Curieuse cure 6

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Curieuse cure 6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-02-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.0 / 10)

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Curieuse cure 6
Je ferme la porte de la chambre derrière moi, Julie fronce les sourcils et demande:

-Tu as perdu Marco en ville ? Où est-il ?

- Pourquoi, il te manque déjà ? C’est un garçon intelligent et plein de tact. Tu ne pouvais pas mieux tomber lorsque le jour de l’incendie, il y a trois mois, tu l’as pris comme amant.

- Comment sais-tu en quelles circonstances nous nous sommes rencontrés?

- Lorsqu’il est en confiance, il raconte facilement ses aventures. Il faut savoir l’écouter. Il est bien ce petit : ainsi il m’a proposé, compte tenu de ton choix en ma faveur, de nous laisser en tête à tête pendant toute la journée. C’est vraiment généreux de sa part. D’autres que lui nous auraient mis des bâtons dans les roues : Il m’a donc demandé quartier libre pour la journée. Il ne rentrera pas avant vingt et une heures. Il y a même mis un peu de malice dans sa proposition en déclarant :

- Vous devez avoir beaucoup de choses à vous dire après le voyage en amoureux de Julie avec moi. Tu dois apprendre pourquoi ta femme t’a fait cocu avec moi; ça te servira pour savoir la conserver à l’avenir. Son goût pour les hommes jeunes ne disparaîtra pas du jour au lendemain. Après moi, de nouveaux candidats la tenteront. Plus tu auras de cheveux gris plus tu auras de raisons de te méfier. Julie me l’a déclaré, elle aime la fouge des jeunes gens, leur curiosité sexuelle et elle prend plaisir à transmettre ses connaissances acquises. Je ne suis probablement pas le premier bénéficiaire de ses bontés.

- Il n’a pas digéré ton choix et se venge en jetant le doute dans mon esprit. Tu comprendras certaines de mes questions. Il ne m’a pas laissé le temps de réclamer des précisions sur ce qu’il connaît de ton passé sexuel. Il m’a annoncé des écueils pour demain et les mois suivants :

- De plus, comme vous voulez réorganiser votre vie et créer un ménage à trois, vous devez réfléchir, le sujet est vaste et compliqué. Qui de vous deux le veut le plus, qui en tirera le plus d’avantages, qui risque d’y perdre le plus, pourquoi vous limiter à trois, pourquoi pas plus de participants à vos futures sauteries, soit plus d’hommes, soit une, deux ou plusieurs femmes ? N’avancez pas en aveugles, faites des plans mais soyez clairs , soyez d’accord sur le contenu de vos projets. Au début je vous aiderai afin de lancer votre vie nouvelle sur de bons rails; après vous vous débrouillerez .

Julie ne peut rester indifférente à l’absence de Marco ou à ses accusations voilées d’infidélité ancienne.

- Ah ! Oui. Il nous prend pour des gosses ce prétentieux. Il t’excite contre moi puis te propose son aide : Il veut te faire la leçon et nous laisse à deux pour régler nos problèmes. Le beau prétexte pour aller s’amuser sans moi. Tu crois qu'on peut le laisser seul ? Je sais trop bien comment il va passer son temps...

Julie est jalouse, joue la femme indignée par les libertés prises par Marco

- C'est à dire ? Comment va-t-il passer son temps ?

- Heu ! Il va draguer tout ce qui porte jupe ou maillot de bain deux pièces. Il ne se gêne pas pour siffler les filles quand je suis à son bras. Alors, seul il va se sentir pousser des ailes et me trompera.

