Faux papa, vrai cocu humilié

- Par l'auteur HDS Veilleur -
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Auteur homme.
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Récit libertin :  Faux papa, vrai cocu humilié Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-02-2012 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Faux papa, vrai cocu humilié
Si tu me trompes encore, je te la coupe

Ah! Les braves filles. Mes maîtresses m’ont réservé des adieux touchants et
délicats et elles m’ont ramené Anne. C’est merveilleux. Du moins l’ai-je cru, avant de
déchanter. Le bonheur des retrouvailles a rapidement viré au pire cauchemar.

Les yeux bandés, après trois mois de séparation, en lui faisant l’amour je
l’ai reconnue. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle fût dans mon lit. J’avais
pénétré vigoureusement pour des adieux Nathalie, Sabine, Geneviève, Cécile et Sophie,
réunies dans mon salon. Nues et agenouillées, qui dans un fauteuil, qui sur le canapé,
elles avaient présenté leur croupe et leur sexe et avaient attendu dans un silence
impressionnant que la main de l’une d’elles guide contre leur chair intime, à tour de
rôle, la verge qu’elles avaient choyée pendant trois mois. Chacune, selon un
calendrier mis en place, m’avait rendu sa visite hebdomadaire avec une régularité sans
faille et chacune m’avait fait découvrir des facettes délicieuses de l’amour. Pendant
trois mois j’ai vécu comme un pacha, dorloté, câliné, aimé, désiré, sollicité pour
engrosser cinq femmes ardentes, débordé par les demandes en mariage. L’abus de sexe
avec ces diablesses avides commençait à me fatiguer. Par je ne sais quelle miracle
elles m’ont trouvé une porte de sortie, une seule resterait, ainsi en avaient-elles
décidé.

-Alors, mon chéri, es-tu heureux de m’avoir retrouvée. Les autres ne vont-elles pas te
manquer?
Nous récupérons, je viens d’aimer Anne; elle respire avec difficulté mais
demande encore à être rassurée. Chassée une fois mais aujourd’hui traitée comme ma
femme, aimée, quel doute peut bien la tracasser?
-Pourquoi tes remplaçantes me manqueraient-elles, tu es revenue c’est l’essentiel.
J’oublierai vite tout le reste. Je t’aime, tu es là, je suis l’être le plus heureux de
cette ville.
Pendant trois mois tu ne t’es pas privé. Si mes comptes sont bons, en environ
90 jours tu as fait, disons 60 fois l’amour avec cinq femmes différentes. Tu vas
entrer dans le livre des records. Et tout cela sous prétexte que j’avais eu quelques
minutes d’égarement avec Sylvain.
-Je regrette infiniment l’erreur commise à partir d’une maladroite interprétation
d’une phase incomplète de l’événement qui m’a mis hors de moi cette fois là. Pardonne
cet excès d’impulsivité.
-Serais-je dans ce lit, nue contre mon mari nu et exténué si je n’avais pas pardonné.
Quand même, si j’y réfléchis, soixante fois adultère contre un malheureux soupçon
d’infidélité. Tu n’y es pas allé avec le dos de la cuillère. Parfois, en exécutant une
peine pour une faute que je n’avais pas commise, je me disais :
-Quand j’aurai purgé ma peine, il faudra peut-être que je commette la faute. Soixante
fois infidèle, tu te rends compte de la disproportion?
-Tu as compté pour moi; je n’ai pas tenu de livre de bord. Mais sur quelles bases as-
tu opéré tes calculs? Je me pose une autre question: comment t’es-tu introduite dans
