Les Amours d'Elyanor Pt1

- Par l'auteur HDS Fifth -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Les Amours d'Elyanor Pt1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-08-2012 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Les Amours d'Elyanor Pt1
Lady Elyanor Cutbrith chevauchait comme a son habitude a travers la lande ce soir
là... Ses longs cheveux blonds galopaient en même temps que son cheval, emportés par
le vent qui soufflait sur son visage. Ils lui formaient une aura qui semblait rayonner
comme s'ils étaient blanchis par la lune à chaque fois qu'elle sortait. Elyanor ne
sortait que la nuit. Elle n'était en sécurité que la nuit car même si le soleil
perçait rarement a travers les nuages le jour, le moindre rayon qui serait venu
caresser sa peau l'aurait brulée vive. Elle enviait tous ses humains qui pouvaient
sentir la douce chaleur de la journée sur leur peau, elle qui était condamnée à ne
voir que la lumière de la lune jusqu'à la fin des temps.

Elle passa sur une crête et vit les lumières du village qui brillaient plus loin en
contrebas, et sentit une envie s'emparer d'elle. Mais elle la surmonta, sachant que
les habitants se méfiaient d'elle. Elle devait se contenter des voyageurs de passage
qui s'étaient perdus dans la lande. Elle arrivait vers elle sur son cheval, blanche
comme la pureté et l'innocence, et les guidait vers le village. Mais elle restait à
une bonne distance, le laissant terminer son chemin seul. Souvent, ceux qu'elle avait
sauvé cherchaient à la remercier et se jetaient a ses pieds, prêts à assouvir le
moindre de ses désirs quand elle faisait glisser sa robe le long de ses épaules. Il
lui faisait passionnément l'amour, et jouissait comme jamais il n'avait joui en
sentant les crocs de la vampire se planter dans son cou. Le lendemain, il se
réveillait nu, a cent mètres du village en se demandant ce qui avait pu se passer. Il
n'avait pas été volé, battu, mais sentait plutôt le bonheur courir dans ses veines.
Parfois, certains d'entre eux découvraient les deux petites piqures sur leur cou, mais
la plupart ne préférait que rêver d'une rencontre sur la lande.

Alors qu'elle rentrait chez elle, une forme blanche courut sous son cheval en le
faisant cabrer, avant d'aller se cacher dans les fourrés. Elyanor parvint à maitriser
son cheval, et l'attacha à un tronc d'arbre avant. Elle s'aventura à la suite de la
créature dans les buissons, et découvrit une jeune fille effrayée par sa présence.
Elle vit ses jambes lacérées par les ronces et était prête a se jeter sur elle, mais
elle se calma en se promettant un bon dîner une fois rentrée.

« -bonsoir toi! Qu'est ce que tu fais là? Allons, viens ma petite, il fait froid
ici... Aller! »

La gamine était muette et commença à pleurer quand Elyanor s'approcha d'elle et la
prit dans ses bras. Elle la souleva pour la sortir du bosquet, et l'installa devant
elle sur son cheval. Elle galopa à toute vitesse vers son manoir dont la vue effraya
la petite encore plus que la présence de cette femme inconnue. La vampire faisait tout
son possible pour la calmer, et lui promit un bon bain chaud... Cela détendit
fortement la fillette qui somnola un moment jusqu'à ce qu'Elyanor la descende du
cheval. Elle la guida dans des couloirs éclairés par des torches jusqu'à une pièce
dont le centre était occupé par un baquet de bois.

« -si tu veux que je prenne soin de toi, il va quand même falloir que tu me dises ton
nom, tu ne crois pas?
-Siloé...
-Bonsoir Siloé... Je suis Lady Elyanor Cutbrith, mais tu peux m'appeler comme tu
veux... Pourquoi étais tu sur la lande?
-Je me suis enfuie.
-d'où donc?
-l'orphelinat.
-Quel âge as-tu pour t'aventurer comme ça sur la lande?
-Treize ans...
-Déjà très courageuse! Ne bouge pas, je vais faire chauffer de l'eau, tu grelotes...
Tu ne bouges pas, compris? Tu me raconteras ton histoire plus tard»

Ce soir là, Elyanor fit connaissance de Siloé... Elle s'était échappée de son
orphelinat où elle était maltraitée et s'était perdue dans la lande quand Elyanor
l'avait trouvée. Elle fut d'abord un peu méfiante vis-à-vis d'Elyanor, mais comme elle
était très gentille avec elle, elle se mit rapidement à l'apprécier. Elyanor soigna
les blessures de la fillette, puis la laissa prendre son bain seule et alla s'occuper
de la chambre de sa nouvelle amie. Elle la choisi proche de la sienne, remplit
l'armoire de ses anciens vêtements, puis retourna voir Siloé qui était sortie du bain
et s'était rhabillée. Pourtant, Elyanor décida de dire la vérité sur sa nature a
Siloé, afin qu'elle puisse lui faire confiance.
« -Je dois t'avouer quelque chose Siloé...c'est...assez effrayant a première vue, mais
je te promets que tu ne risques rien.
-Qu'est ce qu'il se passe?
-Tu me promets de ne pas avoir peur?
-Humm
-Je suis une vampire. »
Siloé hurla de peur et se rua vers la porte, mais Elyanor fut plus rapide et
l'attrapa. Elle la serra contre elle en lui murmurant des paroles rassurantes, mais
rien ne pouvait calmer la terreur de la fillette.
« - Lâchez-moi, monstre... Vilaine, laissez moi partir »
Elyanor relâcha alors Siloé qui se jeta sur la poignée de la porte. Elle l'ouvrit et
sortit en courant. Elyanor tomba à genoux dans la pièce, et sentit les larmes monter
dans ses yeux. Si seule...Condamnée a la solitude pour l'éternité... Mais alors
qu'elle tombait face contre terre, Siloé passa la tête par la porte.

