Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 32)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 32) Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-07-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 32)
Les 12 servitudes d'Hélène : Quand êta quitte l'île de La Magicienne -

Dans les entrailles de son île, Scyllaë La Magicienne laissait libre cours à sa rage impuissante face à l'incroyable ... Cette femelle sans nom, cette créature sans mémoire, cette êta venait de lui infliger une folle humiliation pour la deuxième fois ! D'abord en venant à bout des frères Amphisbène, conquérant ainsi cet honneur dont elle avait été privée, de devenir pour une année entière l'épouse d'Apollon et maintenant, elle était venue à bout de Priapus ! Le sexe minéral du mâle que Scyllaë avait puni en lui infligeant cette permanente et inextinguible érection, avait cédé lui aussi à cette jeune femme aussi sublime qu'expert en toutes formes de pratiques sexuelles. Prise d’une furie meurtrière, Scyllaë hurlait de rage, s'arrachait les cheveux, faisant trembler les fondements mêmes de son île dont les grottes et montagnes étaient magiquement érigées au milieu de qui, avant son arrivée et son emprise sur cette terre, n’était qu’un ilot plus ou moins plat où vivaient de paisibles pêcheurs ... C'en était trop pour La Magicienne qui ne parvenait même plus à se contrôler tant sa colère était à son comble et de cette rage incontrôlable qui faisait trembler sur ses bases, le fragile édifice qu'elle avait elle-même érigé par Sa Magie sur l'asservissement des mâles qui tombaient entre Ses Griffes cruelles... Sa furie lui fit lever grands les bras tout en hurlant sa haine contre cette esclave blonde, Et cette colère incontrôlée provoqua un tremblement de terre sans précédent, et tandis que la terre tremblait autour d'elle, que des crevasses s'ouvraient dans le sol, que les hommes transformés en statues retrouvaient soudain leur chair de créatures vivantes pour trembler de peur face à la tempête qui se levait soudain sur l'île tout entière... êta, elle, s'éloignait de la grotte où elle avait été livrée à Priapus et c’est calmement qu’elle s'approchait de la plage à plus de 500 mètres de la grotte.

L'horizon était empli de noirs nuages et un vent terrible pliait les arbres, soulevait le sable, rugissant de toutes parts. Sur le sable gisait un frêle esquif, sorte de barque maladroitement assemblée... êta, ses cheveux flottant dans le vent, impassible malgré le déchaînement des éléments, marchait vers l'embarcation. Elle était nue mais ne semblait pas ressentir la froide morsure du vent, ni être gênée par le sable qui volait autour d'elle... Elle avançait comme machinalement, telle une somnambule, sans un regard pour tout ce qui l'entourait, sans un regard derrière elle où se déchaînait, là-bas, désormais un typhon juste au-dessus de la grotte où Scyllaë devait encore se trouver. Elle parvint enfin à la barque et la mit à l'eau, la poussant face aux premières vagues, puis sautant à bord et se laissant emporter par un vent (Divin) soudain favorable. Tandis que la petite embarcation s'éloignait tranquillement, comme protégé de tout malheur, l'île de Scyllaë semblait l'épicentre d'un terrible phénomène ! Les arbres tombaient, la terre tremblait, les roches de la colline dévalaient les pentes, ravageant tous les jardins si difficilement dessinés par les efforts quotidiens d'une troupe d'esclaves masculins... Oui, c’est encore sans un regard en arrière, qu’êta n'avait aucun effort, ni même le moindre geste à faire pour que sa barque progresse sur une mer qui devenait plus calme au fur et à mesure qu'elle s'éloignait de l'île magique. Tournant ainsi le dos au chaos qui emportait l'île, êta s'éloignait, ignorante de la direction qu'elle prenait, ignorante même d'être guidée par une Volonté Divine, Celle d'Apollon qui après l'avoir aidée pour venir à bout de Priapus et de sa verge de pierre, avait placé devant elle cette embarcation de fortune. Alors que derrière elle, au loin maintenant, l’île de Scyllaë sombrait dans les flots pour disparaître à jamais, emportée par la folie destructrice de La Magicienne Noire qui coula dans les profondeurs engloutie avec le cahot qu’elle avait, elle-même provoqué.

