Il pleut bergère

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Récit libertin : Il pleut bergère Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-05-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Il pleut bergère
Galopin, Vannes Morbihan, avril 2015
Bécassine qu'elle m'avait dit, je m'appelle ainsi ... c'est bien ainsi que je me nomme.
Moi je ne le croyais pas, mais, vrai, c'est ainsi qu'elle se présentait sur FB, en toute simplicité.

Avec dessin de BD ad hoc en avatar, un peu genre manga couleurs pastel et petite culotte blanche sympa attrayante.
C'est la petite culotte qui avait émoustillé mon esprit et avait fait que j'avais accroché.
C'est spécial, Facebook, on accroche à des presque-rien et on se retrouve ami avec des qu'on ne connaît pas, pas du tout ou juste rien qu'à peine.

Cette Bécassine bretonne avec petite culotte blanche m'avait bien plu.
Mais en réalité bien plus par ses passions affichées de vitesse de bagnoles de course, d'amour du danger et de la glisse que par la posture vaguement alanguie de son avatar petite culotte brandie comme drapeau à Valmy.

Néanmoins l'avatar me plaisait. Elle était, cette bécasse, allongée sur un lit ou un canapé, sur le côté, les deux cuisses relevées haut comme souvent sont les filles, perdues dans leurs songes, rêvasseuses ... le corps un peu abandonné.

M'avait plu cette Bécassine, alors j'avais cliqué sans bien savoir ce que je faisais... Ni même si la personne qui se cachait derrière cet avatar était bien celle qu'elle prétendait être, ou celui, si sait ?

Son journal fourmillait d'activités de garçon, tous ces trucs que j'aime. Elle likait comme moi des trucs d'adrénaline violents et dangerous, surf kite snowboard...


Résultat, trois mois plus tard, je me pointais, comme un ado boutonneux à son premier rencard, sous la pluie, devant ce café breton. Hasard d'un déplacement pro en province du côté de chez elle ... ou lui, et d'un petit échange mail pour arranger la rencontre.

Une grande fille brune mouillée trempée de m'avoir tendrement attendu sous bruine bretonne, ses yeux topaze embrumés troubles du coup qu'elle m'avait monté.
Bécassine, elle n'avait pas menti, mais moi j'avais tout compris de travers et croyais dur comme fer me retrouver avec un gars comme moi, de mon acabit, un mec quoi, avec qui on allait tous les deux faire plein de trucs bretons de pèche de bateaux de voile de vents de récifs évités et de houle violente.

Facebook, c'est trop facile d'un clic d'avoir fait copain sans vraiment savoir avec qui vraiment on a copiné.
Copine, encore un mot d'ambiguïté... Non ?

Bécassine était devant moi devant ce café de Vannes, ses gros tétés gonflaient large le chemisier blanc trempé. Faut dire qu'il pleuvait à verse ... comme souvent en pays breton. Vannes, c'est en Bretagne, non ?

Moi j'ai tout de suite compris que ce copain qui tant m'avait plu sur FB, qui aimait les bagnoles et la vitesse et vivre à cent à l'heure comme moi, ce copain facebook était drôlement chouette en grande fille brune saine et sportive avec tétons saillants sur nibars solides, enfin, bien à mon goût.

Bécassine viens-t-en dans mes bras àque que je te serre contre mon Kway mouillé.

Restait coite, la Béca bretonne pourtant l'était belle avec sa tignasse brune courte bouclée qui rebiquait sous le bonnet de ski rouge. Bonnet de laine feutrée, à l'odeur forte qui venait jusqu'à moi. Faut dire qu'il pleuvait drôlement devant ce bistrot breton !

Elle a pris ma main. Sa main était froide, toute humide... Il pleuvait fort. Elle m'a mené vers sa caisse, une Méhari sans toiture. Vous le croyez, vous ça, une Bretonne nommée Bécassine qui roule sous pluie dense en Méhari sans capote ?

Moi, je me disais, ce copain FB t'a envoyé sa sœur ou sa cousine et dans quelque temps la pluie s'arrêtera et la manip va cesser, la fille s'effacera, te présentant son frère son copain qui est, lui, ton vrai ami facebook.

Cette Bécassine néanmoins me plaisait bien.
Et je me disais, si mystification il y a, après, te faudra tâcher de la garder, de pas la perdre, de t'en faire une amie, une vraie, pas just'FB.

