AMIS ? 3

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : AMIS  ?   3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-08-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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AMIS ? 3
Marie a préparé méticuleusement le médianoche, est allée chez la coiffeuse, a pris un bain parfumé, a mis pour mon plaisir, dit-elle, et pour me faire honneur devant nos invités, un décolleté aguichant, elle veut surclasser la Juliette de Louis. Je sais à quoi m’en tenir: elle veut surtout éblouir Louis, étaler sa poitrine pour l’exciter et le tenir par les sens. Elle est éblouissante, parfaitement femme épanouie, heureuse d’avoir un mari aussi beau et gentil et…(mais elle le tait ) un amant aussi coquin.

J’ai soudain dans son discours débordant d’enthousiasme à l’idée de la réception de ce soir, toutes les qualités du mari idéal. Elle veut tuer un éventuel soupçon et me couvre de louanges hypocrites. Hélas, les médicaments, que ne m’a prescrit aucun médecin, faute d’avoir consulté, sont des bonbons bien cachés et absolument inefficaces, puisque je souffre de plus en plus et puisque, à l’évidence, ma libido est morte. Marie le déplore parce qu’elle ignore que mon aversion pour les choses du sexe vient du dégoût inspiré par son adultère avec Louis. EH! Oui, je les ai vus, ils ne le savent pas. Pour comble, vers 19 heures, Juliette téléphone pour se décommander, elle vomit continuellement, elle pense être enceinte.

- Tu es enceinte ? Ah ! Et de qui ?

S’étonne ma femme.

- Je te rappelle que j’ai un mari, ma chérie. Quelle question ! De Louis, évidemment. Tu connais mon attachement à la fidélité. Comme Louis, mon mari, est mon seul amant, il est nécessairement le père de l’enfant que je porte. Si tu étais enceinte, il ne me viendrait pas à l’esprit de te demander le nom du père, puisque, comme moi, tu es une épouse fidèle. Je féliciterais Laurent tout naturellement !

Quelque chose coince dans la gorge de Marie. Elle bredouille des félicitations, raccroche. Elle a besoin de réfléchir, de comprendre. Et tout à coup elle explose :
- Mais quelle conne, elle aurait pu me prévenir plus tôt. Laurent, te rends-tu compte, elle demande à reporter la soirée. Sais-tu pourquoi Devine :
- Comment le saurais-je. Te l’a-t-elle dit ? Dire que tu as tout si bien préparé, ma pauvre chérie. Alors que se passe-t-il ?

Il était convenu entre Juliette et moi, de reporter. Mais quel motif Juliette a-t-elle inventé en dernière minute, je suis curieux de l’entendre
- C’est incroyable, je n’en reviens pas. Juliette vomit depuis hier soir. Enceinte de Louis, tu te rends compte Laurent ? Je n’en reviens pas ! Il faudra que tu t’y mettes aussi un jour. Je veux aussi être enceinte. Ça, ma meilleure amie ? Juliette a attendu les désagréments de la grossesse pour me mettre au courant, moi sa confidente ! Je la déteste.


Juliette a frappé fort, au point le plus sensible. Un instant j’ai failli moi-même, croire que Louis avait fait le nécessaire ! Apprendre à la maîtresse de son mari une grossesse récente, c’est lui infliger les pires angoisses. La déception de Marie doit être immense : Le sac de patates va donner un enfant à Louis. La « prude »l’a devancée, Juliette va récupérer le père de son rejeton et lui voler son amant. Il y a de quoi être furieuse. Marie range ses petits plats inutiles, claque les portes des meubles. Toute cette mise en scène pour ce soir est inutile. « Tout ça pour rien » rage l’amante qui ne verra pas son amant ce soir. Elle n’oublie pas les efforts déployés pour Louis, sous prétexte de plaire à son mari, comme elle le disait. Elle se déshabille et traîne en robe d’hôtesse en attendant de se coucher avec un époux devenu impuissant à cause de sa maladie. Elle ne brillera pas devant Louis cette nuit. Leurs combines seront pour plus tard. Je me réjouis de l’idée astucieuse de Juliette. C’est vache, mais qu’est-ce que c’est bon.

Le dimanche matin mes douleurs s‘estompent… Marie est souriante. Elle a retrouvé sa sérénité. Elle aura calculé que Louis se lassera du gros ventre de Juliette et sera d’autant plus enclin à choyer sa maîtresse pendant la grossesse de sa légitime. Elle ne peut garder pour elle sa joie et feint de plaindre notre cher ami :
-Le pauvre Louis va faire ceinture si Juliette est enceinte.