êta se laissait porter par les courants, dans un état second... Peu à peu, la mer devenait plus calme et lentement, la blonde jeune esclave retrouvait ses esprits. Apollon ne pouvait continuer plus longtemps à protéger celle qui, ainsi, ne serait donc jamais Son épouse. Le Dieu la regardait, détaillait chaque détail de ce corps si parfait, ce visage fin et délicat, cette peau diaphane, ces seins d'albâtre... Apollon aurait pu ainsi évoquer la blonde esclave amnésique durant des heures et des heures, il en oubliait presque qu'elle était en réalité la Belle Hélène responsable par ses charmes de la pire guerre entre humains, qui avait opposé dans un siège si terriblement sanglant la Cité de Troie aux cités grecques ! C'était en punition de sa responsabilité dans ce conflit que Hélène avait subi le courroux Divin, réduite à n'être plus que cette sublime créature, sans autre nom qu'une lettre grecque, le H d'êta, sans mémoire et livrée aux désirs les plus lubriques des pires créatures de ce monde qu'elle avait, certes indirectement, mis à feu et à sang, menaçant même de susciter de graves disputes entre les Dieux eux-mêmes ! Désormais, elle errait d'une position avilissante une autre, placée dans les situations les plus scabreuses, livrée aux désirs les plus concupiscents...

C’est au bout de plusieurs et longues heures d’errance sur cette mer calme, alors que le soleil allait se coucher, dans sa barque, portée par elle ne savait quelle force, qu’êta s'éloignant de l'île où l'intervention de l'Olympe lui avait permis de vaincre la verge minérale de Priapus, qu’elle s'approchait à grande vitesse de la grande île d'Eubée... Un large estuaire s'ouvrait au loin. Elle s'en approcha et pénétra bientôt dans le bras d'un fleuve long et assez large tel un canal, bordé de chaque côté par de grands arbres dont les branches lourdes se penchaient parfois jusqu'à tremper leur bouts dans l'eau claire... Plus la barque d'êta progressait, plus la rivière se resserrait et devenait opaque, presque boueuse... La blonde esclave avait tenté à plusieurs reprises d'infléchir la route de son embarcation, mais en vain. Elle n'avait aucune influence sur sa progression et elle n'osait se jeter à l'eau, de crainte de ne savoir nager, car elle n'avait aucun souvenir quant à une telle pratique. Dans le doute, êta préférait la relative sécurité de cette barque qui la menait forcément vers... quelque part ! Débouchant de la rivière, la barque progressait maintenant avec lenteur dans un espace devenu marécageux. Le soleil tombait peu à peu et d'étranges bruits inquiétaient êta dans cet environnement qui lui semblait plutôt hostile...

