La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 329)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin :  La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 329) Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-09-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 329)
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Suite de l'épisode précédent N°328 - L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré -

Walter revient avec un troisième gode rabbit qu’il glisse maintenant comme il l’avait fait précédemment dans la caverne humide de la soumise déjà pluguée depuis le matin. Il passe la ceinture de chasteté en métal autour de la taille et dans l’entrecuisse, puis la referme en la cadenassant également ayant pris soin de mettre aussi le sextoy en position maximale. Il attrape la laisse de Thaïs MDE et l’accroche à sa ceinture avant de quitter les lieux. La soumise a du mal à marcher ainsi appareillée, et ceci d’autant plus qu’elle doit contrôler les montées de plaisir qui déjà lui tiraille le bas-ventre tant les vibrations de l’appareil sont intenses et excitantes. Son clitoris en feu et ses orifices remplis, elle suit difficilement Walter lorsqu’il descend l’escalier pour se diriger vers le réfectoire, mais elle s’aperçoit que Walter poursuit son chemin en direction des cuisines, où Marie s’affaire activement autour de ses fourneaux.

- Me revoilà, Marie. Je vais me débarrasser de ce boulet que je traîne depuis plusieurs heures. Je viens de l’équiper, je pense qu’elle sera chaude à souhait quand tu voudras la prendre en mains et récupérer toute sa mouille onctueuse et odorante de chienne en chaleur. Tu as quartier libre pour ce que tu m’as raconté ce matin, D’autant plus que cette petite chienne ne mérite vraiment pas d’égard, elle a désobéi à un de mes ordres tout à l’heure, donc ne te prive pas de la punir à ta convenance et de bien tirer d’elle tout ce dont tu auras besoin.

Thaïs MDE ne comprend pas très bien les propos à demi-mots échangés entre le Majordome et la cuisinière qui sont de mèche visiblement pour pouvoir mener à bien leurs idées les plus perverses et les plus lubriques. Elle est perturbée car elle a du mal à contenir l’excitation qui lui fait mouiller le bas ventre depuis de longues minutes. Le sextoy est vraiment puissant et elle a failli jouir à certaines reprises, se mordant les lèvres chaque fois pour tenter de faire redescendre la pression, mais même sa joue qui en est devenue douloureuse ne suffit pas à calmer ses ardeurs sous le jeu puissant du vibromasseur. Marie rigole toute seule en passant ses mains sur le corps de la soumise qui frémit et se contracte de plus en plus pour ne pas céder à l’orgasme, se demandant bien quand est-ce que le Majordome va accepter d’éteindre le gode vibrant qui a fini par devenir un vrai supplice dans les délices qu’il impose. Marie jetant un clin d’œil complice à son compère de longue date ajoute :

- Regarde-là se tordre, cette chienne en chaleur. On dirait vraiment qu’elle a le feu au cul à se dandiner en serrant les cuisses. Va me la mettre un peu à refroidir car je ne pourrai pas, avant la fin des services du déjeuner, m’occuper d’elle et de la chauffer encore plus.
- Tu ne crois pas si bien dire, je vais aller la refroidir sans plus attendre. Je la sens si chaude et si à point, qu’elle finirait bien par m’exciter, cette salope, mais j’ai eu une bien meilleure idée pour la calmer. Je te raconterai en remontant.

Walter descend les marches qui mènent au sous-sol des cuisines, là où se trouvent les garde-mangers et autres réserves, directement accessibles par l’extérieur tant pour pouvoir y entreposer tout ce que les dépendances du Château, les vergers, le jardin et la ferme attenante produisent de produits frais, légumes, fruits, fromages, etc… que pour les livraisons des fournisseurs qui arrivent directement au Château où sont chaque jour servis de nombreux repas entre le personnel, les esclaves du cheptel, mais également et avant tout le Châtelain et ses nombreux Invités. C’est aussi dans l’une de ces pièces que Félix, le garde-chasse vient entreposer le gibier qu’il tue, qui est par la suite dépouillé pour le gibier à poils et plumé pour le gibier à plumes. L’esclave e6996 MDE, qui a été boucher dans sa vie vanille avant de devenir un chien-esclave au service du Marquis d’Evans se charge en général personnellement du découpage des grosses pièces de viande que l’on fait venir au château, mais aussi des gros gibiers que Félix ramène régulièrement qu’il faut d’abord commencer par dépecer. La neige qui est tombée pendant la nuit empêche toute chasse sur le domaine immense recouvert comme la loi l’exige, mais la veille, Félix a ramené un énorme sanglier que Marie a bien l’intention de commencer à pouvoir préparer pour le retour de Monsieur le Marquis d’Evans. Il avait aussi dans sa besace plusieurs petits gibiers d’eau et deux gros lièvres, car la cuisinière voulait préparer des petits pâtés. Le jour d’avant, il avait abattu deux chevreuils, permettant ainsi de maintenir une bonne sélection et répartition des espèces en fonction des comptages réguliers et des plans de chasse qui visent à ajuster les prélèvements de chaque race pour éviter une néfaste surpopulation préjudiciable mais aussi l’inverse avec à terme la disparition du gibier, s’il n’est pas protégé

