La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°248)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°248) Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-01-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°248)
Suite de l'épisode N°246 - L'histoire de Thaïs et son Maître vénéré -

Thaïs savait très bien qu’elle allait devoir encore continuer à jouer la comédie, jusqu’au lendemain, ou tout du moins jusqu’à ce que son Maître la prévienne que son rôle de composition était terminé et qu’elle pouvait revenir à Ses pieds. C’est donc sous les traits d’Isabelle qu’elle s’était allongée sur le lit, en tenue d’Eve, et attendait suivant les plans prévus par son Maître, l’arrivée de son faux-amant, Thierry, l’invité professionnel du Marquis d’Evans. Juste avant, elle avait reçu un sms lui signalant que le jeune businessman venait de quitter le Marquis et qu’il était donc susceptible de regagner sa chambre où Isabelle l’attendait sans tarder. Le Maître prévenait également sa soumise qu’elle devait lire dans la seconde qui suivait un mail qui se trouvait dans sa messagerie.

- Thaïs, juste quelques mots pour te prévenir que jusqu’à présent je suis fier de toi, car tu as œuvré à merveille. Je pense que demain mes services informatiques m’auront donné tous les éléments dont je pourrai avoir besoin pour négocier cette affaire au mieux de mes seuls intérêts. Je veux que tu saches que je ne t’ai pas quitté des yeux, ma chienne à moi. Il y a deux caméras avec micro installées dans la chambre que je peux visionner en direct ou en différé sur mon ordinateur dès que je me connecte. J’exige que tu continues à être Isabelle jusqu’à ce que tu reçoives un ordre contraire de ma part. Je te ferai donc parvenir mes instructions en temps voulu pour que tu puisses revenir à mes pieds là où est ta vraie place. Mais pour cette nuit, je veux que tu te débrouilles pour que ton amant, que tu as bel et bien piégé, dorme le moins possible. Fais-toi baiser toute la nuit, laisse la lumière allumée et tâche de trouver ses points faibles, car il doit bien cacher quelques perversités enfouies que tu vas devoir faire ressortir au grand jour. Je veux que tu me le mettes dans tous ses états et qu’il se lâche devant la caméra. Si j’en ai besoin, je n’hésiterai à me servir de ses frasques pour le faire céder encore plus. Exécution !

Thaïs sait donc dès cet instant ce qui lui reste à faire. Elle repère vite fait l’endroit où se trouvent les deux caméras car son Maître lui en a précisé l’emplacement et les champs de vision; la première capte tout l’espace du lit et la deuxième est plus focalisée sur la partie qui va du pied du lit jusqu’à l’entrée de la chambre avec une vue sur la table-bureau. Elle a donc l’intention d’aller se coucher pour attendre nue dans le lit celui qu’elle va devoir entraîner dans la luxure jusqu’à l’aube à la demande de son Maître Vénéré. Elle fait bien attention à ce que son regard ne fixe pas les deux objectifs pour éviter de se trahir inconsciemment par la suite, ce que ne lui pardonnerait pas son Maître. Mais allongée, elle ne peut s’empêcher d’essayer de repenser à ce qui s’est passé dans l’après-midi, à ce qu’elle a dit, à ce qu’elle a fait, et donc à tout ce que son Maître a pu entendre et voir sans qu’elle le sache. Son Maître l’avait briefée sur plusieurs choses par rapport à ses objectifs et son plan d’action mais IL ne lui avait pas parlé de cet enregistrement auditif et visuel. Elle se demande bien quand et comment IL a pu installer le matériel qui fonctionne d’ailleurs sans fil et qui est quasiment indécelable. Elle se rappelle qu’à son arrivée Vendredi soir, IL l’avait laissé punie enfermée dans le placard accrochée à un cintre, peut-être avait t-IL déjà planifié son intervention à ce moment là, mais elle sait aussi que le Marquis Edouard d’Evans a plus d’un tour dans son sac, et qu’IL a très bien pu déléguer cette tache à l’une des personnes à son service. Elle se demande aussi pourquoi IL n’a pas pensé à lui parlé plus tôt de la présence de ces deux caméras espionnes. Et elle se dit que c’est sûrement parce qu’IL n’a pas encore assez confiance en elle, qu’IL s’est cru obligé également de piéger à son insu Sa soumise de peur qu’elle ne profite de l’occasion pour se faire la malle avec ce jeune coq affairiste. Cette seule pensée la fait frémir, mais elle préfère ne pas se laisser envahir par ses états d’âme qui la font trop vite douter d’elle, en se disant que son Maître avait sûrement ses raisons de faire, et que de toute manière, IL semble être content et fier de la manière dont les choses sont arrivées à leurs fins, et que c’est la seule chose qui doit compter pour elle.