Tandis qu'elle tentait de repérer quelque rive plus accueillante, elle constata soudain que sa barque prenait l'eau. Un bref instant de panique précéda l'inexorable. La barque coulait lentement et la jeune femme devait rapidement trouver le moyen de se mouvoir sur cette surface liquide et noirâtre. Elle s'abandonna aux flots, trouvant assez facilement assez d'aisance pour flotter et se mouvoir, certes lentement, mais sans trop de difficultés, tandis que la barque finissait d'être engloutie par les eaux vaseuses... Lentement, êta parvint à gagner la rive, sans essayer de trop savoir ce qui frôlait ou parfois semblait enserrer ses jambes sous l'eau... Des plantes aquatiques, se persuada la jeune femme, même si par instants, ces supposées plantes semblaient tenter de la saisir et de l'entraîner sous la surface. Le marais immense autour d'elle semblait sans fin, à perte de vue. Elle parvint enfin à la berge et parvint à se mettre debout, les pieds dans une vase visqueuse qui entravait sa marche. Elle était épuisée, n'ayant plus dormi depuis tant de jours, depuis la veille des Jeux d'Apollon, en vérité ! Et les épreuves, par la suite, ne l'avaient pas épargnée ! Elle marchait comme une somnambule, épuisée, dégoulinante, sale... pas question cependant de trouver un abri dans cette inhospitalière contrée. Elle sentait qu'il lui fallait avancer, progresser afin de s'éloigner de cette terre nauséabonde... Elle s'enfonça donc entre les innombrables saules géants et touffus dans l'espoir d'y trouver un abri pour la nuit qui commençait dans ses marais sans fin, où la végétation y était luxuriante, épaisse, verdoyante, humide, on aurait cru se trouver en pleine jungle amazonienne ! Et puis, êta cherchait aussi, mais pouvait-elle en rêver, un ruisseau d'eau claire pour s'y laver enfin !

Mais soudain, des cris lui glacèrent le sang. Des cris de peur, d'inaudibles supplications, mais aussi des cris d'encouragements, d'hallali... êta était trop fatiguée pour tenter de fuir, bien que l'événement manifestement dramatique qui se déroulait s'approcha d'elle à grande vitesse... Soudain, elle vit face à elle, deux hommes et une femme, l'air effrayé, fuyant... Ils stoppèrent un instant, face à elle, comme apeurés, ne comprenant pas d'où pouvait venir cette nouvelle venue. La réflexion n'eut pas de réponse, un filet s'abattit soudain sur le trio apeuré en fuite, et un autre vint couvrir êta sans prévenir. Les quatre prisonniers s'écroulèrent au sol et furent entourés en un instant par un groupe de Femmes d'une grande beauté, mais au rictus cruel animant leurs visages... êta ne fit aucun geste pour se défendre et lorsque deux femmes commencèrent à traîner le filet dans lequel elle avait été saisie, elle se laissa emporter et s'endormit même, malgré les heurts et chaos qui la secouaient... Ainsi, elle ne sut pas combien de temps s'était écoulé depuis sa capture et lorsqu'elle fut réveillée par une volée de coups de branches flexibles…

Elle avait été extraite du filet et se trouvait jetée à terre sur un cercle de terre battue cerné par une végétation sauvage, en compagnie des trois fuyards dont elle avait croisé la route si furtivement. Sous une très haute voûte d'arbres épais et majestueux qui cachait le ciel étoilé, ils étaient tous quatre nus, entourés d'un groupe de ces Femmes aussi belles que sauvages... Elles ne dirent rien, mais soudain se rapprochèrent des troncs de certains arbres sur un côté et disparurent à l'intérieur dans l’épaisse jungle, laissant les quatre prisonniers seuls au centre de l'espace... Un des deux hommes, sans réfléchir, voulut s'enfuir en courant... Il ne fit pas trois foulées quand une branche venant du haut, flexible et souple comme un serpent, lui saisit la cheville, le faisant lourdement chuter... Elle ne le lâcha pas. Au contraire, une autre branche vint lui saisir l'autre cheville et il fut ainsi hissé vers la cime des arbres, les jambes écartelées, la tête en bas... d'autres branches saisirent ses poignets et le maintinrent ainsi suspendu dans le vide, écartelé, tandis qu'une nouvelle branche, plus épaisse que les autres, ondulait vers lui. Et lentement, inexorablement, commença à s'enfoncer dans son cul, forçant le passage sans hâte, cette incroyable verge végétale ne prêtant naturellement aucune attention aux halètements et suppliques gémissantes du pauvre mâle qui se faisait ainsi enculer... Devant ce spectacle, êta et les deux autres prisonniers comprirent qu'il n'y avait aucun espoir de fuite... les cris du supplicié au-dessus d'eux, suffisait à exprimer l'inflexible prison au sein de laquelle ils avaient été abandonnés... Jusqu'au matin, l'homme solidement maintenu écartelé par les branches cria d’abord, mais gémit aussi par la suite de plaisirs et à l’évidence son supplice s’était transformé en délice au fil des pénétrations, sous les assauts incessants des branches qui allait et venaient les unes après les autres dans son fondement... ce n'est qu'au matin qu'il fut reposé au sol, incapable de se redresser, prostré sur le sol où il ne savait que penser de ce calvaire devenu si jouissif pour lui.

