VOL DE JOUR

- Par l'auteur HDS AdultR -
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Auteur homme.
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Récit libertin : VOL DE JOUR Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-10-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

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VOL DE JOUR
Nous sommes un couple… un couple illégitime et nous découvrons peu à peu les limites d’une sexualité nouvelle, débridée, consentante et qui va nous permettre peut-être de voyager au delà des bornes de la tranquillité et de la routine coutumière.
Nous avons exploré dans l’intimité les plaisirs de se soumettre l’un à l’autre.
Elle m’avait fait découvrir les étranges sensations qu’on peut éprouver quand on s’abandonne. Elle voulait essayer de se mettre dans la peau d’un homme et, pour lui faire plaisir et ne pas mourir idiot, j’avais donc accepté de tester l’autre côté du miroir… le rôle de celui qui reçoit.

Etrange de laisser de côté les habitudes masculines, pour se laisser aller sur le dos ou en levrette. De sentir que la femme que l’on aime vous agrippe les hanches et vous impose un rythme qui n’est pas le vôtre.
Se sentir rempli peu à peu et ne plus résister.

Je l’avais entraînée à se laisser aller, ne pas se retenir, me laisser décider…
Et progressivement, je lui avais appris la docilité, l’obéissance et, bien sûr, la soumission.
Elle avait été très bonne élève et avait dépassé toutes mes aspirations, me laissant même visiter son cul qu’elle avait jusque là refusé à son cocu de mari ou à ses amants d’avant.
Je l’avais attachée pendant nos rapports, lui avais bandé les yeux, lui disant qu’elle était toute à moi et qu’elle m’appartenait entièrement.
Une des premières fois où je l’ai enculée, je lui avais demandé :
« Alors ma salope, à qui appartiens tu ?
- A toi Namour, je t’appartiens.
- Dis-moi encore !
- Je n’appartiens qu’à toi Namour. Je suis ta soumise… Tu es mon maître !
- Oui ma tendre, tu es toute à moi, tu m’appartiens enfin !!! »

Elle ne se faisait pas trop prier. Elle désirait tant que je me conduise en « amant », en « maître ». Je voyais les plaisirs qu’elle tirait de ces situations. Elle se laissait tout imposer avec une timide résignation qui poussait à son paroxysme mon désir d’elle, mon désir de la posséder.

De fil en aiguille, nous nous sommes mis à évoquer d’autres possibilités.
Un jour que j’étais en elle, ses jambes sur mes épaules, je me penchai vers son magnifique visage détendu laissant monter le plaisir et lui tins à peu près ce langage :
« Dis moi, mon amour, ça ne te gêne pas trop que cet homme assis au bout de la chambre nous regarde ?
- Quoi ?? Qu’est-ce que tu racontes ? »
- Il y un homme qui nous regarde faire l’amour depuis tout à l’heure ça ne te dérange pas ? »
Comprenant, le jeu, elle me sourit avant de me répondre :
« Non, ça ne me dérange pas. »
- Il est en train de se branler et la scène qu’on lui offre semble bien l’exciter tu sais ?
- Ha boon ? Il se branle… Alors tant mieux si la scène l’excite à ce point.
- L’inconvénient, c’est qu’il risque de venir pour réclamer sa part quand même… »
Elle me regarda plus intensément… plus sérieusement…
« Tu… Tu le laisserais faire ?
- … Hummmm j’avoue que ça me tente en effet.
- Sérieusement ?
- Oui, sérieusement… Si je te demandais de faire l’amour avec un autre homme devant moi, te sentirais-tu capable de dire oui ? »
Bercé par ce tango couché où nos corps s’emmêlaient, faisant doucement monter la pression, les yeux mi-clos, j’avais livré tout à trac un fantasme commun, basique et pour tout dire courant.
J’avais dis ça, un peu pour voir, mi-amusé, mi-curieux. Evidemment qu’elle allait me dire non. En plus, je ne savais même pas si je serais capable de la voir faire l’amour avec un autre homme. Et puis même si, par jeu, elle me répondait « oui », rien, ne devenait obligatoire pour autant.
« Alors si tu me le demandais, je te dirais OUI, OK, j’accepte.
- Tu es VRAIMENT sérieuse là ?
- Oui, pourquoi pas, mais uniquement en ta présence hein ?
- Heu… oui, bien sûr : chuis pas fou au point de te laisser toute seule avec un inconnu !
- Alors d’accord. Hummm continue, encore, ENFONCE-TOI !!!»
La cavalcade que nous entreprîmes nous amena à jouir en même temps et avec une force inouïe !
La fatigue plus ce dialogue m’avaient épuisé physiquement et psychologiquement. J’avais le cœur qui battait à tout rompre…