ce lit aujourd’hui et comment tes remplaçantes ont-elles fait pour se réunir ici ce
matin?
-Souviens-toi, je n’étais pas seule quand tu m’as chassée. Tu permets que je m’asseye
sur ton ventre, je verrai mieux tes yeux. Comment fais-tu pour rester aussi dur, ta
queue a de l‘entraînement, il est vrai… Place-toi au chaud dans mon vagin, je ne
pourrai plus me passer du doux contact d’un pénis après ces mois de privation. Mais
le tien.
-C’est tellement mieux avec toi, ma chérie. Lève-toi, s’il te plaît, un poil me
blesse. Merci.
-Mes amies Sabine, Nathalie et Cécile ont jugé injuste ta réaction. Elles ont promis
de m’aider à reprendre ma place. Leur aide m’a été précieuse. Sabine m’a mise en
relation avec Sophie et celle-ci a accepté de tenir à ma place ta comptabilité. Je ne
voulais pas que tu te perdes dans les papiers. Je voulais un mari actif, travailleur,
pas une loque effondrée à la suite d’un chagrin d’amour fruit de son imagination trop
féconde.
-C’est toi qui…?
-Oui. Puis tu n’as pas voulu m’entendre. Mais je n’ai jamais désespéré. Un jour tu
comprendrais que nous étions séparés à cause d’un malentendu. et je t’ai envoyé une
médiatrice pour plaider en ma faveur. J’ai été très déçue d’apprendre le dimanche soir
que tu t’étais « envoyée »Cécile. Sylvain ne m’avait pas pénétrée et tu m’avais
chassée, toi tu te permettais de sauter mon amie à la première occasion.
-Avec cette différence que tu allais t’abaisser sur la queue de Sylvain alors que nous
vivions ensemble, et que tu as dépêchée cette tentatrice huit jours après ton départ à
un homme sevré d’amour par ta faute.
-Admettons. J’ai ensuite envoyé Sabine en mission pour obtenir ton pardon, tu n’as pas
résisté à cette autre tentatrice comme tu vas l’appeler. Il m’a suffi de souffler à
Geneviève un mot sur la possibilité de t’attirer sur la liste de son mari et celle-là
aussi tu te l’es faite dans la foulée, tu as de plus contraint la pauvre femme à des
séances de sodomie. Elle est revenue de cette expérience traumatisée moralement et
physiquement. Après cette fois où tu l’as enculée, elle a eu du mal à retrouver une
démarche normale. Sous cape, je riais de son récit, dans le fond son handicap me
consolait de ta dernière trahison.
-Elle en réclamait encore cette semaine, parle d’une douce contrainte. Elle crie à la
seconde où je force son sphincter mais aussitôt le goulet franchi elle devient dingue,
s’arracherait les fesses pour agrandir le trou. Elle s’agite sous les coups et termine
par un concert de solo de trompette bouchée.
. Enfin tu t’es comporté en étalon avec Nathalie la lesbienne, j’applaudis ce
véritable exploit. Faire d’une lesbienne une affamée de verge, chapeau, mais cela ne
m’étonne pas de toi, tu aimes ce qui est difficile…. Quel meilleur moyen de
s’attacher un homme que de lui demander d’être le père d’un enfant: tu as mordu à
l’hameçon. Cécile en premier a improvisé, parce que son Jérôme la décevait
sexuellement. Après sa demande extravagante, j’ai recommandé à chacune de réclamer ta
contribution à la procréation. Elles m’ont appris que tu ne ménageais pas ton sperme.
La seule surprise pour moi a été Sophie, je n’avais pas prévu sa candidature
tardive à la maternité. Tout le mérite de cette déclaration spontanée te revient, la
pauvre veuve a vu en toi un bon parti. Méfie-toi, une jeune veuve peut cacher une
mante religieuse, un danger pour son mâle, une dévoreuse d‘hommes, amie des
fossoyeurs.

