Les vacances

- Par l'auteur HDS Minpass -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Les vacances Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-09-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Couleur du fond :
Les vacances
J-1

Je m’assois devant lui, sur le lit. Du haut de son 1m85 il me domine largement. Je regarde tandis que sa braguette descend doucement. Le bouton de son jean est défait et le pantalon tombe. Une bosse se dessine clairement au travers son caleçon moulant. J’y dépose ma main. Je sens la chaleur de son sexe à travers le tissu. J’applique une pression avec ma paume, me servant également de mes doigts que je resserre autour de sa verge. Je lève mon regard,

« Tu aimes ? »

« Oui. »

Sa voix est grave, ferme. Il me laisse faire un peu plus longtemps. Son sexe se durcit sous mon toucher. Puis, le sentant à présent bien raide, je baisse lentement son bas. Le phallus est libéré, se détachant du tissu en un rebond élégant. Je jette un dernier regard, coquin à présent, vers mon amant. J’ouvre la bouche et me saisis de la verge de ma main droite.

Une semaine plus tôt :

Je m’assois devant mon ordinateur, nu, mon sexe raide entre mes jambes. C’est honteux mais la première chose que je m’empresse de faire en cette belle matinée, est de vérifier mes messages sur un site de rencontre gay. Je ne me considère pas réellement bi ou hétéro ; j’aime simplement le contact avec un autre corps, qu’il soit féminin ou masculin.

Nous sommes au mois d’Aout et le soleil matinal inonde mon studio, perçant le tissu fin de mes rideaux. Je suis impatient tandis que l’ordinateur se met en marche. Enfin, la page web ouverte, j’affiche le site en question. La nuit a été fructueuse – pas moins de huit messages m’attendent. C’est également un aspect qui m’attire vers ce genre d’endroit virtuel : la facilité. Cependant, les messages sont pour la plus part, du plus banal, vulgaire même – allant du simple « Salut » au « TU VEUX BAISER ? » Déçu, n’attendant rien du dernier message encore non ouvert, je clique. Ce que je découvre est un paragraphe relativement long, bien écrit en un français plus que correcte :

« Bonjour,
Je vais aller directement au fait : je suis un homme de la quarantaine, comme tu peux le constater sur mon profil. Gay, bon vivant mais également sportif, je ne cherche pas grand chose ici, mis à part peut-être une ou deux rencontres sympathiques de temps en temps. Le fait est que je n’ai pas énormément de temps pour sortir ces jours-ci et je me trouve presque à la fin de l’été sans compagnon de voyages pour m’accompagner dans un séjour d’une semaine que je prévois de réaliser d’ici peu. A vrai dire je cherche quelque chose de précis : quelqu’un de cultivé, ayant entre 20 et 30 ans, pouvant à la fois m’accompagner dans ce petit périple, et partageant mes envies d’un ordre plus charnel. Ton profil m’a réellement plu, et si ça t’intéresse, je te propose de consulter le mien. Si tu aimes ce qui s’y trouve je t’invite à aller boire un verre, et ce sans t’engager. Je cherche aussi des rencontres plus éphémères si jamais tu ne souhaitais que cela. Voilà, j’espère recevoir de tes nouvelles sous peu. Georges. »

Intrigué, je me suis dirigé vers le profil de cet homme, sans pour autant réellement prendre en compte sa demande. J’y découvre un personnage en apparence équilibré, sans aucun doute jouisseur dans l’âme mais également sérieux et sain d’esprit – comme me l’avait promit le message. Joint à sa page sont également trois photos. Les deux premières sont des portraits. L’homme a un visage fin et fort. Il est beau. Ses cheveux sont noirs, traversés de gris. Il est rasé de prêt. La dernière photo est d’une nature différente. En noir et blanc, j’y découvre un corps nu, musclé, une main posée devant un sexe en érection à peine dissimulé.