Elle a garé la Méhari dehors, à la pluie, devant sa cahute de bois goudronné noir. J'ai dit, n'avez-vous pas un appentis, un abri pour protéger l'auto de la pluie ?
Non qu'elle a répondu, ici vu qu'il pleut tout le temps et de partout, on fait avec. Les gens les bêtes les autos même, tous on vit trempés, toujours.

Devant sa cheminée où grésillaient deux grosses buches, elle s'est accroupie et a touillé l'âtre avec un long tisonnier. Sa longue jupe faisait corolle et dessinait indécente ses cuisses de coton mouillé.
J'ai doucement, par derrière, ôté le bonnet rouge et l'ai jeté sur une chaise paillée. J'ai passé mes mains en peigne large dans sa chevelure mouillée en la relevant.
Elle ne disait pas un mot, moi non plus.
Le feu l'illuminait de lueur rouge sombre et faisait saillir ses tétons à travers le chemisier blanc qui collait à ses seins lourds.

Je pensais, la Bretagne c'est bien, avec toute cette humidité partout.
Je pensais soirées disco Montpellier tee-shirt mouillé Villa Rouge didjees mousse et les mains...
Mais ici j'étais timide et je n'osais pas y poser mes paumes sur ce chemisier blanc déchiré de deux aréoles brunes aux mâtures effrontées époustouflantes.

Je regardais le feu crépitant et mes oreilles restaient éblouies de la pluie qui battait sans répit le toit de tuile de la cabane de ma nouvelle amie, Bécassine. Elle ne disait rien et le silence était étourdissant. Je revoyais son avatar de FB et je comprenais tout, son attente, sa sérénité.
Lendemain de dures séances de pèche, quand on a beaucoup donné et que l'on s'étend rompue exténuée sur sa couche pour reposer et enfin se retrouver avec soi-même.
Bécassine, ton avatar donne à penser...
La petite culotte blanche protège chastement ton intimité.

Mais moi, je suis un voyouMoi, je vois le gousset, gonflé de ta touffe, trempé de tes émoisJe ne vois rien que ça, au pixel prés...
Tant mon esprit est obnubilé.

Ta cuisse est relevéeSouvent ainsi sont les fillesC'est une posture qu'elles affectionnentVa savoir pourquoi...

Je reviens sur terre, dans le concretBien entendu il pleut...
Comme un déversement permanent continu du ciel vers la terreEnfin sur nos têtes.

Elle s'est retournée vers moi et vers mes mains qui n'avaient pas osé se poser là sur le chemisier blanc mouillé pourtant tant si attrayant.

Ses yeux me regardaient et, malgré le contre-jour de la cheminée, luisaient de rouges ténèbres turquoises. Je sentais ses mains à ma taille glisser sur mes hanches et je me demandais où elle voulait en venir.

Elle a dit comme un murmure en approchant ses lèvres de mon oreille, ton jean est trempé, te faut le quitter. Et ses mains n'attendaient pas qui déjà dégageaient l'ardillon de ceinture puis le bouton d'acier du pantalon et descendaient le zip de laiton jusqu'en dessous.
A deux mains dans le boxerTrempé de la pluie le boxer, et le matos modeste, quasi atrophié...
J'étais coiEnfin, comme qui dirait, en retenue.
Je ne pensais même pas, enfin pas trop...
Je pensais, attend petite que tout ça sèche et tu verras de quel bois on se chauffe, nous les Français de l’intérieurEnfin, si la pluie daigne s'arrêter un peu de tomberTu crois ça possible ?

La pluie tombait drue sur VannesDrue.

Moi je l'ai prise à la tailleDe mon bras long prolongé de tendre main doucement préhensile.
Elle a dit, non viens faut, avant, remiser les cagettes au congélo.

Moi ce qui m'a plu c'est ce mot avant !
Car qui dit avant suppute propose suggère un aprèsMoi, rien que l’idée de l'après, promesse futur destinée me motive et me fait bander.
L’after.
Moi je suis comme ça…
Je me suis refagotté et on est sortis de la cabane dans le noir du soir déjà tombé, sous la pluie et l'on a transbahuté les cageots de plastique gris pleins de poiscaille depuis l'arrière de la Méhari jusque dans la chambre froide de son atelier.
Je ne vous dis pas l'odeur, et pourtant il pleuvait...

Après on est retournés dans sa cabane de bois goudronné se sécher devant la cheminée.
J'étais derrière elle et j'ai déboutonné, un à un, le chemisier blanc en commençant par le col. Le plastron était trempé. Les deux nibars se sont échappés épanouis comme garnements trop longtemps enfermés. Bonne augure.

