La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 360)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 360) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-12-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 360)
Suite de l'épisode N°356 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans –

Monsieur le Marquis d’Evans vient de croiser son ami de longue date, le Comte de Bégon, qui n’est plus de la toute première jeunesse mais qui a toujours gardé au coin des lèvres un rictus prononcé avec un petit côté grivois et égrillard qui ne laisse pas de doute sur sa perversité et ses désirs D/s qui l’animent encore, même si on peut imaginer qu’avec l’âge, la queue rabougrie et plissée du vieux Noble doit avoir plutôt du mal à gonfler en se raidissant et qu’il doit lui falloir le plus souvent se contenter de plaisirs cérébraux bien plus que de longs jets de sperme chauds qui lui permettraient de se vider les couilles.

- Mon cher Marquis d’Evans, comme je suis heureux de cette magnifique soirée que Vous nous avez offerte. Les années pèsent sur mes épaules et la nuit qui s’avance tout autant. Je crois que je ne vais pas tarder à monter me coucher, si Vous m’y autorisez, pourtant j’aurai tant aimé profiter jusqu’au bout de cette nuitée orgiaque, mais un bon lit moelleux ne sera pas de refus pour mes vieux os. J’ai même du mal à rester longtemps debout à cause de mes nombreux rhumatismes. On ne devrait pas vieillir, mais contre ceci, tout Maître que nous avons été et sommes encore, nous ne pouvons pas maîtriser grand-chose contre les lois de la nature.
- Très cher Comte de Bégon, considérez-vous ici comme chez vous avant tout. Le principal est que vous puissiez prendre du plaisir aussi tardivement que cela vous conviendra, libre à vous de vous retirer dans votre chambre quand vous le voudrez. Vous n’avez nul besoin de Mon autorisation pour cela et vous ne devez pas vous sentir gêné le moins du monde, bien au contraire. Je suis tellement ravi de vous avoir reçu à ma table ce soir et vous savez très bien que le plaisir de mes Invités de marque est quelque chose auquel je tiens profondément depuis toujours. Mais ne voudriez-vous pas un fauteuil pour terminer la soirée plus à votre aise et surtout pour vous asseoir tandis que nous bavarderons un peu. J’aimerai avoir de vos nouvelles, vous savez l’estime amicale et profonde que je vous porte. Mon travail m’occupe beaucoup et j’ai parfois moins de temps que je le voudrais pour échanger avec tous mes amis, Dominants et Dominas.

Le Marquis d’Evans tape dans les mains en regardant en direction d’un esclave mâle qui se tenait à proximité, presque adossé au mur de la pièce, agenouillé et gardant la tête baissée, n’ayant pas eu la chance d’être tiré au sort et affecté à l’un des Invités, attendant donc patiemment de pouvoir servir à quelques exigences particulières des uns ou des autres.

- N°2, approche, Mon chien !

Immédiatement, le chien-mâle, encore plus ravi d’avoir entendu et reconnu la propre voix du Maître des lieux, se met à quatre pattes et se dirige vers le Châtelain sans lever les yeux se guidant juste au son de la voix qu’il a identifié. Il se prosterne à terre aussitôt arrivé aux pieds du Maître en signe de déférence profonde envers Celui qu’il sert fidèlement depuis plusieurs années. Le Marquis d’Evans se penche pour caresser la croupe de Son esclave avant de lui assener deux bonnes tapes sur chaque fesse, pour bien marquer Son emprise et Sa présence, sachant très bien que, comme c’est le cas pour tous les esclaves du cheptel, ce dernier ressentira ce geste comme un vrai présent du Dominant. Le chien-mâle en signe de remerciements s’empresse de déposer sur la chaussure du Maître Vénéré, que ce dernier vient de lui tendre, un baiser humble et empreint d’un profond respect.

- Le chien, tu vas te remettre comme il faut sur tes quatre pattes, car j’ai besoin d’une assise moelleuse et solide pour Monsieur le Comte de Bégon, Mon très Noble invité, tandis que nous converserons. Tâche de ne pas bouger d’un poil jusqu’à ce qu’il te soit permis de te retirer.