Nous en étions arrivés à très souvent évoquer un troisième partenaire au cours de nos dialogues et même pendant nos rapports sexuels.
De sorte que nous décidâmes de chercher sur un site de libertinage, un homme qui nous correspondrait et qui accepterait de nous initier… A force de chercher ce genre de personne, surtout quand on est débutant, on trouve, évidemment qu’on trouve… Il y a même pléthore de réponses…

J’en sélectionnai trois avec lesquels je correspondis en messagerie ou en direct.
La chose dura, le temps que se fissent les présentations, le temps que s’installât l’indispensable confiance, absolument nécessaire à ce genre de relation…

Armand semblait celui qui possédait la plus grande délicatesse, la plus grande attention, la plus grande écoute. Il se montrait attentif. Lorsque je lui décrivais ce que nous cherchions, il proposait des modifications, faisait des propositions… Toutes de nature à améliorer le scénario de départ pour le plus grand plaisir de tous les participants !!! C’est le plus important… Tout à fait ce que nous voulions.
Armand avait deux autres qualités : Il était BI et de plus il était noir, et je savais que pour ma tendre, c’était un fantasme de grande importance.
J’avais envie de lui offrir ce cadeau : la livrer aux mains expertes, douces et délicates d’un homme noir.
L’idée de lui offrir plus encore germa au fil des dialogues avec Armand.
Elle qui aimait être soumise et un peu bousculée, pourrait même être dévouée aux exigences de cet amant. Et pourquoi pas de ces amant.

J’imaginais d’abord seconder Armand dans ses démarches auprès de ma belle. Puis peu à peu, nous en vînmes à exprimer le fait qu’il pourrait nous rejoindre avec un autre amant, un de ses amis… Noir également.
L’idée me séduisit assez rapidement et je voyais déjà mon amour, ma tendresse, aux prises avec deux blacks puissants, autoritaires, amenant cette femme généreuse, somptueusement offerte à accepter ces hommes comme amants voire comme maîtres.
Je discutais toujours avec ma tendre amante cherchant à découvrir à quelles pensées profondes elle voudrait donner suite.
Elle m’avoua un jour qu’elle aimait qu’on la force… par jeu, pas pour de vrai mais qu’elle avait envie un jour d’être « violée ».
Refuser qu’on la touche et qu’on la touche quand même. Refuser de sucer, mais de sucer quand même… En bref s’abandonner sous une
« presque » contrainte.
L’idée fit son chemin, j’en parlai à Armand qui, bien sur, se montra enthousiaste… triomphant.
La chose le séduisait, j’étais séduit aussi !
Il s’agissait donc peu à peu de laisser ma douceur avec ces amants noirs qui allaient tous les deux abuser de ses charmes et doucement l’amener à devenir soumise.
J’aimais bien cette idée de voir ma tendre aimée, d’abord se refuser puis doucement condescendre à devenir une autre tout en restant elle même… une femme qui capitule, se soumet, se résigne à vivre pleinement ses fantaisies secrètes sous le masque pervers, montrant sa résistance pour mieux s’abandonner à un double fantasme :
Celui du « viol » et de la soumission…
Ajoutant à ceux-là d’autres désirs enfouis :
Faire l’amour à des blacks, briser des interdits et s’exposer aussi à mon regard pervers… Car bien sûr, dans ce jeu, je suis un spectateur…

Au début de l’hiver vinrent les premiers vrais froids. Pénétrants, assidus, les vents venus du Nord, nous incitaient à fuir vers des endroits plus chauds. Des endroits plus douillets où l’amour peut s’éclore au creux de grosses couettes et de doux oreillers.