La chaleur des buches a calmé les tétons noirsMais mes doigts ont joué pour les faire, à nouveau saillir, énormes fraises des bois.

Ses mains à elle y étaient retourné et palpaient, inquisitrices, le paquet, à travers mon slip mouillé. Par derrière, les bras les mains, plongées dans mon futal.
Elle ne disait rien mais on comprenait parfaitement qu'elle n'aimait pas les étoffes mouillées, en particulier le denim de mon pantalon. Elle poussait tirait descendait le long de mes cuisses et s'accroupit doucement pour dégager mes boots, l'une après l'autre et les bas du jeans.
Et moi de lever les pieds, tour à tour.

Elle était, somme toute, prude et n'a pas essayé de baisser la ceinture du boxer.
Pourtant, lui aussi était trempé. Et l'étoffe noire stretchée sur mon anatomie, tyrannie d'élasthanne, ne cachait rien de ma vigueur malgré la froidure du mouillé.
Elle était prude ou alors en retenueJe préférais ainsi.
Les Bretonnes sont-elles, toutes, filles sages ?
Ou bien celle-ci était-elle exception ?

Moi, ça me convenait mais quand même je trouvais que cette fille avait “de l’initiative” … et s’y connaissait drôlement pour s’occuper d’un garçon.

Et j'avais pris sa taille, si fine, entre mes deux mains pouces ouverts écartés et je m'émerveillais d'en faire ainsi si facilement le tour ou presque.
J'en oubliais la pluie, qui pourtant menait sarabande de tambour sur la toiture de la cabane et couvrait la musique qu'elle avait mise en route, Diana Krall live in Paris concert décembre 2001.
Diana Krall, dans ma tête, blonde potelée et sa voix rauque et ses yeux bleus, sombresEt tout contre moi cette fille bretonne de rencontre Facebook au regard turquoise taiseuse fine et musclée et dure de corps à mes mains.

Mouillée...
Mouillée de sa jupe de son chemisier, fraîche de pluie battante de pays breton.
Et odorante des poissons capturés entassés brillants dans les cagettes de plastique gris. Pêcheuse au filet traîné et durement lourdement remonté sur l'arrière du chalutier.

Les odeurs sont dimension des sentiments d'attirance. Et je regardais ses dents blanches irisées de lueurs rouges de cheminée et j'enviais ses lèvres et voulais les biser les saisir les prendre les baiser.

Elle a dit, va, non plutôt viens et prend là sur l'étagère ce gros pull de laine irlandaise shetland et vêts-toi chaudement de sec.
Elle a dit, moi je vais faire de même et promptement te reviens.

Et elle a disparu dans les coulisses de sa cabane et puis brusquement a réapparu toute fine toute différente.
Elle avait passé de longs bas de coton qui remontaient haut sur ses cuisses. Ivoire le coton, écru. Et puis chaussé des panchos de laine brute colorée, façon péruvienne avec semelles épaisses de cuir de yack ou de buffle, en tous cas d'animal exotique à peau épaisse.
Son haut était une sorte de pull de maille fine sans manche mais avec col roulé qui allongeait encore sa silhouette.
Maille claire qui détaillait, indécente, ses seins lourds dansants là devant.
Elle portait une culotte haute sur la taille et basse sur les cuisses qui moulait ses fesses et ne laissait rien ignorer de la profondeur d'entre-elles derrière et encore pire devant.

Devant la cheminée, Diana Krall chantait bossa-nova et moi je m'émerveillais de tant de bonheur de rencontre Facebook.
J'avais gardé le boxer sous le grand pull prêté. Et mes émotions gonflaient l'étoffe sans modestie et je n'en n'étais pas peu fier.

Je me disais, bon tout ça va bien mais demain ?

Diana, blonde chaude de voix de corps, blonde que j'aimeDiana Krall, jazz de nuit de piano-bar, de bourbon sourDe Moonlight in Vermont et autres Ray-Charles-eries...
Diana blonde tant différente de ma Bretonne brune sèche musculeuse MouilléeAiméeIci dans sa baraque de bois noire battue des vents et de la pluie.

Il pleuvait sur Kernogen et moi je serrais dans mes bras cette fille du Morbihan, brune à yeux turquoise et coeur ouvert artichaut chaud et aimant qui avait pris ma bite en main et la triturait ardemment.