Sans attendre j’entame une réponse :

« Bonjour,
Ton message m’a agréablement surpris et j’avoue être intrigué. C’est avec plaisir que j’accepte ton invitation pour aller boire un verre. Où souhaiterais-tu que nous allions ? James »

Le message est envoyé. Je me repose en arrière sur ma chaise de bureau. Je bande toujours. Ne pouvant attendre plus, j’affiche à nouveau la dernière photo de ce Georges mystérieux. Je me saisis de mon sexe – ma main allant de haut en bas le long de ma verge. Je ne tarde à jouir. Mes envies comblées je me sens un peu honteux. Une douche chaude, puis un café et je remets déjà en question ma réponse. C’est vrai – je ne vais pas partir avec cet homme. Au pire, si j’en ai réellement envie, il l’a dit lui même – un plan cul ferait l’affaire. C’est alors que j’aperçois sur mon écran une enveloppe s’afficher. Déjà ! Mon cœur battant à un rythme forcené je m’empresse d’ouvrir ce nouveau message :

« Hello, » le ton est déjà moins formel mais tout aussi respectueux, « merci pour ta réponse ! je suis ravi que tu veuilles que nous nous rencontrions. Personnellement j’habite dans le 11ème, prêt de république. Je connais un tas d’endroits sympathiques mais je voudrais te proposer, bien sur si tu es disponible, de prendre un brunch chez moi. Dans une heure ? Encore une fois ça ne t’engage à rien. J’ai pris la liberté d’attacher en pj quelques photos, un peu plus dénudées que celles sur mon profil. J’espère que tu ne trouveras pas ça vulgaire. »

« Un peu plus dénudée » était en effet le terme. Je découvre à présent un ensemble de clichés dépeignant le même corps musclé, cette fois sans aucune pudeur, s’exposant devant l’objectif. Mon regard ne peut s’empêcher de s’immobiliser sur son sexe, en divers états de raideurs. Il est aussi beau que son maître – long, épais, courbant légèrement vers la droite. Il est entièrement rasé du pubis, ce qui met encore plus en valeur se bel engin.

Je n’attends pas une seconde de plus. Il a bien joué son jeu. Je ne m’engage à rien, mais aller chez lui veut tout dire.

« Ok, quelle est ton adresse ? »

A peine deux minutes d’attente et je reçois ça réponse. Mon dieu, mais il n’est qu’à cinq minutes à pied de chez moi. Je passe le restant de l’heure à me préparer. Je me douche, me rase à nouveau le pubis et les fesses. Je ne suis pas sûr à 100% qu’il se passera quelque chose lors de ce « brunch » mais je préfère être préparé. Un petit coup de parfum et je suis prêt. J’hésite à porter un string mais je me dis que si nous en arrivons là, le string ne fera que l’exciter d’avantage alors je le mets. Il est en dentelle noire. Je quitte mon appartement nerveux mais également très excité. J’ai envie qu’il se passe quelque chose. Même l’idée des vacances ne me semble pas si improbable. A ce stade cependant c’est plus un fantasme qu’autre chose.

Son immeuble abrite une belle cour intérieure ornée d’un ensemble de plantes. Je me dirige vers la porte de droite, comme indiquée. Un escalier en colimaçon mène au premier étage. Je le gravis, descends un long couloir et me retrouve en face d’une vieille porte en bois. Je frappe. Je n’hésite pas, sinon je sais que je n’oserais continuer. Un instant plus tard j’entends des pas s’approcher. Une pause, puis la poignée tourne et la porte s’ouvre. Une silhouette impressionnante, en contre jour, me barre le chemin. Une voix grave m’invite à entrer et la silhouette me laisse passer. J’entre sans dire un mot.

Je me retrouve dans un grand appartement. Il est traversant. Des cloisons ont été abattues pour créer un immense séjour. La lumière est blanche et forte. L’espace est agréable, rien à dire. Une table nous attend prêt d’une des fenêtres. Elle est garnie d’œufs, de charcuterie et de jus. Je me retourne et découvre mon hôte. Il est comme dans les photos : grand, musclé, le visage fin et beau.

« Bienvenue. Je suis ravi que tu aies accepté mon invitation. »

« De rien, moi aussi. » Je ne sais trop quoi faire. A vrai dire il m’intimide un peu. Il s’en est rendu compte et me souris.

« En tout cas tu es très mignon. Viens, on va manger. »

Pendant ce repas informel il m’explique son projet de vacances : une semaine en Croatie, dans un grand hôtel, au bord de la plage. L’idée est tentante mais je ne songe toujours pas réellement à accepter. Après tout je ne connais absolument pas cet homme, aussi beau soit-il. A aucun moment cependant il ne parle de sexe. Ses mains demeurent également de son côté de la table. Je suis un peu déstabilisé. Lors de la quasi totalité de mes rencontres avec des hommes, le contact est venu très rapidement, immédiatement même. Le repas terminé l’homme m’invite à m’asseoir avec lui sur un des deux canapés qui ornent la partie salon.