J’allais, le cœur flambant au rendez-vous d’alors, donné par l’amoureuse.
Désireuse de mon corps, empressée, assoiffée de caresses et d’amour.
J’y vins seul. L’impatience qui me battait les tempes, le disputait alors à la fébrilité. J’étais là, dans ce hall à attendre ma belle, comme s’il se fut agi d’un premier rendez-vous. Elle arriva, vêtue d’un manteau sombre et lourd, d’où dépassait, gainée, une paire de mollets. Les talons hauts claquaient sur le carrelage beige et j’admirai enfin la tendre silhouette.
Altière et dégagée, elle s’en venait vers moi d’un pas souple et léger, j’aime quand elle marche ainsi…

Un baiser, un sourire, des coquineries dans l’œil, je la pris par la main pour l’emmener là-haut, jusqu’au deuxième étage où une porte close, allait enfin s’ouvrir sur d’autres horizons.

Dans le silence ouaté de cette grande chambre, je la pris contre moi pour un tendre baiser où passaient tout l’amour, la tendresse passionnée et les désirs enfouis, contenus, amoureux.

Je lui pris son manteau pour la débarrasser et mes yeux stupéfaits tombèrent sur un tableau qui me prit par surprise et puis … qui m’enchanta…
Elle n’avait pas de robe et pas même une jupe car elle était venu en parure et jarretelles.
Je restai sans voix, l’œil ouvert, la bouche bée. J’admirai cette femme au sourire mutin, qui pour me faire plaisir et sans me prévenir, était venue ainsi, impudique et offerte.
N’ayant rien dévoilé à ma tendre amoureuse, je rougissais si fort qu’elle se crut obligée de me dire :
«Ca va, qu’est-ce que tu as ? »
- Rien amour, je suis juste sidéré. Tu es tellement belle et vraiment magnifique !! »

Réalisant soudain que j’allais regarder cette femme amoureuse, tout à fait ignorante, j’eus un pincement au cœur… Las ! Ce n’était pas moi qui allais profiter de cet ensemble sexy, de cette femme si belle.
J’avais déjà convenu avec le bel Armand, qu’elle leur appartiendrait à lui et son ami…
Je me mordis les lèvres pour ne rien lui avouer car l’effet de surprise avait son importance.
Je me contentai d’admirer, incrédule, ce cadeau fait pour moi que je n’ouvrirai pas.
La couvrant de baisers et effleurant son corps, je faisais mon possible pour l’exciter encore. Lui donner très envie et émouvoir ses sens… En bref la préparer, la mettre en condition. Car n’allait plus tarder Armand, cet amant noir attendant tout en bas l’envoi d’un SMS qui sonnerait le début des tendres hostilités.
Je mis doucement ses mains derrière le dos et les lui menottai en guise d’apéritif. J’embrassai sa peau douce, chuchotai des mots doux :
« Tu es belle, j’aime beaucoup ton idée d’aujourd’hui.
- C’est pour toi mon amour, juste pour toi, c’que j’ai fait.
- Oui, c’est vraiment très beau. Et ça donne très envie. Je vais te préparer mon amour, ma jolie car j’ai vraiment envie d’aussi te partager…
- Comment me partager ? Mais tu n’avais rien dit…
- Je sais, c’est la surprise. Mais ça ne change rien. »
J’avais laissé mes doigts décoller l’élastique du shorty transparent, unique et frêle enceinte.
La fixant dans les yeux, je caressai ses poils et sentis la chaleur lui inonder le ventre.

