La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 182)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 182) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-02-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 182)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

- Les esclaves de L'Entreprise ... Un dossier à livrer... (suite de l'épisode N°177)

La journée était déjà fort avancée lorsque Le Marquis convoqua son esclave-assistant qu'émeline introduisit à la hâte dans Le Bureau Directorial. Immédiatement, philippe se prosterna en direction Du Bureau de son Patron et Maître qui frappa trois fois dans Ses Mains, enjoignant ainsi l'ordre à Son esclave de le rejoindre. philippe s'avança donc à quatre pattes jusqu'à l'impressionnant bureau et s'immobilisa à un mètre, dans l'attente... Le Marquis contourna le meuble imposant et vint se tenir jusque au-dessus de l'esclave...

- "J'ai une tâche importante à te confier esclave, relève toi !"

Docilement, philippe se redressa, tout en gardant la tête baissée et les yeux rivés sur l'épaisse et luxueuse moquette. Son Maître lui tendit une épaisse enveloppe, scellée par un ruban adhésif sur lequel étaient imprimés les mots "Dossier Confidentiel". L'esclave s'en saisit

- "Je te confie cela et émeline va te donner une adresse. Tu t'y rends sans tarder et là, tu te mettras à la disposition de La Personne qui attend ce document. Tu dois Lui obéir en toutes choses, sans chercher à comprendre, sans discuter. Est-ce clair ?"
- "Oui Maître" répondit l'esclave. Le Marquis d'Evans lui donna une claque sur la nuque :
- "Eh bien, va ! Rends toi où il faut et ne me déçois pas..."

Promptement, l'esclave quitta la pièce. émeline avait déjà préparé un post-it sur lequel était inscrit une adresse assez proche qu'elle lui tendit

- "Tu es attendu, hâte toi !" dit-elle simplement tandis que philippe quittait déjà la pièce.

Il prit l'escalier de service, l'ascenseur n'étant pas autorisé aux esclaves et franchit, seul pour la première fois, la petite porte de fer qui donnait sur une petite rue, à l'arrière de l'immeuble majestueux de L'Entreprise. Il marchait d'un pas rapide, tête baissée, les yeux fixés sur le sol, s'appliquant toujours à céder le passage aux Personnes qu'il croisait, comme on lui avait appris à le faire afin que le geste le plus banal du quotidien représente de sa part un signe d'humilité à l'égard de Tous les Autres... les Gens Libres dont il n'était plus... Rapidement, il parvint devant un bel immeuble Haussmanien dont un portier de belle tenue gardait l'entrée. Mais lorsque ce dernier aperçut l'enveloppe scellée que tenait philippe, il ouvrit la porte afin de lui faciliter le passage

- "Premier étage !" lui lança-t-il simplement.

Et l'esclave fonça vers le majestueux escalier de marbre blanc et de pierre dont les marches étaient ornées d'un épais tapis rouge retenu par des barres de bronze brillant. Arrivé au premier étage, deux hommes en gilet lui firent signe de s'arrêter. Il les salua en baissant un peu plus la tête et montra l'enveloppe

- "Bonjour, je dois livrer ceci"

L'un des deux hommes s'approcha et saisit brutalement les cheveux de philippe afin de lui faire relever la tête et le fixa droit dans les yeux, pour la plus grande gêne de l'esclave, ce qui sembla amuser celui qui le tenait ainsi...

- "On t'attend, l'esclave (il se tourna vers son collègue) je le guide et je reviens. Ce sera rapide"

Et il entraîna philippe vers une petite porte de service qu'il poussa. Elle donnait sur une pièce nue, sans autre décoration que quelques patères...

- "Fous toi à poil !" lui intima le garde et sans tarder ;

L'esclave déposa l'enveloppe sur le sol et entreprit de se déshabiller. Il quitta ainsi cravate, chemise et costume... ne conservant autour du cou que son collier de chien, qui ne quittait plus jamais son cou. Il reprit l'enveloppe tandis que son accompagnateur ouvrait une seconde porte

