Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°520) -

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°520) - Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-10-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°520) -
Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°520) -
Vanessa se gare devant le chenil, sort de sa voiture et vient s’agenouiller devant le Majordome, mains dans le dos, attendant ses ordres pour connaître la conduite à tenir. Walter s’approche d’elle, la prend par les épaules pour la relever, et d’une main prend son menton pour plonger son regard dans le sien.

- Soumise, je tiens à te présenter mes excuses pour t’avoir obligée à mentir au Maître. Tu as choisi de me couvrir, ce qui est une faute grave, pour laquelle tu as été sanctionnée, si j’ai bien compris. Peut-être un jour trouveras-tu la force de me pardonner.
- Je vous pardonne Monsieur, répond naturellement la jeune femme.
- Sans contrepartie ? s’étonne Walter.
- Errare humanum est, les Dominants aussi ont des faiblesses, même s’ils sont dévoués au Maître, et vous prenez la peine de me demander pardon, chose que votre position ne vous obligeait pas à faire, cette raison est suffisante pour moi.
- Tu viens de prouver que tu méritais à ton tour mon pardon pour tes fautes passées, j’espère que dorénavant tu sauras être la soumise que ton Maître attend de toi.
- Merci Monsieur, répond avec sincérité la jeune femme, heureuse qu’il la reconnaisse enfin comme soumise.
- Bien, que m’amènes-tu ? Normalement dans ton coffre, tu as un ‘’colis’’ pour moi !

Vanessa ouvre son coffre et prend la laisse du jeune soumis pour le faire sortir de la voiture, elle reste délicate malgré le peu d’attention qu’il mérite.

- Hum, tu es bien trop douce avec ce chien, donne-le moi, s’exclame Walter.

Disant ces mots, il prend la laisse et tire fortement dessus pour amener le jeune homme à ses pieds. Celui-ci reste agenouillé, silencieux et immobile.

- A-t-il fauté ?
- Depuis qu’il est dans ma voiture, non Monsieur, répond la jeune femme avec respect.
- Mais avant ?
- Avant, la liste est longue.
- Ah ? Je t’écoute.
- Désobéissance à son Maître, mais aussi à Monsieur Le Commandant, manque de respects, et il a tenu des propos insolents voire insultants envers LE Maître Vénéré et Le Commandant.
- Envers Le Maître, Monsieur Le Marquis d’Evans ? Alors, ça, c’est une faute très grave… extrêmement grave même.
- Oui Monsieur.
- Quels propos ?
- Monsieur, je n’ose les répéter, tant ils m’ont moi-même choqué et blessé.
- Je te le demande, insiste Walter.
- Que Monsieur Le Marquis d’Evans se disait un grand Maître de par ses années de pratiques mais qu’Il n’en méritait pas le titre, répond Vanessa d’une faible voix montrant encore qu’elle en est heurtée.
- Quoi ? Ce chien a osé tenir de tels propos si insultants !? interroge fâché le Majordome.
- Oui Monsieur, Le Commandant les a lui-même entendu.

Walter d’un air courroucé se tourne vers le chien-soumis, le regard sévère, le ton irrité, la voix forte, il lança au jeune homme agenouillé :
- Je m’engage à ce que ton séjour soit tout sauf agréable, annonce d’une voix perverse et réprobatrice le Majordome au jeune homme, tout en posant son pied sur sa nuque pour plaquer sa tête dans la poussière du sol. Mais avant, je dois m’assurer que tu connaisses la seule phrase qui pourra te sauver de ce qui t’attend, car ici, ce n’est surtout pas une prison et on a jamais retenu personne. Chacun est là de son plein gré et les portes du Château sont grandes ouvertes. Quelle est-elle cette phrase ?
- Je veux partir de ce monde, répond d’une voix implorante le jeune homme.
- C’est la phrase que tu lui as énoncée ? interroge Walter, surpris que Vanessa se soit trompée de terme.
- Non Monsieur, je lui ai donné la bonne phrase, répond humblement la jeune femme.
- Eh bien, quelques minutes de présence et première faute, je vais apprécier m’occuper de ton cas. Quelle est donc cette phrase, j’attends, dit Walter frappant le cul tendu du jeune homme de sa cravache.
- Je veux quitter cet univers, ose le jeune homme, peu certain se rendant compte qu’il aurait du faire plus attention à chaque terme.
- Essaie encore dit le Majordome lui infligeant deux coups de plus.
- Je veux quitter ce monde, dit soudain le jeune homme retrouvant la mémoire.
- Bien, quelque soit la personne devant qui tu es, si tu la prononces tout prendra fin immédiatement et tu pourras rentrer chez toi. En dehors de l’autorisation que tu as de dire ces mots, tu devras faire silence total.

