La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 376)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 376) Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-01-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 376)
Suite de l'épisode N°373 - L’anniversaire du Marquis Edouard d’Evans -

Le Marquis d’Evans vient de laisser s’éloigner le Magister Kerkuar pour des plaisirs plus jouissifs en compagnie de sa soumise « rob » qui est suivie à quatre pattes par l’esclave-femelle 17 du cheptel du Château, et ce après une « partie de pêche » au phallus qui fut des plus acrobatiques et excitantes. IL aperçoit au fond de la salle la roue avec la croix de Saint-André qui a été utilisée pendant le banquet au moment du feu d’artifice. IL se rappelle que c’est sur ce nouvel équipement, qui a été acheté spécialement pour la soirée anniversaire et qui rejoindra le grand donjon D/s du Château après la fête, qu’avait été attachée l’une de Ses dernières acquisitions, Son esclave-soumise Thaïs MDE. Et que celle-ci tournait lentement au milieu de feux de Bengale et des bougies anniversaires scintillantes qui s’auto-allumaient produisant des effets lumineux spectaculaires sur cette silhouette toute peinte en or sur laquelle les lumières venaient se refléter. Sans parler des quelques étincelles qui retombaient de ci de là (même si le système avait été sécurisé pour être sûr que la soumise ne puisse être blessée et brûlée outre mesure). Le Châtelain a hâte de découvrir de plus près cet appareil pour lequel IL a déjà présent à l’esprit l’idée de multiples jeux D/s pour faire tourner en rond et mettre la tête à l’envers à certains de Ses nombreux esclaves. Le Noble s’avance reconnaissant peu à peu son cher ami Maître MC2 qui vient d’installer sur la roue la chienne-esclave N°1 qu’il avait tirée au sort en début de soirée.