-Mais tu es diabolique. Tu as organisé froidement ces simagrées. Avec un bémol, elles
étaient peut-être envoyées par toi, mais elles ont largement débordé du cadre fixé.
Quand une femme dépasse les termes de sa mission, s’offre, jouit et prononce certaines
paroles elle est généralement sincère. Elles étaient bien heureuses d’avoir un
prétexte pour entamer la liaison et toutes se sont joyeusement comportées. Si tu avais
vu Nathalie se masturber avec l’ardeur des converties pour être certaine d’atteindre
l’orgasme plusieurs fois de suite, tu saurais qu’elles étaient authentiques, vraies,
passionnées. Peux-tu m’en citer une qui se serait plainte d’avoir à accomplir une
corvée pénible lors des rendez-vous? Elles étaient pressées de faire l’amour et la
plupart arrivaient sans culotte. Il me vient un doute, Sylvain était-il chargé de les
coacher avant leur arrivée chez moi?
-Tu seras toujours aussi drôle. Tu vois si Sylvain m’avait prise, il aurait une
culotte de soie rose marquée Anne dans sa collection. As-tu trouvé cette pièce dans
son musée des conquêtes?
-Comme si son musée m’intéressait. On peut y trouver peut-être de bonnes adresses pour
les jours sans. Mais les femmes me tombaient du ciel plus ardentes au lit les unes que
les autres, même si tu refuses d’y croire.
-Tu es devenu le spécialiste en la matière, je ne te contredis pas. Donc quand j’ai eu
assez d’éléments sur tes dispositions et que j’ai compris que je te manquais, j’ai mis
sur pied la réunion de ce matin. Pendant que tu étais en cuisine en train de montrer à
des cuisinières comment fonctionne notre cafetière, laisse-moi rire, Cécile m’a fait
entrer, comme prévu.
-Cécile? Après ce que j’ai fait pour elle et son mari? Enfin, elle a facilité ton
retour, je lui pardonne son double jeu.
Quand tu as eu le bandeau sur les yeux au salon, je suis venue empoigner ta
zigounette, tu as pu apprécier le travail de mes mains pour te maintenir dur et raide.
Moi, ta femme chassée pour une peccadille, ce matin, j’ai placé ton gland à bonne
hauteur et j’ai accompagné ton pénis que je décalottais jusque dans les premiers
centimètres de cinq vagins. Cinq fois j’ai ouvert ces vagins pour un nouvel adultère,
vu cette fois de mes propres yeux. Te rends-tu compte de ce que tu m’as infligé cinq
fois de suite?
-Je ne savais pas qui me tenait la queue, comment aurais-je su que tu t’imposais le
spectacle monté par toi à mon insu? Si tu as vu, tu as voulu, pas moi!
-Cette fois, moi ta femme, je t’ai vu forniquer sans remords, devant d’autres femmes,
t’enfoncer et défoncer, saliver et baver pour leur laisser un excellent souvenir.
C’était pour quatre et tu le sais maintenant pour les cinq femmes un dernier
accouplement avant de trouver celle qui resterait. Imagines-tu comme mon cœur a
saigné? Tu es devenu un vulgaire échangiste sous mes yeux.
-Oui, mais pris dans le piège tendu par toi, et poussé par tes mains dans le ventre de
tes amies complices et tu t’étais bien gardée de me signaler ta présence.
-Tu m’as reléguée au magasin des objets perdus. Et tu n’étais pas peu fier d’être le
père de cinq enfants à naître de femmes différentes.
-Tu les avais incitées, toi, à me réclamer de les engrosser. Je ne connaissais rien de
ton complot. La discussion tourne au réquisitoire. Admets que tu portes une belle part
de responsabilité dans
ces grossesses.
-Mon chéri, redescends sur terre. Nous sommes en 2011, au vingt-et-unième siècle.
Sais-tu ce qu’est la pilule? Ces filles ne sont pas enceintes, ni de toi ni d’un
autre! Ne sois pas aussi déçu. Tu seras le père de mes enfants, mais pour cela tu
devras m’aimer encore.
-Tu oublies les certificats médicaux.
-Si tu les avais examinés, tu aurais constaté une anomalie très facilement détectable:
c’était des photocopies d’un certificat où on avait remplacé le nom d’une future mère
par celui de chacune de tes maîtresses. Tu vois, j’ai bien mené ma barque et je suis
au port, ton ancre de marine plantée dans mon ventre enfin retrouvé.
-Si je termine ton histoire, toi seule avais une chance d’être élue pendant la
deuxième partie de l’épreuve? Mais tu es bien trop sure de toi. J’aurais pu
m’attacher à une de tes ambassadrices.
-Sophie, par exemple, la seule qu’il a été difficile de convaincre?
-Pourquoi pas une autre?
-Quoi qu’il en soit, je t’ai fourni l’occasion de remercier ces filles et de leur
faire des adieux définitifs, je l’espère. S’il te reste des forces, fais-moi encore
l’amour, car depuis trois mois je n’ai pas eu de rapports sexuels avec des hommes.
-Oh? Une intrigante de ton espèce, une femme aussi ardente, séparée de son mari parce
que surprise au lit avec un séducteur, une masturbatrice, une suceuse, un ventre qui
se laissait entraîner sans résistance sur le pieu de Sylvain, une perverse capable de
tendre un piège machiavélique à son mari pour le mettre en tort, cette femme aurait
pratiqué l’abstinence pendant trois mois, n’aurait pas succombé aux tentations et aux
nombreuses sollicitations du receveur, du maire de l’adjoint ou de quelques autres?
Comment le croire? Tu es belle, intelligente, tu étais déjà convoitée quand nous
vivions ensemble, une fois seule tu as certainement reçu plus que subi des tas
d’offres.
-Tu as raison. Pourquoi ne pourrai-je pas annoncer à tous ces prétendants mon retour
au bercail pour les remercier de l’intérêt qu’ils m’ont témoigné et pour leur faire,
comme tu l’as fait ce matin avec tes maîtresses intérimaires, des adieux. Qu’en
penses-tu?
-Tu crois que c’est nécessaire? Quels adieux? Ces gens tu les rencontreras souvent.
-J’ai apprécié leur sollicitude, leurs déclarations d’amour m’ont parfois réchauffé le
cœur quand mon moral était au plus bas, surtout quand les filles me rapportaient les
traitements que tu leur réservais pendant que, pauvre exilée, je résistais aux offres
et restais seule, privée injustement de ton amour et des plaisirs de la chair. J’ai
donc convoqué ces messieurs ici, ce soir à dix-neuf heures, pour un pot de
remerciements et d’adieux. Ne t’inquiète pas, mes amies apporteront la boisson et les
victuailles nécessaires. Comme tu me sembles très fatigué, plus mou de la quéquette
que vaillant, levons-nous, remettons à plus tard cette œuvre inachevée et préparons le
salon pour cette réception.