Thaïs s’attend à voir arriver son businessman qui va venir se coucher et elle sait qu’elle doit se remettre dans la peau d’Isabelle, qui a été l’amante enthousiaste et sensuelle de Thierry qui l’a prise en pitié pour, comme il le croit encore, la sortir des griffes de son Maître, et soi-disant bourreau, le Marquis d’Evans. Isabelle chasse donc toutes ses pensées et se consacre à se préparer mentalement pour une soirée divinement sexuelle avec son amant. Elle enlève sans tarder tout ce qui encombre le lit, pour faire place nette à leurs ébats qui n’ont besoin ni de couvre lit, ni de draps (surtout qu’elle sait que la caméra devra pouvoir filmer leurs amours effrénés et autres parties torrides de jambes en l’air). Elle met un bain à couler bien chaud. Si son amant tarde, elle le maintiendra à bonne température, pour pouvoir dès son arrivée le conduire dans la salle de bains afin de le dévêtir et de le délasser des suites de cette journée de travail qui a été malgré tout assez mouvementée. Elle pense que Thierry se laissera facilement entraîner dans un bain bien relaxant dans lequel ils pourront tout à loisirs commencer leur nuit de plaisirs. Elle ne sait pas combien de temps son amant va mettre à revenir dans la chambre, car après avoir quitté le Marquis d’Evans et avant de pouvoir remonter, il y a de fortes chances pour qu’il soit allé retrouver son associé pour faire le point sur l’avancement de leurs discussions d’affaires. Elle s’étend sur le lit qui n’est plus recouvert que par un drap de dessous bien blanc et bien tendu, et elle commence à se caresser pour commencer à couler. Elle voudrait pouvoir atteindre un degré d’excitation suffisante pour que ses odeurs corporelles commencent à envahir de manière imperceptible la chambre, afin qu’en pénétrant dans la pièce son amant soit tout de suite enivré et attiré par la femelle excitée qu’il va trouver allongée sur le lit, dans une position lascive et suggestive.

Comme elle avait pris soin de prendre la valise avec laquelle elle était arrivée, avant de quitter la suite de Monsieur le Marquis d’Evans, elle en profite pour se maquiller légèrement, juste avec un pinceau mat de rouge franc sur ses lèvres et sur le bout de ses seins qu’elle pince fortement pour qu’ils soient les plus gonflés possible et follement attirants. Et c’est à ce moment là, qu’elle entend la poignée de la porte qui s’ouvre. Elle s’assoit légèrement sur le côté, l’une des jambes repliée devant elle pour masquer encore son intimité au premier regard et l’autre grande ouverte pour l’inviter à plus d’initiative. Son corps repose sur l’un de ses avant-bras. C’est dans cette position que Thierry la découvre, visiblement telle une femme l’attendant avec impatience et désir fougueux. Il ne peut que se sentir flatté et ravi, et il se demande depuis combien de temps, elle l’attend ainsi. Elle est si désirable, offerte mais de manière sensuelle, sans être totalement ouverte, provocante, juste assez pour lui donner une envie folle de l’ouvrir encore plus et de venir la prendre dans ses bras et la posséder sexuellement. Il n’avait pas cessé de penser à la belle qu’il avait laissé dans sa chambre, mais c’est en rentrant et en la voyant que son excitation a fait gonfler et durcir sa queue en l’espace d’une seconde. Il ne peut pas résister à ce corps qui l’appelle et quittant sans tarder la veste de son costume, ses chaussures sans prendre le temps de défaire les lacets, il s’approche du lit à grands pas, bouche la première pour pouvoir l’embrasser avec une volupté dont il s’étonne lui-même, car il y a longtemps que son activité professionnelle a pris le dessus sur sa vie personnelle et qu’il avait renoncé à l’idée des plaisirs amoureux qui deviennent vite ennuyeux dans la routine et les contraintes du quotidien, se contentant d’actes charnels quand l’occasion se présentait. Mais là, il est sous le charme de cette fille qu’il pense avoir sauvé et il l’imagine déjà vivant à ses côtés car il a le sentiment qu’il ne pourra jamais plus se passer d’elle, et qu’elle le lui rendra au centuple, bien trop heureuse de la vie de plaisirs et de bonheurs qu’il va pouvoir lui faire vivre, dans un certain confort matériel et financier, bien loin des sévices qui faisaient son quotidien au château du Marquis.