Son pieu, large, chaud, sec, queensize avec couette bretonne brodée façon suzette, nous attendait.
Je pensais pourquoi ces constructions compliquées par dessus comme un chapiteau ?
Je voyais dans ma tête Sharon Stone et pensais, va-t-elle vouloir elle aussi me lier mains pieds aux montants de ce lit médiéval breton ? Basic instinct, pic à glace, j'étais inquiet.

Mais non, rien de cela.

Juste elle a ôté les panchos m'a pris dans ses bras et nous avons roulé dans les couettes.
La pluie a continué de tomber et moi, juste, j'ai compris que facebook c'est pas toujours vérité mais que ça vaut parfois souvent toujours le coup d’essayer.

Au mur, au dessus du lit, non pas un crucifix avec un brin de buis mais la première de Charly-Hebdo, le prophète pardonné, punaisée.
Je me sentais en pays amiEtre ou non Charly ...
Ou bien le suivre : je suis Charly, suis-je Charly ?
Suivez-vous Charly, vous aussi ?

Je ne me suis pas posé de question, juste je me sentais en amitié.

Ça a fait que son corps contre le mien, on était bien ... drôle comme les choses tiennent à peu de chose, à une idée à un clin d'œil. Est-ce c'est'y ça l'amour ? A une résonance, à un accord des pensées, à une même idée ? A une idée commune ?

D'autant que la pluie continuait à mener sarabande dessus nos deux têtes posées collées l'une à l'autre sur son gros oreiller mou plein de duvet d'oie bretonne, sarabande sur le toit de tuile ciel du grand lit à baldaquin.

Elle ne m'avait pas proposé de dîner, non, direct elle m'avait mené à son lit, la luronne.
Mais je ne revendiquais rien, la situation me convenait, c'était bien.
Je la serrais dans mes bras, elle aussi était mouillée, la pluie sans doute, non ? Et on s'encafournait sous la couette bretonne, on s'encroquemitouflait dans les bras l'un de l'autre un peu tout nus un peu mouillés un peu habillés, elle de ses bas de coton fin moi de son pull de grosse laine.

Le chandail, on voyait bien qu'il était de fabrication artisanale, maille irrégulière, jacquard un peu penché, bandes de couleur chavirées aux torons divers et surtout d'une seule pièce, comme une chaussette, en particulier sous les aisselles.
Elle me dit, c'est moi qui l'ai tricoté, façon Zimmermann ... je suis fan de topologie.
Moi je me demandais ce que Bob Dylan venait faire dans cette galère et je pensais Tambourine Man, qui, il est vrai ressemblait un peu à ce pull, façon country un peu folklo Celtic Nolwenn Korbel, Alan Stivell.
Elle m'a dit, non, pas Bob mais Elisabeth. Elle a inventé le tricot sans couture qui suit les formes du corps et les épouse en rondeurs et surfaces réglées. Ce chandail en est un exemple parfait. Regarde les manches, elles se raccordent sans singularité en un trapèze, presqu'un losange.

Moi, je pensais surtout à son thorax solide planté de deux seins mamellomorphiques de texture épaisse et chaude qui faisaient coussin entre nous. Je trouvais ça bien. Surtout qu'elle en usait et abusait, les frottant allègrement contre le fameux chandail à la Dylan, et par conséquent sur mes propres tétons de garçon dressés en petites pointes pointant à travers la maille.

Mon boxer tendu cherchait abri tendre entre ses cuisses levées. Et nos têtes se cherchaient encore plus lèvres ouvertes humides chaudes et se trouvaient. Je sentais ses cheveux sur mes joues couler. Ses mains avaient remonté le bas du pull, étaient passées sous la laine écrue épaisse râpeuse et avaient l'une et l'autre empaumé mes fessesEt elle tirait à elle.

Contre la fenêtre dessus ma tête la pluie battait et me disait le bonheur du havre où j'étais.

Tout à coup patatras le ciel est tombé sur nos têtes, ou du moins toute l'eau d'icelui, brusquement, sans presque crier gare. Ami Cabrol, l'avais tu prédit ?

J'ai plongé la tête entre ses cuisses, ma bouche remontant les hauts depuis la lisière de ses bas, sur l'hyper tendre peau, fraîche et chaude à la fois. Et mes lèvres labouraient sa peau fine et se régalaient.
Sa touffe épaisse gonflait la culotte et je m'y suis enfoui, soufflant à travers l'étoffe mon haleine brûlante.
Je sentais l'odeur forte de sa consentance et le stylet dressé que mon nez venait relever, mes lèvres aussitôt l'emprisonnant à travers le fin coton. Pudeur imposée par le tissu qui nous séparait.