- "Par là" dit-il simplement

Et philippe franchit la porte, ignorant de ce qui l'attendait... Il n'était pas difficile de savoir où il devait aller, car il se trouvait dans un étroit et long couloir seulement éclairé par de petites loupiotes bleues qui ne permettaient rien d'autre que de suivre le chemin qu'elles traçaient. Une autre porte, fermée se trouvait au bout de ce bref périple... Après une brève hésitation, l'esclave frappa et la porte s'ouvrit... Il s'avança de quelques pas, pénétrant ainsi dans un univers éblouissant... La pièce était illuminée par un immense lustre de cristal dont la lumière rayonnait en se reflétant sur d'immenses miroirs aux cadres dorés rococo... Tout autour de la pièce, dans des niches, des sculptures de jeunes nymphes nues et sur les côtés, des tables aux plateaux de marqueterie couverts de victuailles et de vasques emplies de glace et de bouteilles de champagne. Manifestement, il se préparait ici une grande fête. Mais pour l'instant, nul invité, seulement une silhouette éclatante au beau milieu du vaste espace... Se tenant au centre de la pièce, une silhouette toute vêtue d'une élégante combinaison de cuir cintrée près du corps dont elle épousait la moindre courbe, toute noire, luisante et sur les épaules, comme un col en plumes immenses... montée sur des très hautes cuissardes d'un cuir tout aussi noir et luisant que la combinaison et, sur le visage, un masque argenté, enrichi de pierres qui, même pour un néophyte,ne pouvaient être que des diamants et, négligemment tenu d'une main, un fouet stressé, lové comme un serpent contre la cuisse de La Femme qui le toisait.

Elle n'eut pas besoin d'un mot, ni même d'un geste, pour l'esclave c'était juste une évidence... il se prosterna et c'est à quatre pattes qu'il vint jusqu'à Elle et Lui tendit l'enveloppe dont elle se saisit. Il posa alors son front sur le sol et attendit, tandis qu'il entendait qu'Elle décachetait l'enveloppe... Quelques minutes s'écoulèrent, silencieuses à l'exception du froissement de quelques feuilles de papier...

- "Parfait, Monsieur Le Marquis n'avait pas menti, c'est absolument passionnant"

La Femme à la combinaison noire et au masque d'argent consultait les documents en ignorant totalement la présence de l'esclave prosterné à Ses Pieds... Finalement, elle déroula d'un geste félin le fouet qu'elle tenait et le fit claquer dans l'air d'un geste sec du poignet ... En une éclair, deux esclaves mâles, entièrement nus mais au corps recouvert de paillettes argentées et le sexe enfermé dans une cage métallique accoururent et s'inclinèrent devant Elle.

- "Menez celui-là dans Ma Salle... je vous y rejoins" dit La Femme d'un ton sec

Et Elle s'éloigna, tandis que les deux esclaves faisaient relever philippe et ils l'entraînaient à leur suite.... L'esclave Du Marquis fut ainsi mené dans une pièce qui tenait à la fois de l'institut de beauté et de la salle de torture... Les deux esclaves qui l'avaient mené là entreprirent alors de la "préparer". Débarrassé de son collier, il fallut intégralement l’épiler avec une minutie d'horloger suisse, puis son sexe fut enfermé dans une cage métallique identique à celle que portaient les serviteurs de La Dame chez Laquelle il se trouvait et dont il ignorait tout... Ensuite, plongeant les mains dans divers pots d'onguents soyeux et odoriférants, ils commencèrent à en enduire le corps de philippe, apaisant ainsi la torture de l’épilation et faisant lentement pénétrer la crème en le gratifiant de caresses qui, par moments, ne semblaient pas franchement indispensables sur le plan esthétique. mais philippe avait reçu l'ordre de son Maître de tout accepter, aussi se laissait-il faire sans exprimer la moindre réticences entre les quatre mains qui tout en l'enduisant laissaient traîner des doigts dans son cul ou caressaient ses couilles rendues plus sensibles encore par l'épilation à la crème et la cage qui maintenait sa nouille à d'humbles proportions. Après les crèmes, les deux éphèbes serviles firent voleter autour de lui un nuage de paillettes qui vinrent se coller à son épiderme, sur lequel de surcroît, ils collèrent un à un des éclats de cristal swarovski qui faisaient scintiller le corps nu... En touche finale, le cou de philippe fut enserré dans un large collier de métal qui remontait haut sur le cou et le forçait à garder la haute droite, seul son regard fixé au sol lui permettant d'exprimer son humilité servile.

