Le pyjama de la voisine

- Par l'auteur HDS Jpj -
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Le pyjama de la voisine Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-10-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le pyjama de la voisine
La voisine je ne la connais pas ou alors très peu. On a pas les mêmes horaires. Je me lève tôt, elle se couche tard. Je ne la rencontre jamais dans l'escalier.
L'autre jour, chez le boulanger, elle était dans la file juste devant moi. Et moi comme un con je ne l'ai pas reconnue, je matais ses fesses sous la robe qui pommelaient la fine étoffe, l'esprit ailleurs.

Mais il est rare que je la rencontre, d'ailleurs je ne sais rien de sa vie.

Juste je sais qu'elle est festive car je l'entends souvent festoyer jusqu'à heure avancée de la nuit
Avec amis et amies. Surtout amies. Je sais cela rien qu'à entendre le raffut de caquetage des gonzesses en libation nocturne de l'autre côté de la fine cloison qui nous sépare.

Je ne suis pas du genre à taper au mur mais quand même plusieurs fois j'ai eu des envies de m'y pointer une bouteille sous le bras, pour participer.
Timidité, probablement ... alors ça ne s'est pas fait.

*
* *

Hier soir le ciel nous est tombé sur la tête. Épisode cévenol dit-on ici à Montpellier.
Les étoiles dans le ciel ont subitement toutes disparu
Les lumières de la ville dans les rues ont vacillé puis se sont éteintes
L'électricité des maisons a été coupée. Par mes fenêtres je voyais trembloter les bougies que les gens d'en face allumaient.

Les grands éclairs étaient maintenant synchrones des roulements de tonnerre. L'orage, i piaggo, était sur nous.
Je suis monté à la terrasse et on ne voyait plus rien tant l'eau tombait.

Au salon, j'ai allumé toute une kyrielle de bougies de noël que j'avais conservées dans une boîte en fer à biscuits. L'ambiance était chaleureuse et cela compensait un peu la fin du monde qui déferlait dehors. J'ai allumé l'iPhone plein pot sur Nostalgie, Johnny hurlait Tennessee, avec plein de lettres doubles.

Dans le vacarme des trombes d'eau et du tonnerre j'ai entendu qu'on cognait à mon huis.
J'ai ouvert sans crainte, en solidarité et conscience du devoir d'entre-aide en circonstances exceptionnelles.

C'était la voisine. Elle m'a dit mon lit est inondé, mon pyjama est trempé, pourriez-vous m'héberger ?
Elle a vu les bougies et Johnny et a pensé que c'était bien chez moi.

J'ai sorti mon jus d'orange pour l'accueillir et j'ai complété en douce d'une grosse rasade de rhum agricole.

Elle a dit, je suis toute mouillée, toute gelée, puis-je prendre une douche chaude ?
Elle a dit, je vois que votre copine n'est pas là ce soir. Mon fiancé non plus. Finalement on est seuls au monde, ils nous ont abandonnés.

Elle a appelé
Venez donc avec votre iPhone m'éclairer, c'est tout noir je ne trouve pas le savon.

Emmitouflée dans la grande serviette elle se séchait et moi j'éclairais dansant le décor de salle de bain téléphone en main qui chantait maintenant Sheila les rois mages en Galilée.

Elle me dit auriez-vous un pyjama à me prêter, sec ?

Je lui dis non, ma copine et moi on dort toujours tous nus. Nous on préfère. S'emmêler les bras les jambes et contacter nos peaux.
Elle ne s'est pas démontée, elle m'a dit prêtez-moi l'iPhone, je vais aller chez moi chercher ça. Et elle est partie, vive, à poil, encore un peu humide, quérir chez elle vêture pour la nuit.
Quand elle traversé le salon, j'ai pu mieux voir tout. Les bougies n'étaient guère éclairantes mais tout de même mieux que la lueur faiblarde de l'iPhone.

Elle était grande, ça je le savais. Fine, mince, bien découplée avec une toison claire conforme à sa tignasse blonde au carré. Son poitrail long étroit, enfin pas large comme chez un garçon, avec de petits seins de gamine, confirmait cette silhouette de fille moderne, féminine hanches larges et taille fine.

Me plaisait bien

Et je pensais, où donc la faire dormir chez moi ?
Mon lit est étroit et comment vais-je réagir avec une fille comme ça collée contre moi ?
Bon, si elle porte un pyjama ... mais moi, moi je n'en n'ai pas de pyjama. Alors devrai-je aller dormir ailleurs ? Où ?

Peut-on s'endormir quand on bande comme un âne ? Moi je me connais, je me couche ma copine aussi, je bande je la serre dans mes bras je la tire on est bien tous les deux et on dort.
Mais là, comment allait-ce se passer ?

Je me voyais déjà tout nu collé bandant contre cette femelle en pyjama à rien pouvoir faire pour me calmer. Je me disais, et si tu la prends dans tes bras et elle elle te prend en main, à deux mains même, elle te malaxe, elle te monte la mayonnaise, elle t'apaise. Tu gicleras dans ses paumes ?