Le chien-mâle se met immédiatement en position, s’étant installé juste derrière le Comte de Bégon. Il rigidifie son dos le plus à plat possible, rentre la tête entre ses bras et se transforme en un confortable banc-humain immobile. Le Châtelain, satisfait de l’allure de Son esclave N°2, qui se trouve être un mâle vigoureux de forte carrure, invite le Comte à s’asseoir d’un geste de la main, en ajoutant.

- Je vous en prie, Cher Ami. Voilà un fauteuil qui vous siéra à merveille.
- Merci, Monsieur le Marquis, mais il n’est pas pensable que je m’assois alors que Vous resterez debout à mes côtés. Vous savez bien que tout comme Vous, je fais partie de la vieille noblesse de souche et je prône plus que tout l’usage des bonnes manières et du bien parler. Un comte passe après un Marquis, et ceci d’autant plus que Vous êtes le Maître de ces Lieux, toujours aussi somptueux et si bien entretenus, je l’avoue, et auxquels Vous avez su donner une véritable âme à Votre tour, à la suite de la digne lignée de Vos illustres ancêtres.
- Cher Comte, à cette heure de la nuitée orgiaque, le protocole n’a plus cours et encore moins la hiérarchie nobiliaire, seul le plaisir de nos sens exacerbés compte. D’ailleurs, regardez autour de vous, tous ces ébats charnels pluriels qui sont un ravissement pour nos sens et qui n’ont plus rien de bien conventionnel quand la nudité est le plus bel apparat de bon nombre d’entre nous. Et puis, si tant est qu’il faudrait voir dans votre réserve une simple marque de politesse déférente, permettez-moi de vous faire remarquer que, nonobstant le respect que je vous dois, vous me dépassez par le nombre des années de sagesse et de D/s et que cela me fera du bien de rester un peu debout pour dégourdir mes jambes. Asseyez-vous donc, cher Comte de Bégon, sans la moindre gêne, je vous y invite de bon cœur.

Le Marquis d’Evans tend la main à Son vieil ami pour l’aider à prendre place confortablement sur le dos de l’esclave N°2. Le Comte à peine installé tapote la croupe du chien-mâle transformé en banc-humain, n’hésitant pas à laisser traîner ses deux mains longuement de chaque côté sur le corps de celui qui lui sert de chaise, avec une attirance particulière pour la main gauche qui caresse les fesses, tandis que la droite appuie fortement sur la nuque du chien-mâle en signe de prise de pouvoir sur celui qui n’a plus comme seule fonction dorénavant de le supporter pour une durée indéfinie de tout son poids. Sans interrompre ses caresses fessières de plus en plus inquisitrices, avec des doigts impudiques qui se glissent carrément dans la fente à la recherche d’un orifice étroit dont le vieux Comte lubrique compte bien faire la découverte tactile, il ajoute, avec un air de satisfaction perverse qui se lit sur son visage tandis qu’il enfonce profondément son doigt dans l’anus de l’esclave-fauteuil :

- Monsieur le Marquis d’Evans, je vous remercie de Votre sollicitude. Si j’osais me permettre, j’aurai bien une faveur supplémentaire à demander, si ce n’est pas trop attendre de Votre très grande bonté.
- Mais je vous en prie, Cher Ami, s’il m’est possible d’y donner une suite favorable, ce sera avec grand plaisir.
- J’aimerai savoir si la jeune soubrette que j’ai fustigée au moment de l’apéritif est revenue de l’infirmerie et si Vous pouviez me la confier pour le reste de la nuit que je passerai dans ma chambre.
- L’esclave qui a été mis à votre disposition pour la soirée ne vous a-t-elle pas donné toute satisfaction ?
- Si bien sûr, Cher Marquis, ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais, vous savez avec l’âge on devient gourmand de toutes les friandises possibles …. Et je dois avouer que le petit cul bien bombé et exposé de cette soubrette, apeurée et docile, avait titillé mon bas-ventre au point de faire gonfler ma queue d’excitation lorsque j’ai pu la châtier pour sa maladresse, dont elle n’était pas totalement responsable, ce qui ne faisait que rajouter à mon contentement de pouvoir, avec Votre aval, la punir sous Votre regard de Dominant qui ne tolère pas la moindre faute. Je me sentais également porté par les encouragements de la masse de Vos invités qui me regardaient avec attention. C’est malheureusement un plaisir bandant qui ne m’arrive plus si souvent maintenant. J’ai toujours eu un faible pour les postérieurs fermes et bien pommelés, qui sont de vrais appels à la sodomie, et j’aimerai pouvoir aller au bout de mon désir et enculer celle qui a su si bien enflammer mon sexe en si peu de temps.