« -Pourquoi m'avez-vous laissée partir?
-Je te l'ai dit, je ne te veux aucun mal...
-Pourquoi vous pleurez?
-Parce que c'est tout le temps la même chose quand je dis que je suis une vampire...
C'est la première fois que quelqu'un revient...
-Et si c'était une ruse pour que je reste?
-NON... non, s'il te plait, crois moi... Je ne tue pas... Jamais...pour me nourrir...
Seulement pour me défendre, comme tout le monde... Mais il est trop tard pour parler
maintenant, le jour se lève, je dois partir dans ma chambre, il y a trop de fenêtre
dans ce manoir.
-Et alors?
-Si le soleil me touchait la peau, je brulerais...
-Alors si je décidais de venir ouvrir la fenêtre de votre chambre pendant que vous
dormez?
-tout comme tu me fais confiance, je te fais confiance... A tout a l'heure... Tu as le
droit d'entrer dans toutes les pièces qui ne sont pas fermées a clef. Les autres
regorgent d'objets très fragiles. »
Elyanor s'enfuit en laissant la fillette seule. Elle visita toutes les pièces du
manoir en s'émerveillant devant le gâteau qui l'attendait sur la table de la cuisine.
Elle en mangea un morceau avant de continuer son exploration. Elle trouva la petite
chambre, avec une armoire pleine de vêtements a sa taille, et en essaya pleins. Enfin,
elle découvrit dans la tour une gigantesque bibliothèque dont les étagères montaient
jusqu'au plafond, a de nombreux mètres au dessus de là ou elle était. Elle en trouva
un ouvert sur la table, et le feuilleta. Il était plein d'images d'animaux qu'elle ne
connaissait pas avec plein de mots en dessous. Puis, se sentant fatiguée, elle
retourna dans 'sa' chambre et s'allongea sur le lit. Mais elle n'arriva pas à
s'endormir, craignant a chaque fois qu'elle ouvrait les yeux de voir la dame avec ses
dents pleines de son sang devant elle. Elle finit quand même par sombrer dans un
sommeil paisible.

Quand elle se réveilla, elle trouva un plateau sur la table avec un petit déjeuner.
Elle l'avala rapidement puis parti à la recherche de la dame. Elle la trouva dans la
bibliothèque en train de lire son livre.
« -Bonjour ma chérie!
-bonjour madame
-tu as aimé mon livre?
-oui, surtout les gros chats rayés!
-c'est un tigre ma chérie, tu n'as pas lu?
-Je ne sais pas lire madame...
-quoi? Mais qu'est ce qu'ils t'apprennent à l'orphelinat?
-la couture, la vaisselle, des fois la peinture... »
Une idée passa par la tête d'Elyanor, mais elle la refusa. Elle invita Siloé à
s'asseoir sur un fauteuil et à pendre un autre livre tandis que son idée émergeait de
nouveau. Alors elle se lança.
« -Je vais te faire une proposition ma chérie... Tu restes vivre ici pour veiller sur
moi le jour. Si jamais des gens viennent, tu peux passer par une petite porte qui
arrive dans ma chambre et tu caches mon lit. Je suis légère ne t'inquiète pas. En
échange, la nuit, je veille sur toi. Mais je t'apprendrai aussi tout ce que je sais, a
commencer par la lecture, comme ça le jour, tu pourras lire mes livres et te cultiver.
Ensuite, on verra... Tu veux bien?
-oui madame, oui!!! Moi je vous apprendrai la couture et la peinture!
-marché conclu alors...
-vous allez me transformer en vampire?
-Pas maintenant!!! Quel âge as-tu déjà?
-treize ans.
-il est très difficile a une vampirette de treize ans de trouver de quoi se nourrir...
surtout si elle est bien élevée! Mais si tu veux devenir comme moi, reste avec moi
jusqu'à ce que tu aies vingt ans, et là, si tu le veux toujours, oui je te
transformerai en vampire.
-pourquoi si longtemps?
-mignonne comme tu l'es aujourd'hui, je suis sure qu'a vingt ans tu seras superbe.
Alors non seulement tu auras toute la nourriture que tu voudras, mais en plus tu
pourras la choisir.
-d'accord... Apprenez-moi à lire madame alors! »
Pendant les quelques semaines qui suivirent leur accord, Siloé eut encore du mal a
trouver le sommeil, mais quand elle fut finalement persuadée qu'Elyanor ne lui voulait
aucun mal, elle se considéra enfin dans la maison qu'elle n'avait jamais eu, et se mit
même a appeler parfois Elyanor sa mère, pour le plus grand plaisir de celle ci. Le
jour, elle dormait d'une oreille dans sa chambre qui était juste a coté de celle
d'Elyanor, et la nuit, elle suivait attentivement ses cours.