Je ne vais pas rallumer une guerre juste après l’armistice! Elle me
chante:« Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous » et déclare « Cela
réchauffera l’ambiance» .Je donne un coup de main, j’allume le feu, charge des bûches
puis je suis obligé d’aller en zone artisanale, dans mon atelier, pour en ramener un
rouleau de toile collante. Anne m’explique qu’elle veut jouer un tour au plus acharné
de ses admirateurs, un jaloux incorrigible qui a prétendu avoir des droits sur elle.

-Je te jure qu’il sera surpris. Cette fois, il va comprendre. J’espère qu’il aura
assez d’humour pour me pardonner la leçon que je lui réserve.

A mon retour la pièce grouille de monde. Les chaises de la maison ont été
rassemblées, alignées le long des murs et des parois. Le centre a été libéré, un
guéridon solide à quatre pattes et de forme ovale trône sur le tapis, c‘est un travail
d‘ébénisterie auquel j‘ai consacré beaucoup d heures de loisirs. Je ressens une gêne
en observant l’assistance. Outre Anne et moi sont présentes les cinq ambassadrices qui
m’ont ramené Anne, les fourbes amantes au service d‘Anne, les fausses femmes enceintes
avaleuses de pilules contraceptives. Ma femme me présente pour la forme le maire,
l’adjoint, le receveur, Jérôme et le cinquième homme, pour moi un inconnu, un géant
africain d’un mètre quatre-vingt-dix au moins, à chemise bariolée à la poignée de main
trop ferme à mon goût, il fait un essai d’écrasement des phalanges destiné à tester
mes réflexes et la solidité de mon bras! Je résiste bien à ce genre d’épreuve.
-Voici Léon, le responsable de la sécurité de notre grande surface, ceinture noire de
judo, un collègue de travail.
Il sourit de toutes ses dents hyper blanches. Elle me prend à part, me
raconte que depuis son embauche il lui fait une cour assidue. Il est célibataire et
lui a offert le mariage, ni plus ni moins, rit-elle en m’observant. Elle était libre,
n’a pas demandé le divorce pour l’épouser, aussi costaud soit-il, elle est revenue
chez moi. Le danger est nul de ce côté.
La maîtresse de maison se lance dans un petit discours de bienvenue, remercie
ses hôtes pour la chaleur de leur soutien et annonce solennellement son retour au
foyer depuis ce matin. Je suis le héros du jour, elle me fait applaudir et prendre
place au milieu de l’assemblée, sur une chaise fabriquée de mes mains de maître
artisan, à deux mètres en face du guéridon
-C’est là que doit siéger dit-elle le maître de maison, le mari aimé, son amour de
toujours, l’élu de son corps, pardon, l’élu de son cœur. Le lapsus mérite-t-il cette
correction? Je ne serais plus l’élu de son corps? Trop d’émotions l’ont fatiguée,
c’est l’explication. D’ailleurs elle n’insiste pas, me regarde amoureusement et
m’embrasse sur la bouche pendant que je m’assois.

A peine installé, je sens deux mains sur mes épaules, le judoka m’immobilise
sur mon siège et on me lie à ma chaise avec le rouleau que j’ai déposé en arrivant
pour serrer les mains de mes hôtes. Je trône au milieu de mon salon, observé par tous
ces invités joyeux. Anne m’explique clairement pourquoi je suis immobilisé: elle
souhaite éviter de me voir partir avant la fin de la cérémonie comme je l’ai déjà
fait, au risque d’inventer des faits irréels et de laisser vagabonder mon imagination
avant de l’accuser de trahison et autres vilenies. On lui a fait beaucoup de mal en
lui rapportant ce que je prétendais avoir découvert cette fois-là dans ma chambre.
Bien placé et immobilisé, j’assisterai à tout et je ne pourrai pas donner une
interprétation erronée des faits. Tout sera clair, net, sans détour, à ma portée Un
morceau de ruban sur la bouche m’interdira de crier.

Elle se tourne vers l’assemblée et raconte en détail, sans rien cacher, à ma
plus grande honte, mes adieux à ces dames. Les maris ne bronchent pas, les épouses les
ont préparés et les deux magistrats municipaux sont, on le sait, des libertins
confirmés. Le seul à baisser les yeux est Jérôme. Le puissant judoka, invité pour me
fixer à ma chaise, rit de toutes ses dents: évidemment sa femme n’est pas compromise,
il n’est pas marié. L’anecdote savoureuse des certificats médicaux de grossesses
connaît un succès sans bornes. Je lis de la contrition sur un seul visage, celui de
Sophie, cachée dans un coin seule à ne pas trouver cette histoire très amusante. Comme
pour s’excuser de m’avoir ridiculisé Anne me sourit et embrasse son inénarrable
gentil petit mari sur le ruban qui lui cloue le bec, « parfois soupe-au-lait» auquel
elle ne reprochera plus ses écarts, dans la mesure où elle en est partiellement
responsable. Le récit de mes débauches rend Sylvain songeur, pour lui j’ai établi un
record difficile à battre si Anne ne ment pas.

-Messieurs, tous vous m’avez tentée, vous avez quémandé mes faveurs, fait des
promesses incroyables pour les obtenir. Si l’un de vous peut se vanter de m’avoir
fait l’amour qu’il avance! Personne? Tu vois mon chéri, jusqu’à ce jour j’ai été une
femme fidèle, je ne t’ai jamais trompé et à partir de demain je serai une femme modèle
aux côtés de Julien, n‘est-ce pas mon amour?
Pourquoi m‘interroge-t-elle, je suis bâillonné et je ne peux pas répondre.
-Auparavant, je veux vous remercier et vous faire mes adieux amoureux à la manière de
mon mari avec ces dames aujourd’hui. Je les ai interrogées, elles n’ont pas émis
d’objection à mon plan. Léon veux-tu reculer un peu sa chaise.
Le judoka me déplace en ricanant, il doit être un peu simplet à force de prendre des
coups sur les tatamis. Je n’aime pas sa gaîté niaise.