Le Marquis d’Evans interpelle la plus proche soubrette qui se trouve à portée et la somme d’aller chercher poliment Walter, le Majordome, le prévenant que Monsieur le Marquis d’Evans souhaite lui parler au plus tôt.

- Cher Comte, attendons ensemble le retour de mon Majordome qui sera à même de me donner des nouvelles de Ma chienne-esclave qui avait fauté dans sa tâche de soubrette et qui n’avait eu que ce qu’elle méritait en retour, mais dont il fallait bien sûr soigner les petites gouttes de sang qui avaient perlées sur son postérieur, cravaché à juste titre pour que cette esclave retienne la leçon et apprenne à se tenir droite en toutes circonstances. Je subodore, connaissant Walter qui n’a pas dû apprécier l’incident non programmé, qu’il a dû l’assigner pour la fin de la soirée à quelques tâches beaucoup plus rébarbatives et beaucoup moins récréatives, puisqu’elle avait failli dans sa mission primaire, ne pouvant savoir que son petit cul affriolant et marqué de quelques zébrures vous avait permis de bander, ce dont je me réjouis allégrement.
- Je dois avouer, Cher Marquis, que le dressage de Vos esclaves est toujours, pour nous tous au sein de notre communauté D/s, source d’un enseignement sublime par la perfection de ce que Vous obtenez d’abnégation et de dévotion totale, grâce à Votre charisme naturel et Votre savoir-faire digne des plus Grands Maîtres. De mon côté, avec les années qui passent, je pense que je deviens beaucoup moins Maître de la situation et pourtant beaucoup plus enclin à la perversité et à la lubricité, voyant le terme de ma libido et de mes capacités sexuelles avancer à grands pas. Je dois avouer que depuis le décès, il y a deux ans, de ma tendre épouse, La Comtesse de Bégon, qui était à mes côtés une soumise des plus dévouées qui comblait toutes mes espérances et une femme merveilleuse que j’aimais par-dessus tout, j’ai beaucoup de mal à me remettre de sa disparition lors de ce malheureux accident qui m’a privé d’un être cher que je n’oublierai jamais et que j’espère rejoindre dans l’au-delà, s’il y a quelque chose à espérer à la suite de notre courte vie terrestre.

Le vieux Comte porte sa main droite à sa joue pour essuyer une goutte que le souvenir a fait jaillir de ses yeux, et laissant ses souvenirs émouvants de côté, il reprend d’un ton beaucoup plus malicieux en poursuivant l’intromission de sa main gauche dans l’anus du chien-esclave devenu fauteuil :

- J’ai à mes côtés pris sous mon joug très récemment la petite femelle « néra », que Vous apercevez-là qui est encore très novice et peu satisfaisante sur bien des plans mais je la trouve malgré tout prometteuse et motivée dans son désir de progresser et sa volonté de me satisfaire, même si je sais que je dois avancer avec prudence dans mes exigences car elle ignore encore tout de notre monde et de nos pratiques D/s. J’ose espérer qu’elle va pouvoir trouver dans cette relation D/s qu’elle a désiré de quoi s’épanouir comme soumise en devenir. Je suis de plus en plus persuadé que bon nombre de ces jeunes femmes actuelles attirées par la Domination/soumission qui est à la mode avec ce que le Net diffuse d’informations de vulgarisation, sans parler de tous ces romans best-seller soit disant « chocolat, mais plutôt parfumé à la rose romance », sont bien moins soumises dans l’âme qu’elles ne veulent le prétendre et aussi se l’imaginer. Elles restent pour beaucoup trop égoïstes et individualistes à mon goût, voulant recevoir avant tout du plaisir charnel et affectif, du sexe exotique et de l’excitation érotique, bien plus que de vouloir donner d’elle-même et de leur dévotion pour un Dominant à qui elle vouerait leur vie par Amour/Appartenance et par reconnaissance.

Le Comte de Bégon reprend son souffle comme s’il réfléchissait à toutes ses dernières expériences de relations D/s plus ou moins vécues en échec et interrompues toutes beaucoup trop tôt.