Un jour, des hommes en armes vinrent dans le manoir, et Siloé s'empressa de cacher le
corps de sa maitresse dans un coffre. Les soldats l'arrêtèrent en lui demandant ou se
trouvait la dame qui vivait ici, et pendant la journée, sous les menaces les coups et
les promesses de récompense, elle niait qu'une autre dame habitait ici. Finalement, un
garde la frappa et l'envoya voler sous la fenêtre. Siloé éclata en sanglots, mais vit
que le jour se terminait. Elle resta à la fenêtre pour regarder le soleil se coucher,
et une fois disparu, elle se retourna. Elyanor entra dans la pièce d'un seul coup en
se jetant sur le soldat qui levait son épée, prêt à l'abattre sur Siloé qui restait
impassible. Elle ferma les yeux pour ne pas voir la scène, et Elyanor lui rouvrit
après l'avoir guidée dans sa chambre. Elle la serra dans ses bras, et ce soir, ce fut
plus qu'une amitié qui naquit entre celles qui venaient de se sauver mutuellement la
vie.
Désormais tous les soirs, Siloé recevait des cours d'équitation, apprenait les bases
des mathématiques et de la physique, et Elyanor lui enseignait l'Histoire et la
géographie. Elle devint rapidement plus cultivée que la plupart des jeunes filles
nobles du même âge, et parlait le français, l'anglais, apprenait l'allemand, et savait
traduire un texte latin ou grec sans trop de difficultés. Sa soif de connaissance
émerveillait Elyanor qui alla lorsqu'elle eut seize ans jusqu'à lui engager un
précepteur pour la journée pour lui apprendre tout ce qu'elle ne pouvait pas lui
apprendre elle même. Le soir venu, la jeune adolescente lui répétait tout ce qu'elle
avait appris pendant la journée et en faisait profiter sa maitresse. A cet âge là,
elle commença à changer radicalement. Son amitié pour Elyanor se trouva renforcé
maintenant qu'elle réalisait tout ce qu'elle avait fait pour elle, mais c'est surtout
son corps qui évolua. Deux petites bosses commencèrent a lui servir de poitrine alors
qu'elle grandissait vite en taille jusqu'à pouvoir regarder sa maitresse sans avoir a
lever les yeux au ciel. L'équitation qu'elle faisait toutes les nuits lui avait forgé
des muscles d'acier et une santé de fer, si bien qu'elle n'était jamais malade. Elle
décida de se laisser pousser les cheveux, et découvrit qu'avec la taille, ils
finissaient par prendre une teinte bleutée sous la lumière de la lune.

En même temps qu'elle sentait son corps changer, elle commença à l'explorer et à le
découvrir. Peu après ses dix-huit ans, alors que Siloé regardait ses seins en essayant
de se convaincre qu'ils étaient plus gros que la veille, Elyanor qui venait de se
réveiller passa devant sa porte et l'entendit gémir. Elle regarda par le trou de la
serrure et le vit en train de se mordre le poignet dans une ultime tentative de
prendre du plaisir comme le faisait les vampires.
Quelques jours plus tard, Elyanor entra dans sa chambre alors qu'elle était endormie,
et posa ses lèvres sur le poignet nu de la jeune femme. Elle but de nouveau une gorgée
de son sang, et alors que Siloé ouvrait les yeux en nage, Elyanor disparaissait, la
laissant se demander si elle avait rêvé et découvrir que ses draps étaient humides et
dégageaient une odeur qui lui envahit les sens. Elle passa sa main sur son sexe et
découvrit avec bonheur quelle était la source de ce liquide. Le lendemain, elle ne
souffla pas un mot de son 'rêve' a sa maitresse qui la regarda en rigolant laver son
drap dans la fontaine.
Ce soir là, elles étaient toutes les deux parties en promenade sur la lande. Siloé
arrivait maintenant à suivre Elyanor dans ses galops et se mettait elle aussi à
apprécier le vent qui lui fouettait le visage. Mais en passant le pont, le cheval de
Siloé paniqua en entendant un chien aboyer et il se cabra, envoyant sa cavalière dans
l'eau glacée de la rivière. Siloé ne savait pas nager et elle coula à pic. Sans
hésiter, Elyanor sauta et elle parvint à attraper la main de Siloé qui cherchait
désespérément de l'aide. Toute la vase soulevée par les mouvements paniqués de Siloé
leur piquait les yeux, mais les deux sortirent finalement de l'eau, Siloé étant portée
par son amie. Elyanor s'effondra sur la berge, mais vit que sa protégée grelotait.
Elle la serra contre elle, mais rien n'y faisait, et elle finit par craindre pour sa
santé. Alors elle attrapa la bride de son cheval et hissa Siloé sur la selle. Elle
monta derrière elle et galopa à toute vitesse vers le château.

