La représentation

- Par l'auteur HDS Confusion -
Récit érotique écrit par Confusion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La représentation Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-04-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Couleur du fond :
La représentation
Aujourd’hui, j’ai un spectacle vraiment très important, je suis la danseuse principale d’un show d’une heure et demi. Je me suis préparé toute la journée, j’ai fait mon dernièr entrainement à 17h, je me suis maquillée, coiffée, pomponnée ; j’ai enfilé mon costume.

Il est rouge, très moulant, il dévoile l’intégralité de mes jambes, laisses devenir mes formes, possède des froufrous sur l’arrière me faisant des fesses plus bombés, et surtout, il brille de mille feu. Je l’aime vraiment beaucoup, je suis à l’aise dedans, et il me rend belle. Mon maquillage est assez prononcé, des yeux de biche, un rouge à lèvre assorti à ma tenue, et une coiffure digne d’un podium. Je me sens prête.

J’entends le bruit de la foule qui s’installe dans cette salle immense, plus de 400 places si mes souvenirs sont bon. Cela est assez stressant, mais c’est déjà la 3ème fois que je réalise ma performance dans cette salle, ma panique du début c’est quand même beaucoup atténué. Il est bientôt l’heure, j’embrasse toute les autres danseuses, c’est le rituel avant chaque représentation. Chose faite, je m’installe à ma place, il fait noir et je découvre péniblement le public, assombri. Enfin, le projecteur s’allume sur ma position, et je commence ma danse.

Je sens les regards posés sur moi, mon bras gravite le long de mon corps, mes jambes déambulent et exécutent leurs danses folles. Mon visage suit les mouvements de mon être, je suis en totale harmonie avec moi-même, et le public le ressent. Chacun de mes pas respire la fluidité, la légèreté, la rage parfois. Lorsque la chorégraphie me l’autorise, je regarde les spectateurs. Un en particulier au deuxième rang m’interpelle, un jeune homme brun avec des lunettes. Il me regarde, me fixe même, il semble totalement hypnotisé par ma prestation. Mon sourire s’élargit d’avantage, et mes mouvements s’enchaine les uns après les autres, créant toujours plus de magie. Cela fait 45 minutes que je danse, il est temps pour moi de faire une pause, enfin l’entracte.

Essoufflée, je cherche des yeux ma bouteille d’eau, qui me semble être la seule alternative à ma survie. L’entracte dure en général 20 minutes, le temps pour les danseurs de reprendre leurs souffles et de régler les détails, et le temps pour les spectateurs de se dégourdir. Je sors à l’arrière pour accéder à l’extérieur, pour m’aérer l’esprit et les articulations. Ma bouteille à la main, je regarde le ciel.

Soudain, j’entends un bruit sur ma gauche. Étonnée, je tourne la tête rapidement, et aperçoit le jeune homme aux lunettes. Il me regarde, et me fait ce qui doit être son plus beau sourire. Sa présence provoque en moi un élan de panique, un stress que je n’avais ressenti qu’au jour de ma première représentation.

Mon bas ventre s’allume à la manière d’un incendie sous 40 degrés. Je déglutis, alors qu’il s’avance doucement vers moi. Je me sens comme un arbre qui se calcine. Il semble s’apercevoir de mon état, et sans aucune hésitation, il colle son corps contre le mien en passant ses bras derrière mes hanches. Ses doigt me resserre, et il plonge ses yeux brulant dans les miens, me transmettant cette chaleur jusqu’au plus profond de mon être. Je ne dis pas un mot, il n’en dit pas un, mais pourtant nous communiquons. Sa main remonte jusque mon visage, caresse ma joue, puis il m’embrasse langoureusement en fermant les yeux. Je fonds, je fonds comme un lingot d’or posé au fond d’un volcan en irruption. Mon cerveau se décommande, laissant la place à mon entrejambe, qui demande réparation. Adossé contre le mur, je m’autorise à enrouler ma jambe droite autour de son bassin. Ce geste de ma part lui arrache un gémissement rauque, et le fait basculer dans une transe incomparable. Ses lèvres descendent dans mon cou, passe à mon buste, et s’arrête sur ma poitrine. Il descend mon costume, découvre mes seins, les embrasses avec passion. Ma tête bascule en arrière et n’entend plus qu’à apprécier chaque pulsion que m’offre mon corps sous ses caresses. Je le sens qui s’impatiente, je sens son érection contre mon sexe, ce qui me fait frémir d’avantage.
Son souffle se fait de plus en plus fort, mais il est difficile pour moi de distinguer ce son puisque ma respiration suit le même rythme. Enfin, ça main atteint mon intimité, la caresse doucement, puis, sous ma volonté, se déploie à l’intérieur de mon être. Je me consume totalement sous ce nouvel attouchement, et je réclame d’un regard d’en avoir d’avantage.
Le message passe, il déboutonne son pantalon, sort son membre durcie par l’excitation, écarte mon habit ainsi que mes cuisses, et me pénètre d’une lenteur exquise. Je sens la pression de son corps contre le mien, les pulsations de son cœur, les mouvements de son sexe, je ne suis plus seule dans mon corps, et cela m’excite d’avantage.
Je resserre encore plus mes jambes autour de lui, ce qui accentue d’avantage la pénétration et les sensations. J’alète, je gémis, je change totalement de planète, je gravite autour de la galaxie, et je m’approche de plus en plus du soleil.
Son corps transpire, il est en dans une transe inexplicable, ses yeux me dévore, ses doigt me pince, ses hanches continuent leurs délicieuse ascension, nos regards se croisent, nos lèvres se cannibalisent.
La suffocation est presque mortelle, je le sens se cambrer d’avantage, cette nouvelle inclinaison me fait exploser dans un éclat silencieux. La contraction inhabituelle de l’ensemble de mes muscles le fait chavirer à son tour, et la tête enfoncée dans mon cou, il éclate dans un dernier coup de rein prometteur. Nous restons immobile quelque instant, essayant de reprendre conscience de la réalité. Mes esprits retrouvé, je me rappelle le spectacle. Je m’extirpe dans un sursaut, et prise de panique, je réajuste mon costume et court vers la scène. La représentions reprend dans quelques secondes. Je vérifié que mon état est présentable, et la lumière se rallume sur moi.

Je reprends ma chorégraphie, comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais fait qu’un rêve. Puis, au bout de quelques minutes, j’entends la porte de l’entrée s’ouvrir au loin. L’homme aux lunettes venait se rassoir à sa place, au deuxième rang, le sourire rayonnant sur son visage.

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Texte coquin : La représentation
Histoire sexe : Une rose rouge
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