- Ou alors, c’est que j’ai perdu la main pour le recrutement et le choix de celle que je daigne tolérer à mes pieds et sous mon joug, car je dois avouer que depuis deux ans, c’est un peu le défilé à tout-va des fausses-soumises qui ne restent guère plus que quelques mois, quand ce n’est pas en semaines ou en jours que je dois compter. Et pourtant, elles paraissaient toutes au départ, dans leurs discours tout du moins, si motivées et se déclarant si désireuses d’être avant tout dévouées et obéissantes, promettant de ne pas être récalcitrantes et exigeantes. Or, à peine commencés les premiers balbutiements d’une relation D/s avec quelques pratiques pour marquer mon emprise, et ce sans même avoir goûté aux plaisirs profonds de la vie de dominée librement asservie, les voilà déjà prêtes à se rebeller et à renoncer par peur ou par déception se rendant compte qu’il y a un fossé entre fantasme et réalité. J’espère que cette fois-ci, ma petite néra, restera à mes pieds et qu’elle y trouvera ce dont elle aura besoin pour s’épanouir et se sentir aussi heureuse de vivre à mes côtés. Si nous n’habitions pas si loin, je Vous la laisserai bien en formation quelques jours, car elle est très craintive par nature n’ayant pas été gâtée par sa vie d’avant un peu bohème et je dois passer beaucoup de temps à créer un climat de confiance entre nous qui lui permettra de se sentir de plus en plus à l’aise et de savoir comment mieux satisfaire toutes mes exigences et mes désirs charnels, et surtout céder à mes envies les plus perverses. Mais, pour l’instant, je dois avouer que je n’ai guère envie de rester seul dans mon grand Château vide, surtout qu’elle me sert aussi de femme de ménage, de dame de compagnie et de bouillote la nuit dans mon grand lit, puisqu’elle demeure avec moi à plein temps et que je l’ai prise totalement en charge pour l’éduquer et aussi à ma charge pour subvenir à tous ses besoins matériels et personnels.
- Je vous ai écouté avec beaucoup d’attention, très Cher Comte. Je sais que vous avez été très affecté par la mort de votre épouse. Pour l’avoir rencontré dans plusieurs soirées D/s, je peux comprendre qu’il n’est pas aisée de l’oublier, elle avait pour vous un regard d’Amante et de soumise qui était absolument sublime et elle semblait si heureuse de pouvoir partager votre quotidien mais aussi tous vos fantasmes. Il n’est pas facile lorsque l’on a connu la panacée et une relation D/s sublimée de retrouver la pareille si facilement. Nombre de Dominants et de Dominas ici présents ont mis quelques années avant de pouvoir tomber sur des tandems D/s satisfaisants et pérennes. J’espère que votre petite néra que j’aperçois en train de jouer avec de la bougie sur le postérieur de Mon esclave-femelle sera celle qui vous convient. Je ne la sens pas si craintive que cela. Observez-là bien au niveau du visage, bien que tendue et regardant partout par pure curiosité, elle semble malgré tout à son aise dans cette soirée, et si j’ai bien compris, c’est la première fois qu’elle se retrouve dans une nuitée orgiaque et un donjon D/s avec autour autant de monde, pouvant être à même de découvrir et d’apercevoir tant de pratiques D/s en tout genre dont elle doit ignorer les sensations qu’elle pourrait en retirer ….. (Le Châtelain se penche pour glisser plus doucement à l’oreille de son voisin afin de ne pas être entendu par néra en particulier) … Permettez-moi, Cher Ami, de la tester un peu et de la pousser dans ses retranchements, si vous désirez connaître Mon opinion quant à ses potentialités pour la soumission.

Le Comte donne son aval silencieusement d’un hochement de tête et d’un clin d’œil empli de complicité, trop heureux d’avoir la chance que le Maître des Lieux en personne lui fasse part de Son précieux avis et de Son jugement qu’il sait presque infaillible, car Monsieur le Marquis d’Evans se trompe rarement lorsqu’IL décèle chez une personne des tendances innées à la soumission. Le Châtelain d’une voix lourde et ferme, qui ne laisse aucune échappatoire, interpelle la soumise en devenir.

- néra ! toi là-bas, approche immédiatement. J’ai dit !…

(A suivre…)

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