Elle alluma un feu dans la salle de bain et posa délicatement Siloé devant, si près
qu'elle pouvait sentir directement la chaleur des flammes sur sa peau. Elle ne
grelotait plus, mais ses vêtements trempés l'empêchaient de se réchauffer. Alors
pendant que sa maitresse était allée chercher de l'eau, Siloé les retira comme elle
pu. En revenant, Elyanor la trouva roulée en boule près du feu. Elle suivi des yeux la
courbe de son dos, jusqu'à ses fesses, mais secoua la tête pour chasser ses pensées se
rappelant qu'il y avait plus urgent. Elle remplit le bain et se tourna le temps que
Siloé entre. Elle gémit de plaisir en sentant l'eau chaude l'envelopper et ferma les
yeux. Elyanor recouvrit la surface de l'eau de pétales de rose qui se rassemblèrent
autour de Siloé.
« -ça va mieux ma chérie?
-oui madame, tellement mieux, merci...merci!
-je crois qu'il va falloir t'apprendre la natation maintenant... »
Les deux amies éclatèrent de rire. Puis leurs regards se croisèrent, et elles purent
sentir la chaleur du feu qui les dévoraient toutes les deux. Elyanor posa ses lèvres
sur le front de Siloé, puis se releva en lui tournant le dos, face au grand miroir qui
décorait la pièce. Elyanor commença à son tour à enlever ses vêtements humides, tout
en gardant ses yeux fixés sur Siloé, a son insu. Elle se retourna, les seins couverts
par un bout de tissu de sa robe trempée pour les cacher. Siloé se tourna vers elle et
rougi un peu
« -pardonne moi ma chérie, mais je suis aussi sale que toi, et vu le temps que ça
prend de faire chauffer un bain, j'aimerai autant en profiter en même temps que toi...
Ca ne te dérange pas trop?
-non, non... »
Siloé rougissait de plus en plus et la situation commençait vraiment à plaire à
Elyanor. Elle continua de se dévêtir, et cette fois, elle vit la tête de Siloé se
tourner légèrement. Elle avait le dos de sa maitresse dans son champ de vision, mais
elle détourna le regard rapidement. Elyanor avait ressenti une vague de plaisir
qu'elle ne connaissait plus, en sentant les yeux de Siloé se poser sur son dos. Elle
se sentait de nouveau désirée, ou du moins, elle en avait l'impression. Il ne fallait
pas qu'elle brusque les choses et amène Siloé à faire quelque chose contre sa volonté.
Quand elle fit tomber la robe a ses pieds, elle vit de nouveau les yeux de Siloé posés
sur ses fesses. La jeune femme rougi un peu plus, puis ferma les yeux quand Elyanor
lui annonça qu'elle allait rentrer dans l'eau. Elle alla s'asseoir en face d'elle, et
s'arrangea quand même pour cacher ses seins sous la couche de pétales pour ne pas
troubler Siloé.
« -tu peux rouvrir les yeux ma chérie. »
Siloé vit sa maitresse rayonnante de beauté assise en face d'elle. Elle était tout de
même gênée, car elle n'avait pas beaucoup de place avec ses pieds, et décida de les
étendre. Ils effleurèrent les fesses d'Elyanor qui sourit à son amie.
« -tu ne te gènes pas! -non, laisse les là, ils sont bien où ils sont, je rigolais, tu
sais...
-pardonnez mon trouble madame, mais... être dans ce bain avec vous, ça me...
-dérange? Je pars si tu veux...
-non, restez... Ca me fait me sentir bizarre.
-Il ne faut pas... Viens ici ma chérie, il faut que je nettoie tes cheveux. »
Siloé alla s'installer entre les jambes d'Elyanor, et posa son dos contre son corps.
Elle réalisa que son dossier qu'elle trouvait si confortable n'était en fait que la
poitrine de sa maitresse, mais elle essaya de ne pas laisser paraître son trouble.
Elle trouva les gestes de sa maitresse bien plus tendres que la dernière fois qu'elle
lui avait lavé les cheveux, mais cela lui faisait aussi beaucoup plus de bien. Elyanor
la fit se cambrer pour humidifier ses cheveux, et leurs regards se connectèrent de
nouveau. Elle lui embrassa le front, puis son regard se posa sur sa poitrine qui
dépassait légèrement de l'eau. En s'en rendant compte, Siloé devint rouge de honte et
posa ses mains sur ses seins pour les cacher, mais Elyanor lui prit les mains et les
ramena le long de ses cuisses.
« -pourquoi caches tu ta beauté ma chérie...
-arrêtez de me regarder comme ça madame... Je n'en peux plus... »
Elyanor caressa les joues de Siloé pendant qu'elle replongeait sa poitrine sous les
pétales protecteurs. Elle ne savait pas pourquoi, mais Siloé répondit a ces caresses
en soupirant et en prenant la main de sa maitresse pour la passer dans son cou. Elle
sentait maintenant les tétons d'Elyanor durcir dans son dos quand elle s'allongeait
sur elle. L'atmosphère entre la vampire et la jeune femme devenait électrique. La
moindre étincelle de désir que n'importe laquelle des deux montrerait délibérément à
l'autre aurait pu suffire à enflammer la situation. Curieusement, Elyanor se sentait
aussi troublée que Siloé, elle qui pourtant avait eu des années et des années pour
découvrir le sexe. Elle se rendit bientôt compte qu'elle n'avait pas fait l'amour à
une fille depuis de longues années, et failli choisir de tout arrêter maintenant de
peur de ne pas pourvoir satisfaire Siloé. Mais quand celle-ci lui passa un bras
derrière la tête et posa son cou sur son épaule, Elyanor se dit que sa fille ne
pouvait pas découvrir l'amour autrement qu'entre ses bras sans être déçue. Alors elle
choisi de se lancer et joua le tout pour le tout.
« -lève toi ma chérie, je vais te savonner... »