-Ainsi, vous allez pouvoir me posséder, ce soir et ce soir seulement, si vous le
désirez. Oui, vous m’avez bien entendue. Ce soir mon corps vous appartient, vous
pouvez me prendre, me faire l’amour L’occasion ne se représentera plus. J’exauce vos
vœux, je suis à vous pour quelques heures. Faites-moi l’amour sur ce tapis moelleux,
sur ce guéridon ou sur le canapé, comme vous voulez, autant que vous le pourrez, mais
je vous veux nus, je veux sentir la chaleur de votre peau, le poids de vos corps, vos
odeurs, je veux me donner complètement, sans retenue à des hommes déterminés à me
faire jouir autant et plus que mon mari a fait jouir ici Sabine, Geneviève, Cécile,
Nathalie et Sophie pendant trois mois. Vous pourrez user de moi à volonté. Attention,
soyez patients, celui qui éjaculera sera déclaré hors jeu. Je compte sur votre
imagination, soyez pleins de fantaisie. Demain mon mari sera le seul à avoir accès à
mon corps. Il sera pour l’avenir le seul élu de mon cœur et de mon corps. Aujourd’hui
je vous appartiens, faites moi connaître à cinq ce qui n’est pas à la portée d’un
couple. Fabriquez-moi des souvenirs exceptionnels pour le restant de mes jours. N’ayez
crainte, comme vous le constatez, mon mari ne proteste pas. Julien tu es un amour, tu
es unique.
Elle se fout ouvertement de moi. C’est une plaisanterie, une mise en boîte.
Elle ne peut pas vouloir m’humilier à ce point le jour de son retour. J’ai compris la
manœuvre et je souris. Et soudain je me souviens de ses propos
« Une surprise pour un jaloux incorrigible. Il va comprendre la leçon que je lui
réserve »
La surprise est pour moi, le ruban fourni par moi a servi pour m’attacher et pour me
réduire au silence. Mais osera-t-elle ? Jusqu’où va-t-elle pousser la plaisanterie
devant ces notables et ses amies?

-Quand j’ai enterré ma vie de jeune fille, j’étais une oie blanche. Nous nous sommes
alors livrées à des jeux innocents. Au cours de mes premières années de mariage j’ai
été heureuse de mes relations avec mon amour. Depuis trois mois je me suis plongée
dans la lecture de livres traitant des problèmes du sexe, j’ai regardé quelques dvd
classés X. Je souhaite, avant de redevenir une épouse sage et fidèle, recevoir de vous
des soins amoureux défiant les limites de la vie en couple.

Elle est un peu folle! Les hommes sourient, les femmes écoutent avec
étonnement ces déclarations « modernes » dans la bouche de cette femme si correcte
habituellement Je ne peux pas protester, je découvre avec douleur toute la souffrance
accumulée qui l’a conduite à ce dénouement regrettable, à cette mise en scène
misérable. Comment pourra-t-elle me dire « je t’aime » après ce coup de poignard? Je
n’ai jamais voulu l’humilier, j’ai succombé à des tentatrices certes, mais sans
savoir qu’Anne les télécommandait et saurait tout de mes agissements, surtout sans
avoir l’intention de la blesser. Or je sens en elle plus d’esprit de vengeance que
d’amour. Elle me terrifie et le fameux « pire » me tombe sur la tête.

Je ne vois guère quelle satisfaction ces hommes tireront de cette mascarade,
de ce don accordé une fois, sans lendemain, sans amour, sans l’excuse d’une faiblesse
passagère, devant un public connu, qui plus est devant leur femme, par vengeance plus
que par désir ou nécessité de rétablir un équilibre. Elle appelle ses hommes, ses
vengeurs. Quatre s’avancent. Cécile ne réussit pas à pousser Jérôme. Léon est le plus
décidé, je ne lis aucun enthousiasme chez les trois autres. Elle veut être
déshabillée. Léon défait les boutons, Léon fait tomber la jupe, Sylvain retire les
escarpins, Joël passe dans le dos et dégrafe le soutien-gorge nouveau. Devant
l’hésitation des autres, Léon s’accroupit et fait glisser rapidement la petite culotte
rose brodée, il la porte à son nez avec dévotion, lit le nom.

-Je l’ai enlevée. Pourrai-je la garder en souvenir de cette journée mémorable?
-Non, dit Sylvain, elle me revient de droit, car sans moi nous ne serions pas réunis
ce soir.
Anne me fait face.
-Comme toi mon amour. Tu permets?

Cette tortionnaire s’appelle Anne. Elle me regarde, je n’aime pas son sourire.
Elle a bien fait de donner l’ordre de me lier solidement, sinon je l’étranglerais. Je
ferme les yeux.
-Chéri, fais comme j’ai fait il ya quelques heures, regarde, profite du spectacle. Ah!
Non, Léon, respecte le rang de ces messieurs, tu passeras en dernier, je définirai ton
rôle plus tard. Ma culotte revient effectivement au responsable de mes trois mois
d’abstinence, à Sylvain, elle rejoindra toutes les pièces de sa collection, car il va
la gagner.
Pour une fois le judoka fait la gueule.

-J’aimerais en premier procéder à une reconstitution de la scène à laquelle Sylvain
vient fort justement de faire allusion. C’était au retour d’une randonnée, retour
avancé pour cause d’orage. Nous nous sommes retrouvés à cinq dans cette demeure. J’ai
fais des courses pour offrir un café. Des amoureux avaient pris possession de ma
chambre pendant mon absence. Mon mari allait rentrer de la pêche. J’ai voulu mettre
fin aux ébats d’un couple en chassant ces personnes de mon lit. Je craignais tes
remontrances, maître tout puissant de ce foyer et je ne voulais pas te scandaliser.
Car je t’aimais trop pour te fâcher. Sylvain veux-tu prendre place sur ce tapis. Oui,
bon, nu s’il te plaît, comme ce fameux samedi. Pour autant que je me souvienne, tu
peux te montrer sans honte, au contraire: ta constitution exceptionnelle plaira aux
dames qui n’auraient pas eu la chance de goûter à tes charmes. Mais y en a-t-il dans
cette ville?
La remarque soulève des rires et des applaudissements. Le paon fait la roue,
s’avance vers ma femme nue fesses contre la petite table et qui regarde sa queue
grandir dans la main active du receveur de la poste: Il veut paraître au meilleur de
sa forme.
-Jacques, Joël, vous m’avez dévêtue, il serait juste de vous mettre dans la même tenue
que Sylvain. Voyez, Léon a tout de suite compris, admirez l’athlète et son sexe hors
du commun! Cécile, sur le meuble de couture derrière toi, prends le mètre ruban, s’il
te plaît, et mesure le phénomène au repos.

