter. "Continue."
J'obéis bien évidemment. Une autre rumba prend la relève, notre plaisir est donc lent, ce qui n'est pas pour déplaire à ma partenaire.
"Suce-moi les seins", dit-elle en faisant tomber une bretelle. Je m'exécute.
D'ici qu'elle finisse à poil comme moi ...
"L'autre maintenant". Elle a fait tomber la seconde bretelle ! On voyait tout auparavant, c'est un fait, mais de là à se montrer seins à l'air, surtout compte tenu de leur volume ...
A l'issue de la 3ème rumba, je suis toujours en elle. Et l'on passe à la salsa, comment allons-nous faire ? Pas démontée pour deux sous, elle me glise à l'oreille de m'en tenir à des mouvements de base de faible ampleur.

Finalement je me déverse en elle et elle m'embrasse, ce qu'elle n'avait pas fait précédemment. Nous continuons à danser jusqu'à la fin du morceau, puis elle me dit : "Viens prendre un verre, chéri". Elle aussi en profite pour prendre mon numéro de téléphone.

Coup sur coup, je danse ainsi des bachata, des merengue, ... avec je ne sais combien de danseuses, des grandes, des jolies, des costaudes, des petites, des rondes, qui toutes - après avoir vu qu'il était possible d'abuser de moi - en profitent ... jusqu'à 7 heures du matin.



C'est l'heure de la fermeture de l'établissement. Je suis épuisé. Je ne sais toujours pas qui est mon hôte. Sur le point de me diriger vers la sortie, je sens une main prendre la mienne avec douceur. Je sais d'instinct que c'est elle.
"Je suis fière de toi, je ne croyais pas que tu remplirais ton contrat."
Je lui souris.
"Viens, nous rentrons."
Au vestiaire, la patronne est présente ; elle me tend un carton.
"C'est une invitation permanente. Vous serez toujours le bienvenu ici, dans la tenue qui vous conviendra. Bonsoir."
"Merci. Bonsoir."
On me tend mes affaires. Mon hôte m'aide à m'habiller. Nous sortons, elle me prend le bras et me conduit chez elle.
Au cours du trajet, elle m'annonce : "J'ai pris plein de photos et de vidéos, tu verras, tu as été merveilleux."

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