Histoire et digressions

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Histoire et digressions Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-02-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Histoire et digressions
Il était une fois …

« « Un début que j’aime bien. On sait tout de suite : ça sera que des trucs inventés, qui n’existent pas dans la vie réelle, alors je peux me lâcher, inventer, dire les pires bêtises, les plus gros mensonges et des vilénies …
Ah ! « Vilénies » … il est pas mignon celui-là ? Je peux me laisser aller avec ces ‘vilénies’ !Fourrer dans mon sac à vilénies toutes les grossièretés, les horreurs, que mon imagination débridée, un brin lubrique, et mon mauvais esprit, tout ceque je veux, puisque l’emballage est joli ! Important l’emballage … faut que ça brille … » »

Donc … Il était une fois, un monsieur, disons un prince …

« « En fait, qu’il soit Prince ou pas, on s’en fout. C’est pour l’image. Quand je dis ‘prince’, c’est pour que vous pensiez : dorure, pouvoir, liberté. Liberté parce que j’ai pas dit ‘roi’ : ben oui un roi il doit exercer son pouvoir, il a des responsabilités, il rend des comptes, il est en lumière, exposé, il se doit d’avoir belle image, au moins un peu ! D’accord, des fois ça dérape … même quand il se cache sous son heaume et enfourche son destrier pour aller enfourcher sa belle, il se fait gauler par un portraitiste qui immortalise la scène, et là il est tout con, le roi, ça écorne l’image … c’est pas de pot … lui il voulait juste tirer son coup, discret, furtif …

Alors qu’un prince !il est dégagé de tout ça, il est protégé par son statut et l’avenir qui lui est promis, il peut s’adonner à ses envies en toute liberté. Vous pouvez aussi aller jusqu’à associer ‘oriental’ à ce Prince : pas pour le turban et les babouches, non, juste parce que l’Orient c’est loin, on peut rêver harem, hétaïres, mille et une nuits de débauches, enfin, des trucs qui n’existent pas chez nous, à notre porte, pas pour nous, c’est pas le voisin qu’on croise tous les jours. » »

Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on l’admirait, ses paroles étaient d’or, tous ses désirs étaient devancés.

« « Ses désirs … comment satisfaire les désirs d’un prince ? Euh ‘satisfaire’, je ne suis pas sûre que ce soit toujours le bon mot, pas toujours, parfois il s’agit plutôt d’assouvir que de satisfaire !
Par exemple, au hasard, imaginons que ce type aime prendre son pied avec des nanas. Deux choses l’une : soit il aime bien les femmes, et quand il en chope une il se satisfait et en passant satisfait la fille en même temps, ou au moins il essaie, soit les femmes il s’en fout un peu du moment qu’il baise, donc qu’il assouvit son envie.
Je vous ai dit ‘ tous ses désirs étaient devancés’ : ouais, ok, mais pour les devancer, ses désirs, il faut les connaître, c’est le minimum de départ !et donc encore faut-il qu’il les ait exprimés, susurrés, chuchotés à quelque oreille attentive, ils savent susciter, les princes, non ? …

Je sais, je sais, dans la vie ça marche pas comme ça ? Eh ! Oh ! J’ai dit « Il était une fois », n’oubliez pas !
Je sais bien, je suis pas conne, que dans la vraie vie on n’a pas des gens autour de nous pour devancer nos désirs !
Tiens ! Imaginez que le gars de mon histoire c’est votre patron. Imaginez qu’il ait envie de sauter votre femme … vous rentrez chez vous et vous lui dites « Magne toi chérie, enlève ta culotte et mets-toi à quatre pattes sur la moquette, il arrive ! et serre les dents, il aime bien enculer à sec ! ».
Bon, vous monsieur, je sais pas si vous êtes prêt à devancer les désirs du mec, mais je crois bien, parce qu’on est dans la vraie vie, que votre épouse va pas trop apprécier ! Ceci dit … y a peut-être des gens comme ça … mais rare ! … enfin j’espère, incorrigible optimiste …
Même si vous demandez gentiment …il y a toutes les chances qu’elle se barre ou qu’elle vous foute dehors, et au minimum, grève du sexe pour un temps indéterminé à la maison : vous êtes bon pour des branlettes un bon moment. D’accord, ça change pas beaucoup, juste pour le rythme …
Eh ! ça va, on le sait bien que ça vous arrive, un matin sous les draps ou sous la douche, dans le canapé quand on est couchées. Et puis on va pas vous raconter d’histoire, ça nous arrive aussi. La différence, c’est que vous « vous vous tapez une branlette », alors que nous, on a « un moment de faiblesse ». Vous vous branlez, on se caresse.C’est comme ça, tout est une question d’emballage, et nous les filles on emballe bien.
J’en reviens à votre femme, elle pourrait vous dire : « Mais ça va pas ? Non ? Je suis pas une pute ! »,
Avis perso … même fournir une prostituée à votre boss … ça en dirait long sur vous ! Bon, la fille, je sais pas. Y en a qui sont prêtes … pas à tout, non, aucune femme ne se voit comme un simple bout de viande, mais prêtes quand même … » ».