J’emprunte un air moqueur tant sa compassion hypocrite m’énerve
- Dévoue-toi, propose lui d’assurer l’intérim si ça te chagrine. Propose lui de l’aider à franchir ce cap. En bonne amie remplace Juliette quand le manque de rapports sexuels devient insupportable. Veux-tu mon autorisation pour coucher avec lui afin de lui épargner une abstinence difficile? N’oublie pas que je suis son ami. Je veux bien te prêter à lui si nécessaire. Mais uniquement si sa santé est en danger. Est-il interdit ou impossible d’avoir des rapports sexuels quand on est enceinte ? Imagine que tu tombes enceinte de moi…Me prêterait-il Juliette ? Serais-tu d’accord pour que je me soulage en elle? Non ! Plutôt se passer de faire des enfants !

- Non, mais! Pour qui me prends-tu ? Je suis ta femme, pas la sienne. Il n’est pas étranger à l’état de sa femme. S’il ne sait pas se contrôler, c’est son affaire.

- Je me demande bien pourquoi cela te préoccupe autant. Tu es la meilleure amie de Juliette : pendant sa grossesse tu pourrais occuper utilement son mari. Et si un jour tu étais grosse, je serais heureux de trouver l’aide de ta meilleure amie pour me désengorger le cornichon !

- Bougre de cochon, tu serais prêt à nous échanger comme des objets. Si tu insistes, je vais convoquer Louis et lui rapporter tes propos. Tu ferais une belle tronche, si nous te prenions au mot !

Son hypocrisie me fâche, je me saisis ouvertement du téléphone :
- Allo, Juliette ? Comment va ? Mieux. Permets que je te félicite. Pourrais-tu me passer l’heureux père, il mérite aussi des congratulations. Marie est ravie de votre bonheur.

Louis bougonne un bonjour. Il doit craindre les réactions de sa maîtresse.

- Louis, mon ami, te serait-il possible de faire un saut chez nous, si l’état de Juliette le permet ? Tu arrives, c’est très bien.

Marie hausse les épaules. Je vais la surprendre.

- Mon ami, te voilà. Nous avons appris avec plaisir que tu allais être père. Tu es mon meilleur ami, nous avons toujours tout partagé. Ainsi nous partageons votre joie, n’est-ce pas Marie ? Félicite le futur papa. Ça mérite une grosse bise.

Une grosse bise des deux amants devant le mari est forcément chaste. Je m’amuse à observer leur embarras.

- Voilà pourquoi je t’ai fait venir. Marie envie Juliette et souhaite elle aussi avoir un bébé. Or je suis trop mal en point actuellement pour lui donner ce plaisir. Mais Marie te plaint parce que tu vas être privé de sexe pendant les mois de la grossesse. Vois-tu où je veux en venir ?
- Absolument pas.
- Voilà, moi je n’ai pas réussi jusqu’à présent à faire un enfant à ma femme. Toi, tu viens de prouver que tu réussissais. Je voudrais te demander un immense service, comme seul un véritable ami est en mesure d‘en rendre. Accepterais-tu de nous aider à avoir également un enfant ?

- Attends que veux-tu dire par « vous aider » ?

- C’est délicat; je me jette à l’eau : voudrais-tu donner ton sperme pour féconder ma femme ? Ce serait une marque formidable d’amitié.

- Et comment ? Tu veux passer par une banque du sperme ?

- Ah ! Non. Le mot banque pue ! Il y a beaucoup plus simple, loin des circuits compliqués, des médecins et assistantes sociales. Je pense à la méthode naturelle. Tu coucherais avec Marie et tu lui ferais l’amour jusqu’à obtenir le résultat. Bien sûr il faudrait que tu plaises à ma femme et qu’elle te plaise. Selon vos désirs, j’assisterais à votre union pour marquer mon accord, ou je vous laisserais agir à votre guise, seuls dans notre chambre.

Aussitôt Marie entre en jeu :
- Louis, dis-moi, mon mari n’est-il pas devenu fou depuis hier soir ? En réalité ce désir d’enfant, né soudain de l’annonce de Juliette, est surtout son désir. Laurent comment oses-tu bâtir un projet pareil ? Vois l’embarras de Louis. Heureusement, Louis est plus raisonnable que toi.

- Louis, je te demande d’y réfléchir, au nom de notre amitié. Marie te déplaît ? Tu ne pourrais pas faire l’amour avec elle ? Souviens-toi, avant de te laisser attraper par Juliette, tu m’avais assuré que tu étais amoureux de Marie, oui ou non?