C’est à ce moment que le ton de Georges change. Alors que nous nous asseyons il me demande d’aller lui chercher un verre d’eau sur la table que nous venons de quitter. J’exécute, pensant qu’il s’agit simplement d’un oubli. A peine rassis il me fait une nouvelle requête – cette fois un tabouret sur lequel il pose ses pieds. Sa voix est autoritaire, grave. Je ne m’assieds pas, mais reste debout.

« Tu veux autre chose ? » Ma question est presque ironique mais à vrai dire je commence à être excité.

Il me sourit, « Pas pour l’instant. Allez assieds toi. »

J’exécute.

L’homme m’observe en silence, et j’en profite pour faire de même. Il est habillé sobrement – un polo foncé et un jean bleu. Mon regard se porte sur son entre jambes. Une bosse s’y dessine clairement.

« Alors James, tu as des projets ? »

« Eu… Oui je finis mes études en droit. »

« Bien ! Un futur juriste alors. Même si je t’imagine plus aisément dans d’autres situations. »

« Ah ? » Je rougis, je ne peux m’en empêcher.

Georges rit, « Laisse tomber. »

« Je peux me resservir en jus d’orange ? »

« Bien sur ! »

Je le fais. Ca m’occupe. Je ne sais pas trop pourquoi mais je tremble. J’ai envie de partir. Mais je me force à rester serin. Cet homme me déconcerte avec son regard perçant, moqueur même. C’est en revenant vers le canapé que ma main, toujours tremblante, sans que je ne le veuille, semble être saisie d’une contorsion. Le verre se renverse, le jus se déverse sur mon t-shirt, mon jean. Je reste debout, ne sachant quoi faire. Georges se lève, prend des serviettes sur la table et, alors que je suis toujours immobile, s’attarde à me sécher. Son coup de main est doux mais ferme. Elle se balade sur mon ventre, puis mon entre jambe. Je suis tétanisé.

« Tu t’es trempé ! Si on met tes vêtements au soleil, ils sécheront plus vite, allez – déshabille toi. »

Je n’ai ni la volonté ni l’envie de lui refuser. J’enlève le t-shirt, puis les chaussures –

« Garde les chaussettes, vu qu’ils sont secs. » Toujours ce petit sourire en coin.

Ensuite c’est au tour du jean que j’enlève lentement. Il va voir mon string. Je suis toujours nerveux, d’avantage encore. J’ai l’impression qu’on m’a forcé la main. Georges découvre ma lingerie. Son sourire s’élargit.

« Sexy. »

« Et maintenant ? » Je me tiens devant lui, nerveux et excité à la fois.

« Débarrasse la table. » De nouveau le ton autoritaire.

Encore une fois j’exécute. En deux aller retours à la cuisine (adjacente au salon), j’ai terminé. Alors que je termine je vois que j’ai laissé une tâche au sol. Sans attendre, je prends une nouvelle serviette, et, me plaçant à quatre pattes, frotte vigoureusement le tapis. Je sens son regard sur moi. Mes fesses sont cambrées vers lui. Je sens alors son pied se poser sur ma peau. Il me caresse entre les cuisses, fait pression sur mon scrotum. Puis remonte le long de mon dos, contre ma colonne, ma nuque et enfin sur ma tête. L’homme m’appuis contre le sol.

« Reste comme ça. »

Je suis prostré devant lui. C’est alors que j’entends sa braguette qui se défait. Le jean tombe, suivi du caleçon. Le pied se cale sous mon menton, et, fermement, me remonte vers lui. Il a tourné pour se positionner devant moi. Je suis à présent à genoux. Devant moi se dresse le sexe que j’avais déjà aperçu en photo, fier et raide.

« Elle te plait ? »

Je fais oui de la tête.

« Suce la. »

Je tends la main droite – « J’ai dis, suce la. »

Je laisse tomber ma main, m’approche de ce beau phallus et ouvre la bouche. Le gland frôle mes lèvres – chaud et enflé. Puis il se fraye un chemin, venant se coller à mon palet. Son membre m’emplit la bouche. Il reste immobile. Je déguste son goût salé, crémeux. Puis j’avance ma mâchoire, faisant ainsi pénétrer plus profondément encore son sexe. Je recule, et avance encore. La fellation commence, lentement. Alors que j’esquisse ce premier rythme ferme mais lent, l’homme semble se relâcher. Il laisse échapper un long soupir. Je place ma main gauche contre son scrotum, me saisissant de ses testicules, lourdes – rasées elles aussi. Je les malaxe tandis que j’accélère le rythme du passage de mes lèvres.