- Très cher, ami, cher Maître MC2, je suis ravi de voir que vous vous apprêtez à tester cette nouvelle roue qui viendra compléter ma collection. Mon Majordome m’en a fait la surprise pour cette nuitée orgiaque, ce fut tellement plaisant de voir cette gerbe lumineuse qui tournait au moment du dessert, sachant que la soumise, qui avait été attachée et que, dans la pénombre de la pièce et de si loin, je n’avais pas reconnue à ce moment-là, comme étant ma fidèle esclave-soumise Thaïs MDE, devait avoir plein d’étoiles dans la tête au milieu de toutes ces flammèches pivotantes, flamboyantes et scintillantes. Mon autre esclave vous donne-t-elle toute satisfaction et se plie-t-elle convenablement à toutes vos exigences ? Le fait qu’elle porte le numéro 1 ne lui donne aucune prérogative, ni le moindre rang de préséance, soyez-en bien certain ! Ici, tous les chiens et chiennes du cheptel sont logés à la même enseigne, juste là de leur plein gré pour satisfaire toutes Mes exigences et veiller à Mon bon plaisir. Seuls les novices et soumis ou soumises à l’essai sont parfois plus ménagés que les autres, le temps qu’ils ou elles soient dressé(e)s convenablement. Et connaissant bien le sérieux de Mon fidèle Majordome, je me doute que pour la soirée, ceux-ci n’ont pas été offerts à Mes invités, mais gardés en coulisse et en cuisine pour les plus basses besognes indispensables, ce qui ne peut que leur être profitable, car une place d’esclave « attitré » se mérite avant tout…
- Mon cher Marquis d’Evans, soyez sans crainte. Vous savez bien que l’éducation de vos esclaves est toujours parfaitement menée de « main de Maître ». Je ne peux pas en dire autant en ce qui me concerne. Ma soumise « reka » est bien là à mes pieds, mais elle pleure et tremble à l’idée que je finisse par l’attacher sur cette croix et que je mette la roue en mouvement pour lui mettre la tête à l’envers. C’est pour cela que je me suis résolu à attacher à cette place Votre esclave pour bien lui montrer qu’elle ne risquait rien et qu’elle aurait dû me faire plus confiance. Mais j’ai décidé de ne pas la punir en cette soirée festive, même si je pense que ce soir dans l’élan de l’excitation de la soirée, elle aurait pu faire un effort pour se décrisper et me satisfaire, malgré le fait que je sais combien ma petite « reka » est toujours craintive face à toutes ces nouveautés qu’elle découvre depuis peu en réalité. Elle est encore si novice et ne progresse qu’à très petite allure, doutant toujours de ses prédispositions réelles à la soumission…. Monsieur le Marquis, croyez-Vous que j’aurai dû impérativement la punir pour avoir refusé de se laisser attacher à la place de Votre esclave N°1 ?
- Très cher ami, il ne m’appartient pas de juger de vos méthodes éducatives et encore moins de savoir ce que vous pouvez exiger, en fonction de son degré d’initiation, de votre soumise que je vois ce soir pour la première fois. La confiance que les dominés peuvent avoir envers les Dominants que Nous sommes est toujours mises à rude épreuve, surtout au début de la constitution d’un tandem D/s, mais aussi chaque fois qu’ils/elles doivent expérimenter une pratique nouvelle et franchir une étape supplémentaire. Les Maîtres doivent savoir parfois être plus que patients pour ne pas braquer celui ou celle qui s’est remis entre ses mains. Mais il faut parfois aussi savoir être ferme pour les aider à affronter leurs craintes et à repousser leurs limites.
- Je reconnais bien là Votre sagesse dans Vos propos dépourvus de tout jugement et de toutes critiques. Je suis Maître Dominant certes, mais j’ai le sentiment d’être quelque peu redevenu novice chaque fois que je dois me lancer dans une nouvelle relation D/s, car toutes les soumises sont de fait si différentes qu’il me faut aussi repartir à la découverte d’une nouvelle personnalité, de nouvelles attentes, de nouvelles possibilités pour cette fleur que je veux faire éclore mais pas trop vite, au risque de la voir flétrir. Ma dernière soumise « line » qui était mariée dans sa vie vanille m’a quitté il y a quelques mois, car elle a dû suivre son mari, muté pour raisons professionnelles. J’ai accusé le choc de la séparation difficilement et j’ai voulu ne pas tarder à prendre en charge l’éducation d’une autre jeune personne qui ignorait tout du BDSM et y entrait par la petite porte, ayant juste frissonnée à la lecture d’un livre à grand succès qui avait suscité sa curiosité naissante, ouvrage que j’avais aperçu trainant sur son bureau, bien qu’en retrait et légèrement caché, ce qui m’avait permis d’aborder la conversation et d’amener le sujet du BDSM sur le tapis, ce qui de fil en aiguille, nous a conduit l’un vers l’autre.
- Cher ami, je suis désolé d’apprendre que votre précédente relation a pris fin dans ces circonstances, mais il est vrai que les vies vanilles, maritales, sociales et professionnelles, de nos dominé(e)s sont des moments sur lesquels nous n’avons qu’une maîtrise qui reste parfois relative. Je dois avouer qu’une grande partie de mon cheptel reste au Château à demeure depuis des années et que, personnellement, je suis satisfait de pouvoir accueillir et conserver sous Mon Joug tous ces esclaves qui n’ont qu’un seul désir, celui de me servir loyalement, et qui sont prêts pour cela à me sacrifier leur destinée et à renoncer à leur vie d’avant. Enfin, bien évidemment, ma demeure n’est pas non plus la porte ouverte au premier venu, car Mes exigences sont grandes et je ne garde à mes pieds que les esclaves motivés, faisant preuve d’une grande dévotion et dont la soumission est totale.
- Monsieur le Marquis d’Evans, ne soyez pas plus désolé que cela. J’ai fini par m’en remettre, même si les premières semaines ont été assez dures à vivre. D’un autre côté, je devais m’y attendre, ma « line » était une soumise parfaite en séance D/s qui aimait lâcher-prise et se mettre à ma merci pour l’excitation que cela lui procurait, mais une fois rentrée chez elle, elle reprenait sa vraie identité et redevenait cette autre femme vanille pour sa famille que je ne connaissais pas dans ce contexte là et qui m’échappait complètement lorsqu’elle se retrouvait dans les bras de son époux. J’avais presque le sentiment qu’elle m’oubliait totalement jusqu’à la séance suivante. Mais j’ai tiré un trait définitif là-dessus, n’en parlons plus, si Vous le voulez bien.

Maître MC2 marque un temps de pause, comme si symboliquement, cela lui permettait de refermer sur le passé ses pensées et son propos.