Le Majordome entre dans une première pièce qui sert d’office, dans laquelle se trouvent au centre plusieurs établis de boucher en bois, de tailles différentes, légèrement creusés en leur centre à force d’avoir été raclés pour être nettoyés et sur les pourtours de nombreux frigidaires ou congélateurs. Au dessus de chacun des établis, se trouve une grande tringle en métal accrochée au plafond, d’où suspendent plusieurs crochets de bouchers en S aux pointes acérées. Devant l’un d’eux, l’esclave e6996 MDE, faisant office de boucher en ces murs, est en train de s’affairer. Ayant accroché chaque lièvre par le cou aux deux crochets de boucher qui lui font face, il a entrepris de les déshabiller comme on le fait pour les lièvres et les lapins, leur ôtant la peau après l’avoir découpée au niveau du cou et des pattes avant et la tirant vers le bas jusqu’aux pattes arrière. Thaïs MDE qui n’avait jamais vu faire est largement dégoutée par cette manipulation qui se termine par la sortie de tous les viscères de l’animal et ceci d’autant plus qu’il règne dans la pièce une odeur très forte de gibier et de viande crue. Walter a marqué un temps de pause destiné à laisser la soumise encore plus s’imprégner de l’ambiance, se doutant bien que du haut de son ancien fauteuil de gérante de sociétés immobilières, elle n’a jamais dû mettre les pieds dans un abattoir ou même dans une arrière chambre de boucher-charcutier, craignant aussi de se salir les mains aux ongles parfaitement manucurés.

- Alors, e6996 MDE, la chasse a été bonne aujourd’hui ? Tu as du travail pour t’occuper ?
- Bonjour Monsieur Walter. Non, aujourd’hui, à cause de la neige, Monsieur Félix ne m’a rien ramené, mais le travail ne manque pas car, depuis deux jours, il s’était mis sérieusement en chasse avant les premiers flocons pour remplir le garde-manger, dit l’esclave en s’inclinant respectueusement, baissant la tête et s’agenouillant.
- Alors, il y a quoi de beau dans la chambre froide ?
- Il reste encore deux chevreuils que Monsieur Félix avait ramenés avant-hier, dont je vais m’occuper sans tarder en suivant. Et puis surtout un très gros sanglier qu’il a tué hier après-midi. J’ai d’ailleurs mis la tête de côté, que je dois laisser s’égoutter au maximum pour l’instant. Je suis les consignes de Monsieur le Marquis d’Evans, qui désire en faire empailler plusieurs, surtout celles qui ne seront pas abimées par les impacts de la balle, car il veut décorer la salle de chasse du pavillon au milieu des bois avec encore plus de nouveaux trophées. Mais aussi le boucher du village a livré plusieurs quartiers de viande à débiter, de bœuf, de veau et de porc. Je ne risque donc pas d’être au chômage de sitôt car je dois tout préparer suivant les indications de Madame Marie.
- C’est très bien tout cela ! Intéressant, cette histoire de tête de sanglier que tu as dû garder. Cela tombe à merveille.
- Monsieur Walter, s’il m’est permis de vous poser cette question, car vous venez rarement en ces lieux presque déserts, où je vois le plus souvent descendre Madame Marie, y a-t-il quelque chose que j’ai fait de mal, ou bien quelque chose que vous attendiez de moi en particulier ?
- Non le chien, relève-toi et continue à bien travailler. Ce n’est pas toi que je venais voir, mais j’avais un petit colis à entreposer dans la chambre froide. Ceci dit, tes fonctions attributives préférentielles de boucher ne t’exonèrent pas de devoir suivre les consignes qui prévalent pour tous les esclaves du cheptel, ne les autorisant pas à parler sauf s’ils sont interrogés. Mais, très exceptionnellement, vu la quantité de travail, je vais passer l’éponge pour cette fois et ce petit écart de conduite, bien que je sois persuadé qu’à moins de parler tout seul et à voix haute, tu dois avoir peu l’occasion, solitaire que tu es dans ton antre rempli de viande de pouvoir enfreindre la règle du silence.

