24 heures sans amour (deuxième partie)

- Par l'auteur HDS Kaminu -
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Auteur homme.
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Récit libertin : 24 heures sans amour (deuxième partie) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-02-2014 dans la catégorie A dormir debout
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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24 heures sans amour (deuxième partie)
–  C'est toi qui as fait ça ? Tu es un véritable porc.

Ce furent les premiers mots de Nathalie quand elle découvrit ses strings souillés [Voir "24 heures sans amour" première partie].

– Tu as dit que je pouvais aller me branler, tu n'as pas dit où.
– Très drôle.
– Parce que ta nuit avec Muriel pendant que je me faisais chier ici devant la télé, tu crois que j'ai trouvé ça drôle ?
– Mon pauvre chéri, si tu savais...
– Si je savais quoi ?
– Je n'étais pas seulement avec Muriel.
– Avec qui d'autre, Juliette ?
– Non. Cherche bien.

J'étais plus que vexé, j'étais dégoûté. Il ne pouvait s'agir que de Celia. Pendant que j'étais sous la torture, elles l'embrassaient, le suçaient et se faisaient prendre par mon amour.

– Pourquoi tu m'as fait ça ?
– Je croyais que tu tenais plus à moi qu'à elle.
– Oui, c'est vrai, mais ça n'a rien à voir !
– Tu as une attitude de cocu, ça prouve bien que tu es dingue de Celia et que je passe après elle.
– Non, c'est juste qu'avec Celia je vis des choses différentes, mais c'est toi que j'aime, c'est avec toi que je vis.
– Il y a plein de mecs qui vivent avec leur femme et qui n'aiment que leur maîtresse.
– Tu es jalouse, c'est ça ?
– Exactement !
Regarde-moi ça, c'est immonde... C'est toi qui les as dégueulassés, c'est toi qui vas les laver.
– Alors là, tu peux toujours courir.
– Tu les laves ou je te plaque.

J'avoue avoir hésité une seconde mais non, je ne voulais pas la perdre. Je vidai le tiroir de ses cache-sexe dont quelques uns étaient partiellement collés entre eux par mon sperme séché et les emportai vers le lave-linge.

– Non, à la main. Et frotte bien.

J'en vins à me maudire de lui avoir joué ce tour, cette farce commençait à tourner vinaigre. Rageur, je plongeai les strings dans l'évier de la buanderie préalablement rempli d'eau chaude additionnée de lessive où ils tremperaient pendant une heure. Le sperme se détacha en partie des tissus pour remonter à la surface, dire que j'allais devoir touiller ça.

Complètement indifférente, Nathalie vaqua à ses occupations, elle appela Muriel pour lui confirmer un rendez-vous et en profita pour lui narrer notre dispute, rien de leur conversation ne m'échappa puisqu'elle avait mis son portable sur haut parleur :

– Le petit con, tu vas les lui faire laver j'espère.
– Il a déjà commencé.
– Qu'il frotte bien.
– C'est exactement ce que je lui ai dit.
– Trop drôle, j'aimerais beaucoup voir ça.
– Je t'en prie, la porte t'est grande ouverte.
– J'arrive !

Ça virait au cauchemar, tout ça pour que je lui prouve que je l'aimais plus que Celia ? Si je ne voulais rien perdre sur aucun des tableaux, je n'avais d'autre choix que de me ridiculiser un peu plus et de jouer les bonniches en récurant ses strings devant l'une de ses meilleures amies. Vingt minutes plus tard, Muriel était là. Les mains plongées dans l'évier, je frottais les dessous de Nathalie, rinçant régulièrement la brosse incrustée de sperme. L'un après l'autre, je passais les strings sous l'eau, les essorais...

– Doucement ! C'est délicat, me lança Nathalie.

... puis les mettais à sécher à plat sur une serviette propre.

– Une vraie petite fée du logis, fit remarquer Muriel.
– Finalement, je me demande si je ne vais pas toujours les lui donner à laver, il se débrouille plutôt bien, ajouta Nathalie.
– J'ai ramené quelques uns des miens, tu crois que si on lui demandait...
– Il ne peut pas nous refuser ça.

Elle sortit de son sac une demi douzaine de strings fripés et ayant manifestement vécu, les posa sur le plan de travail jouxtant l'évier...