C'est ainsi paré que philippe fut mené par les deux esclaves de La Dame, mais cette fois, tenu par une fine laisse de cuir stressé à l'identique du fouet que brandissait La Maîtresse des Lieux. Lorsque s'ouvrirent les portes de la salle dans laquelle il avait été précédemment introduit, l'ambiance avait totalement changé. Elle bruissait de nombreuses conversations, soutenues par une musique discrète... La salle avait été investie par une foule de Personnes élégantes, Messieurs en smokings et Dames en robes du soir, leurs visages étant ornés, pour les uns de splendides masques vénitiens ornés de plumes colorées, pour d'autres de plus simples mais forts élégants bandeaux de dentelle noire, le service étant assuré par une dizaine d'esclaves mâles et femelles, tous nus et agrémentés comme philippe de strass et de paillettes...

Il fut mené ainsi en laisse jusqu'au centre de la pièce, sous le regard blasé des convives qui ne lui accordaient guère d'attention. La Dame à Qui il avait porté l'enveloppe était là, toujours vêtue de cette combinaison de cuir qui exaltait ses courbes et Lui donnait des airs d'une CatWoman de luxe. Elle discutait avec Un Homme vêtu d'un smoking sur mesure parfaitement coupé et masqué d'une impressionnante gueule de fauve rugissant... Les esclaves s'immobilisèrent aussi près que possible, mais en laissant une distance respectueuse... La Dame se tourna vers eux et d'un simple mouvement de tête, fit comprendre qu'Elle était à l'écoute. Ses esclaves s'inclinèrent

- "Le sujet a été préparé selon Votre Volonté, Maîtresse CoeurDeJade... le voici"

D'un geste, Elle congédia Ses esclaves qui s'éloignèrent instantanément après une brève courbette... La Dame, Maîtresse CoeurDeJade, comme philippe venait d'apprendre Son Nom, s'approcha de lui et le jaugea de la tête aux pieds...

- "Mhh... Je crois qu'il conviendra. Est-il endurant ?" demanda-t-elle en se tournant vers L'Homme qui Lui tenait compagnie
- "A vrai dire, c'est une sorte de test qu'il passe ce soir. Je sais combien vous appréciez les premières fois, cela en sera une pour lui et j'attends qu'il se montre digne de ma confiance. Sinon il s'en repentira, croyez-le bien, ma Chère Amie !" ...

C'était La Voix De Monsieur le Marquis d'Evans ! philippe en avait reconnu les intonations dès Le premier Mot de son Maître. Et s'il ignorait de quoi il s'agissait, l'esclave comprit qu'une épreuve l'attendait ce soir, qu'elle serait difficile et que son Maître et Patron attendait de lui qu'il la subisse sans faillir... C'était beaucoup d'un seul coup et philippe tressaillit tandis que Maîtresse CoeurDeJade se saisissait de la laisse qui pendait toujours à son cou et tirait dessus, le forçant à se mouvoir. le Marquis prît le bras de son Hôtesse et tous deux entreprirent de faire le tour de l'immense pièce en traînant à Leur suite l'esclave.

Maîtresse CoeurDeJade et Le Marquis allaient ainsi de groupes en groupes, devisant avec les invités, savourant un canapé ici, une gorgée de champagne là, les coupes saisies sur les plateaux que portaient sur le ventre des esclaves femelles aux mains liées dans le dos, de fines chaînes passées sur la nuque permettant de maintenir les plateaux en place, à condition qu'elles prennent garde à en préserver l'équilibre, même lorsqu'un convive laissait ses mains traîner un instant sur les seins nus aux tétons mis en valeur par des bijoux de seins qui les maintenaient durs et tendus en permanence... philippe suivait Le Duo les yeux baissés à la distance que permettait la laisse, proche toujours, mais trop loin pour percevoir pleinement les conversations dans le brouhaha ambiant. Au détour d'un regard vers les niches agrémentées de statues, il comprit soudain que ces supposées statues étaient en fait des femmes aux corps peints à l'imitation du marbre. Et toutes demeuraient d'une parfaite immobilité, telles de simples éléments décoratifs auxquels d'ailleurs rares étaient Ceux qui leur prêtaient attention. Pourtant elles étaient là, statufiées dans leur servitude, exposées comme de jolis bibelots, exhibées dans une nudité si travaillée... l'esclave en était là de ses réflexions lorsque Maîtresse CoeurDeJade claqua dans Ses Mains, attirant l'attention générale sur Elle...