Les joues de Siloé virèrent rapidement au rouge. Elle bredouilla quelques excuses

« -maitresse, je... je suis... toute nue! »

Elyanor savait désormais que Siloé la désirait plus que tout, mais elle avait aussi
découvert que sa fille allait avoir besoin de toute la tendresse qu'elle pourrait lui
donner pour ne pas paniquer.
« -et alors? Allons ma chérie, tu es si belle... Tu ne devrais pas avoir honte de me
montrer comme tu es! »
Presqu'à contrecœur, Siloé se leva. De nombreux pétales de rose qui l'entouraient
restèrent collés à sa peau, lui cachant le nombril, les tétons et le pubis. De rouge
elle devint cramoisie en sentant le regard de sa maitresse se poser sur elle. Elle
voulu protéger son intimité en plaçant ses mains devant son sexe, mais devina la
réaction de sa maitresse. Elle lui prendrait les mains et lui embrasserait tendrement.
Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas sentir la bouche d'Elyanor sur ses mains,
simplement qu'elle ne pouvait pas bouger. Elle était pétrifiée de honte, d'être
regardée ainsi, comme une bête que l'on se prépare à acheter pour en faire ce que l'on
veut. Les larmes montèrent a ses yeux a cette pensée. Se pouvait il que toute la
gentillesse de sa maitresse pendant toute ces années se terminerait en la vendant a un
noble de passage dans la région?
« -madame, ne me vendez pas s'il vous plait...
-te... vendre? Quelle drôle d'idée? Pourquoi est ce que je te vendrais ma chérie? Je
préfère te garder pour moi... »
Ces paroles ne rassurèrent Siloé qu'a moitié. Elle vit la main de sa maitresse sortir
de l'eau et s'approcher d'elle. Elle attendit le moment fatidique ou après
l'évaluation visuelle, elle serait palpée de partout pour voir si elle était bien
portante. Pourtant, la main d'Elyanor poursuivi son chemin vers le visage de Siloé
pour essuyer les larmes qui gouttaient dans le bain. Siloé fur surprise par ce geste
et manqua de tomber dans le bain. Elle sentit ensuite la main descendre le long de son
cou, survoler sa gorge et s'arrêter au dessus de son nombril caché par le pétale.
Elyanor ne voulait pas la toucher sans sa permission.
« -je peux? »
Siloé hocha de la tête en fermant les yeux. Elle frissonna en sentant la main glacée
de la vampire dans son nombril. Elyanor frissonna également, réchauffée par le corps
de son amie. Elle reposa le pétale dans le bain, puis sa main caressa le ventre de
Siloé jusqu'à sa poitrine. Elle posa sa main sur son sein droit et pinça gentiment le
téton entre deux doigts pour récupérer le pétale. Siloé gémi de plaisir et posa sa
main sur celle d'Elyanor pour ne pas qu'elle abandonne son sein. Elyanor lui caressa
toute la poitrine, bercée par les soupirs de plaisir de la jeune femme qui sentait
pour la première fois des mains étrangères sur ses seins. Elyanor décida de continuer
ses caresses le plus longtemps possible afin de rassurer sa fille, et elle attrapa le
savon pour la laver. Elle la fit s'asseoir sur le rebord du baquet et sorti son pied
de l'eau. Elle le caressa du dos de la main avant de passer ses lèvres dessus et de
lui masser avec le savon. Siloé n'avait jamais eu droit à un tel traitement, même de
la part de sa maitresse, et elle ne trouva rien d'autre à faire que de se mordiller
les doigts avant de les passer dans les cheveux d'Elyanor. Après que le second pied
eut subi le même supplice, Siloé était écarlate et gémissait de plaisir à chaque fois
que sa maitresse la frôlait.
« -depuis cinq ans que tu es sous mon toit ma chérie, je t'ai enseigné tout ce que je
savais dans tous les domaines, sauf un...
-merci maitresse... J'aimerais pouvoir vous remercier!
-tu n'as pas à le faire... Dis moi ma chérie, je sais que la question peut paraître
brutale, mais... qu'en est il de ta vie sexuelle? »
Siloé vira pivoine en essayant de cacher ses seins et son sexe... Elyanor lui sourit
pour la rassurer et lui posa les mains sur les genoux avant de s'excuser. Elle se
sentit réellement gênée d'avoir posé une telle question à cette fille qu'elle
considérait souvent comme la sienne.
« -pardonne moi, je n'aurais pas dû poser cette question... Ferme les yeux, je sors,
je vais aller mettre nos vêtements à sécher... Pardon... »
Mais Siloé lui posa la main sur l'épaule pour qu'elle reste dans l'eau. Ses yeux
brillaient de quelques larmes, mais surtout de désir, et Elyanor sentit la chaleur de
la main de son amie se répandre dans tout son buste. Elle inclina la tête pour poser
sa joue sur le dos de cette main.
« -restez maitresse, vous avez raison... Il y a tant de choses pour lesquelles je dois
vous remercier que je ne le pourrais pas en une vie! Ma vie vous appartient... Mon
corps... Et mon cœur... »

