Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 128)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Les Origines de la Saga des esclaves au Château...  (épisode 128) Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-10-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 128)
- Année 1784 : comment émeline "la gueuse", devint esclave du Marquis (1)-

Ce nouveau cachot est minuscule, environ trois mètres sur trois et on y accède par une massive porte basse en vieux chêne au verni usé et aux gonds grinçants... Par contre, un large soupirail dans le mur Sud y apporte une grande luminosité, presque incongrue dans un lieu si étroit. Les murs sont de pierre nue, le sol de larges dalles parfaitement balayées. Sur le mur Est, une simple croix de Saint-André a été dressée à laquelle est menottée " émeline la gueuse"... La femelle est nue, une épilation minutieuse ayant rendu le moindre recoin de son corps parfaitement lisse. Entre ses cuisses largement ouvertes par la crucifixion pendent quelques fins chaînons d'or, unique partie visible du bel objet en ivoire et or qui a été introduit dans l'anus de l'esclave et y demeurera aussi longtemps qu'elle sera ainsi exposée... Face à elle, une petite table a été installée dont l'occupant tourne le dos au mur Ouest... "philippe le gueux" est assis sur une petite chaise et son air contrit tient sans doute au fait que, de l'assise de son siège, dépasse dressé à la verticale un olisbos de bois verni qui l'encule profondément aussi longtemps qu'il est assis... les deux esclaves se font ainsi face. Sur la table devant lui,"le gueux" a disposé une épaisse liasse de feuilles blanches, un encrier et un plumier... Un lourd silence pèse sur le petit espace où les deux esclaves attendent silencieusement.

Tôt le matin, on est venu les quérir dans leur précédent cachot... Ils ont ensuite été menés séparément vers des bains où ils ont été nettoyés, épilés, apprêtés, comme si on les préparait pour une cérémonie sexuelle. Mais ensuite, sans un mot, on les a entraînés vers cette pièce jusque là inconnue... Toujours dans le plus absolu silence, on les a conduit chacun vers l'instrument destiné à les accueillir. philippe a été assis et empalé sur l'olisbos qui avait été préalablement enduit d'une sorte d'onguent, tandis qu'émeline a été contrainte de se pencher en avant, debout, afin de présenter son anus dans lequel un membre viril façonné dans l'ivoire et décoré d'or a été enfoncé, avant qu'elle ne soit crucifiée sur le grand "X" de Saint-André mains et pieds attachés... Puis ils ont été abandonnés ainsi et depuis demeurent immobiles, silencieux, anxieux de la suite...

A leur grande surprise, ce n'est pas Le Marquis d'Evans qui vient leur rendre visite, mais son si cher Ami, Le Marquis de Sade... Le Seigneur de La Coste entre dans le tout petit espace où Sa forte stature s'avère envahissante... "gueuse" et "gueux" baissent les yeux en la présence de Ce Grand Seigneur dont ils savent peu de choses, sinon qu'Il est si proche de leur Maître Vénéré et que Sa Parole a valeur de loi tout comme Celle Du Marquis d'Evans.

- "Que voici une belle scène ! s'exclame De Sade, Charmante composition que celle-ci et je gage que vos petits culs sont fort aise d'être ainsi si gaillardement emplis ! Votre Maître m'a confié la charge de vous informer tous deux des conditions dans lesquelles vous allez maintenant devoir Le servir... Pris par d'autres obligations, mon cher Ami d'Evans compte sur moi pour que vous combliez Ses légitimes attentes et je vous conseille donc de ne point me décevoir. Car je serai fort marri s'Il n'obtenait pas précisément ce qu'Il souhaite..."

De Sade s'approche d'émeline, la force à redresser la tête et plante ses yeux dans ceux de la "gueuse" A la vue de la chatte épilée de l’esclave largement offert, une érection vient subitement émoustiller le Divin Marquis. Il s’empresse alors et sans préambule de se déboutonner et enfonce d’un coup sec son épais sexe dans celui d’émeline qui crie de surprise et de douleur tant la pénétration est violente et profonde... De Sade lui met une main sur la bouche et avec l’autre lui vrillant les tétons, tout en la besognant de virils coups de reins en la fixant droit dans les yeux d’un regard dominateur. Au bout de quelques minutes, il se vide les couilles et le sperme inonde le vagin de la chienne. Tout en restant planté profondément en elle en coït profond, il lance :

- "ahhhhhhh bonne chienne que tu es bonne …… Toi ma jolie, tu vas devoir raconter avec force détails tout ce que tu as vécu depuis le premier jour où ton insignifiante existence a basculé par la rencontre avec celui qui est désormais ton Maître... Et ne négliges aucun détail... surtout pas les plus scabreux !"

Puis, Le Marquis de Sade se retire et délaisse la femelle et en deux enjambées rejoint la table, saisissant les cheveux du "gueux", il le force également à soutenir Son Regard ardent et enfonçant son sexe dans la bouche du gueux ...

- "Toi, le scribouillard, tu vas nettoyer ma queue et qu’il ne reste aucune trace de mon foutre et de la mouille de cette chienne"

Et pendant que l’écrivaillon se met avec sa langue à ce travail de léchage sur le Vit du Seigneur afin d’obtempérer au plus vite, De Sade enchaîne en disant :

- "Il va falloir faire preuve d'un peu plus de talent que pour tes petits textes si médiocres... Cette fois tu vas devoir te surpasser, afin de rendre à ton Maître le digne hommage qu'Il mérite !"