« T’inquiète pas mon amour, ne bouge pas, je reviens. »
…Pianotage discret… SMS envoyé… Le destin est en marche.
Quelques minutes passent…
Un frottement sur la porte…
Un dernier regard amoureux avec cette femme presque nue, attachée…
Mon sourire attendri et dans ses yeux, l’inquiétude, une pointe de déception.
Je vais vers la porte, je l’ouvre.
Armand est là, souriant, bouillant, prêt à l’action.
Il me suit et je me déplace pour qu’elle le voie.
L’étonnement qui fige son visage est un mélange de stupeur et de confusion.
La surprise le dispute à la précédente déception… Mais la surprise semble lui plaire. Ce qu’elle avait envisagé était bien contrarié, mais ce que je lui réservais n’avait pas l’air du tout de lui déplaire. C’était même tout le contraire. Elle était soulagée quelque part.
Ce sentiment de réconfort que je lisais sur sa figure, me harponna la poitrine. Je connaissais la suite et j’avais un peu l’impression de la trahir. Je choisis cependant de ne rien dévoiler et de laisser dérouler le cours de la situation.
Armand s’avança tout sourire dehors.
« Bonjour Sylvia. Vous allez bien ? »
Le rouge au front elle clignât des yeux
« … Oui… merci … »
- Chérie, je te présente Armand. Il va s’occuper de toi et toi de lui. »
Elle leva les yeux vers moi, rouge de confusion.
Elle était « presque » nue en parure, porte-jarretelles et les mains menottées dans le dos devant un inconnu à qui j’allais l’offrir.
Elle dont la pudeur était telle qu’elle éprouvait toujours la plus grande difficulté avec sa propre nudité, allait devoir faire face à une situation totalement inédite, effrayante, excitante…
« … Bonjour… Armand »
Il s’approcha d’elle. Il lui fit la bise au coin des lèvres. Sylvia rougit encore.
« Bonjour Sylvia. Ne soyez pas inquiète, Yann et moi avons beaucoup, beaucoup parlé de vous et de cette journée. Sachez que le mot « CHANDERNAGOR » arrêtera tout…si vous le désirez bien sûr. »

Il posa ses mains sur son visage, en fit le tour et déposa de petits baisers sur son front, ses cheveux, ses joues roses. Passant sa main dans les cheveux de la belle qui rougissait toujours et se trouvait dans une position qui l’incitait plus à se laisser faire qu’à résister vraiment.
Il se pencha pour lui embrasser le cou. Elle me regarda, incertaine, intriguée, m’interrogeant du regard.
Impassible, je la regardai en la filmant, zoomant sur ses yeux, ses frissons, son air un peu affolé.
Elle saisissait que je n’interviendrais pas, ou peu et qu’elle était aux mains d’Armand.
Ses mains qui touchaient son cou, ses épaules, s’égaraient sur le haut de sa gorge en même temps qu’il embrassait tout ce qu’il touchait.
Il lui caressait les bras, remontait, embrassait ses joues puis, dérapant légèrement, vint poser ses lèvres sur celles de Sylvia.
Elle me chercha du regard en un appel silencieux, angoissé.
Je fis un petit signe de tête qui semblait dire :
« Laisse-le faire, donne-toi. C’est lui qui décide ma tendre. »
Elle se laissa embrasser la bouche, d’abord sans desserrer les dents, puis voyant qu’aucune aide ne viendrait la sortir de là, elle ouvrit enfin la bouche et ils échangèrent leurs langues.

Les mains encouragées par ce premier renoncement, glissèrent sur les flancs de la belle qui soufflait entre les dents d’Armand. Elles passèrent sous les seins avant de venir en taquiner les pointes gonflées d’un surprenant désir qui commençait à prendre naissance au creux de son ventre. Une chaleur familière s’enroulait dans le creux de ses reins, montait en flèche vers sa poitrine qui se soulevait de plus en plus vite.
Le grain de la peau s’irisait d’une chair de poule envahissante qui suivait le trajet des mains et celui des lèvres.
Le baiser fut très long. Pour la première fois de sa vie, elle embrassait des lèvres noires et charnues. Très émue par cette envie qui remontait si loin dans ses fantasmes… Elle avait toujours voulu essayer et elle vivait ce moment avec une grande émotion, une grande intensité.

