Deuxième été sans Emilie (2)

- Par l'auteur HDS Arnaud Desens -
Auteur homme.
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Récit libertin : Deuxième été sans Emilie (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-12-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
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Deuxième été sans Emilie (2)
Le midi j’allais déjeuner dans un square non loin de la banque. J’aurais pu rentrer chez moi, mais quand il faisait beau je m’installais sur un banc et mangeais mon sandwich en regardant les passants, puis lisait en attendant de repartir à l’agence. J’aimais cet endroit, au point que j’y allais parfois lors de mes jours de repos.

Je lisais tranquillement, j’avais encore presqu’une heure avant de retourner bosser. Les lignes de mon livre se croisaient devant mes yeux, je sentais que le sommeil allait me prendre, je ne luttais pas, une petite sieste était toujours la bienvenue. J’étais déjà un peu parti quand une voix me tira de ma torpeur.

Penchée au-dessus de moi je vis un visage familier. Pas assez pour que je le reconnaisse, mais suffisamment mignon pour que je me réveille.

— Excuse-moi, me dit la jeune femme qui venait de me déranger dans ma sieste, tu ne me reconnais pas, on était au lycée ensemble, Nina, la classe de 1ere L.

Tout est revenu d’un coup. Le lycée, la pension, Marc, cette année à part, et Nina. Dès le début de l’année, avant de rencontrer Marc et de vivre mes premières expériences sexuelles avec lui, elle m’avait attiré. Elle faisait partie de ces filles mignonnes et fraiches, pas de celles qui se savent belles et qui en jouent, snobant les mecs, jouant avec eux. Bien sûr ,une fois que Marc et moi avions commencé à nous branler, nous sucer, nous faire du bien, elle m’était sortie de la tête.

Elle s’installa sur le banc, et nous parlâmes de cette année pas si lointaine, mais qui me semblait appartenir à une autre vie, une tout autre époque.

— C’est marrant de te retrouver, me dit-elle, tu veux qu’on aille boire un café?

Je regardai ma montre, je n’avais plus le temps. Je lui dis qu’il fallait que j’y aille, que j’avais un boulot d’été, dans une banque. Ça la fit rire que je sois banquier, ou presque. Elle me proposa de la retrouver après, pour un verre, tranquille, pour évoquer notre passé et notre présent.

Elle était installée en terrasse, un livre à la main, une cigarette dans l’autre. Je m’approchai, elle se leva et me fit la bise. Je commandai une bière, elle fit de même, et nous trinquâmes à nos retrouvailles.

— Tu sais qu’à l’époque je flashais sur toi, me dit-elle ? Mais comme tu étais avec ton copain Marc, je me suis dit que c’était mort pour moi.
— Tu savais pour Marc et moi ?
— Tout le monde savait. D’accord vous étiez discret, et tout, mais tout le monde savait que vous niquiez ensemble. J’étais un peu déçue, mais bon, je trouvais ça bien pour vous.
— Mais comment?
— Un type de l’internat vous avait surpris, dans les douches, je crois. Il l’avait répété un peu partout. Je crois qu’il était jaloux, il disait que le soir vous suciez les autres internes contre de l’argent, je ne le croyais pas, mais d’autres oui.

Je tombais des nues. Je pensais que mon histoire avec Marc était un secret absolu entre nous, alors que tout le lycée devait la connaitre, et penser qu’on était des putes qui suçaient pour du fric. Nina devant ma mine déconfite posa sa main sur la mienne.

— Ne t’en fais pas, tout ça, c’est du passé, et puis personne ne le croyait, enfin pour les trucs dégueus.
— Et Marc, après, quand je suis parti?
— Marc? Je crois qu’il était triste, mais ça n’a duré qu’un moment, les chagrins d’amour ne sont pas longs à notre âge. Il est sorti avec une fille pendant un moment, une Clara, je crois.

J’étais content pour lui, que comme moi il goute aux deux sexes.

— Et toi, demandais-je, tu fais quoi, tu deviens quoi?
— Moi, je vis ici depuis le début de l’année, je suis en fac de lettres, j’ai un appart avec une coloc', je bosse trois jours par semaine dans un cinéma, à la caisse. C’est sympa ça me permet de voir tout ce qui sort. Dans une semaine je vais partir en Espagne pour quelques jours ,avec des amis .