Il n’a pas quitté du regard les yeux bleus d’Isabelle et c’est sans avoir même prononcé un mot que sa bouche s’est posé sur les lèvres de son amante, d’abord délicatement pour un baiser léger puis de ses lèvres pour faire le tour de la bouche aux goût de framboise qu’il découvre, et enfin de ses dents pour mordiller tour à tour la lèvre supérieure et la lèvre inférieure, tandis que ses yeux fixent toujours la belle qui se prête si bien à la manière qu’il a de l’embrasser. Il sort peu à peu sa langue pour pouvoir entrouvrir les lèvres de celle qu’il couvre de baisers à n’en plus finir, et qui passive se laisse toujours faire avec délicatesse. Et ce sont de longs et voluptueux mélanges de langues entrecroisées qui leur font perdre la notion du temps qui passe dans le plus grand silence. Isabelle a fermé les yeux et incliné sa tête en arrière, tandis qu’il passe sa main dans ses cheveux courts, faisant rouler chaque mèche autour de ses doigts. Elle est toujours en position semi-assise, son poids reposant sur ses deux mains qu’elle tient en arrière. Elle relève le menton pour faire comprendre à son amant, qu’elle voudrait qu’il l’embrasse dans le cou et tourne peu à peu la tête pour se positionner de manière à pouvoir guider ses baisers sur ses joues, sur le côté de son cou, sur le lobe de l’oreille qu’il prend plaisir à mordiller. Isabelle a décidé de ne pas encore bouger et surtout de ne pas toucher le corps de son amant. Elle doit faire monter en lui le désir si elle veut pouvoir maintenir une excitation pendant toute une nuit de débauche et ne pas céder trop vite à ses avances au risque de le voir peu de temps après, vidé, exténué et juste bon à s’endormir dans les bras de Morphée au lieu de se lover dans ses bras à elle. Thaïs n’a pas vraiment l’habitude en temps que soumise de faire l’amour ainsi, commençant par de longs préliminaires qui lui semblent inutiles, car elle a été entraînée pour que son excitation soit rapide et ses orgasmes contrôlés en permanence et juste autorisés par le Maître Vénéré ou la personne qui le substitue quand son Maître la remet entre les mains de quelqu’un qui est autorisé à la baiser. Mais elle sait qu’Isabelle doit agir bien autrement, être une femme et non une soumise, bien que pour autant suffisamment salope et chienne en chaleur pour amener petit à petit son amant à lui dévoiler ses désirs les plus fous et ses fantasmes les plus secrets. Mais la nuit ne fait que commencer, et pour l’instant, elle laisse ce gentleman de service, bien gentillet, lui faire la cour comme il se doit par des préliminaires progressifs et juste très câlins. Pour l’encourager dans sa tâche, elle lâche de petits gémissements qui lui montrent son plaisir, ronronnant presque comme une petite chatte, mais elle sait très bien que ses odeurs corporelles ne peuvent aussi qu’exprimer son désir de faire l’amour, d’être pénétrée et de pouvoir jouir dans les bras de son amant, même si pour ce faire, elle doit dans sa tête juste se projeter dans son désir vrai qui reste focalisé sur son Maître Vénéré à qui elle est en train d’obéir.

-Thierry, ne t’arrête pas surtout. Tes baisers sont merveilleux, tes lèvres ont le goût du miel. J’ai trop besoin après tout ce que j’ai souffert de ces tendres caresses et de tes lèvres qui parcourent mon corps. Je ne pensai pas que cela était encore possible pour moi de vivre des moments aussi sublimes et je ne me rappelais même pas à quel point cela pouvait être bon d’être aimée sentimentalement et aimée physiquement dans cet autre sens du terme. Je voudrai pouvoir rester dans tes bras toute la nuit, et toute la vie même. Nous avons fait l’amour comme des fous cet après-midi sans nous connaître vraiment, mais ce soir, je voudrais plus apprendre de toi, que tu puisses me dire ce que tu aimes vraiment, ce qui provoque en toi du désir, ce qui te fait plaisir dans l’acte d’amour. De mon côté, j’aimerai que tu me caresses sur tout le corps avant de venir de tes mains trouver mon petit bouton de rose qui t’attend et qui semble prêt à bourgeonner et à éclater tant je le sens qui se tend du désir de toi qui est le mien à cet instant.

Elle ondule du bassin et du haut du corps, comme si elle dansait sur le lit, ce qui a pour effet de faire remuer ses deux seins majestueux qui semblent attirer le regard de son amant. Elle se cambre pour pouvoir les faire pointer davantage et les porter au plus près de la bouche de celui qui n’attend que cela.