e6996 MDE s’incline respectueusement pour faire comprendre qu’il a retenu la leçon et qu’il remercie le Majordome de sa clémence. Thaïs MDE quant à elle a gardé la tête droite depuis le début, mais elle avait fini par se détacher de la conversation, écoutant peu ces histoires de gibier et de viande à découper, pour se concentrer sur l’objet vibrant qui martèle encore plus intensément son bas-ventre, la mettant de plus en plus dans une situation difficile pour maîtriser la montée en puissance du plaisir vers l’extase. Fronçant les sourcils et les paupières, crispant sa mâchoire et contractant tous les muscles de son corps, elle a serré ses poings au maximum, se rentrant presque les ongles longs dans les paumes de la main pour essayer de résister, elle respire profondément et lentement pour tâcher de se calmer, mais rien n’y fait, sa chatte en feu et son bouton d’amour particulièrement titillé restent son seul centre d’intérêt et d’excitation. Walter aperçoit le regard vide de la petite chienne avec ses deux yeux dont on ne voit bientôt plus que le blanc, comprenant qu’elle est presque au bord de la jouissance, prête à vaciller d’avoir surfé sur la vague des plaisirs depuis trop longtemps. Pour la faire revenir, il tire un coup sec sur la laisse.

- Eh bien, eh bien … tu te crois où, à partir comme cela ! Vient par-là, cela va un peu te rafraichir les idées et le feu qui s’est emparé de tes cuisses semble-t-il. Je vais te laisser te calmer et te refroidir un peu là-dedans ! Je suis sûr que tu vas très vite t’habituer à l’odeur et à la vue. Moi je ne m’y ferais jamais, toute cette viande entreposée, cela m’écœure assez vite. Marie s’occupera bien de te réchauffer le moment venu avec ce qu’elle a mijoté pour toi.

Walter pénètre dans la chambre froide et immédiatement Thaïs MDE est saisie par l’écart de température, et ce d’autant plus que le Majordome vient de la placer juste devant la soufflerie d’air froid qui sert à ventiler la pièce en permanence pour recycler l’air à travers des filtres chargés de minimiser la propagation des fortes odeurs de gibier mort, pas encore dépecé, ni vidé. Walter attrape la paire de menottes qu’il garde accroché à la ceinture et les passent aux poignets de la chienne qui est déjà terriblement choqué de se trouver dans cette pièce glaciale, dont le côté droit est rempli de clayette sur lesquelles sont entreposés de gros morceaux de viande crue et le côté gauche se compose d’une grande barre de métal à laquelle sont suspendus les fameux gibiers tués par le garde-chasse. L’énorme sanglier a été lié par les pattes arrière pour être accrochée la tête en bas, sauf que la tête a été visiblement déjà découpée à la base même du cou. Les deux petits chevreuils sont pendus par un lien réunissant leurs pattes avant, mais le plus dégoutant reste l’énorme tête de sanglier fraîchement découpée qui est encore sanguinolente et qui est encordée de manière à laisser le sang goutter dans une large bassine rectangulaire posée par terre qui fait toute la longueur de la pièce. Le Majordome attrape un bâillon-boule se doutant très bien que la première réaction de la soumise va être de vouloir se mettre à hurler lorsqu’elle va comprendre ce qui l’attend. Puis il lève les deux bras de la soumise, la tirant par la paire de menottes sur laquelle il a accroché un morceau de chaîne en métal qu’il passe dans le S de l’un des énormes crochets pendus au plafond. Thaïs MDE, obligée de se tenir sur la pointe des pieds et forcée de tremper ses pieds dans la bassine au milieu du sang qui s’est égoutté, ouvre de larges yeux exorbités, regardant Walter d’un air implorant car elle ne peut se résoudre à l’idée de devoir rester là, immobilisée et suspendue comme l’un de ses animaux. Elle est d’autant plus effarée que le Majordome vient de déplacer l’hideuse tête du sanglier pour la placer juste en face d’elle.