- Il ne te trompera pas, tu m’as choisi, donc tu as mis fin à l’adultère…

Pour la première fois j’ai mis un nom sur la fausse cure. « L’adultère » ce nom est un jugement précis, il sonne un peu comme une condamnation. Julie a du mal à déglutir. Il reste dans la conduite et les paroles de ma femme des signes alarmants, je ne pourrai pas toujours employer des circonvolutions pour évoquer le passé récent. Soyons clairs. J’insiste pour que la clarté s’impose à son esprit :

- Marco n’est plus rien pour toi. Attends, est-ce encore ton problème ? Qu'est-ce que je fais ici si tu ne penses qu'à lui et ne parles que de lui ? Marco ci, Marco ça. Cela devient insultant pour moi. Va, n'en parlons plus et prépare-toi à le surveiller à chaque instant de ta vie future avec lui et à craindre perpétuellement de le voir courir les filles. Je peux partir, je ne serai pas cocu deux fois de suite.

- Tu es dur avec moi . Tu n’es pas cocu puisque je t’aime. Je me sens responsable de Marco, car il est venu avec moi. Ne sois pas jaloux.

- Je suis réaliste. Il t’obsède et dans ton esprit tu n’as pas fait le deuil de votre relation. Tu peux réviser ta décision de vivre avec moi et préférer demeurer avec Marco. Il suffit de le dire et je vous laisse filer le parfait amour.

- Ah ! Dis-le, tu ne veux plus de moi et tu cherches à sauver les apparences. Ce n'est pas juste alors que je t’ai donné la préférence. Qu'ai-je fait de mal cette nuit pour que tu changes d'avis aussi vite ?

- Ton obsession actuelle est inquiétante. Ne nous chamaillons pas. Marco comptait sur ce type de conflit en nous laissant en face à face, quel malin, il a tout calculé : il nous donne l’occasion de nous opposer à son sujet. Nous nous adressons des reproches, nous nous fâchons et il te récupère. J’aurais des questions à te poser sur cette nuit, patiente, cela viendra. Auparavant nous devons nous expliquer calmement. Pour y parvenir, nous devons le faire à deux. Marco n'a pas à décider pour toi et moi. Donc aujourd'hui il a quartier libre et ce qu’il fera de sa journée ne nous concerne plus. Ton choix implique que le petit malin soit écarté de nos projets.

- Ah ! bon ? Ne l'as-tu pas "invité" à vivre avec nous jusqu’à dimanche et même à faire l'amour avec nous. Cela n'impliquerait pas sa participation aux décisions? Je croyais...

- Oublions-le un instant, je t’en prie. Il va être l’heure du déjeuner. Allons prendre notre repas à Rochefort, loin de Marco. Puisque tu as fait ton choix et jusqu'à décision contraire, nous devrions être seuls à fixer ce qui nous convient ou ce que nous refusons. J'aimerais régler avec toi certains détails sans mêler un tiers à notre conversation.

Nous empruntons la voie rapide, la conversation continue. Nous tournons en rond, Julie ne se résout pas à trancher, a toujours un argument à énoncer :

- Alors les parties à trois, c'était du bluff ? Marco sera déçu. Monsieur joue au grand seigneur puis se dégonfle

- Tu peux l'interpréter comme ça et refuser d'en discuter ouvertement avec moi. Alors tout est dit. Nous pouvons nous séparer.

- Que tu es soupe au lait. Bon, moi je ne veux pas d’une séparation; discutons. Mais Marco devra manger.

- Oui, mais comme il est très capable de coucher avec une femme, il doit être en âge de tenir cuiller, fourchette et couteau tout seul. Où est le problème ? Je lui ai laissé ton argent, il se débrouillera. Il s’est bien arrangé pour t’enlever.

- Il a très peu d'argent. J'avais promis … de bien le traiter.

- Tes promesses t'engageront-elles encore longtemps? Tu avais promis d'entretenir un amant durant trois semaines or vous vous séparerez dimanche : toutes les autres promesses tombent dimanche. Jusque là tu peux lui fournir le logement et la nourriture si tu en ressens l'obligation. J’aimerais avoir sa chance, être entretenu par la femme qui affirme m’aimer. Mais ton corps et ton coeur m'appartiennent et tu ne dois plus en disposer librement avec lui... Vos contacts seront soumis à mon contrôle..
- De quoi ou de qui parler si nous nous interdisons de parler de la cause de mon voyage ou du tien ?