Glissement des doigts sur le ventre, nouveaux frissons…
Toujours cette langue virevoltante dans sa bouche, son esprit perdait pied.
Les doigts curieux, passèrent à la lisière du shorty, passant sous l’élastique, ils touchèrent brièvement les premiers poils.
Elle ouvre les yeux, me cherche et ne me trouve pas.
Elle me sait là, en train de filmer, mais elle ne me voit pas et panique légèrement.

« Laisse-toi aller Sylvia. Laisse-toi faire. Ferme les yeux et laisse-toi guider. »
Elle fit ce qu’Armand lui demandait, ferma les yeux et laissa les doigts descendre encore, caresser cette touffe un peu folle, effleurant la douce forêt puis…
Le premier contact sexuel… la peur de la suite…
Un doigt, plus audacieux que ses frères, s’en vient toucher les lèvres, les frotte, les écarte.
Elles s’ouvrent, déjà suintantes et frémissantes.
Le doigt s’arrête, récolte un peu du miel, repart, descend plus bas, occupé à chercher sans se presser.
Il est là, près de l’entrée de cette chatte qui s’ouvre comme une fleur prête à se laisser prendre, remonte en suivant un trajet clandestin et déniche le bouton d’amour perché en haut de cet ovale fébrile, déjà tremblant.
Sylvia sursauta à ce contact. Elle gémit doucement les lèvres toujours collées aux lèvres d’Armand.
Soupirs surpris, petite grimace, sourcils qui se froncent, se relèvent et retombent.

Armand quitte la bouche de la belle qui exhale un autre soupir lorsque le doigt agile, remuant et fouineur, tourne autour du clito gorgé de sang, le caresse, le fait rouler, cherchant à faire ainsi monter le plaisir, toujours plus haut, toujours plus fort.
Sa bouche fureteuse, se pose sur un sein, en mordille le bout, laisse traîner la langue et revient cueillir un baiser sur les lèvres ouvertes de la belle qui sent qu’elle ne retiendra plus très longtemps ce plaisir lové au creux des reins et qui va, sous peu, frapper comme un éclair, brouillant sa vue et son esprit.

Il la doigte maintenant, ne lui laissant aucun répit. Le doigt n’est plus tout seul, rattrapé par deux autres qui fouillent désormais la fleur vraiment ouverte. Elle coule et se déverse sur cette main fichée, profondément ancrée dans cette fourche ouverte.
Sylvia ondule et doucement, vacille.
De façon spasmodique, ses mains liées se crispent, exprimant ce bonheur qui franchit rapidement la limite du supportable.
Elle miaule maintenant comme une chatte en rut et tente même de mordre les lèvres qui l’embrassent.
Armand, pour éviter d’être mordu au sang, attrape les cheveux de cette femme qui jouit en essayant de conserver un équilibre précaire sur des jambes qui se dérobent, faseyent et se relâchent.
Au travers de l’objectif, moi, je n’ai rien perdu.
Attentif à tous les mouvements, j’ai saisi la jouissance dans les moindres détails.
Le regard victorieux d’Armand, heureux de son succès. Les doigts toujours planté dans l’intimité de Sylvia qui tente de resserrer ses jambes qui la trahissent.
La panique dans les yeux de ma belle amoureuse dont cet éclair jouissif démasque la complaisance et la lubricité.
Douce délectation qui traduit l’abandon à l’inévitable luxure qui s’empare d’elle, signifiant à Armand son contentement et dans une moindre mesure une part de son contentement.