Mes mains symétriques écartant les élastiques et remontant sur l'aine, tendant l'étoffe sur le pubis, l'écrasant et moulant son renflé comme fruit mûr à croquer.
Les lueurs de cheminée éclairaient le blanc de la culotte gonflée en lumière rasante révélant sa fente enfouie dans l'épaisse pilosité.

Elle a cambré le bassin et soulevé ses fesses en invite et j'ai fait glisser la culotte jusqu'aux chevilles. Et l'ai jetée loin derrière mon épaule comme un Russe son verre de vodka un soir de fête nomenclaturiste.

Ma bouche est très lentement descendue à elle qui ouvrait le compas tendant les muscles de son ventre pour m'offrir ce qu'elle voulait me voir honorer. Je ne voyais rien dans les flambées de l'âtre provenant de la pièce â côté, je voyais d'autant moins que j'avais fermé les yeux.

Mes mains étaient sous ses cuisses et ma bouche posée légère sur sa touffe respirait les parfums qui montaient d'elle.
Madeleines proustiques et communion avec mes amours d'antan, comme un chavirage marivaudant, une fois encore, à nouveau.

J'ai empaumé ses fesses qui se levaient et ai porté le calice à mes lèvres.
Première lampée juste pour goûter, déguster.
Puis ma langue a remonté le périnée depuis son petit trou jusqu'à l'orée, devant.
Elle a eu un frisson, je savais que ma caresse lui plaisait. J'en étais d'autant plus satisfait que le geste m'avait, à moi aussi, procuré douce jouissance.

Le goût de ses humeurs était puissant, salé, fortement salé. Ma salive se mêlait à ses propres sécrétions trempant le creux d'elle qui palpitait sous mes lèvres sous ma langue de cent villosités actives.
Je n'ai pas voulu y poser la main les doigts tant il me paraissait important de respecter le sacré de l'endroit du lieu, la tendre finesse onctueuse de ses muqueuses amoureuses aimantes.

J'ai senti sa main sur moi et ses doigts écarter l'étoffe du boxer.

Ses lèvres ouvertes m'ont happé. Comme aspiré. Un bonjour en bienvenue comme palpitation de noces ancestrales, hébraïques presque. Mon gland était là dans le chaud dans le doux dans les gluances agitées de son nid douillet.

Tout le bonheur du monde était là, et moi j'étais là aussi. Et je pensais, la Bretagne, c'est trempé.

Dehors, les éléments déchaînés se battaient entre eux comme en guerre civile sans merci, il pleuvait. Il pleuvait sur Vannes.
Dedans c'était incroyable extraordinaire c'était miracle.
Dedans, mon moi était entièrement entré, bien à fond abuté.

Mes pensées étaient dans ses yeux, turquoise les yeux, et dans le bien-être qu'on y lisait.
J'étais planté dans cette fille cuisses hautes chevilles croisées sur mes reins, mes coudes portant mon poids et mes yeux figés dans les siens à y chercher le soupçon d'éternité que j'avais prémoni, comme évidence.

Et dessus nos têtes la pluie battait, rythmant le temps de cette soirée de rencontre, elle et moi, magie de Facebook, et que je ne reniais pas.

Je pensais, et alors, si ç'avait été un garçon cette fille-là, qu'aurais-tu fait ? L'aurais-tu idem enfilé ? Qui sait ?
Çe que tu as aimé sur FB c'est pas du tout une fille ou un gars mais bien plutôt une façon de vivre de penser d'être, vitesse castagne aventure glisse.
Tu t'étais trouvé un copainPas du tout un coup, un plan baise.

Alors va dis moi, pourquoi ça finit comme ça ?

J'étais si bien au fond d'elle et elle semblait si bien accrochée à moi que toute cette philosophie a disparu de mon cerveau comme l'eau d'une baignoire, bonde ouverte, dans un grand bruit de tourbillon cyclonique.

Mes va-et-vient doux tendres ont très vite transformé notre plaisir simple en tornade surpassant les éléments déchaînés au dessus de nos têtes sur le toit de sa masure. Son bassin s'est dressé haut et mon réflexe m'a fait déverser en elle autant que le ciel en donnait tout autour, alentour.

Et pourtant, croyez-moi, il pleuvait dru sur Vannes, très dru.

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Texte coquin : Il pleut bergère
Histoire sexe : Une rose rouge
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