- C’est vrai, Marie, j’étais amoureux de toi. Mais j’ai accordé la priorité à Laurent. Je devrais te faire l’amour pour que Laurent connaisse les joies de la paternité ? Ça me demanderait peu d’effort, mais il faudrait ton accord et ta collaboration. Voudras-tu, pourras-tu t’unir à moi? Simplement la situation est compliquée. Qui sera déclaré père de l’enfant ?

Les réponses jaillissent , je me sens inspiré par leurs simagrées. Ils me jouent une comédie grotesque : « voudras-tu, pourras-tu… »? Qu’ont-ils fait d’autre dans mon lit, les pourceaux, sinon l’amour ?

- Il n’y a pas de problème. Tu féconderas ma femme, en mon nom, en privé et l’enfant de ma femme sera naturellement mon enfant aux yeux du publicet de l’état civil. Juliette elle-même pourrait l’ignorer, sauf si tu veux lui demander son avis, ce qui serait plus correct. Et comme meilleure amie de Marie, je pense obtenir l’ accord de ta femme. Il s’agit d’un échange limité dans le temps. La grossesse de Juliette est une occasion rêvée. L’amitié entre nos deux couples en sortirait renforcée.

- Misère, quelle surprise. Au nom de l’amitié, je vais y penser et m’assurer que ma femme ne sera pas jalouse. Quand faudrait-il commencer, si Marie accepte de coucher avec moi ?

-Marie ne veut pas perdre une si belle occasion de légitimer ses relations sexuelles avec Louis, elle se soumet à mes vœux :
- Tu voudrais, Louis ? Alors je marche aussi pour pouvoir donner un enfant à mon chéri. Je n’en reviens pas. Laurent, jure devant Louis que tu ne me feras pas de crise de jalousie. Tu devras aimer cet enfant, tu ne lui révéleras pas cette combine ! Tu veux vraiment que Louis et moi fassions l’amour ? Tu me demandes une chose presque impossible. Je devrai me dénuder et coucher avec ton ami ?

- Si je propose ce moyen d’avoir un enfant, je serai un bon père, cela va de soi. Louis sera son parrain. Tenez, samedi nous nous réunissons ici pour notre tarot. Au lieu de danser, toi ma chérie et ce cher ami reproducteur vous commencerez à faire le nécessaire.

Les hésitations de bienséance passées, nous sommes tombés d’accord. Louis parti, Marie a pris mon menton dans sa main et m’a regardé dans les yeux :
-Tu es sûr de ce que tu veux ? Tu continueras à m’aimer si je fais l’amour avec ton ami, à ta demande, hein ? Mais je suis prête à tout pour toi, cher mari, quoi qu’il m’en coûte. Jure-moi que tu es sincère, que je ne te blesserai pas en t’obéissant. Tu nous laisseras aller jusqu’au bout de l’expérience ? Attention, j’ai l’impression que Louis m’aime encore. . .Je serais étonnée d’être prise dès la première fois. Admets que je me mette à tomber amoureuse de lui à force de jouir avec lui, tu prends un gros risque
- Quel risque? Je sais que tu m’aimes, j’ai en toi une confiance totale. Tu as toujours été une femme fidèle. Une femme comme toi ne peut pas trahir son homme. D’autre part jamais mon ami ne me trahirait. C’est un ami formidable, prêt à me rendre un énorme service. Aurais-je été capable de coucher avec sa femme? Par amitié peut-être, je m‘interroge. Mais toi, cela ne te demandera pas trop d‘efforts de passer de l‘un à l‘autre ? J’ai scrupule à t’imposer cette dure épreuve.

- Mon amour, il faut que je t’embrasse. Finalement cela sera génial d’avoir un enfant à nous. Je t’aime et je veux t’offrir cette grande joie.

Ma femme est heureuse, je vais au devant de ses désirs les plus cachés, donc je suis le mari unique, le seul digne de son amour. Le soir elle tente une nouvelle approche. Je cède à ses invites, l’embrasse amoureusement, c’était devenu rare, je lui prodigue des caresses, je fais gonfler ses seins, et j’entame des préliminaires prometteurs, je m’amuse à titiller le clitoris, je frotte les grandes lèvres de son sexe, déniche les petites. Marie semble heureuse, m’encourage du geste et de la voix. Elle sent approcher l’instant où je la prendrai et où je serai censé faire aussi bien que Louis, certes après Louis. Mais une relation suffirait pour me rendre père comme l’a suggéré l’amant décapoté au cours des ébats auxquels j’ai assisté en compagnie de la rusée Juliette. La perspective ne l’enchante pas. Une grossesse immédiate la priverait de nombreuses joutes avec Louis.