Soudain, des coups sont frappés à la porte. Sylvia sortant des limbes, sursaute brusquement.
On peut lire dans ses yeux un trouble évident qui se mue en panique lorsque je me dirige doucement vers la porte. Elle entend que je l’ouvre et que je fais entrer quelqu’un qu’elle ne voit pas mais dont le timbre masculin fige dans son esprit une épouvantable incertitude.
Elle commençait à peine à accepter l’idée que je la livre, l’idée que je la filme et pensait que nous allions finir la journée en faisant un trio… elle, Armand et moi.
Les plans venaient de changer et c’était l’inconnu qui s’ouvrait sous ses pieds éprouvant une foule de scénario possibles. Un trio différent ? Un quatuor torride ? Quelles autres idées avait donc son amant, son amoureux, son maître ?
Armand se pencha à l’oreille de Sylvia et lui dit simplement :
« Haaaa, voilà la surprise !!!»
Elle qui pensait jusque là, que la surprise était d’être « livrée » à Armand… Voilà qu’on lui annonçait une autre embuscade qui venait augmenter considérablement la stupéfiante confusion dans laquelle elle se débattait déjà.
« Il s’appelle Hakim. C’est un ami à moi. »
Hakim vint à ma suite. Grand, costaud, large et ample un sourire carnassier dessiné sur des lèvres charnues et noires comme celles d’Armand.
Les fragrances flottant entre les murs ne laissaient aucun doute sur la nature lubrique de cette matinée.
Toujours prisonnière des menottes, les cheveux en bataille, la mine fatiguée et le souffle encore court, Sylvia, en pleine angoisse, roulait des billes rondes. Elle rougissait encore d’être ainsi exposée dans cet ensemble rouge et noir qu’elle avait au départ choisi juste pour moi…
Ne pouvant se soustraire, elle se sentit fragile mais aucun son ne vint…
Pas même «CHANDERNAGOR »
Je m’approchai de ma douce et tendre et lui glissai à l’oreille :
« Je te laisse avec eux, sois sage, obéissante, je vais filmer votre trio. Laisse-toi aller. Je ne quitte pas des yeux les plaisirs que tu vas prendre, les jouissances que tu vas éprouver. »
« Non, s’il te plaît, mon amour, ne me laisse pas avec eux. Je ferai ce que tu veux, mais pas ça, je t’en prie.
- … Tout ce que je veux ?
- Oui… tout.
- Ça tombe bien mon ange : je VEUX te laisser avec Hakim et Armand.

- Qu’est-ce que tu leur as dit ?
- Tu verras mon amour c’est ta surprise.
- Mon cœur…
- Hakim, Armand, voici Sylvia. Je vous laisse avec elle comme convenu. »

Sylvia soupira lourdement, résignée, sans doute un brin déçue.
Sa tête tomba sur sa poitrine et elle ferma les yeux dans l’attente de la suite.

Armand releva son visage en la prenant par le menton :
« Ne t’inquiète pas, précieuse Sylvia, tout va très bien se passer. Tu vas passer une journée inédite et pleine d’émotions. Laisse-toi aller doucement. »

Il posa ses lèvres sur celles de cette femme prisonnière des désirs de son amoureux ainsi que des menottes.
Elle mit un moment avant de céder et de lui rendre son baiser… Pendant qu’Hakim passait derrière elle, lui caressant les bras, embrassant la peau douce de son cou.

Je filmais, tournant autour de ce trio naissant capturant les expressions, les souffles, les soupirs qui allaient monter crescendo vers un feu d’artifice de jouissance et de cris à venir…
En même temps, que la vidéo tournait, j’en venais à m’interroger sur les réactions futures de cette femme que j’aime.
Allait-elle considérer cette aventure comme une vulgaire trahison ?
Allait-elle se laisser aller pour profiter de cette journée ?
N’avais-je pas été trop loin dans la réalisation de nos fantasmes communs ?

Vous le saurez si vous désirez suivre le dénouement de cette journée d’hiver.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
il n'y a plus eu de suite après cette histoire, bien emmenée comme les autres fois, donne toujours autant envie d'y être. Des fautes d'ortographe dans les textes mais cela mis à part, vos textes sont les plus "vivants" et "excitants" sur la domination cérébrale et la prise de contrôle , tout en restant élégants avec de la fermeté non sans douceur, je suis fan. Je regrette qu'il n'y en ait pas eu d'autres.



Texte coquin : VOL DE JOUR
Histoire sexe : Une rose rouge
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