- En premier peux-tu répondre à cette question : Pour quelles raisons as-tu choisi de revenir vivre avec moi ? Quelles qualités me reconnais-tu , des qualités assez exceptionnelles pour justifier ton attachement?

- Mais avant tout parce que tu es mon mari !

-Je regrette, je suis ton mari depuis longtemps. Cela ne t’a pas empêché de partir avec lui.

- Je reconnais avoir commis une erreur. Marco est un jeune impétueux, un peu irréfléchi. Il a un physique fort plaisant, la fougue de la jeunesse, une façon brutale de faire l’amour, des rêves plein la tête…

- Je ne t’ai pas demandé d’énumérer les qualités de Marco.

- Je réponds à ta question. Il faut deux éléments au moins pour établir une comparaison. Il est jeune, tu es à l’âge mûr; il est vif et trop spontané, tu est plus posé,pondéré et calme. Ton aspect physique correspond à ton âge, ta ligne s’est alourdie en vingt ans, tu es obligé de faire du sport pour la conserver. Enfin tu as découvert ma supercherie et ma tromperie mais tu ne m’as ni battue, ni crié dessus. Tu sais être patient; tu continues à m’aimer malgré ma faute. Combien d’hommes seraient capables d’une conduite semblable? Tu es un mari merveilleux.

- Je t’ai aimée, j’aurais beaucoup de peine à te perdre. J’essaie de comprendre ce qui t’a éloignée une première fois. J’espère que ton retour est sincère, que ton choix est dicté par un amour véritable et pas uniquement le fruit d’un calcul pour éviter certains inconvénients liés à un divorce pour faute grave.

Je ne crie pas, mais je veux lui ouvrir les yeux : Julie n’ignorera plus ce que je pense de son comportement ou ce que je ferai en cas de récidive. Elle réalise à quoi elle s’est exposée :

- Parce que tu as pensé sérieusement à divorcer ? Tu ne peux pas me faire ça après autant d’années de bonheur et de vie commune. Mon amour….

- Ces années ont-elles pesé lourd quand tu t’es livrée à ton bellâtre ? Le divorce sera la conséquence naturelle de toute nouvelle aventure

- Je regrette ma sottise et je te supplie de me pardonner. Cela ne se reproduira plus. Ma décision est prise. Je renonce à la double pénétration avec Marco. Je ne coucherai plus jamais avec lui, ni ici, ni ailleurs. Nous n’attendrons pas dimanche à Fouras. Rentrons chez nous demain. Et maintenant allons faire nos valises.

- Ta résolution me remplit de bonheur. J’avais peur de tout gâcher en te brusquant. Tu as trouvé le meilleur moyen de me libérer de mes doutes .

-Oh! Tu doutais de moi ?

- Pas exactement. Je doutais de la possibilité de rétablir la confiance et l’amour dans un couple troublé par tout ce qui s’est passé depuis déjà trois mois et particulièrement depuis une semaine.

- Je saurai te rendre confiance.

Voilà, nous pouvons visiter tranquillement la ville, ses jardins fleuris, les bords de la Charente, les rues à angle droit de ce port militaire, la corderie royale, la cale quittée par l’Hermione. Nous soupons sur une terrasse de la place Colbert, nous ne consultons pas nos montres et nous regagnons l’hôtel avec retard, bien après l’heure prévue. C’est sans importance depuis que Julie a résolu de se séparer définitivement et dès aujourd’hui de son amant.

A la descente de voiture, sur le parking de l’hôtel, une surprise nous attend. Un groupe de cinq jeunes gens nous entoure. Marco est accompagné de trois garçons de son âge environ et d’une fille connue : Amélie. Marco tripote de façon nonchalante le sein droit de la demoiselle et attaque

- Alors, pépé et mémé, on ne sait plus lire l’heure. ? Vous avez oubliez de revenir ou vous vous êtes perdus ?