Comment conserver le bénéfice des rapports approuvés par moi ? Pendant quelques mois, il suffirait de cacher la grossesse au mari si naïf ! La supercherie booste ma femme, elle est infiniment tendre, elle reprend les câlins de jeune mariée, y ajoute les astuces apprises dans mes bras, les complète innocemment des pratiques ajoutées par son amant. C’est un mélange détonant grâce auquel elle veut me faire succomber pour me tenir mari et père à sa disposition sans menacer ses amours illicites. Au moment de me faire passer de sa bouche à son sexe, elle me promet une expérience nouvelle: elle souhaite m’offrir sa rose. Je fais semblant de ne pas comprendre, l’oblige à préciser. « On » lui a dit que la sodomie est très agréable. Hier encore chez la coiffeuse elle a entendu des confidences. Donc elle voudrait faire un essai de sodomie.

- Que veux-tu exactement ?

-Tu manques de vocabulaire, Laurent. Je veux que tu m’encules cette nuit. Tu comprends maintenant ? Je me coucherai le ventre sur un coussin, comme ça, je tirerai sur mes fesses pour te présenter mon cul, comme ça, tu vois ? Et tu me mettras ton sexe dedans. Est-ce que c’est clair ?

- Attends que je regarde. Je pose ma bite sur ton petit trou et
- Et tu pousses.
- Comme ça?

Et je pousse, j’entre, je suis installé à l’étroit sur les traces de mon ami Louis. Marie a beau protester que ce devait être le dessert, je lui sers le dessert immédiatement, avant le plat. Il n’y a pas de code particulier, cela s’apprend tout seul. Je cherche à entrer le plus profondément possible, je recule pour mieux avancer, je me retire un peu pour mieux m’enfoncer et pour bien l’enculer, selon ses propres termes.

- Comme ça c’est bon, ma chérie ? Tu me sens bien ?

- Oh! Oui, mais si tu pouvais accélérer et en même temps me chatouiller le con, ce serait meilleur.

Son vocabulaire perd en grâce au contact de Louis, je suis moi aussi influencé par les circonstances..

- Qu’en sais-tu; c’est la première fois que je te perce les fesses, tu n’as pas d’éléments de comparaison pour dire ce qui peut être meilleur. Bon j’essaie. C’est mieux comme ça ?

Elle ne se justifie pas, ne cherche pas à montrer qu’elle en sait plus que moi. Déjà elle soulève tout son arrière train à la fois pour mieux s’offrir à la pénétration mais aussi afin de laisser à ma main plus de latitude pour masturber le haut de sa vulve et ses environs. Elle poisse mes doigts. L’intérieur du petit trou est chaud, plus resserré au niveau du sphincter. Elle s’efforce de donner le meilleur accès. Elle l’a réclamé, j’accorde. Ce n’était pas un fantasme, c’est une réalité vécue. C’est agréable. Le plus intéressant consiste à sortir complètement puis à forcer le passage étroit mais élastique. Je sors, je rentre, et chaque fois j’ouvre le trou qui veut se refermer.

Marie l’infidèle apprécie, remue ses fesses, tasse le coussin sous son ventre pour relever le trou du cul. Elle halète, je fourre à grands coups, je m’excite comme elle et me raidis: je remplis l’ampoule de mon sperme et m’immobilise sur les rondeurs musclées. Quel cul, dirait l’autre. Ce cul recrache un liquide glaireux.

-Merci, mon chéri, tu as été formidable. J’adore cette pratique, il faudra recommencer. Mais tu devrais essayer de me faire toi-même un bébé. Ainsi j’éviterais le recours à Louis. Un enfant vraiment de toi, ce serait tellement mieux.

La salope se paie ma tête. Elle ne sait pas que je les ai vus en pleine action vendredi et que j’ai entendu leur plan. Le mien aurait l’avantage de la clarté. Je viens de donner mon sperme, mais il ne s’est pas dirigé où il fallait. J’esquive pour leur laisser la joie de s’unir pour procréer. Le piège est tendu, je veux les confondre, je les confondrai Je renonce à « faire cet enfant »:
- Oui, mais pas aujourd’hui. J’ai voulu te faire plaisir, mais mes crampes d’estomac me reprennent. Je suis hors d’usage.

Elle est visiblement déçue. Je ne serai pas père en confondant les portes d’entrée. Elle se renfrogne, je vais sucer un bonbon pour guérir, heureux d’avoir déjoué sa ruse. Et demain matin Louis devra pallier ma défaillance. Il se pourrait qu’il l’engrosse avant moi, tant elle jalouse sa meilleure amie.
Pour moi, elle peut être chienne si elle veut. Depuis vendredi elle n’est plus la femme aimée.

à suivre

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