- Maintenant, je suis Le Maître de « réka », petite dominée en devenir à qui je n’ai pas encore remis son collier, car je veux qu’elle se sente elle-même prête à l’assumer et que l’instant solennel où je fermerai autour de son cou son symbole d’appartenance représente un moment intense en émotions qu’elle n’oubliera jamais et qu’elle aura longuement désiré. J’ai tant de choses à lui apprendre et à lui faire découvrir que cela me passionne à l’idée de la voir grandir comme femme sensuelle et coquine d’une part, et comme soumise dévouée et obéissante d’autre part, lui permettant de se révéler à elle-même dans sa féminité et sa soumission innée….. Très Cher Marquis, si Vous me permettez d’insister, Vous ne m’avez pas répondu par rapport à la punition que mériterait cette novice récalcitrante, même s’il est évident qu’il faut tenir compte du contexte, du manque d’expérience et aussi du fait que c’est la première fois que « réka » se retrouve dans un Donjon D/s aménagé entouré de tant de personnes de N/notre communauté. Vous connaissant, je pense qu’il ne s’agit pas d’un oubli, mais bien d’un acte délibéré ! Cependant, Vos conseils toujours aussi avisés me seraient précieux, s’il m’est permis de les solliciter à nouveau.
- Je ne connais pas votre petite protégée qui me semble effectivement très craintive par nature, car elle est recroquevillée contre votre jambe, presque tétanisée par tout ce qui l’entoure. Ce n’est pas à Vous que je vais apprendre que la punition n’est absolument pas la seule solution pour arriver à ses fins. Elle n’a d’intérêt que si elle est justifiée et si elle peut servir de leçon pour ne pas reproduire une erreur volontaire, et parfois même involontaire mais qui n’avait pas lieu d’être commise. Et en tout état de cause, ce n’est jamais la punition qui permet de surmonter une peur, mais bien la mise en confiance et l’envie que nous, Dominants, pouvons insuffler à nos soumis(es) pour que, de leur plein gré, ce soit eux qui viennent à nos pieds s’offrir, s’abandonner entre Nos mains et surtout Nous implorer de jouer, de tester, d’innover, de sévir si nécessaire, de les entraîner plus loin, de les guider, de les Dominer de plus en plus. Me permettez-Vous alors de lui adresser quelques mots ?
- Je Vous en prie, très Cher Marquis, Votre charisme naturel fait toujours des merveilles, qui ne sont pas des miracles au sens propre du terme, mais bien le fruit de Votre grande expérience et de Votre Maîtrise si affirmée au cours des années de pratique dans l’Art de la Domination.

Le Marquis d’Evans s’approche de la jeune « réka » et pose sa main d’un geste attentionné sur sa chevelure blonde et ondulée. La soumise en devenir encore plus impressionnée de savoir que c’est le Châtelain en personne qui parlait avec Maître MC2 dont elle sent la présence et le toucher sur son corps, baisse la tête par instinct et timidité craintive plus que par soumission, se recroquevillant encore plus.

- Bonjour « réka ». Je suis Monsieur le Marquis d’Evans, le propriétaire de ce merveilleux Château. Je suis un Dominant et Maître reconnu depuis de très nombreuses années, tout comme l’est Maître MC2 qui a décidé de t’emmener avec lui pour la soirée. Entre ces murs, nous pratiquons de saines relations D/s où Dominants et dominés sont respectueux les uns des autres. Tu n’as rien à craindre ! Le BDSM est un Art de vivre qui est avant tout consensuel. Pour ma part, et depuis le premier jour où j’ai agi comme Maître, je n’ai jamais forcé aucun soumis, ni aucune soumise à quoique ce soit. Tous Mes esclaves sont devenus Ma propriété parce qu’ils l’ont ainsi souhaité. Ils sont à mon service et pleinement consentants, et je sais que tous sont heureux d’être ici, à Mes pieds et sous Mon Joug. Ils sont tout à fait libres de partir à tout moment, la porte n’est jamais fermée de l’intérieur et je ne retiens personne prisonnier. Bien sûr, cela implique qu’aucun n’aurait la possibilité de revenir ensuite à mes pieds pleurnicher, il n’y a pas d’aller-retour possible, juste des choix à assumer en adulte conscient et volontaire. Même lorsque j’exige qu’une punition soit appliquée, elle ne l’est qu’avec l’assentiment de l’esclave qui réclame lui-même la punition justifiée pour pouvoir en tirer une leçon et veiller à ne plus m’offenser en me désobéissant et ou ne satisfaisant pas à toutes mes exigences….. Je pense avoir été clair. Alors, de quoi as-tu donc peur ? Et que peut-il d’arriver d’autres en ce lieu, que tu ne désires profondément au fond de toi, même si tu n’en as pas encore conscience ?
- euh …. euh …. (répond timidement la novice)

« réka » tremble de plus en plus compulsivement, presque nerveusement. La voix pourtant apaisée du Noble l’a mise en confiance et elle commence à relever la tête et à se redresser un petit peu, sentant la main caressante et rassurante qui parcoure sa chevelure ondulée, se glissant entre les mèches d’un geste affectueux qui se veut réconfortant pour l’aider à cesser de vibrer dans tous les sens.