Oui, il est beau, long, de diamètre respectable, et si l’on considère qu’il
paraît mou et baisse la tête, la massue est encore au repos. Mais lorsque Cécile pose
sa main avec l’extrémité du mètre ruban à la base de l’engin, celui-ci se redresse et
s’allonge et ces dames font « OH », un oh admiratif et chargé d’envie. Un oh qui
promet des cornes aux maris. Je ne parle plus de moi. La situation est claire, comme
promis, Anne ne fera plus machine arrière, elle a franchi les limites de la décence et
va enfoncer le clou pour me crucifier, je boirai la coupe jusqu’à la lie.

-Après ce joyeux intermède, félicitons cet étalon et remercions Cécile qui a osé
affronter ce beau jouet. Ca va, Cécile, tu n’as pas été effrayée par ce bond magique
vers ton visage? Formidable, hein. Je suis comme toi stupéfaite. Léon, tu es calmé, on
se contentera des mensurations présentes. A toi ma choute! Tu te contentes d’une
mesure approximative. Combien? Vingt quatre centimètres. Quel écouvillon, mesdames, de
quoi nettoyer les canons les plus gros et les plus longs. Essayer c’est l’adopter. Ca
vous fait baver. Dis, mon chéri, tu n’aimerais pas être monté comme Léon? Si c’était
le cas, tes « amantes auraient-elles accepté de te faire des adieux ou de se moquer de
toi en se déclarant enceintes?

Si je pouvais parler, mais zut. Si elle ne l’a pas encore essayé, cela ne
devrait plus tarder. Qu’elle aille au diable avec monsieur le surdoué du caleçon. Elle
a mis bien longtemps à découvrir les inégalités en la matière. Elle n’est ici que
pour m’abaisser publiquement, elle m’a joué la comédie des retrouvailles pour me
déconsidérer. En tirera-t-elle un avantage en termes de considération publique? Ce
n’est pas certain. Elle aura la piètre satisfaction d’étaler sa haine pour celui
qu’elle appelle « mon chéri » par dérision

-Donc, cet après-midi là, Sylvain avait abusé de sa partenaire et ne pouvait plus
conclure. Sylvain, ta biroute était plus modeste qu’aujourd’hui. Ta complice
désespérait de te voir cracher un dernier filet de sperme, c’est bien ça. Cette dame
veut-elle avancer? Non. Bien, je désigne une dame au hasard, Sabine tu joueras le rôle
de la maîtresse. Sylvain tu diriges tes pieds vers mon époux pour qu’il voie tout, pas
complètement de face. Vous m’avez priée de vous aider. Regarde mon amour à quoi je me
suis limitée. Excuse-moi de te tourner le dos, mais je sais que tu aimes voir ma
croupe et mon abricot. J’ai en premier secoué son roseau à la dérive, tu vois. Je peux
abréger et passer à la fellation. Elle sera brève, le roseau est déjà un manche
consistant et dur. Je le prends en bouche pour les besoins de la démonstration, j’en
profite pour le lubrifier avec ma salive. Et puis pour l’exciter avant sa reprise avec
son amante, je me suis placée à la verticale de sa hampe, l’amie a ouvert mes lèvres
et je lui ai fait sentir l’humidité chaude des premiers millimètres de mon vagin.

La pointe du gland a effleuré mon sexe, comme ça. C’était la façon la plus
efficace de le stimuler. A cet instant comme un fou tu es entré en hurlant et en nous
menaçant. Qu’avais-je fait d’interdit et de répréhensible? Avais-je commis un crime,
étais-je adultère? Regardez tous, Sylvain et moi sommes-nous accouplés? Non. Toutes
tes accusations ont reposé sur cette attitude. J’avais hâte de les voir conclure, j’ai
aidé de manière à les relancer. Cela ne justifiait pas tes hurlements, tes insultes et
ta fureur. J’ai pris peur, la partie a cessé, mais tu m’as demandé de foutre le camp
pour un foutre imaginaire dont je n’ai pas reçu une goutte. Tu m’as fait payer une
action qui n’a pas eu lieu. Alors aujourd’hui, j’en veux pour mon argent. A tort tu as
crié au cocu, eh! Bien cocu tu vas être, ici et tout de suite et devant témoin, mais
vraiment cocu! Ton rêve se réalise et nous serons quittes. Après la vie reprendra, ces
souvenirs s’éteindront, je n’aurai plus de rancune, mon honneur sera publiquement
lavé.
Chéri, ouvre tes yeux, vois, je descends. Merci Sabine, tu peux laisser la place aux
autres hommes groupés à la tête de Sylvain.