- Mes seins adorent qu’on s’occupe d’eux. Il n’y a qu’un souci, ils sont très jaloux, alors surtout n’en offre pas plus à l’un qu’à l’autre. Mais s’il te plait, fait leur plaisir, ils aiment qu’on les prenne à pleine mains, qu’on les malaxe et c’est les deux tétons qui auront le plus besoin de ton attention. Tu aimes cela au moins ? Tu aimes caresser les seins d’une femme ?
- Oh mon Isabelle, bien sûr que j’aime cela, et j’aime les tiens en particulier car ils sont attirants et généreux. Et puis, tu sais tous les hommes aiment voir les seins d’une femme, car il y a une part de magie dans ces formes qui pointent arrogantes, avec leurs mamelons qui se dressent en leur sommet.
- Oui, c’est cela Thierry, je veux que tu les caresses, que tu les titilles, que tu les suces, que tu les aspires, que tu les mordilles, que tu les fasses rouler entre tes doigts, que tu les tordes, que tu les pinces, cela m’excite fortement quand on s’occupe de cette partie si érogène et si féminine de mon corps. Regarde comme ils se dressent fièrement quand on parle d’eux. Je suis sure qu’une femme doit pouvoir jouir rien qu’avec ses seins.

Et la belle commence à couiner de plus en plus distinctement tandis que son amant entreprend de donner suite à l’invitation qui lui a été faite de s’occuper de cette partie du corps de la femme qu’il désire si fort.

- Thierry, tu sais au château, nous étions obligés de porter la plupart du temps des pinces à seins qui nous martyrisaient et empêchaient presque le sang de circuler sur les tétons. La douleur la plus forte survenait quand on enlevait les pinces et que justement le sang se mettait à revenir dans une partie du corps déjà endolorie. Alors tu sais tes mains, tes doigts, tes lèvres sont un vrai bonheur à côté de tout ce que j’ai du endurer. Je ne savais pas que l’on pouvait être aussi doux et aussi magicien.

Si Thierry avait pu savoir à ce moment combien Isabelle n’arrêtait pas de lui jouer la comédie depuis qu’elle l’avait suivi. Mais comment pouvait-il comprendre, lui qui ne connaissait rien des plaisirs D/s, des pulsions qui secouent tant le Maître que la soumise qui se sentent attirés l’un vers l’autre comme des amants, de ce que la soumise pouvait ressentir de bonheur quand elle avait la chance de pouvoir se livrer à son Maître Vénéré, et de sa joie quand elle pouvait s’abandonner sans retenue aux désirs les plus pervers de son Dominant, ce qui lui donnait ce sentiment profond d’appartenir corps et âme à son Maître et de savoir que son corps devenait juste objet de désirs et de plaisirs pour son Maître Vénéré. Et même si elle lui raconte l’inverse, elle n’a cure des petits baisers légers de son amant, qui n’a visiblement pas beaucoup d’expérience en matière de sensualité, une libido relativement plate et peu développée, qui se contente de lui embrasser les tétons et de les sucer comme un bébé l’aurait fait de sa mère. Elle regrette les émotions que son Maître lui procure quand IL s’acharne sur ses mamelons, de ses mains, de sa bouche, ne leur laissant aucun répit, ni aucune chance de pouvoir se soustraire à sa prise de possession. Elle L’imagine en train de poser, de ses mains dominantes et possessives, une pince sur le téton gauche et une autre sur celui de droite, reliées par une petite chaîne, qu’IL se plairait à tirer pour faire s’étirer encore plus ses deux mamelles. Ses pensées intimes lui permettent de maintenir en elle une excitation suffisante destinée à donner le change à son amant, mais ce ne sont que les fantasmes et désirs de plaire à son Maître Vénéré qui la font mouiller et non les similis prouesses bien peu viriles de son businessman qui est peut-être bon en affaires, quoiqu’elle en doute vu la facilité avec laquelle il s’était fait piégé tel un débutant bien naïf, mais qui s’avère être un bien piètre amant au lit.

Pour autant, elle doit flatter son égo de mâle, lui chanter mille louanges et lui laisser croire, tant que son Maître Vénéré n’en aurait pas décidé autrement, qu’il est un amant sublime et qu’il a déjà conquis son cœur, ainsi que sa reconnaissance infinie pour l’avoir sauvé.

