A la neige

- Par l'auteur HDS AmantDesSens -
Auteur homme.
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Récit libertin : A la neige Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-01-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
A la neige
Le plafond est bas; la route, sinueuse. Quelques fines gouttes viennent frapper le
pare brise. De ça et là, des tâches blanches viennent éclaircir le paysage : nous
approchons de notre futur petit “refuge”. Nous croisons quelques véhicules portant les
stigmates d’une neige plus loin intense.
Bientôt, la pluie cède la place à des flocons de plus en plus intenses, brassés par un
vent soutenue. Le paysage est de plus en plus blanc. Les yeux rivés sur la route, nous
cherchons quelques panneaux indicateurs pour nous conforter sur notre destination.
Au fur et à mesure que nous avançons, la route se fait de plus en plus blanche. Les
véhicules, hésitants, ralentissent. Le temps commence à s’éclaircir.
Nous ne devrions plus être loin, nous rassurons-nous. Nous distinguons enfin ce qui
semble être le bureau de location. Chaudement vêtu, je t’abonne un instant pour aller
chercher les clefs. Le froid est glacial et invite à s'abriter. Je ne mets pas
longtemps et je m’empresse de saluer nos bailleurs pour me mettre au chaud et te
rejoindre. De leur dire, il a bien neigé cette nuit et ils ont pris du retard sur la
préparation des chalets.
Dans la voiture, blottie contre le portière tu m’attends. Sitôt rentré, je cherche à
me réchauffer à tes côtés en plongeant mes mains dans ta doudoune. La chaleur de ton
visage est un régal, même si le contraste est violent. Tu ne manques pas de me le
faire comprendre et tu prends mon visage entre tes mains pour le réchauffer. La
douceur de ta peau est réconfortante.
Même si nous ne sommes à priori pas trop loin, nous ne nous attardons pas. Nous
reprenons la route.
Une neige épaisse recouvre désormais la campagne, rendu éblouissante par un soleil
lumineux. Nous suivons la route. Nous ne distinguons plus l’asphalte dans le fond des
ornières que les voitures qui nous ont précédées ont infligé au manteau blanc. Soudain
un panneau nous rassure et nous inquiète à la fois. Il indique enfin clairement le
lieu de notre villégiature, mais à regarder la route, aucune voiture n’est passée par
là depuis un moment. Les délinéateurs peinent à pointer au travers de la neige. Que
faire ? Je regarde autour et je discerne ce qui semble être un refuge pour voiture. Je
m’avance pour nous y garer. Nous n’avons pas le choix : l’heure est bien avancée et
nous ne pouvons pas faire demi tour. Prenant notre courage à deux mains, nous décidons
de laisser la voiture ici. Nous sortons, saisis par un froid intense que le soleil a
du mal à réchauffer. Nous nous répartissons quelques sacs, le minimum pour passer la
nuit. Un baton de ski chacun, j’ouvre le chemin.
Mon premier pas sur le chemin me surprend : je m’enfonce largement au dessus du genou.
En même temps, cela me conforte dans notre choix : nous n’y serions jamais arrivé en
voiture !
Nous avançons péniblement. Je m’arrête un instant pour reprendre mon souffle et tenter
d’apercevoir quelque chose. Soudain, je sens derrière ma tête un grand froid. Je passe
machinalement la main dans les cheveux, pour en retirer un peu de neige. Sans trop
bouger, je tourne la tête, le regard en coin. Droite, un large sourire sur les lèvres,
tu te félicites d’avoir atteind ta cible. Je feins de reprendre ma marche puis je me
penche subitement pour saisir de la neige et répliquer. Je fais mouche du premier coup
! Surprise, le visage partiellement couvert des éclats de ce projectile de fortune, tu
ne tardes pas à te resaisir. Sans suit une lutte acharnée. Nos tirs diminuant en
efficacité, nous tentons mutuellement de nous rapprocher. Au final, je me retrouve
juste à quelques centimètres de toi. Il est temps de sonner l’armistice. Nos mains se
rapprochent et nos doigts boudinés tentent de se croiser, en vain. J’enlève alors mes
gants. Je passe délicatement la main sur ta joue pour ôter ces quelques flocons
partiellement fondus qui s’y égarent. En réponse, tu te blottis au cœur de ma main
chaude. Je guide ton visage vers mes lèvres pour goûter à un baiser réconfortant. Un
agréable gout de beurre de cacao envie ma bouche. Je le savoure, tant pour sa saveur
que parce qu’il vient de toi.
- J’ai froid, la nuit ne va pas tarder, dépêchons-nous, me réponds-tu.