Son dos s’abaisse, sa moule s’ouvre, la verge de Sylvain disparaît peu à peu.
Anne en quelques secousses colle ses fesses à l’instrument de sa vengeance, sous sa
vulve je vois juste les boules des couilles de l’homme. Ma femme tourne la tête,
s’assure que je suis le manège et m’envoie un bisou de la main. Elle se soulève le
long de la tige brillante et se laisse entraîner vers le bas. Ensuite les mouvements
se multiplient, j’ai l’impression d’être devant ces manèges anciens où les chevaux de
bois montaient et descendaient le long d’une barre huilée. Pour garder son équilibre
la garce fait signe aux hommes nus, debout derrière Sylvain de lui tendre leurs pénis.
Le spectacle honteux a eu sur eux un effet bénéfique, ils bandent différemment, mais
ils bandent. Anne en saisit deux, s’y cramponne, y prend appui et les masturbe. Elle
se penche en avant, ouvre la bouche et la lance de vingt-quatre force l’ouverture de
sa bouche. Parfois elle tourne la tête à la façon d’un enfant sur un cheval de bois
qui appelle ses parents quand le manège en tournant les replace dans son champ visuel,
elle se tourne et ses lèvres libérées du gros bouchon se tendent vers moi, coincé sur
ma chaise. Je n’ai plus de colère, j’éprouve du dégoût. Pourvu que Sylvain décharge et
que la fin arrive. Hélas, elle cesse de chevaucher le receveur.
-Sylvain ton endurance mérite une récompense. Demande ce que tu veux, Julien te
l’accorde.

Celui-là tient sa revanche. Il la fait placer à quatre pattes, fesses levées,
tête au sol, figure couverte par les cheveux défaits, il se place derrière elle. Je
vois le gland violacé approcher des fesses, passer en dessous et faire un rapide va et
vient dans le vagin. Sur son ordre, Anne exécute un mouvement latéral destiné à me
montrer mieux la manœuvre. L’homme, le véritable héros de mon cocuage, sort sa bite,
la fait aller à plusieurs reprises dans le sillon du sexe, remonte plus haut, appelle
Léon, lui demande de tirer les fesses d’Anne vers l’extérieur et dirige son nœud vers
la cible en haut du sillon. Les genoux de Sylvain décollent du sol, il pousse sur la
pointe des pieds et fait peser sa gaule sur l’anus découvert par les pouces de Léon.
Anne grogne, geint. La main de Sylvain vient en renfort sur sa bite pour lui conserver
la rigidité nécessaire au franchissement du sphincter. Sans succès.
-Attends dit Léon, dans ma veste j’ai ce qu’il faut. Tu comprends, à cause de mon
outil je rencontre souvent des difficultés avec les blanches.
Il fouille ses poches et revient avec un tube. Il écarte les globes fessiers,
vise le trou et fait couler quelques gouttes d’un liquide épais.
.
-Je lui mets lui un doigt dans le fion, je le fais tourner, j’élargis le passage et
ça ira. C’est infaillible.

Le grand noir rit de joie, envoie un index sur puis dans le trou à caca. Elle
fait « OOOOOOOOOOOOh!. » Par pressions et en effectuant des mouvements circulaires le
doigt élargit l’anneau. Le doigt ressort « flop ». Sylvain reprend son manche en main,
pointe et fait l’effort, pousse, avance un peu, recule pour reprendre force et élan.
Ca y est, il a légèrement progressé dans l’œil rond, mais pas assez sans doute. Il se
retire et replonge dans la cramouille puis crache sur le cratère qui mène à Sodome et
réclame encore le secours de Léon pour tirer sur les fesses; il s’y reprend à
plusieurs reprises, s’acharne et vlan, son ventre vient heurter les fesses rondes. Le
passage a cédé et il est parti en glissade jusqu’à la butée des fesses. Anne
hurle «Julien », et oui, elle m’appelle, avant de dire à Sylvain qu’elle a mal. Elle
le supplie d’arrêter. Il obéirait, fier à la fois d’être le premier après moi dans le
vagin et le premier tout court à l’avoir enculée. Il va lui laisser le temps
d’encaisser le coup, mais il y reviendra. Le retrait est lent, de mon observatoire je
vois disparaître peu à peu le rond rouge de l’anus qui se referme après avoir été
forcé. L’amant effectif se remet sur le dos, elle reprend la chevauchée, suce Léon et
masturbe Jacques et Joël, les deux J de la mairie. Ils sont témoins qu’il n’y a pas
viol et attendent leur tour.