- Thierry, est-ce que tu veux bien m’embrasser dans la nuque. C’est un endroit très sensible chez moi, que je savoure toujours avec félicité. Mon dos est si douloureux que je suis sure que tes baisers seront les meilleurs remèdes au monde pour les marques qui parcourent mon dos depuis ce matin.

Et à ce moment là, elle se couche sur le lit, presque sur le ventre mais légèrement inclinée en direction de son partenaire, qui est une fois de plus choqué de voir le dos de la belle aussi meurtri par de grandes estafilades encore toutes boursouflées et rougeoyantes en forme d’étoile.

- Ma pauvre Isabelle. Tu dois souffrir énormément. Je voudrais pouvoir prendre et porter ta douleur à ta place, mais je ne sais pas comment faire. Nous irons voir dès Lundi un médecin, pour qu’il te prescrive une pommade cicatrisante. Mais pourquoi as-tu été marquée de la sorte ? C’est inadmissible que l’on puisse faire cela à quelqu’un, même s’il a fait une bêtise. Et pourquoi une étoile, cela voulait dire quoi ?

Il est bien évident que Thaïs, ne peut pas révéler les vraies raisons de son Maître qui avait voulu qu’elle porte ses marques pour justement servir de premier impact visuel pour faire tomber les deux invités du Marquis d’Evans dans le piège qui leur avait été tendu telle une vraie toile d’araignée dont ils ne pourraient se dépêtrer. Elle ne peut pas non plus lui avouer, que si elle avait certes eu mal lorsque son Maître avait porté les coups de fouet qui avait atterri sur son dos, elle avait aussi ressenti un immense bonheur d’avoir été à la hauteur de l’épreuve imposée par son Maître Vénéré et d’avoir pu servir ses intérêts de cette manière là, tout en lui prouvant que son corps n’était plus à elle mais qu’il appartenait bien à son Maître qui pouvait donc en abuser de toutes les manières possibles. Et elle peut encore moins lui dire que, bien que n’étant pas particulièrement maso, elle en avait malgré tout ressenti du plaisir, car son Maître avait su faire en sorte de créer une excitation physique, avant, pendant et après, telle que les endorphines produites par la douleur intense des coups avaient fini par se mélanger aux ondes de plaisirs qui la parcouraient depuis le début du Week-end qu’elle avait la chance de passer en présence et au service de son Maître Vénéré. Et c’est donc d’une manière très effrontée tout à fait dans son rôle d’Isabelle, qu’elle répond d’une voix encore plus douce et presque puérile, si bien que tous auraient pu lui donner le Bon dieu sans confession :

- Mais non, je n’avais même pas fait de bêtise qui aurait justifié la moindre punition. IL m’a fouetté juste parce que c’était son bon plaisir de Maître absolu et quand à l’étoile, je n’ai pas d’explication, c’est une de ses lubies perverses, je suppose. Tu sais, je ne savais même pas que j’avais un dessin géométrique dans le dos, j’avais mal et les coups pleuvaient dans tous les sens, je ne voyais rien car j’avais les yeux bandés. C’est quand je suis allée tout à l’heure dans la salle de bains que j’ai vu l’état de mon dos et la forme des traces qui sont dessus. A propos, je voulais prendre un bain, je venais de m’en faire couler un juste avant que tu arrives, je suis sure que cela nous ferait du bien à tous les deux. J’aimerai bien que tu viennes te baigner avec moi, ce serai une vraie partie de plaisir à deux, qui serait autant délassante qu’enivrante.

Et Isabelle commence à déshabiller son amant, car pendant tout ce temps de caresses, il est resté dans le même accoutrement, en costume d’hommes d’affaires mais sans veston et sans chaussures. Elle retire un à un chaque vêtement, à l’exception de la cravate qu’elle lui laisse autour du cou après avoir néanmoins desserré le nœud de cravate. Thierry se retrouve donc nu et son érection est évidente, sa verge raide et dressée par la situation montre son état d’excitation. Et c’est en l’attrapant par la cravate qu’elle l’entraîne à sa suite tandis qu’elle se lève pour rejoindre la salle de bains. Thierry la laisse faire sans broncher, bien qu’il soit plus du genre un peu macho qui n’aime pas plus que cela se faire mener par le bout du nez, il trouve que ce petit bout de femme a un charme très particulier qui a su le séduire et dont il n’est pas prêt de se lasser… Elle l’oblige à enjamber le rebord de la baignoire pour entrer debout dans l’eau encore tiède tandis que d’une autre main, elle a ouvert le robinet d’eau chaude pour réchauffer le bain qui avait fini par refroidir sérieusement….

(A suivre …)

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