Nos verres bus nous nous sommes levés et avons marché dans les rues animées par la foule des touristes. Nos pas nous ont conduits jusque chez moi. J’ai proposé à Nina de rentrer.

— J’ai un petit copain, tu sais.
— Moi aussi, j’ai une amie, mais je ne pensais pas à ça, enfin, c’était une proposition sans arrière pensée.
— Je sais, enfin j’espérais un peu malgré tout.

Elle s’est approchée, je sentais son parfum léger, la chaleur de sa peau. Ses lèvres ont frôlé les miennes. Nous nous sommes embrassés sur le pas de la porte. J’ai ouvert sans me détacher d’elle, nous sommes entrés, j’ai claqué la porte, nos vêtements sont tombés un à un sur le sol.

— J’ai un petit copain, mais j’ai trop envie de toi depuis que je t’ai vu dans le parc. J’étais jalouse de Marc au lycée. Tu étais le plus beau mec de la classe, je pensais à toi chaque soir. Je me masturbais en pensant à toi, je me disais que je te ferais revenir vers les filles. Dans le parc j’aurais pu te sauter dessus, t’arracher tes vêtements et te faire l’amour sur le banc. Quand tu m’as dit que tu avais une copine, que tu n’étais pas homo, je n’ai pensé qu’au moment où on se retrouverait seul, où je t’embrasserais, où je poserais mes mains sur ton corps nu.

Nous y étions à ce moment, nus, sur mon lit. Ses seins pendant au-dessus de moi, se balançant pendant qu’elle me chevauchait, qu’elle prenait son pied en me baisant. Ma queue bien dure dans son sexe tout poilu. J’avais retrouvé une chatte bien fournie, fouillant dans cette touffe pour lécher sa fente bien humide.

— Tu n’es pas obligé, avait-elle dit quand je m’étais mis en position entre ses cuisses, mon mec ne le fait jamais, il n’aime pas.
— Et toi, tu le suces?
— Oui, j’aime bien, et lui aussi.
— Alors il faut qu’il te lèche, sinon tu ne le suces pas, et puis rase-toi, c’est mieux, il sera fou et voudra te bouffer à chaque fois.

Je la prenais en levrette, mes mains posées sur ses fesses rondes, mon sexe bien installé en elle. Je voyais son petit trou me faire de l’œil. Il devait être bien étroit, jamais visité. Je faisais glisser ma main, et posait un doigt à l’entrée de son cul.
— Non, pas ça, je n’aime pas.
— Ne t’inquiète pas, si tu ne veux pas, je ne te forcerais pas, mais un doigt, juste un doigt ce n’est rien.

Elle me laissa faire. Je glissais dans son cul mon doigt lubrifié de ma salive, et lui branlait le trou.

— Tu vois, c’est juste un doigt, c’est bon.
— Oui, c’est bon.

Elle jouit de nouveau. Je lui demandai si elle voulait me sucer et que je jouisse dans sa bouche. Elle hésita, sans doute peu habituée, mais se mit à genou et prit ma bite entre ses lèvres. J’éjaculai sur sa langue. Mon sperme coula sur son menton, sur ses seins, sur son ventre. Je me penchai et vint le lécher avant de l’embrasser.

Nina s’allongea contre moi, sa main posée sur mon sexe flasque.

— Tu dois avoir plus d’expérience que moi, tu es super comme mecs, jamais je n’avais joui comme ça.

Sa déclaration me fit rire. Je lui demandai le nombre de ses partenaires. Un seul, et de ce que j’avais compris ,pas un super coup. Je lui parlai alors de Marc, Émilie, Erwann, Svetlana, Fabien, Virginie. De nos jeux, nos expériences, nos jouissances. Elle était surprise, un peu choquée, mais me dit-elle excitée aussi. Je lui proposai de remettre ça, elle regarda l’heure, et partit, son ami l’attendais, elle m’embrassa, quitta la chambre, mais revint, suça un peu ma bite "Pour garder le goût" et me quitta.

Nina se présenta à la banque deux jours plus tard, au moment de la fermeture. Elle m’attendit sur le trottoir en fumant. Elle m’embrassa, et me murmura à l’oreille: "Je me suis rasée le sexe, pour toi."

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