Pour me narguer elle m’envoie un bisou de plus. Elle reprend sa position du
papillon mais constate la disparition de Léon. Il n’a pas disparu, il s’agenouille
dans son dos, brandit sa massue, s’ouvre avec ses pouces l’entrée de derrière, et à
son tour franchit le Rubicon en force, perce, traverse et s’écrase sur le dos d’Anne.
Je renonce à imiter le hurlement de douleur de la double pénétrée. Elle réclamait des
fantaisies irréalisables dans un couple. Deux hommes se démènent dans son ventre. Une
belle queue, celle de Sylvain, fait reluire les terminaisons nerveuses des parois de
son vagin et, ce qu’elle a désigné comme un écouvillon lui rabote le canon à merde.
Sur vingt- quatre centimètres environ il ramone et nettoie les intestins. Ca décape,
ça frotte , la grosse rape gratte les bords, lisse l’intérieur, dégage les aspérités,
recule en emportant une gaine rose collée à l’instrument de torture et remet tout en
place quand il force pour réinvestir la place. Léon modère les va-et-vient mais ne
s’en laisse pas compter. Les plaintes ininterrompues de la candidate à des
expériences exceptionnelles effraient les autres femmes mais n‘émeuvent pas le sportif
dur à la peine. Je ne ressens plus rien, la jalousie ? Non, la pitié? Non plus. Elle
l’a voulu, elle l’a eue, elle l’a dans le cul. Elle pleure, coincée entre les deux
sabreurs en concurrence. Elle crie, elle gémit, elle se calme, n’a plus la force de me
regarder… elle se soumet .
Sans se concerter maire et adjoint se rhabillent, s’en vont suivis de Sabine
et Geneviève. Cécile cache sa tête dans l’épaule de Jérôme. Nathalie se bouche les
oreilles. Elle avait repris goût à l’homme, Léon va l’effrayer. Sourd aux cris d’Anne
Léon martèle ou pistonne imperturbable les boyaux. Enfin il faut l’intervention
courageuse de Sophie: elle frappe à poings fermés sur les épaules du taureau en rut
pour arrêter l’assaut furieux . Léon s’appesantit sur le couple et j’entends Anne
-Léon arrête, Sylvain a perdu, il a éjaculé. Sors, je n’en peux plus.
La brute abandonne le creux dévasté et se lève majestueusement. Le cratère
reste béant, rouge. Du sang rouge tombe de son brandon énorme sur les cuisses blanches
de la femme prise en sandwich. Elle envoie une main sur ses arrières, examine ses
doigts
-Julien, je saigne. Léon tu es une brute. Sale con, tu devais faire doucement. Aide-
moi à me lever.
Le judoka ne supporte pas les insultes. Il tire un grand coup sur le bras
tendu, Anne s’écrase contre lui, se sent soulevée, redescend le long du torse noir,
les cuisses soutenues par des paumes un peu moins teintées. Comment le sportif a-t-il
réalisé l’exploit? Peu importe les moyens, le résultat est là. Sur la tringle
majestueuse rougie du sang d’hémorroïdes éclatées la vulve une nouvelle fois s’écrase,
s’ouvre, se distend et moule le phénoménal sexe noir et rouge.. Malgré la douleur les
bras d’Anne s’accrochent à la nuque. Elle dit non, il rit, il affirme que ça va
rentrer, il l’embrasse pour la faire taire. Et j’assiste muet et impuissant à ce coït
bestial. Maintenant elle ne crie plus. Ses jambes se cramponnent aux hanches du
costaud, ses pieds battent l’air sous mon nez, elle gémit, ce n’est plus de douleur
tandis que sur la laine du tapis s’écrasent des goutes de sang. J’enrage, un tapis
aussi cher. Ils s’en moquent, ils baisent. A pas lents l’affreux se dirige vers le
canapé, couche Anne sur la longueur, lève et ouvre d’un même mouvement les brancards
de chair et se met à conjuguer vitesse et force pour délivrer l’orgasme foudroyant qui
attachera cette femme à son nouveau propriétaire.
Quelqu’un coupe mes liens, dégage ma bouche et tente de me tirer hors de cette pièce.
Je regarde, c’est Sophie.
-Laisse-moi faire.
Pendant que l’étalon noir saille la pouliche infidèle, je glisse vers la
cheminée, je plonge discrètement le tisonnier dans la braise, je laisse rougir la
pointe. Léon éructe des mots d’amour. Anne explose, jouit, s’époumone. Léon a entré
toute sa grosse bite, ses jets de foutre secouent les deux corps. Il leur faut
quelques minutes de récupération.
-Le mâle relève la tête, balaie du regard la salle vide
-Mais où sont les autres? Bon Dieu ton mari a disparu! Ah! Non
Il découvre à ras de ses yeux le rouge du fer, crie « NON »
Anne me voit, voit le tisonnier, reste sereine.
-Oh, chéri, tu es là. Les autres sont partis? Pourquoi? Je voulais faire l’amour sur
le canapé avec le maire et utiliser le guéridon pour que Joël me prenne par derrière,
comme sur la photo avec Sabine. Ils savaient que c’était leur seule chance. Tant pis,
comme ça c’est fini plus tôt. Léon tu peux te rhabiller. A demain au travail, silence
et bouche cousue. J‘ai mal au cul. Julien tu me mettras de la pommade. Mon amour, nous
voilà quittes, on efface tout et on repart à zéro. D’accord?
- Tu peux croire. Léon, tu te lèves, tu te la plantes sur le pal et tu t’en vas ou je
te grille la queue et les couilles. Avance vers la sortie. Soyez heureux et
multipliez-vous. Sophie veux-tu leur ouvrir la porte, merci. Léon, attention à la
marche!
Trop tard! Boum…bruit mou, jurons. Un jour, Sylvain aussi….On va dire…Ca recommence,
gare aux ragots ( voir les épisodes précédents.)
-Julien, dit Sophie, ils ne peuvent pas se promener nus dans la ville; jette leur au
moins ces deux culottes roses qu’elle avait posées sur sa boîte de couture. Elle
voulait récompenser les trois meilleurs.
-Sophie, tu es trop gentille. Que penses-tu de cette histoire?

Elle me tend une feuille tirée de son corsage.
-Tu es réellement enceinte? Qui… .Moi… papa?
J’ai le souffle coupé. Elle fait oui de la tête.
C’est un certificat médical de grossesse. Un vrai. Elle le reprend, se dirige vers la
porte.
Reste, s’il te plaît.
















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