– Change d'abord l'eau, je n'ai pas envie de voir mes petites culottes grouiller dans ton sperme. Et rince-toi bien les mains, tu en as partout.

Résigné, je suivis ses ordres, renouvelai le bain et y plongeai ses dessous sales. Plus de sperme cette fois mais ce qui ressemblait à un peu d'urine et surtout de mouille, ça ne collait pas comme mon foutre. Je préférais de loin laver ces strings à ceux de Nathalie et je m'appliquais, frottant doucement, longuement, en fantasmant sur le passé récent des pièces de tissus intimes.

– Il fait ça de mieux en mieux.
– Je ne serais pas étonné que ça l'excite...
– Mais tu as raison ! Regarde, il bande ce pervers !

Ce qui était le cas. Avec un peu d'imagination, et je n'en manquais pas, j'avais littéralement les mains dans sa culotte, je palpais sa cyprine non seulement avec sa permission mais carrément sur sa demande. Le piquant de la situation ne m'incita toutefois pas à être trop démonstratif, je continuai à faire ma lessive comme si de rien n'était, consciencieusement, calmement, mais ma trique que j'aurais voulue discrète n'échappa pas à leur regard. Mi-honteux, mi-revanchard, je rinçai le dernier string avant de l'essorer délicatement et de le poser à côté des autres.

– Désolé, murmurai-je.
– Quand on va raconter ça à Celia...
– Non... ne faites pas ça.
– Pourquoi, tu as honte ?
– Ne faites pas ça...
– Nath, tu sais où il met son linge sale ?
– Bien sûr, on lui fait laver ses slips ?
– Seulement ceux qui sont vraiment sales.
– Il en change tous les jours, ça va être difficile.
– Hum... Alors il va les salir lui-même.

Elle alla chercher trois de mes slips portés mais encore très présentables :

– Avant de les laver, tu vas les souiller comme tu as souillé les strings de Nath, commanda Muriel.

Interdit, je regardai mes effets personnels qu'elle avait déposés sur un tabouret de cuisine.

– Dépèche-toi, on n'a pas la journée !
– Allez, branle-toi espèce de porc.

Sans ménagement, Nathalie défit ma ceinture, descendit mon pantalon et baissa mon slip, laissant en jaillir ma queue raide. Le rouge me monta aux joues mais bizarrement, je ne débandai pas : une forme inédite d'excitation s'empara de moi, une excitation non liée à l'idée de jouir sur mes slips mais à celle de le faire devant elles. Sans songer à la seconde partie des opérations (les laver), j'entrepris de me masturber sous le regard de mes donneuses d'ordre. Appelons un chat un chat, j'étais humilié, mais ça ne me déplaisait pas.

– Il jouit rapidement en général ?
– Ça dépend combien de fois il s'est déjà branlé le jour-même.
– Il se branle tous les jours ?
– Il n'arrête pas.
– Tu as le chic pour tomber sur des pervers.
– À croire que je les attire.

Mon orgasme ne se fit pas attendre, stimulé par cette situation des plus troublantes. Ce n'était pas plus fort qu'avec Celia ou même Nathalie quand nous baisions ou quand elle me suçait, c'était différent. J'éjaculai sur mes slips en quantité correcte et sans viser à côté, complimenté du bout des lèvres par une Nathalie plus contente d'elle que de moi.

– Maintenant, lave-nous tout ça avant que ça sèche.

Muriel chuchota quelque chose à l'oreille de Nathalie.

– Excellente idée ! N'en lave que deux. Le troisième, tu vas le porter.

En immergeant les slips dans l'eau savonneuse, le sperme se défit en longs filaments visqueux. Les frotter ne servait qu'à disperser un peu plus ma semence, ce n'est qu'en les rinçant de nombreuses fois que je vins à bout de ce satané foutre. Je mis les deux slips à sécher et regardai le troisième encore sur le tabouret.

– Allez, exécution, dessape-toi et enfile ta loque répugnante.