Je pensais mais ce pyjama, j'y mettrai ma main et je sentirai bien tout. La touffe qui gonfle l'étoffe. L'humide qui nappe et que l'on ressent sur le bout des doigts qui ratissent doucement. La chaleur de ce lieu confiné entre cuisses fesses et ventre. Les lèvres, grandes larges ouvertes, puis les autres fines sous les doigts trempées des sucs d'amour et de tendresse délicates ourlées comme invite à visite plus profonde introspective.

J'étais bien et j'attendais son retour, habillée de pyjama imaginé bleu de coton léger ou orange d'éponge douce à la peau.

La lumière dansante de l'iPhone a précédé son retour.
Elle était nue
Toute nue
A la main elle portait une étoffe un chiffon clair fin
Elle a dit je n'ai pas trouvé de pyjama
Chez moi c'est Beyrouth tout saccagé tout inondé
Alors voilà j'ai pris une chemise de nuit.

Moi je pensais, c'est de bon augure, ça, une chemise de nuit
Sans y penser, en dormant l'un l'autre
Petite bandaison issue de rêve trouble et voilàti pas que le gland incursif porté de tige saillante s'en vient voisiner la touffette
Bien entendu pour dormir dans ce lit étroit qui est le mien faut enchevêtrer ses bras ses jambes, partager le petit oreiller et accepter mêler ses respirations.

Moi je rêvais déjà et mon gland à l'orée vibrait doucement comme en berceuse entre les deux volutes tendres à soulever le bouton dur pour faire passage...

Elle a dit, éteignant la lumière d'iPhone, illuminée, belle, des bougies dansantes, elle a dit, va mets la moi, dans le noir moi je ne sais pas. Et elle me tendait la chemise de nuit de coton léger bordée de dentelle.

Moi je savais
J'ai déplié la chemise la tenant aux épaules près du col
J'ai fait mouvement brusque pour libérer l'étoffe pliée
La chemise était fine comme voile
Courte aussi
Et je pensais, elle ne couvrira pas grand chose ta chemise...

Si ton fiancé te trouve dans mon lit vêtue de cette chemise là, tu auras du mal à le convaincre de cette histoire de lit inondé et de pyjama trempé épisode cévenol.
Quant à ma copine, je n'ose pas imaginer les stridences de ses vindications de harpie jalousasse.

La voisine était là devant moi, dans les lueurs modestes des bougies de noël et moi j'ai voulu couvrir ses bras son torse ses seins son ventre du tissu qui m'était proposé pour cet usage.

Elle a tendu son cou vers moi et ses cheveux clairs sont passés au travers de l'ouvert de la chemise.
Sa tête a apparu, souriante, la chemise en col posée sur ses épaules.
Tant elle était jeune gaie fraîche que je l'ai bisée furtivement comme en passant
Lèvres douces

Elle a tendu son bras et j'ai voulu enfiler la manche
La manche était courte et le bras était long
Ça n'allait pas
A toucher, retoucher son épaule son thorax ses poignets pour passer la main à travers la manche, j'étais totalement bandant
Elle ne le savait pas mais moi si
Et cela me troublait.


J'ai pu en pliant le bras l'avant bras le poignet passer la manche droite
Elle riait et se frottait contre moi tant que son tété en était tout dressé
Elle aurait pu en profiter et me mettre la main au paquet, mais non elle est restée bien sage, jeune fille de bonne famille.

Pour le bras gauche je savais que ce serait affaire plus longue plus complexe
Elle tendait le bras mais moi je l'ai replié contre elle, ma main serrée sur son poignet et mon bras collé sur son sein à le toucher le remonter le presser le faire vivre et me réjouir du téton dressé

La chemise enfilée, elle se tenait droite dans mon salon éclairée de jaune de rouge des bougies faseyantes.

J'ai tiré vers le bas pour couvrir
Et puis on s'est souri.

Elle m'a dit, j'ai vu votre chambre votre lit
Faut s'aimer beaucoup pour se supporter dans ce lit-là
Avec votre copine, ça va ?

Moi je pensais, toi ma fille tu vas passer à la casserole que t'auras pas compris ce qui t'arrive et t'en auras jusqu'au nombril
Mais je n'ai pas moufté
Juste j'ai soufflé les bougies et je l'ai prise par la main pour lui montrer le chemin.

Pendant que je me désappais elle s'est glissée dans le lit
J'imaginais à entendre les froissures d'étoffe qu'elle avait la chemise de nuit autour du cou.
Je l'ai rejointe, bien décidé à rester fidèle à mon amie, juste pour dormir en tendre amitié.

Elle a dit, faut pas et elle s'est retournée, confisquant l'oreiller
J'ai fait cuiller
Nos corps emboîtés
Mes bras la serrant mes mains sur ses seins
Ses seins étaient calmes comme pour dire son désir de ne pas
Ma bite était dure longue mais ne cherchait pas
Juste elle était posée là sous les deux fesses, en attente
Au guet

Presque on se serait endormis...



Longtemps après j'ai repensé ces moments là
J'ai repensé et je me suis dit
On aurait pu dormir et se réveiller matin
Et retourner chacun à sa vie réglée
Elle à ce con de fiancé, moi à ma copine, harpie de Camargue

Et bien, non
Ce qui a été, c'est qu'on a, elle et moi, baisé toute la nuit durant
Et qu'au jour d'aujourd'hui on est encore ensemble

Voisin voisine

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