Nous reprenons notre chemin. Au passage, je récupère mon sac abandonné dans la
bataille. Cette fois-ci côté à côte, nous faisons chemin, plus pour le plaisir de te
tenir par la main que pour éviter un autre tir félon.
Au détour d’un virage, caché derrière un chêne séculaire, nous apercevons un toit.
Nous y sommes enfin. Le crépuscule est proche. Du haut des marches, nous avons une vue
magnifique sur la vallée.
Je fouille dans ma poche pour trouver les clefs. La porte, gonflée par l’humidité,
résiste, mais cède à un bon coup d’épaule.
Le chalet est sombre. Une légère odeur acre s’en dégage. Effectivement, ils n’ont pas
vraiment eu le temps de préparer notre arrivée... Je longe le mur et manque de tomber
en trébuchant sur le pied d’une petite table... Au moins cela aura eu le mérite d’être
salué par un de tes rires si chaud....
Je tire le rideau et nous découvrons enfin la beauté de ce lieu. De jolis meubles
typiques, qui donnent envie de passer la main dessus; une table massive et deux grands
bancs ; quelques chopes de bières pendent du plafond. Au fond de cette grande pièce,
l'âtre d’une cheminée. Sur la table, avec une petite carte de bienvenue, trône une
bouteille de champagne.
Les bras serrés contre toi, tu implores :
- Brrr, je suis transite de froid,
A cette seule évocation, j’abandonne vite nos affaires dans un coin. Je récupère
quelques bûches laissées à côté de la cheminée. Avant même que je l’ai allumé, tu
t’approches pour en capter la moindre chaleur. Un bout de papier, une allumette...
Nous guettons les premières flammèches qui ne se font pas prier.
Je suis là, encore accroupi à surveiller le feu, quand tu passes derrière moi. Tu
poses les mains sur mes épaules pour les saisir. Tu sembles te réposer sur moi, être
satisfaite d’être enfin arrivée, d’être avec moi.
Je me redresse tout en prenant ta main. Le feu commence à réchauffer mon dos. J’enlève
ton écharpe... Tu te laisses faire, transite de froid. Il faut dire aussi que notre
combat improvisé a laissé des traces...
Mes mains reviennent près de ton visage. Je dessine délicatement le contour de ton
visage. Je saisis la fermeture de ta doudoune. Les yeux fixés dans les tiens, je tire
méticuleusement la glissière. En aveugle, mes mains plongent dans cet épais manteau...
Huumm, une délicieuse chaleur y règne. Je remonte le long de tes hanches puis je
plonge les mains dans tes manches pour l’ôter. Tu te laisses faire, docile. Est-ce le
froid ?
Le gros pullover écru ne semble plus te faire effet.
- Dans les cas de grand froid, il n’y a qu’un seul remède : la chaleur humaine !
Ma proposition suscite un léger sourire, m’interrogeant sur mes intentions...
Je te serre au creux de mes bras. J’essaye de t’accueilir, de t’envelopper autant que
je peux. Malicieusement, je saisis le bas du pull et je le remonte. Tu m’accompagnes
en levant les bras. Je retrouve tes yeux m’observant, m’interrogeant. Je passe alors
derrière toi pour t’exposer à la chaleur du foyer. Je passe les doigts sous les
bretelles de ton soutien gorge et je laisse tomber le long de tes bras. Je finis par
le dégraffer et instinctivement tu poses tes mains sur ta poitrine pour le tenir et
maintenir une certaine forme de pudeur. Qu’à cela ne tienne. Mes bras enveloppent tes
hanches et tout en s’écartant à nouveau, je saisis au passage la boucle de ta
ceinture. Tu reste comme hypnotisée par les flammes et la chaleur qui rayonne sur ton
corps. Je défais un, puis deux et trois bouton de ton pantalon. Je m’accroupis
doucement derrière toi, non sans parsemer quelques baisers le long de ton dos. Le
pantalon et le très joli string qu’il dissimule se laissent retirer sans résistance de
ta part. J’embrasse tes reins, le haut de tes fesses. Si je m’écoutais, je les
dévorerais. Mais, une petite voix me dit d’attendre.... Je te fais tourner vers moi et
j’inflige à ton ventre la même peine qu’à ton dos. La peau est chaude et les baisers
sont un régal. Tu concèdes à lâcher prise et ton soutien gorge dévoile cette poitrine
si voluptueuse et désirable.... Quelle spectacle ! Mais, la nuit tombant, à contre
jour, je ne discerne pas tout...
- Je vais préparer le repas. En attendant, va prendre un bain ou une douche pour te
réchauffer.
Tu acquiesces, non sans un regard en coin, coquin et tu te diriges, nue, vers la salle
de bain.