Elle glissa dans l'eau et alla se lover dans les bras ouverts de sa maitresse. Elle
lui embrassa la joue tendrement pendant qu'Elyanor lui caressait le dos.
« -Je vous aime maitresse... tellement...
-et moi donc ma chérie! Tu es le seul soleil que je verrai jamais...
-faites-moi l'amour Lady Cutbrith, s'il vous plait...
-tu es sûre?
-je n'ai jamais été aussi sûre de ce que je ressens pour vous! C'est comme un feu qui
me dévore à chaque fois que je vous vois... Et vos caresses de glace, au lieu de
fondre et d'arroser d'eau mon brasier ne font que m'enflammer un peu plus...
-elle n'est pas de toi celle là...
-non maitresse... Mais elle convient si bien!
-embrasse-moi ma petite Siloé!
-c'est la première fois que vous m'appelez par mon prénom maitresse!
-et pas la dernière... »
Les lèvres tremblantes de l'adolescente allèrent maladroitement à la rencontre de
celles de la vampire millénaire. Pourtant les deux femmes tremblaient autant l'une que
l'autre. Elles tremblaient de désir, de plaisir, mais aussi de crainte de ce qui
devait arriver. Au bout de ce qui lui parut une éternité, la bouche de Siloé se posa
sur celle d'Elyanor. Le froid s'ajouta à ses frissons, et sa maitresse la coucha dans
l'eau pour la réchauffer, sans pour autant abandonner sa bouche. Siloé l'ouvrit
timidement, invitant Elyanor à aventurer sa langue plus loin. Elle explora d'abord ses
lèvres, puis ses joues et chatouilla pour finir son palais, avant de se retirer.
Siloé fermait les yeux et essayait de se concentrer. Elle n'avait jamais vu deux
personnes s'embrasser ainsi, et encore moins deux filles. Elle tentait d'imaginer ce
qui pourrait plaire à sa maitresse, mais resta à court d'idées. Elyanor enleva ses
lèvres de la bouche de Siloé pour pouvoir lui parler. Elle posa son front contre la
tempe de sa fille en lui caressant les joues.
« -moi non plus je ne savais pas faire la première fois...
-et pourtant vous embrassez si bien maintenant
-expérience...
-quel âge avez-vous?
-tu aimes une vieille, tu sais...
-madame?
-je ne sais plus...
-vous n'êtes pas aussi vieille que ça?
-Siloé ma chérie... J'ai vu la naissance et la mort de l'empire romain... Et avant
cela, j'ai aimé un prince égyptien : il m'appelait Hathor... Quand j'ai dû 'mourir'
pour ne pas éveiller de soupçons, il a fait de moi une déesse... Alors qu'est ce
qu'une année de plus ou de moins? Je peux simplement de dire que j'ai plus de quatre
millénaires...
-voila pourquoi vous êtes si passionnée par l'Histoire! C'est vous qui l'avez faite!
-Non, je l'aie vue... Tout ça pour dire...
-que si je ne me lance jamais, je ne pourrais pas progresser?
-exactement... Embrasse moi ma chérie... Comme tu le sens... »
Cette fois, c'est Siloé qui a enjambé sa maitresse pour se retrouver au dessus d'elle.
Elle l'a regardée dans les yeux pour prendre confiance en elle et s'est penchée
lentement sur le visage d'Elyanor. Leurs lèvres se sont touchées, et tandis qu'Elyanor
ouvrait les siennes, Siloé frottait sa langue contre ses crocs qui apparaissaient peu
à peu. Elle se piqua involontairement avec le bout aiguisé des canines de sa
maitresse, mais elle ne sentit qu'une vague de plaisir monter en elle. Quelques
gouttes de sang perlaient de sa langue et tombaient au fond de la gorge d'Elyanor qui
se régalait de cette offrande. A son tour, Siloé utilisa ses dents pour donner du
plaisir à sa maitresse en lui mordant doucement les lèvres et la langue. Elyanor
gémissait un mélange de douleur et de plaisir qui fit sentir a Siloé le bonheur
qu'elle lui procurait. La vampire se redressa dans le baquet, forçant Siloé à suivre
son mouvement pour continuer son baiser. Une fois de nouveau face à face, Elyanor lui
fit un signe de la main pour lui demander d'arrêter.
« -merci ma chérie... C'était...parfait!
-j'y ai pris autant de plaisir que vous je crois...
-tant mieux... Voyons si tu fais mieux que la dernière fois...debout, j'ai envie de te
regarder! »
Siloé lui sourit et se leva sans rechigner. D'abord elle fit émerger ses seins en
s'accroupissant dans l'eau, puis elle s'agenouilla pour faire sortir son sexe au
dessus des pétales. Sa peau était de nouveau parsemée de taches rouges qu'Elyanor
s'empressa de remettre dans l'eau. Elle prit pourtant plus de temps à enlever ceux qui
voilaient le pubis et les lèvres de Siloé pour ne pas la brusquer. Au contact de sa
main froide, la peau de son mont-de-Vénus frémi et le duvet qui la recouvrait se
hérissa. Elyanor libéra les pétales de leurs prison entre les petits poils blonds de