C'est alors que, sortant des troncs environnants, un groupe de Femmes s'approcha des prisonniers. L'une d'elles s'avança :

- Nous sommes les Haliades, Nymphes des Marécages et nous vivons dans nos confortables huttes, la haut dans les arbres... les Dieux nous ont offert ce territoire et toutes les formes de vie qui s'y trouvent. Vous nous appartenez donc et sachez qu'ici, les humains sont nos plus appréciés compagnons …

Un sourire naquit brièvement sur le visage des prisonniers, à l'exception de celui qui demeurait au sol, prostré entre la honte et le plaisir qu’il eut après le traitement subi tout au long de la nuit

- Ne souriez pas, compagnons ne veut pas dire invités...Vous serez attribués à des foyers qui n'ont plus d'animal de compagnie. Des cages vous accueilleront afin que vous demeuriez en permanence disponibles pour satisfaire nos irrépressibles besoins jouissifs. Car sachez que les Nymphes aiment la jouissance sans bornes et sous toutes ses formes, et que notre soif de plaisir est inextinguible ! Vous nous satisferez, ou vous serez jetés aux marécages pour y être engloutis… mâles ou femelles peu nous importe, il y a tant et tant de façons d'accéder au plaisir ! Sachez le, vous ne quitterez plus jamais ces marécages, soit vous vivrez encagés pour nos plaisirs, soit vous nous décevrez et finirez au fond des marais !... Nous avons de toute façon un cheptel humain inépuisable avec les serviles créatures que nous autorisons à vivre sur nos berges et à cultiver nos terres... Il suffit d’en capturer quelques un, c’est d’ailleurs ce que nous venons de faire avec vous, quand quelques esclaves viennent à manquer...

Prestement, les trois humains capturés la veille furent emmenés par des groupes de Nymphes qui s'amusaient au spectacle de ces pauvres créatures apeurées et soumises, qui allaient satisfaire pour un temps leur inépuisable appétit de plaisirs et de jouissance. (ndla : L’origine de nymphomane venant du mot nymphe) Quant à êta, on la laissa seule, avant de lui faire porter par deux mâles humains craintifs, une bassine qui fut taillée dans un tronc, d'eau claire et de quoi se laver. Ce qu'elle fit... Lavée, ses cheveux enfin rincés et brossés... sa peau frottée, son corps luisant et débarrassé de tout ce qui l'avait souillé depuis des jours... êta se tenait droite, le corps relâché, dans l'attente. Car même si elle n'avait aucune mémoire de son passé, elle avait au moins le souvenir de tout ce qu'elle avait subi depuis son réveil sur le bord d'une plage. Elle avait vécu assez d'aventures pour se douter de ce qui l'attendait. Une fois encore, on allait vouloir l'asservir, plier son corps, la pénétrer et la posséder, la plier aux désirs les plus lubriques... êta ne se faisait aucune illusion, bien que ne sachant pas exactement qui, elle ne pouvait ignorer qu'elle allait être une fois encore livrée à d'inimaginables perversions... Un léger sourire éclaira son beau visage... car c'était toujours dans de telles circonstances qu'elle atteignait des sommets de plaisir. Sans savoir comment, ni pourquoi, elle savourait plus que tout ces moments si intenses, lorsqu'elle s'abandonnait, s'ouvrait avec la plus totale impudeur à tous ceux et celles qui la voulaient et, par les dieux ! qu'ils étaient nombreux à la désirer !

(A suivre…)

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