Je m’active pour trouver assiettes et couvert. Le repas sera simple, nous n’avons que
quelques conserves. Rien de magique, sauf toi et le lieu. Au hasard de mes recherches,
je tombe sur quelques bougies. Le décor est planté. Je mets la table et m’attèle à
préparer nos mets.
- Bonsoir, jeune homme, raisonne derrière moi.
Je me retourne. Un large sourire se devine dans la pénombre de la pièce. Tu ne portes
visiblement qu’un pull long et fin en Kashmir.
- Madame est très en beauté ce soir. Voulez-vous passer à table ?
- Volontier...
Je tire ta chaise, et commence le service. Seul le crépitement du feu vient rompre le
charme silencieux de cette soirée. Soudain, je sens ton pied contre ma jambe. Au
début, j’ai pensé à une maladresse. Mais le geste semble précis et intentionné. Tes
yeux me fixent, tout en continuant à manger. Je remplis ton verre d’un vin que j’ai
pris la précaution d’apporter pour ce soir. Tu joues avec le liquide, le faisant
tournoyer dans le verre.
Sans un mot, tu te lèves doucement. Un instant, de profil, je crois constater ton
excitation pointer au travers de ce fin pull. Tu laisses trainer les doigts le long de
la table, comme une invitation à te suivre. Tu me tournes le dos, là, au milieu de la
pièce. Tel un chat au soleil, tu t’étires langoureusement. Tu t’éclipses dans la
chambre, pour en revenir avec une grosse couverture. Tu sembles m’ignorer, mais tu
sais combien la situation commence à exciter mon imagination.
Tu approches le lourd fauteil de la cheminée et tu étales au sol le plaid, par dessus
le tapis. Là, tu esquisses quelques ondulations lascives. Tu sais que je ne te quitte
pas des yeux... et tu en joues. Tu saisies ton pull et le retire lentement. Les
faibles et irrégulières lumières accentuent tes courbes par un jeu d'ombres. Voilà que
l'être de mes désirs est devant moi, comme une proie fière de l'être. Prête à être
consumée, qui aime attirer les désirs et qui souhaite me faire languir. Mais je dois
t'attendre, c'est à la proie de décider quand elle sera prise. L’invitation est
tentante... J’abondonne la table pour m’approcher. Tu disparais alors derrière le
fauteuil et je ne perçois plus que le bruit d’un tissu qu’on effleure. Je m’approche :
tu t’es glissée sous le plaid. Tout en me regardant, tu découvres une partie de ce lit
improvisé pour m’y inviter. J’ôte mes vêtements, enfin, presque tous... Il n’y a pas
de raison que tu sois la seul à faire languir l’autre..
Je plonge dans ce nid douillé. Nos jambes se frôlent et j’en ressens une douce chaleur
qui ne fait qu’accroitre mon excitation.
Fébrile, je caresse du bout des doigts les lignes de ton visage. Tu en fermes les yeux
de plaisir. Ma main court le long de ta nuque, non sans quelques intentions. Au
passage, je saisis le plaid pour dévoiler à la lumière lancinante toute la beauté de
ton corps. Je saisis par la cheville la première jambe qui s’offre à moi. Guettant ta
réaction du coin de l’oeil, j’embrasse le dessus du pied. Puis, je glisse tendrement
sur l’intérieur... Je remonte le long de la cheville. Mes baisers se font insistant,
dévorants. J’adore laisser courir ma langue sous ton genoux.
Maintenant, s’offre à moi l’intérieur de tes cuisses, accueillantes. Les jambes
légèrement fléchies, tu m’accueilles. Les mains sur tes genoux, je dévoile à la
lumière cette intimité tant désirée. Je m’en approche, à grand renforts de baisers. Ma
bouche ne sait plus où donner de la langue. Je ne veux frustrer aucune de tes cuisses
!
Soudain, une idée me passe par la tête. Je me dirige alors vers la table pour saisir
la bouteille de champagne qui nous a été offerte. Munis de deux verres, je reviens
vers toi. Un instant inquiète, peut-être un peu déçu de cette interruption, tu me
souris. Je te tends une coupe et j’ouvre la bouteille. Hasard ou préméditation, le
liquide jaillit subitement sur le haut de ta poitrine.... Le champagne est froid, et
l’effet se voit très rapidement sur ta poitrine... tu t’en rends compte... Tu y
trempes les doigts et tu les portes à ta bouche pour les savourer.... Huum,... Je ne
peux pas résister... Je saisis ta main et je les gobe à mon tour. Je remarque au
passage que ta poitrine ruisselle du même liquide... Après m’être assuré de n’avoir
laissé aucune trace de ce nectar sur tes doigts, j’entreprends de suivre le cours de
cette rivière improvisée. De la base de ton cou, je descends sur le haut de ta
poitrine. Je lèche le haut de tes seins, puis je suis ce sillon qui les sépare.