Une fois la divine queue nettoyée, De Sade lâche la chevelure du chien, se reboutonne et frappe violemment du plat de sa large main sur la table, faisant trembler les feuillets vierges comme un amas de feuilles mortes... Le Divin Marquis se redresse, se dirige vers la porte... hésite... se retourne...

- "Au fait, que les choses soient claires ! Le Marquis votre Maître exige un minimum de dix feuillets par jour... Vous serez installés ainsi que vous l'êtes chaque matin, au lever du soleil, et commencerez immédiatement votre ouvrage. Toi la "gueuse" tu raconteras, en n'omettant aucun détail et toi, le "gueux" tu rédigeras et t'appliqueras à rendre son récit vivant et palpitant, excitant... Vous demeurerez seuls dans ce cachot, jusqu'à ce que vous en ayez terminé avec les dix pages quotidiennes qui sont l'exigence minimale de votre Seigneur et Maître. Vous recevrez votre pitance seulement lorsque les dix pages auront été livrées. S'il est encore tôt, vous pourrez ensuite vous remettre à l'ouvrage; sinon vous serez directement amenés dans des cages qui ont été installées pour vous et que vous découvrirez ce soir... Le soir, Le Marquis d'Evans prendra connaissance de vos écrits du jour, s'Il en est satisfait cela signifiera que vous avez accompli votre devoir d'esclaves. S'Il en est mécontent, vous serez immédiatement châtiés et le nombre de pages sera doublé pour le lendemain. Bien ! vous en savez bien assez. Les esclaves sont faits pour combler leurs Maîtres... le reste n'est que détails, alors... Au travail !"

Et De Sade quitte la pièce, claquant la petite porte. Les deux esclaves restent seuls... intimidés... ils ne se connaissent pas, sinon pour les quelques heures passées dans les cages du dîner donné par leur Maître... Ils se regardent... hésitants... chacun espérant que l'autre va prendre la parole, mais timides à faire le premier pas... Etonnant comme les avilissements déjà subis ne les ont pas rendus moins prudes. Ils se regardent, s'interrogent sur celui qui est en face... mais le temps, lentement, passe. Et le délai n'est pas illimité...

- "Euh... il va... il faudrait commencer" murmure philippe (silence...)
- "S'il vous plait... je... où viviez-vous quand vous avez rencontré Le Maître ?" demande-t-il...

émeline, lève les yeux... soudain des images, des odeurs, reviennent à sa mémoire... bredouillante d'abord, elle raconte...

- "Lentement, lentement, s'il vous plait", supplie parfois le "gueux" dont la plume a parfois du mal à suivre le rythme de la voix d'émeline "plus lentement, donc, ce matin là ?..."
"… C'était au coeur des Alpes Suisses... un petit chalet de bois rustique, sur les flancs de collines verdoyantes avec au loin des cimes blanches, lorsque s'achève le sentier, une volée de larges marches de bois permet d'accéder jusqu'à notre demeure. Mon père a aménagé quelques chambres et la grande salle du bas, notre salon en fait, sert d'auberge aux quelques voyageurs qui font parfois halte... Quelques rares promeneurs, parfois un peintre qui venait assez régulièrement afin de planter son chevalet dans les alpages et peindre nos belles montagnes... il reviendra dans mon récit (murmure la voix tremblante d’émeline tandis que les souvenirs affluent maintenant tels un flot ininterrompu d'images et de sensations...) mais plus tard... Cela assure à ma famille un petit revenu supplémentaire, en sus de la vente du lait et de l'élevage de nos vaches (...) et ce jour là, deux hommes aux tenues étranges sont arrivés. L'un des deux restait à l'écart, ne parlait pas. C'est son compagnon qui s'exprimait et nous demanda une chambre pour eux, pour plusieurs jours car ils attendaient un ami... Ils étaient peu bavards, mais discrets, polis et ils payaient bien avec de belles pièces d’Or... cela suffisait à mon père (...) ce n'est que le troisième jour que des aboiements nous ont alertés. Je suis sortie pour voir et j'ai aperçu un cavalier qui descendait de sa monture et entamait, en la tirant par sa longe, la montée vers le chalet. Je suis descendue vers Lui et me suis immobilisée à quelques pas... L'homme était richement vêtu, à la mode française... J'en avais admiré quelques gravures qui arrivaient parfois au village dans des gazettes de Paris (...) je n'avais jamais ressenti cela, j'étais tout de suite sous le charme de Son Regard... quoiqu'il souhaite, je m'empressais de le Lui fournir. Il avait de longues conversations avec les deux étrangers. Parfois dans leur chambre, parfois ils partaient pour de longues promenades... (...) mais dès qu'Il restait seul un instant, je m'empressais auprès de Lui, prête à le servir aussi souvent que possible (...) déjà je l'admirais tellement ! …"

émeline racontait ainsi, d'une voix appliquée, cherchant à ne rien négliger, les détails de sa première rencontre avec le Marquis d'Evans... et philippe notait tout, en lui demandant parfois d'attendre un instant afin qu'il puisse tout saisir et le coucher sur le papier de la plus élégante façon, afin que la lecture Du Marquis leur Maître soit agréable et qu'Il s'en dise satisfait... Ce n'était que le début, déjà, ils avaient presque rempli la dizaine de feuillets exigée... mais ils avaient encore du temps et la "gueuse" avait tant de choses encore à raconter...

(à suivre)...

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