Siloé et en porta quelques uns a son visage pour les sentir, les lécher, puis
finalement les gouter. Siloé regardait avec plaisir sa maitresse qui l'aimait tant et
qui le lui montrait bien. Elyanor approcha encore plus son visage de l'entrecuisse de
Siloé, a tel point que celle-ci sentit bientôt le souffle de la vampire sur son sexe.
Elle sentit monter en elle le même trouble qu'elle avait connu la veille en se
réveillant dans ses draps humides. La même odeur arrivait a ses narines et excitait
tous ses sens. Elyanor profitait autant qu'elle des effluves enivrantes qui émanaient
de son sexe qui s'ouvrait peu à peu. Elle n'avait toujours pas osé toucher le sexe de
Siloé mais lui caressait le ventre et les fesses, en attendant que son amie la supplie
de bien vouloir poser ses mains contre son intimité.
« -tu es tout simplement parfaite ma chérie! Ta peau est si douce, tu sens si bon... »
Malgré tous ces compliments, Siloé sentit monter en elle une crainte. Elle se savait
vierge et craignait que sa maitresse ne le sache pas. Elle appréhendait aussi la
douleur fulgurante qu'elle avait déjà ressenti rien qu'en essayant de faire entrer un
doigt dans son sexe. Elle s'était pourtant bien préparée, mais la violence du choc
qu'elle avait subi l'avait découragée d'aller plus loin. Et maintenant, à mesure que
les mains de sa maitresse se rapprochaient de la source de sa douleur, elle la sentait
dans ses souvenirs. Elle s'entendait hurler et failli demander a Elyanor de tout
arrêter sur le champ. La vampire la sentait se tendre de plus en plus, sa peau n'était
plus réceptive a ses tendres caresses et ses muscles se contractaient au lieu de se
détendre lorsqu'elle les massait. Elle leva la tête et lut dans ses yeux la peur que
ressentait Siloé
« -ça ne va pas ma chérie?
-ça fait mal la première fois, non?
-ça dépend des gens... Mais ne t'inquiète pas ma Siloé, je peux très bien te donner du
plaisir sans avoir à te déflorer...
-c'est vrai?
-oui... Je vais te laisser ta virginité aussi longtemps que tu le voudras... Tu la
donneras à qui tu voudras, à toi-même, a un amant...
-ou a vous
-peut être!
-allons maitresse, vous savez que c'est la chose la plus précieuse que j'aie... Je ne
pourrais la donner qu'à vous... Je ne la donnerai qu'à vous. »
Elyanor embrassa le nombril de Siloé pour la remercier de sa confiance. Elle mordit du
bout des incisives la cicatrice de Siloé qui symbolisait tout ce qui lui restait de
son ancienne mère. Elle aurait voulu le lui arracher si elle avait pu le faire sans la
blesser, cette enfant qu'elle n'aurait jamais pu avoir. Elle se savait au bord des
larmes mais reprit courage en sentant les mains de Siloé contre ses joues. Elle traça
de sa langue une trainée humide entre le nombril et la naissance du duvet de Siloé,
puis parti à droite en en longeant la lisière, avant de la glisser dans son aine et de
remonter là où elle était partie. Elle recommença une fois, puis en sentant de nouveau
la langue de sa maitresse si proche de son intimité, Siloé ne put retenir ses
gémissements
« -plus bas maitresse, s'il vous plait...plus bas! »
Et elle gémit encore plus fort quand la langue d'Elyanor se fraya un chemin luisant de
salive entre les petits poils blonds de son pubis. Mais sa maitresse ne voulut
toujours pas arriver jusqu'à son sexe puisqu'elle décida de recouvrir le buisson
naissant de sa salive, afin de « marquer son territoire », comme elle se justifia
auprès de Siloé. Elle coinça les poils entre ses dents, en faisant attention a ne pas
la piquer avec ses dents, ni de la faire crier en lui arrachant trop brutalement les
poils de la peau. Elle se contenta de sectionner ceux qui commençaient à virer à une
couleur plus sombre pour entretenir le beau duvet virginal de Siloé. Une fois cette
tache accomplie, Siloé crut qu'elle allait enfin avoir droit à de tendres baisers sur
son intimité brulante, mais Elyanor rompit son illusion en hissant son visage a la
hauteur de celui de sa fille.
« -mmmh...non ma chérie, pas si vite
-ça vous plait de me faire languir comme ça?
-tellement... Si je m'occupais de ces deux petites piqures de moustique que tu
appelles tes seins? Accroupis toi dans l'eau... adosse toi au rebord si tu veux
-non, vous... montrez moi votre poitrine s'il vous plait...
-oh non, je t'ai dit que tu allais languir... Laisse-moi faire ma Siloé...s'il te
plait...
-d'accord maitresse. »
Siloé obéit et s'installa contre le rebord du baquet, face au miroir pour qu'elle
puisse admirer le dos et la chevelure de sa maitresse pendant qu'elle jouerait avec sa