J’inspecte la vallée de ton ventre. Je m’attarde sur tes hanches qui n’ont su retenir
le précieux breuvage. Et au hasard de mon pèlerinage, je tombe sur une oasis, un point
d’eau. Ton nombril a conservé des traces et je m’y abreuve avant de reprendre mon
chemin. Sous l’assaut de ma langue, ton ventre se contracte. Je vois tes mains serrer
la couverture. Je me serais bien arrêté si tu n’avais pas alors plongé ta main dans
mes cheveux pour inviter à persister... Mais le puit est à sec.... Je suis alors les
dernières traces qui disparaissent entre tes jambes... Prudemment, je m’en approche, à
petites lampés. Mais, à un moment où l’autre, il faut que je me jette à l’eau.... et
le bout de ma langue touche délicatement ce petit point que tu dissimules dans ton
intimité. Tu te cambres en réponse à ma découverte et je profite de cette opportunité
pour finir ma quête... Je savoure les dernières gouttes....
Ton regard profond témoigne de ton émoi. Tu me demandes la suite... Redressé, je veux
m’approcher de toi pour nous unir... Tu n’en as pas décidé ainsi. Tu m'embrasses alors
passionnément, ta langue est fougueuse, ta bouche entreprenante, tu me dévores
littéralement.
Tu me repousses m’obligeant dans un premier temps à m’asseoir, puis tu m’obliges à
m’allonger. Je ne sais pas où tu veux en venir, mais je pense que je vais avoir le
revers de la médaille...
Immobilisé au sol, j’avoue aimer le laisser faire. Une main sur ma poitrine, tu viens
t’asseoir sur mes jambes. Je ne bouge pas. Je n’en ai pas envie. J’attends...
Je te sens bouillir...Tes mains parcourent ton corps, de ta poitrine jusqu’à tes
cuisses. Puis elles glissent vers mon bas ventre. Abillement, elles infligent à mon
intimité des caresses divines, sensuelles qui ne font que redoubler mon excitation. Tu
le vois bien, tu le sens bien... Tu te penches alors vers moi. Alors que je m’attends
à gouter le feu qui est en toi, tu te retournes aussitôt, pour m’offrir ton dos. Je ne
vois plus ce que tu fais, mais je n’ai pas à attendre longtemps pour comprendre. Tes
mains s’activent entre mes jambes, à l’abri de mon regard. Je dois deviner, ressentir
ce que tu me fais. Des sensations envahissent mon corps... Je me crispe de plaisir...
Soudain, les caresses s’arrêtent alors que tu t’inclines un peu en avant. Dans
l’espace entre nous, j’apperçois tes mains qui me guident en toi. L’excitation dans
laquelle tu m’as mis, la précision de tes caresses et la position ne font qu’accroitre
le plaisir que je ressens au moment où je commence à percevoir une douce chaleur
m’envelopper... Tu assoies ta position, à tous les sens du terme... Les mains bien
posés sur mes cuisses, tu entames un lent et méthodique mouvement du bassin. Je n’ose
plus bougé... Je crois deviner enfin l’état dans le lequel mes caresses t’ont mises
tout à l’heure... Juste retour des choses dirons-nous... Le plaisir est partagé, au
regard de tes doux rales que tu émets. Je sens alors une de tes mains venir me
caresser entre mes jambes. Tu la plaques contre nous, pour profiter pleinement de
cette union. Tu ne veux rien perdre de chaque va-et-vient que tu inities avec
expertise. Tes mouvements s’accélèrent, je voudrais me redresser pour me serrer contre
toi, mais je ne peux. Je ne veux plus... Tu te redresses une dernière fois. Ta
silhouette se découpe devant les flammes. Je serre les poings tant que je peux, en
même temps que tes mains se plantent dans mes cuisses... Je ne ressens rien de cette
emprise, car une véritable onde de plaisir m’envie en même temps que toi...
Tu t’écroules le long de mes jambes. Je savoure d’être encore en toi. Je me redresse
et je remonte les mains le long de tes hanches pour les laisser se perdre sur ta
poitrine. Tu viens me rejoindre en te plaquant contre moi. Nos cœur battent si fort...
Tu ronds alors le silence :
- N’avions nous pas prévu un dessert ?

Les avis des lecteurs

décidément tu sais poser une ambiance. Quelques fautes mais qui n'entravent jamais la lecture. Amicalement trial

Histoire Libertine
Magnifique histoire



Texte coquin : A la neige
Histoire sexe : Une rose rouge
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