230 à Montpellier

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : 230 à Montpellier Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-01-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(10.0 / 10)

Couleur du fond :
230 à Montpellier
inspiré par une chanson de Johnny

Jpj, Vienne, janvier 2015

Le radar m’a photographié
La fille, là, dans le baquet de droite m’a souri et a dit, ainsi nous voilà immortalisés, merci de faire passer la photo, je vous donne mon mail
Elle avait la main sur ma cuisse juste posée chastement sans autre idée qu’un peu de chaleur ou de complicité avec la pédale des gaz
Cette fille-là aimait la vitesse
C’est pour cela qu’elle était montée avec moi lieu de prendre l’avion matin à Barcelone avec les autres du groupe.

Nous avions passé le réveillon sur les Ramblas dans une étrange maison gaudiesque invités par une grande Catalane brune au nez aquilin et au postérieur callipyge
Connue l’été précédent en folles fêtes à Ibiza
Sacrée nuit de premier de l’an, les bisous sous le gui dans le jardin suspendu, dans la froideur brumeuse au milieu de la ville, lumières partout sauf là où nous étions
Les milliers de fenêtres des immeubles alentour éclairées et nous dans ce jardin artificiel, terrasse psychédélique de béton blanc et de mosaïques multicolores et tourmentées
Tout dans cette obscurité baignée des clartés environnantes, tout rapprochait les corps des convives sollicités à se biser en ce premier de l’an brumeux froid en toitures de Barcelone.

C’est ainsi que cette fille était, hasard, venue en contact de mon corps
Doux contact de ses seins chauds dans la robe du soir qui s’étaient écrasés contre le plastron de mon smoking
Enfin, lourd plus que doux … j’avoue.
Surtout qu’en levant la tête vers moi pour m’offrir ses joues à biser, elle avait, dans le même mouvement, collé au mien son pubis et me cherchait.
Dire qu’elle m’a trouvé est juste euphémisme.

La soirée s’était poursuivie jusqu’à l’aube naissante sur Méditerranée hérissée des tours et autres amers urbains en contrejour de matin brumeux. Nous nous étions isolés sur la terrasse et avions pu malgré la froidure discuter des choses qui nous tenaient à coeur, elle Catalane, moi Français, création, invention, architecture, innovation, éternité.
Ma passion pour Dali trouvait écho en elle, résonance de la sienne pour Gaudi
On était bien
Ensemble.

C’est ainsi qu’un peu dégrisé par le long temps passé sans manger ni boire à tant parler dans l’humidité de cette nuit d’hiver, nous avons décidé de rentrer tous deux à Paris par la route
Pour continuer de parler pour prolonger ce temps miracle de nos esprits en symbiose.

La Lotus est une voiture minuscule avec tout juste deux places assises et presque rien pour loger les bagages
J’avais bourré son sac souple Lanvin derrière le moteur, bien au chaud
Dans l’habitacle nous étions confortables
Elle avait glissé ses escarpins derrière les sièges et se tenait presque couchée dans le baquet carbone, ses deux pieds posés sagement calés sur le support alu gris.
Le harnais six points avait troussé la petite robe noire et ses jambes gainées du collant sombre étaient nues là près de moi, illuminées en cadence par les projecteurs oranges
Mais maintenant que nous étions sur l’autoroute, on ne les voyait plus.

Dans l’aube blanche j’avais pris la file de gauche et plein phares dans la solitude des confins du nord de Catalogne sur cet autoroute déserte j’ai lâché les chevaux
Je sentais dans le haut de ma cuisse la crispation de sa main invite autoritaire
Elle voulait
Je savais qu’il n’y avait pas de danger, les pneus à haute adhérence collés au bitume, les virages s’enchaînaient à grande vitesse sans tourmenter la voiture pourtant si petite et si frêle
Sur des rails
La fille, en confiance, avait descendu la main de l’intérieur de ma cuisse jusqu’au dessus de mon genou, choux hiboux cailloux et pesait, lourd, les yeux rivés au tachy pour voir l’aiguille monter, haut.