Je baissai entièrement mon pantalon, l'enlevai, ôtai mon slip propre et enfilai celui que je venais de souiller. Le sperme était froid, encore loin d'être sec et Muriel avait pris soin de retenir la plus aspergée des trois culottes. C'était extrêmement désagréable, mon humiliation ne m'excitait plus du tout et je détestais mes apprenties tortionnaires. Jusqu'au soir je subis l'odieux contact du tissu taché sur mon sexe et mes fesses, mon sperme avait bien sûr séché mais ce n'en était pas moins insupportable, en plus d'être parfaitement avilissant. Quand vint l'heure de me déshabiller pour prendre une douche, je pus enfin respirer. Je jetai discrètement mon slip dans la poubelle de la cuisine et me savonnai comme jamais.

Le lendemain, ce fut comme si rien ne s'était passé la veille. Nathalie était joyeuse, aimable et même joueuse. Je n'avais rien oublié mais faisais tout pour chasser ces images dès qu'elles me revenaient en tête. Nous firent l'amour comme avant, elle me suça avec le même talent, je lui rendis la pareille, elle se laissa sodomiser avec plaisir avant de jouir et de m'inviter à en faire de même entre ses seins.

Nous étions mercredi, ma joie grandissait à l'idée de voir Celia le jour suivant.

J'aurais aimé que ce soit en privé mais c'était encore dans le cadre d'une soirée dont il était pour beaucoup la vedette. Je n'étais pas le seul qu'il faisait vibrer. Nathalie était bien sûr présente ; Muriel aussi, ce qui m'enchantait moins, ayant gardé une dent contre celle qui avait manifestement pris le plus de plaisir à m'humilier. Elle ne manqua d'ailleurs pas de me lancer une de ses piques en me disant à voix haute et intelligible « tu as mis un slip propre ce soir ? », ce qui intrigua les personnes autour de nous et fit sourire Nathalie. J'aurais volontiers crucifié cette petite vicieuse satisfaite. Mignonne, elle l'était, bien faite aussi. Elle avait presque toujours fait partie de nos petites partouzes, j'avais plus d'une fois brouté son minou épilé mais depuis l'épisode de la lessive, elle ne m'excitait plus du tout, je n'avais plus qu'envie de la gifler, même si ce n'était pas dans mes habitudes et que je faisais ça très mal.

Celia était superbe, les fesses moulées dans une jupe très courte qui laissait aussi deviner la bosse de son sexe au repos. J'avais déjà envie qu'il soit dans ma bouche. Ses petits seins ne débordaient pas d'un bustier de bon goût, mauve clair, qui les mettait parfaitement en valeur et révélait juste assez leurs tétons. Dieu qu'il était beau, féminin, tout de finesse et d'invitation à l'amour. Tout le monde l'appréciait, le respectait, tous acceptaient ses faveurs avec gratitude, homme comme femme, il inspirait le désir et surtout la douceur. Je savais que je n'étais pas son seul élu mais j'en cultivais l'illusion.

Après qu'une invitée dans l'assistance l'ait branlé et sucé jusqu'à la jouissance, comme c'était la tradition, il quitta sa jupe et passa le reste de la soirée à moitié nu, offrant à tous la vision de son membre merveilleux. Il éjaculait souvent, sans même avoir besoin d'atteindre une complète érection, son lait coulait comme des larmes qu'on verse ou un sourire qu'on donne, c'était pour lui une façon de dire « merci pour ta gentillesse ou cet instant que j'ai aimé ». Je me suis longtemps demandé quel était le secret de cette source intarissable, je ne l'ai jamais su.

Il y avait une autre face de Celia : celle où son pénis modeste par sa taille au repos ou lors d'une érection ordinaire – j'allais dire une érection de société – se transformait en manche. Ça signifiait alors qu'il allait s'introduire dans un orifice bien particulier et le remplir d'un plaisir inouï. Ce plaisir, je le connaissais et je voulais le connaître toujours, il ne s'exprimait que dans des anus masculins, plus rarement féminins sans que toutefois il les dédaigne. Si vous n'avez qu'un vagin, vous n'aurez droit qu'à une pénétration miniature, ce qui reste appréciable mais sans commune mesure avec la puissance développée par son membre lors d'une sodomie.

J'attendais patiemment de me retrouver seul avec mon amour dont une fois encore je me donnais l'illusion de l'exclusivité. Il n'enculait personne en public, seulement en privé. Ce soir-là, j'allais être l'élu pour une ultime fois, mais pas de la façon que j'aurais voulu.

[Fin de la deuxième partie]

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Diaboliquement sadique, mais j'adore.
Rudy



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