Les autres se marrent . Marco fait le malin :

- Moi, je n’oublie pas mes rendez-vous. Ma chère Julie tu me dois un petit tour de manège. Tu te souviens de notre arrangement .On va faire hue coco, tu l’as promis, Jean aussi. Alors ce n’est pas en rentrant en retard que vous allez réussir à vous défiler.

Julie me regarde. La voici coincée entre ses promesses multiples et contradictoires Elle est bien embarrassée, prend le bras de Marco, l’entraîne à l’écart, discute. Marco revient près de sa petite troupe :

- Ho ! Les copains, rendez-vous compte. Madame n’a plus envie, madame ne veut plus tromper son mari. Vous entendez ? Comme ça, elle s’est laissé retourner comme une crêpe. Finie, annulée la petite fête familiale. Nous avons poireauté pour rien.

-Oh ! OOOOOOOOOOOOOOOOOOOh, gronde le groupe

- Alors, les petits vieux, on va faire la fête ici, dans ce beau jardin. On va crier, hurler, tout casser on va ameuter l’hôtel, et quand les flics viendront on leur racontera la raison de notre déception et ces deux pervers devront s’expliquer. Qu’est-ce qu’on va rigoler pendant l’interrogatoire à la gendarmerie.

Cécile tente de calmer

- Non Marco, tu ne peux pas me faire ça. Pense au scandale.

- Voilà, tu as tout compris. Ou tu respectes tes promesses ou tu auras ton scandale et tu iras faire un tour à la gendarmerie .

Désespérée, Julie se tourne vers moi :

- Jean, il ne me lâchera pas. Que faire ? Après tout, une fois de plus ou de moins. Je me sacrifie pour le ramener à la raison. Qu’en penses-tu ?

Je reste muet. Elle a bien dit : «    une fois de plus ou de moins. » Cela sous-entend qu’elle n’en aura jamais fini….que pour elle Marco a gagné et qu’elle est disposée à se soumettre afin d’éloigner provisoirement le scandale menaçant. Sa résignation me sidère. Elle avait promis et elle cède à Marco en oubliant sa dernière résolution. La promesse faite au mari passe après le chantage de ce sale individu. Elle se dirige vers le bâtiment, suivie par toute la troupe. Je suis pétrifié, incapable de bouger. Julie se retourne :

- Où allez-vous tous ?

- J’ai invité mes copains. Ils n’ont jamais assisté à une partie à trois entre une femme, son époux et son amant. On a parié ; Robert, René et Paul croient que c’est irréalisable. Amélie et moi sommes surs que c’est possible. Ils vont tous assister au spectacle d’un mari enculant sa chaste épouse pendant que son amant la besogne en con.

- Tu deviens fou. Bon, puisqu’il le faut, expédions l’affaire, mais je ne veux pas de la fille.

- Tu veux ton scandale ? Menace Marco.

A mon tour je lui prends le bras, le conduis à l’écart :

-Laisse tomber Amélie, elle n’a qu’à m’attendre dans le jardin. Elle a une dette envers moi. Nous remplissons le contrat, toi et moi servons Julie ensemble et ensuite je rejoindrai Amélie

-Chiche ! Est-ce que mes copains pourraient donner du plaisir à ta femme. J’aimerais la voir expérimenter une partie avec plusieurs mâles au moins une fois dans sa vie. On ne peut pas raisonnablement rejeter des actes parce qu’on ne les connaît pas. Elle goûte à un gang bang ce soir, dans des conditions exceptionnelles. Elle apprécie et aura envie de recommencer ou elle n’aime pas et sera délivrée d’une tentation. Alors tu seras tranquille.

- Elle est majeure, je ne réponds pas pour elle. Pose lui la question. Pourtant, si elle accepte cette démonstration, tu m’aideras à filer avec Amélie.

- Avec joie. Je te souhaite bonne chance, c’est un bon coup .

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