- Tu vas pouvoir méditer bien au frais sur ce que voulait dire la phrase « avoir le droit de garder la tête haute » et sur ce qu’entraine le non-respect de la moindre consigne.

Thaïs oscille de la tête, ses yeux globuleux sortent presque de leurs orbites tant elle voudrait pouvoir parler avec son regard. Elle cherche à hurler, comme un chien qui hurle à la mort ou dans l’espoir que quelqu’un d’autre l’entende et vienne la délivrer, mais le bâillon-boule l’en empêche. Alors elle éclate en sanglots, tandis que Walter s’éloigne, ne pouvant le voir réellement car il a également attaché la lanière cuir du bâillon-boule qui lui enserre la tête à deux crochets muraux l’empêchant de pouvoir tourner le visage et d’échapper à la vue de cette énorme tête de sanglier qui la dégoute profondément. Elle sent sa dernière heure arriver quand elle entend la porte de la chambre froide claquer lourdement et qu’elle ressent une profonde envie de vomir, mais elle se retient au maximum, malgré la vue répugnante de tous ces animaux morts qu’elle doit s’efforcer de supporter car avec la boule qui est dans sa gorge, elle craint de s’étouffer. Elle panique d’autant plus qu’elle est persuadée qu’elle ne tiendra pas très longtemps dans cette chambre froide et sûrement pas jusqu’à ce que Marie vienne la délivrer après les différents services de déjeuner. Elle tremble et essaye de se débattre pour se libérer, se demandant pourquoi Walter, qui lui avait fait un long discours ce matin même sur le comportement digne des Dominants respectueux de la santé de leurs soumis et leurs soumises, l’a abandonné ainsi sans surveillance et dans des conditions déraisonnables, car avant d’être la chienne soumise de Monsieur le Marquis d’Evans, elle reste une personne humaine qui avait droit à la protection de Celui entre les mains de qui elle s’était remise en toute confiance. Il lui semble qu’une éternité s’est écoulé, tant chaque seconde pèse lourd dans son esprit en proie à la terreur, elle se dit que finalement Walter doit parfois être vraiment désaxé en plus d’être pervers en se rappelant comment il n’a pas hésité quelques instants plus tôt à envoyer dehors, deux soumises nues pour laver les vitres malgré le froid glacial et la neige.

L’esclave-soumise Thaïs MDE ne sait bien sûr pas qu’elles ne devaient pas y rester toutes les deux plus qu’il ne fallait mais uniquement 5 petites minutes, juste histoire de marquer leur esprit et de leur servir de bonne leçon. Tout comme, elle ne sait pas plus que Walter n’est pas sorti de la pièce, qu’il est là juste derrière elle, prêt à intervenir au moindre souci, et qu’il ne s’est en réalité passé qu’un temps relativement court depuis qu’il l’a suspendue au crochet, assez peu de temps pour lui faire prendre froid, d’autant plus que le Majordome a pris soin de couper momentanément la ventilation froide de la pièce. Depuis que Thaïs MDE est arrivé au Château, elle sait qu’elle a dû être punie plusieurs fois mais pour des fautes relativement bénignes, comprenant et acceptant le fait que la punition fait partie intégrante de son temps de dressage, destinée aussi à lui faire prendre pleinement conscience de sa nouvelle condition d’esclave-soumise aux pieds de son Maître Vénéré qu’elle doit chercher à satisfaire en tous points. Jusque-là, elle avait toujours tout encaissé sans rien dire, acceptant la moindre punition sans se plaindre, supportant tout ce qui était exigé d’elle, humiliations, douleurs et contraintes, excitations et perversions, plaisirs interdits et plaisirs autorisés, mais là, c’est plus qu’elle ne peut humainement en supporter.