- "Mes chers Amis, au-delà du plaisir toujours renouvelé de Vous recevoir en Ma demeure, je me réjouis ce soir de pouvoir Vous offrir le spectacle d'une initiation à Cet Instrument que j'affectionne tant"

, dit-Elle en brandissant le somptueux fouet de cuir noir strassé et brillant de mille feux sous les lumières du lustre gigantesque. Au même instant, des esclaves poussèrent vers le centre de la pièce une sorte de portique de métal vertical qu'ils placèrent au centre même de la salle... et Maîtresse CoeurDeJade entraîna philippe vers l'instrument, où il fut attaché en quatre points, bras et jambes largement écartés. Les convives avaient formé un large cercle autour de philippe qui se sentait comme un papillon épinglé sur la plaque d'un entomologiste. Mais il n'avait pas été anesthésié comme l'aurait été l'insecte. Il était parfaitement conscient de l'épreuve qui se profilait et il avait peur. Pourtant il désirait plus que tout ne pas décevoir son Maître qui l'avait choisi pour ce moment privilégié. On lui plaça un mors en cuir entre les dents et il comprit combien les minutes à venir allaient être longues et difficiles et puis il ne réfléchit plus car un première coup de fouet venait de s'abattre sur son dos et il se tendit, courbant son corps en une sorte de convulsion, dans les limites fort réduites que lui permettait le portique auquel il avait été attaché. La douleur au contact de la peau nue était subite et vive, elle le transperçait totalement. Il mordit fortement sur le cuir entre ses lèvres...

Les coups tombaient lentement, un à un, bien espacés dans un silence absolu seulement rompu par le fouet déchirant l'air avant de s'abattre et par le claquement du cuir sur la peau. philippe n'avait jamais été fouetté et il découvrait la terrible cruauté de ce châtiment sur lequel il avait souvent fantasmé, sans jamais avoir su imaginer ce qu'il représentait. Maîtresse CoeurDeJade maniait l'instrument avec une époustouflante dextérité. Seule l'extrémité du fouet s'abattait, piquant plus qu'elle ne lacérait, mais le dos et le cul de l'esclave se couvrait progressivement de marques. La peau était marbrée de striures bleuies, mais nul sang... Car c'était là tout le talent de La Dame, elle usait longuement de son fouet dont les strass augmentaient encore la dureté, sans faire saigner (si telle était Sa Volonté) l'esclave qu'elle flagellait. Tous autour se demandaient combien de coups, combien de temps Leur Hôte saurait ainsi fouetter l'esclave qui Lui avait été livré, sans faire couler le sang...

Et Maîtresse CoeurDeJade était si habile, si virtuose que cela dura, dura, dura fort longtemps... La douleur irradiait le corps entier, même les parties qui n'avaient point été frappées. Le corps supplicié s'était relâché, il ne tenait plus que par les liens qui le liaient au portique servant de cadre à son calvaire lorsqu'enfin, Maîtresse CoeurDeJade retint son instrument et laissa la cruelle lanière glisser sur le sol, telle un serpent dangereux...

- "Voilà qui suffit !" lança-t-elle.

Suscitant une immédiate et générale salve d'applaudissements, car Tous avaient grandement apprécié La précision et l'efficacité avec lesquelles La Dame avait infligé cet inflexible traitement à l'esclave que Le Marquis d'Evans lui avait offert pour l'occasion. Tandis que l'on se pressait pour La congratuler, Le Marquis s'approcha de philippe qui gémissait doucement sous quelques regards, venus contempler son corps dont rien n'avait été épargné depuis les épaules jusqu'au haut des cuisses. Le Maître approcha son visage de celui baigné de larmes de Son esclave

- "Tu ne m'as pas déçu, que cela soit le remède à ta douleur... car c'est la seule chose qui doit compter pour toi" Reniflant, l'esclave hocha lentement la tête...
- "Oui M... Maître... merci Maître", murmura-t-il, alors que déjà Monsieur le Marquis s'éloignait...

La musique était montée d'un cran et dans leurs niches les statues vivantes commençaient à lentement se mouvoir... En une chorégraphie très osée, les esclaves aux corps peints quittaient leur absolue immobilité pour débuter une danse lascive, exhibant leurs corps de marbre en des poses parfaitement impudiques... Au fur et à mesure que la musique se faisait plus présente, elles accéléraient doucement le mouvement, leur danse se faisant de plus en plus sensuelle et suggestive, pour le plus grand plaisir des invités... On sentait la chaleur monter sous les très hauts plafonds et nul doute que la soirée qui ne faisait que commencer allait s'échauffer bien plus encore...

(à suivre)

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Texte coquin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 182)
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