Dans le petit habitacle le vent intrus tourbillonnait autour de nos têtes, froid mêlé des puissants flux du chauffage
L’intimité de chaleur, les oreilles envahies des hurlements du moteur derrière nos têtes, les odeurs fortes de ricin et d’imbrulés, la vibration prégnante du châssis, les sifflements du vent et de la vitesse
Ses doigts qui remontent sur ma cuisse et serrent le haut le tendre en dedans, à frôler mes couilles serrées et ma queue tendue
Sans vraiment toucher, comme effleurement impressionniste.

Le décor blanc et noir de l’aube défile gauche et droite
A peine un camion de temps à autre, point rouge puis feu d’artifice de déco de noël ruisselante vite passée ne laissant que le souvenir de deux yeux qui disparaissent vite dans le rétro.

L’intimité est forte
On est à l’aise pourtant dans cet habitacle étroit confiné
Mais les harnais ne laissent que peu de liberté et la main de la fille est remontée sur mon ventre
Elle cherche.
Elle descend entre les deux sangles qui filent par un trou dans le baquet juste entre les cuisses
Elle reste posée là et y donne le chaud de sa paume
C’est bon.

C’est là que c’est arrivé, à Montpellier
Le radar a flashé et puis j’ai vu les deux motards qui sont sortis comme des fusées de l’aire de repos et nous ont coursé
J’aurais pu envoyer et on les aurait probablement semés
Mais c’était matin tôt et je n’avais pas l’âme guerrière.

Ils nous ont rattrapés et m’ont fait signe, impératif, de les suivre à l’aire de repos suivante
Ils étaient tous deux debout martiaux devant leurs bécanes, des 1000 BM bleues magnifiques et je me suis arrêté devant, minuscule.

La fille alors a débouclé le harnais et, ouvrant la porte, s’est déroulée hors la Lotus
Moi j’ai vu le collant noir sombre qui moulait ses hanches mais les gendarmes debout eux n’ont probablement rien vu de l’intimité de cette fille qui se dépliait, pieds nus dans la froidure matinale pour s’extirper de la Tus très basse.
Juste ils regardaient sa frimousse de brune fine et gaie qui leur souriait.

Le plus vieux m’a tendu son éthylo et j’ai soufflé
Le plus jeune était en convivialité avec ma passagère et moi je pensais le salaud veut me la piquer, et comment l’emmenerait-il sur le tansad avec la petite robe noire, serait congelée à l’arrivée full péremptée…

Elle savait y faire avec les militaires et le jeune lieutenant était sous le charme
De mon côté j’avais subrepticement pressé le reset du testeur électronique et l’appareil affichait RAS, rien à signaler, j’étais clean.
Les gars étaient en extase devant la Lotus, chacun d’apprécier le diffuseur, les jantes magnésium, la carrosserie carbone-époxy et autres merveilles de mécanique
Ils tournaient autour avec des gueules de ravis.

On est repartis après avoir bisé sans gui nos nouveaux copains

La fille n’avait alors plus aucune retenue
Elle a baissé le zip et y a mis la main toute entière en coque pour choper, dans mon calbut, le paquet complet

La voiture filait à nouveau à toute allure sur la file de gauche entre végétation givrée blanche de petit matin phares longue portée illuminant le devant et moi les couilles au chaud et le coeur aussi à l’unisson et l’esprit parti loin dans des contrées de liberté. Loin devant.

Orange et j’entendais le jingle des publicités de téléphone et la voix de la cruche, orange
Montélimar, les nougats amandes blancs ou rouges, succulents.

Elle a dit, rien n’est meilleur qu’un petit déjeuner
Le petit déjeuner est mon repas préféré
On est sortis à Valence et avons échoué dans un gros hôtel de bord de route avec buffet campagnard roboratif
Nous étions seuls à table, tout le monde ici dormait des suites du réveillon
La fille du service avait une tête à n’attendre qu’une chose, notre départ, pour aller se coucher.

J’ai dit, vous avez des chambres ?
Elle a posé un énorme porte-clef de bronze sur la nappe et m’a dit, c’est au troisième sous les toits, le lit est grand profond tendre, vous verrez vous y serez bien, sur ce je vous laisse, je vais me coucher.

La fille me regardait
Elle a pris la clef, s’est levée et a dit, il n’y a pas d’ascenseur C’est bien ainsi.

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