Monsieur le Marquis d’Evans, quelques jours avant l’arrivée de sa nouvelle esclave au Château, avait prévenu son fidèle domestique que bien que le Maître ne doute pas un seul instant de la dévotion totale et de la soumission absolue de sa belle chienne Thaïs MDE qui s’est remise entre ses mains et qui ne demande qu’à croître sur la même lancée, il savait qu’elle avait toujours été dans sa vie d’avant et dans son environnement professionnel une femme de tête, à très fort caractère, habituée à diriger et à gérer toutes les situations de crises avec maîtrise et sang-froid. Or, il tient pour le bien, tant de leur relation D/s future que de leur association professionnelle, à ce que le séjour de sa belle chienne Thaïs MDE au Château soit non seulement un temps de dressage à la hauteur des espérances qu’il a fondées sur sa nouvelle recrue, mais aussi un moment où il arriverait à briser la dernière épaisseur de la coquille protectrice dans laquelle Son esclave-soumise se protégeait encore de manière presque inconsciente. Pour la posséder totalement, le Maître doit la déposséder de tout, la rendre vulnérable et fragile, la libérer de son passé et de toute trace de sa carapace forgée au fil des ans, afin de pouvoir lui faire comprendre que tout ce qu’elle aura à vivre dorénavant ne viendra plus que de son Dominant et de la satisfaction de Celui-ci. Pour cela, il espère bien qu’à un moment donné, elle craquera vraiment et il avait donc donné carte blanche à Walter pour trouver le point faible qui la ferait flancher et éclater en sanglots, se doutant bien que ce ne serait pas en augmentant le nombre de coups de cravache qu’il obtiendrait ce choc salutaire mais en la poussant à affronter ses propres peurs et ses démons pour pouvoir les dépasser et enfin s’en libérer.

Thaïs n’est plus qu’un poids mort suspendu à un crochet, se demandant comment elle en était arrivée là, se mettant à douter de tout ce en quoi elle croyait. Se pouvait-il que tout s’arrête ainsi, comme cela avait été le cas pour ce malheureux sanglier qui s’était trouvé sur le chemin de la balle de fusil de Firmin, le garde-chasse, et elle se remet à pleurer, pleurer, pleurer comme jamais. Ses larmes se mêlent à la bave qui sort de sa bouche maintenue ouverte car elle n’arrive pas à déglutir et tente d’expulser tant bien que mal le maximum de salive qui lui emplit la bouche. Dans un état presque apathique, elle ne se rend même pas compte que quelqu’un dans son dos vient de lui ôter le bâillon-boule et est en train de la dépendre. A bout de forces, elle se laisse tomber dans les bras de celui ou celle qui la détache, ses pieds ne la portant plus. Ne cherchant même pas à savoir qui est son sauveur inespéré, elle ferme les yeux, prête à s’effondrer. Walter retient fermement contre lui la soumise anéantie qu’il attrape par la taille pour la trainer hors de la pièce, demandant ensuite de l’aide à l’esclave e6996 MDE pour pouvoir ramener la belle jusque dans son cachot, qui est aussi au sous-sol, mais dans une autre aile du château communicante que celle des dépendances de l’office. Thaïs MDE, incapable de prononcer le moindre mot et n’ayant même plus la force de parler, est persuadée qu’elle a dû rester de nombreuses minutes dans la chambre froide, voire bien plus d’une heure, tant l’attente lui a paru longue dans une véritable angoisse de mort. Elle aurait bien du mal à imaginer que dans la réalité, elle est restait bien moins de 5 minutes suspendue au crochet sous le regard permanent et la surveillance attentive du Majordome, qui veillait sur elle avec une attention extrême, d’autant plus soutenue qu’il l’avait bâillonné, surveillant chacun de ses gestes et de ses contractions. Arrivée dans son cachot, Walter aide la soumise encore indolente à s’allonger, lui ôte tout ce qui emplit ses orifices intimes et lui mettant une double et épaisse couverture chaude, il ajoute.

- Repose toi, un peu, la chienne, je pense que tu en as vraiment besoin, surtout que la journée est loin d’être finie, tu vas voir la belle surprise que t’a mijoté notre Marie si inventive et si douée dans l’Art culinaire. Ce soir, nous ferons le point calmement sur ce que tu as vécu de très intense, pour l’instant essaye d’oublier un peu toutes tes émotions, de retrouver la paix intérieure et de dormir pendant deux heures.

Walter attrape par la tête et le cou la soumise affalée sur sa couche pour la relever, et il lui tend en l’inclinant une écuelle remplie d’eau qu’elle avale d’un seul trait. Il lui remet la grosse couverture et quitte la pièce la sachant sous la surveillance des caméras de la salle des gardes et se précipitant pour rejoindre le réfectoire où le personnel du premier service s’est déjà attablé dès que Marie a donné le feu vert.

(A suivre...)

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