Mais je m’égare. L’histoire …

Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on l’admirait, ses paroles étaient d’or, tous ses désirs étaient devancés.
Grand homme mais humain, avec des penchants, des appétits, bien humains, il n’échappait pas à l’attrait du sexe faible que sa cour, valets sbires sicaires et autres affidés, s’évertuait avec complaisance à satisfaire.

« « Sexe faible, mon œil ! C’est un homme qui a inventé l’expression, c’est sûr ! ça devait le rassurer « moi Tarzan, toi Jane ». Pfff ! Il y en a plein qui y croit ! Si, si, j’en ai rencontré des flopées. Sûrs d’eux, conquérants, les machos qui sont persuadés que le monde tourne autour de leur queue, l’axe du monde. Ben voyons !
Pour l’attrait, je comprends. Si une quelconque divinité nous a façonnés, elle était bien malicieuse à créer deux sexes opposés ! Heureusement pour nous le plaisir qu’on y prend compense les emmerdes que ça entraîne !
Quoique ! Là aussi j’exprime un optimisme qu’il faut pondérer : les emmerdes ça dure et on se réveille avec tous les matins, le plaisir … on s’endort parfois avec le soir, mais au matin il n’y a plus qu’une tâche sur les draps !
Ouais ça va, ça va, j’exagère ! Le plaisir à partager sa vie ne se résume pas à la fréquence et à la durée des orgasmes, et puis là, les gars, on vous fait la nique ! les filles ont plus de contractions que les mecs quand elles montent au ciel, elles y restent plus longtemps, et peuvent faire plus d’aller- retours que vous. Na ! … dommage que ça n’arrive pas souvent … foutue différence entre faire et pouvoir faire …
Je milite pour les générations futures que l’éducation sexuelle à l’école soit développée, qu’on y apprenne une bonne fois pour toute ces trucs qui nous font du bien, par exemple qu’il faut pas trop se presser au début, et qu’il faut pas s’endormir tout de suite après, qu’il y a encore un peu de boulot …d’accord, c’est de l’altruisme et vous êtes pas toujours équipés !
Rassurez-vous, on enseignerait aussi aux filles ce que vous aimez et comment.
Pour les travaux pratiques en classe, je suis pas sûre … d’autant que certains profs, s’ils faisaient une démonstration, ce serait plutôt décourager les jeunes que promouvoir les bonnes pratiques.

La divinité malicieuse, pour le coup, elle s’est un peu foutue de nous : elle a fait des hommes qui grimpent aux rideaux en cinq minutes et des femmes qui traînent en route, qui repartent au quart de tour quand elles touchent au graal, sauf que lui, il est hors service pour un bout de temps, et que de toute façon, il dort déjà.

Il y a des solutions, bien sûr !Que le gars viennent avec des copains, par exemple : mais nous ses copains, ils nous branchent pas forcément, et puis le gars n’est pas toujours prêteur, un peu l’esprit propriétaire, il n’aime pas qu’un autre se mettent au chaud au même endroit que lui, « C’est à moi ! Pas touche ! Propriété privée ! ».
Autre solution, vous fâchez pas, c’est pas du militantisme, et puis réfléchissez, je parie que ça plairait, une copine !qui elle s’endormira pas, même qu’elle aiderait beaucoup à redonner vigueur au mec, qui saura quoi faire, elle sait, elle pratique depuis … c’est variable, comme pour les garçons, mais ce qui est sûr, c’est que ce qu’elle font pour elles, elles savent le faire à une sœur !
Des solutions, vous voyez, il y en a. Je reconnais que ce sont aussi des sources à emmerdes potentielles … rien n’est gratuit en ce bas monde !
Et puis et puis, rassurez-vous messieurs, il y a des jours où on est en phase, où c’est vachement bon quand ça va vite, des jours où les filles ont envie d’être baisées à la hussarde, mais si, ça arrive.
Pas de mauvais procès : si je dis ‘les filles’, c’est pas une pudeur idiote qui m’empêche de dire ’je’, c’est parce qu’on est au moins trois à penser pareil : c’est qu’on cause, entre filles ! On se raconte nos petites histoires … et je me dis que si on est trois, on est sans doute plus. » »