- Cher Marquis, je Vous présente toutes mes excuses pour avoir cru pouvoir être autorisé à emmener ma jeune « réka » à Votre soirée anniversaire. Je pense que c’était vraiment trop tôt pour elle de se retrouver en immersion totale dans ce monde BDSM, qu’elle découvre à peine et sur lequel elle n’avait avant de me connaître lu que quelques lignes, très glamour et fleur bleue bien que de nuances grises.
- Vous n’avez pas à Vous excuser, Cher Ami, car il y a toujours un début à tout. C’est là que notre Dominance prend tout son sens lorsqu’il s’agit effectivement de guider quelqu’un vers l’inconnu, pour lui faire découvrir des prédispositions dont il n’avait pas conscience. Et puis je suppose que vous connaissez comme moi la citation « Derrière chaque peur, il y a un désir » (Jacques Salomé). Il ne tient qu’à vous de permettre à votre nouvelle apprentie de découvrir ses désirs cachés et encore refoulés pour certains, et je fais pour cela confiance à votre Maîtrise expérimentée, car la solution ne se trouve pas dans les livres, mais bien dans l’école de la vie et sur le terrain. Ce n’est pas au professeur de mathématiques que vous êtes, que je vais apprendre que les relations humaines en général et les relations D/s en particulier ne se résolvent pas par des équations et des calculs savants, mais par de la patience, de la confiance, du respect, de la persévérance et beaucoup de sentiments humains sincères et positifs.
- Cher Marquis d’Evans, Vous n’avez pas pu faire spécialement attention à un petit détail car ma protégée n’a pas vraiment ouvert la bouche. Mais je viens de repenser, lorsque Vous vous êtes mis à parler de mathématiques et de calculs, que je devais vous raconter comment j’ai trouvé le nom de ma soumise en devenir, que j’ai connu à l’Université où elle travaille dans les services administratifs. Les premières fois où nous avons échangés, à chaque fois que je lui parlais de notre monde et de ce qui se passait dans la réalité et non dans les romans, furent-ils érotiques ou D/s, elle ouvrait de grands yeux ébahis, intrigués et excités tout à la fois et me sortait toujours la même chose « euh !.... ». Elle bafouillait surtout lorsque je lui demandais si elle était prête à essayer et à se lancer dans la grande aventure du réel au-delà des fantasmes rêvés. Un beau jour, je suis arrivée et j’ai décrété « Dorénavant, tu me vouvoieras lorsque tu voudras t’adresser à moi ». La réponse ne se fit pas attendre « euh ! … tu es sûr ? Car lorsque je te croiserai dans les couloirs de la faculté comment est-ce que je fais faire devant les autres ? ». Sur ce, j’ai repris « tu me vouvoieras lorsque nous serons en privé et tu m’appelleras Maître ». Je m’attendais encore à un « euh » de plus qui ponctue le début de toutes ses phrases car elle a un vrai tic de langage dès qu’elle est stressée. Mais à ma grande surprise la réponse fut un « Oui, Maître » catégorique. Et c’est moi qui aie sorti presque spontanément « Euréka ! »
- Votre histoire est très amusante, mais Vous vous appeliez déjà Maître MC2 depuis fort longtemps.
- J’avais choisi ce nom, il y a en effet très longtemps, en rapport avec le Grand Einstein, que j’admire pour son génie, mais aussi pour ses pensées plus philosophiques sur notre humanité. Je dois avouer que j’ai hésité au tout début à appeler ma soumise « euh » tout simplement, mais vu qu’elle fait à ma demande des efforts considérables pour tenter de se débarrasser de ce tic de langage, je me suis dit qu’il fallait que je la soutienne dans sa démarche et non l’inverse …. Donc j’ai choisi « euréka sans le euh » en souvenir de ce premier titre de « Maître » prononcé par elle, ce qui m’a donné « réka ».

Avec son air plaisantin dont le Marquis d’Evans est coutumier, le Châtelain fier du jeu de mots qu’IL vient de trouver à l’instant ajoute dans la répartie.
- Je suis Homme d’affaires et non mathématicien, mais qui ne connaît pas Einstein et sa formule célèbre. Heureusement que vous n’avez pas choisi d’appeler votre soumise « euh » car cela aurait fait « E = MC2 » ….. ah ! ah ! ah ! ….. Il ne peut jamais y avoir d’identification entre le Maître et la soumise, mais bien une réunion de deux êtres humains qui ont des rôles distincts et des besoins complémentaires. Alors, la célèbre formule serait devenue fausse ….. ah ! ah ! ah ! … Mais revenons à notre chère « réka »…

Les deux Dominants la regardèrent avec intensité. Celle-ci baissa encore plus la tête…

(A suivre …)

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