poitrine. Elle aimait tant voir ces longs fils dorés couler comme un ruisseau entre
ses omoplates ou le long de ses cotes. Elle attrapa un peigne qui trainait a coté du
baquet et prit soin des cheveux de sa maitresse. Elyanor avait posé son nez entre les
deux seins de Siloé et sa bouche suivi bientôt. Elle posa une main sur chacun,
essayant de les tenir en entier dans son étreinte. Elle souri a Siloé, satisfaite, et
put voir le visage de son amie déformé par le plaisir. Les doigts glacés faisaient
pointer ses tétons comme jamais ses caresses ne l'avaient fait. Plus encore, elle
senti son sang affluer vers sa poitrine et gorger ses seins, les rendant plus fermes,
plus rouges et d'autant plus attirants pour sa vampire de maitresse. Les deux se
comprirent en un regard.
« -tu as beaucoup mangé aujourd'hui?
-oui maitresse!
-et tu n'as rien contre quelques piqures…
-oh non maitresse! »
Elyanor serra les seins de Siloé l'un contre l'autre, du moins, le plus qu'elle put
tant ils étaient petits. Elle choisi plutôt de les presser contre sa poitrine pour les
faire durcir encore plus. Elle coinça ses tétons entre ses doigts et poussa. De petits
renflements de chair dépassaient de ses mains, et après avoir jeté un dernier coup
d'œil a Siloé pour s'assurer qu'elle le désirait vraiment, elle ouvrit la bouche,
sorti ses longs crocs et se baissa doucement vers sa proie. Siloé ne put retenir un
frémissement de terreur en voyant les dents de sa maitresse qui allaient se mettre en
action. Elle attendit la morsure qui l'emmènerait au plaisir, mais comme le
cunnilingus, elle ne vint pas. Elyanor se contentait de piquer la peau du bout des
dents. Elle regardait la goutte de sans se former, parfois si elle avait piqué juste
sur une veine il s'agissait d'un petit filet, puis elle posait sa langue dessus pour
laper ce nectar avant d'enduire la piqure de salive pour la refermer. A chaque fois
que les canines pénétraient sa peau, Siloé gémissait de plaisir et de douleur, et elle
frissonnait en sentant sa blessure se refermer aussi subitement que la vampire l'avait
crée. Les morsures de sa maitresse se rapprochaient de plus en plus du centre de ses
seins, et bientôt, les crocs percèrent le téton de Siloé. La vague de plaisir qui
l'englouti la força à s'agripper au cou de sa maitresse pour ne pas glisser dans
l'eau. Elle était secouée dans tous les sens par un spasme de plaisir qu'elle n'avait
jamais ressenti.
Elle ferma les yeux un moment pour essayer de se calmer, el ne les rouvrit que pour
trouver sa maitresse toute souriante, face à elle, une petite goutte de sang brillant
à la commissure de ses lèvres. Siloé tendit la main pour la récupérer, et alors que sa
maitresse ouvrait la bouche pour la recevoir de ses mains, Siloé choisi de se sucer le
doigt pour goutter ce sang dont sa maitresse raffolait tant. Ce faisant, son regard se
posa sur le téton qu'Elyanor avait percé, et elle vit qu'elle n'avait pas refermé la
plaie. Elle blêmi en voyant le liquide rouge couler en un petit filet hors de son
téton, le long de ses seins, de ses cotes, pour aller former une petite flaque dans
son nombril et finalement aller se perdre dans son duvet et goutter dans l'eau depuis
ses lèvres. Elyanor la rassura en posant le bout de sa langue sur le téton meurtri de
Siloé. La blessure se referma et Siloé respira enfin... Pourtant, elle voyait toujours
son corps recouvert de sang. Sa maitresse s'empressa de régler ce problème en posant
sa bouche partout où la peau avait été souillée par le petit ruisseau écarlate. Elle
fit se lever Siloé après avoir bu à même son nombril. Elle retourna nettoyer les
petits poils du pubis de Siloé, puis au plus grand plaisir de celle-ci, elle descendit
encore pour nettoyer ce qui restait de sang.
Elyanor fit glisser ses lèvres dans l'axe de la fente de Siloé jusqu'à son clitoris
qu'elle pouvait deviner gonflé par le désir. Siloé avait fermé les yeux et sentait le
cataclysme qui montait depuis son sexe jusque dans sa gorge. Lorsqu'Elyanor ouvrit sa
bouche pour poser sa langue sur le bouton de Siloé, celle-ci explosa de plaisir en
s'effondra dans le bain en éclaboussant sa maitresse et toute la pièce. Elyanor se
baissa pour sortir Siloé hors de l'eau et la serrer contre elle.

Voilà, c'est la fin de la première partie. Je serais heureux d'écrire une suite si
vous appréciez mon histoire

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Texte coquin : Les Amours d'Elyanor Pt1
Histoire sexe : Une rose rouge
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