Il était une fois un homme qui vivait comme un prince. Il voyageait de palais en palais, on le choyait, on l’admirait, ses paroles étaient d’or, tous ses désirs étaient devancés.
Grand homme mais humain, avec des penchants, des appétits, bien humains, il n’échappait pas à l’attrait du sexe faible que sa cour, valets sbires sicaires et autres affidés, s’évertuait avec complaisance à satisfaire.
Le ‘prince’ jouisseur pour qui tout était trop facile est devenu prédateur : ce qu’il voulait il prenait, ce qu’il voulait était offert. Un ‘prince’ est parfois un sale type.

« «Je m’embarque dans une histoire qui finalement ne m’amuse plus, qui ne vous plairait pas non plus : les histoires de sale type, on en voit bien assez à la télé.

Promis, la prochaine fois que je commencerai par « Il était une fois », ce sera un vrai conte de fée, comme on les aime, où les princes sont sympas, les princesses jolies …

Ah ! ça suffit pas, je sais bien … d’accord, d’accord … il sera bien membré, elle aura des seins bien gros et qui se tiennent, il baisera comme un dieu, et après la chasse, les parades, les visites aux nécessiteux … tout ce que font les princes, quoi, elle l’attendra cuisses ouvertes en travers du lit, proposera une gâterie pour le mettre en train, elle aura la chatte en feu et aussi mouillée que … que quoi ? je sais pas, mais peut-être que sa mouille coulera un peu sur ses cuisses, c’est vous dire à quel point elle l’attend son prince, et s’il veut elle lui tournera même le dos et s’écartera les fesses à deux mains, et je vous dirai comme elle crie de plaisir « Encore ! Encore ! ohouiiiii ! Vas-y mon prince, mon cheval fou (non non, pas le cheval, c’est une image !) !, enfonce ton pieu (ça aussi, juste une image !) ! Défonce-moi la chatte (ça peut-être pas : c’est qu’il est membré, le bougre !) !

Promis juré (je crache pas, ça salit l’écran), je vous ferai ça une prochaine fois !

Une soirée à écrire une histoire commençant par « Il était une fois » sera plus amusante que les infos à la télé, à suivre en voyeuse ce que font les sales types qui se croient princes, à se croire en droit de juger … des hommes, des femmes, que je ne veux jamais croiser … je ne les aime pas … ni eux ni ceux qui les montrent et nous transforment en voyeurs de ce qui est moche dans le monde et qui les fait saliver.
Ce soir, chez moi, on ferme la télé. Un clin d’œil à ceux qui sont là, et on monte se coucher.

Et vous ?

Misa – 02/2015

Les avis des lecteurs

Pas fini ! Je disais : j'ai pas tout compris au dernier avis ...

Euh ... ce dernier avis ... j'a

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Texte spontané
Texte riche de son langage de ses mots de sa poésie
Texte d'émotion inspirée par l'actualité que Misa nous fait partager en toute simplicité.

Peut être noter, pour les générations futures, que l'actualité dont on parle se nomme DSK

Mais c'est juste Misa, quand tu craches, ça salit l'écran

Texte exceptionnel … j’ose même dire agréablement« philosophique « ! que le talent de Misa rend on ne peut plus plaisant à « étudier » … le sujet étant inépuisable …

Et moi ? Je me demande si des fois … le conte n’est pas réalité … à moins que l’on essaie de nous persuader du contraire … parce que plus facile de nous faire croire et nous y intéresser … et que nous ne devrions peut-être pas ? … mais que nous aimons malgré tout …enfin, je parle pour moi …



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