« Tu fais ça bien. »

Je lève les yeux, le remerciant du regard. De temps en temps je m’attarde sur son gland, faisant jouer de ma langue sur sa peau devenue ultra sensible. Un premier liquide s’échappe du méat – un coulis argenté que je m’empresse de récolter du bout de ma langue. Mes attentions durent de longues minutes, avant que je ne le reprenne en main, faisant quitter entièrement la verge de l’emprise de ma bouche.

« Tu veux me prendre ? »

Il rit, « Si je veux te prendre ? Bien sur ! Prenons notre temps, tais toi et continu. Ca fait longtemps qu’on m’a pas sucé comme ça. »

Il pose sa main sur l’arrière de ma tête et me pousse en avant. J’ouvre à nouveau. Il grogne à présent, mes allers et venus rapides et précis. Enfin, au bout de ce qui me semble être une éternité, il se retire.

« Aller lève toi. »

Une fois debout il me guide vers la table contre laquelle il me plaque. Il pose ses lèvres sur contre les miennes. Sa langue va a l’encontre de la mienne. Je sens sa main se faufiler entre mes cuisses. Il me masse le scrotum, puis, je sens un doigt se coller à mon anus. Il appuie, et commence à me titiller. Puis il fait passer son doigt sous la dentelle. Cette fois il fait entrer la première phalange en moi. Il continue à m’embrasser. De a main gauche il se saisit d’un tube de lubrifiant dissimulé derrière un journal sur un meuble adjacent à la table. Il s’en applique sur le doigt, puis reprend sa caresse. Cette fois il le fait pénétrer en entier.

« Bien serré dis moi. »

Soudain, il me retourne, me cambrant contre le bord de la table. D’un seul mouvement il me retire mon string, qui tombe à mes chevilles. Cette fois je sens deux doigts glisser le long de ma raie. Georges se colle à moi. Cette fois c’est son pénis, dur et chaud qui s’imbrique contre ma peau. Je resserre mes fesses, accentuant le contact de son membre contre moi. Il se frotte à moi. Puis je sens sa main se glisser devant moi et se saisir de mon sexe à demi raide.

« Mignon. »

Mon amant se met à me masturber. Je durcis rapidement. C’est alors que je sens sa deuxième main se frayer entre nous. Je desserre mes fesses pour lui faciliter l’accès. Georges positionne son gland contre mon trou, et tandis qu’il me branle toujours, entre en moi. Son gland pêne un peu à pénétrer mais il insiste et je le sens passer d’un coup. Je gémis. Une pointe de douleur se mélange à mon plaisir devenu exquis. Il s’enfonce jusqu’à la garde, lentement et fermement. Mes mains sont posées à plat sur la table. Quant aux siennes, l’une bas toujours un rythme régulier autour de mon sexe, l’autre me maintien fermement le bassin contre le sien. Il me donne un premier coup de rein. Je gémis, il soupire à nouveau. Le deuxième est plus fort. Les vas et viens s’accélèrent, je suis butiné contre le meuble. Je gémis de plus en plus. Georges grogne. Je me retourne pour l’observer, il me sourit.

« Alors, plus si timide on dirait. »

Je fais non de la tête. Je ne peux parler – je suis prêt à jouir. La cumulation des coups de reins et de sa main adroite me fait rapidement arriver au climax. Mon sperme se projette sur la table en trois à coups. Je suis traversé de frissons. C’est alors que sa main, ayant terminée sa caresse, se pose sur le dos de ma nuque et me pousse contre la table, où elle me maintien, totalement cambré.

« Reste là. »

Il positionne à présent ses deux mains sur mes hanches. Ses pénétrations deviennent plus fortes, plus rapides, accompagnées de grognements réguliers. Je gémis toujours en écho. Malgré mon orgasme récent je sens toujours l’excitation. J’ai envi qu’il jouisse, qu’il me possède. Il ne tarde à accéder à mes envies. Ses coups deviennent plus saccadés, plus fermes encore qu’avant. Je le sens se tendre, sa respiration devenue forte. Un dernier coup puissant et c’est une éruption chaude que je ressens au fond de moi. Il ralentit peu à peu, son foutre m’emplissant à présent. Enfin il s’arrête mais reste en moi.
« Allons, parlons vacances à présent. »

A suivre

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