Vanessa regarde le jeune homme, la tête dans la terre, le pied de Walter toujours sur sa nuque, tremblant, nu, les fesses zébrées par ces premiers coups de cravache, tenu en laisse comme un vulgaire animal, elle le plaindrait presque, mais elle repense à ses propos insultants et quelque chose au fond d’elle, a envie de le voir puni.

- Quant à toi soumise, prends ta voiture, rejoins l’entrée principale du Château, gare-toi devant. Le Maître t’attend dans son bureau.

La jeune femme ne pensait pas que son Maître lui ferait l’honneur de la voir, pas après les fautes qu’elle a encore commises sous les ordres de son commandant, à moins que ce ne soit pour sanctionner ses multiples erreurs.

- Ah j’oubliais, au cas où tu te poses la question, vas-y habillée et debout.

Sans dire un mot de plus, Walter se dirige vers les cages du chenil, menant le jeune soumis à sa suite. Vanessa ne perd pas de temps, elle remonte dans sa voiture, va se garer devant l’entrée principale et se dirige vers le perron du Château. Pendant ce temps, Monsieur Le Marquis d’Evans reçoit un appel de son ami le Commandant.

- Allo ?... Ah, bonjour très cher, avez-vous passé une bonne journée ?
- Excellente, elle me manque déjà, avoue Le Commandant.
- J’en suis heureux pour vous, je vous souhaite plein de bonheur en sa compagnie.
- Merci, sincèrement. Je voulais encore vous remercier de prendre en main le petit rebelle que vous avez pu observer.
- C’est un plaisir, j’ai quelques mots à lui faire ravaler, s’amuse Le Noble.
- Effectivement, et je ne doute pas qu’il saura les regretter amèrement.
- Il doit être entre les mains de Walter à l’heure qu’il est.
- Parfait, je voulais aussi vous informer que votre soumise a des mains divines, vous devriez les tester personnellement.
- J’avais cru comprendre, mais il est encore trop tôt pour qu’elle ait l’honneur de toucher mon sexe de ses mains.
- Je parlais de massage très cher, je pense qu’elle dépasse vos meilleures masseuses.
- A ce point, cher ami ? L’amour vous fait perdre le sens de l’objectivité.
- Je ne pense pas, j’oserais presque parier, c’est vous dire, mais jugez par vous-même.
- Entendu, je vous laisse elle ne va pas tarder, elle vient de se garer, je la vois par la grande fenêtre ! Passez une bonne soirée.
- De même et merci encore pour tout...

Vanessa hésite un instant puis pousse la lourde porte vernis en chêne massif à double battant et traverse les nombreux et hauts couloirs ornés des splendides tapisseries accumulées au fil des siècles. Ses pas résonnent sur les grandes dalles en damier blancs et noirs de l’immense hall d’entrée pour devenir plus feutrés sur les épais tapis et moquettes luxueuses des couloirs. Le fait de se rendre seule, habillée et debout lui donne une sensation insolite de liberté car rarement jusqu’alors elle n’a pu se déplacer ainsi dans ce Château. Alors, elle profite de cette rare occasion et se prend même à rêver quelques secondes d’être une belle et riche princesse gâtée dans son château vaquant de couloirs en couloirs ! Et puis tout en marchant et admirant ce riche décor, elle se mit à repenser avec émotion, que le célèbre Marquis de Sade, à son époque, avait certainement dut lui aussi traverser ces couloirs. Et c’est justement en pensant à cet illustre écrivain, qu’elle aperçoit tout au fond d’un couloir au-dessus d’une majestueuse corniche murale ornée d’imposantes rosaces, une toile très ancienne et monumentale. En effet, cet immense tableau encadré devait mesurer environ 2,50 mètres de haut sur 2 mètres de large. Deux hommes debout au regard sévère posaient sur cette toile dont le décor de fond était la grande bibliothèque. Ils étaient habillés comme les Nobles l’étaient au XVIII ème siècle, avant la Révolution Française. Vanessa n’eut aucun mal à les reconnaitre. Celui de gauche était, sans aucun doute, le fameux Marquis de Sade tenant en sa main droite un fouet. Le personnage de droite ressemblait fortement à son Maître, alors Vanessa compris vite qu’il s’agissait de son aïeul le Marquis Charles-Edouard d’Evans. Celui-ci tenant dans ses mains une plume et un rouleau de papier. C’est fort émue qu’elle resta ainsi quelques secondes émerveillée, admirative par ce tableau qui confirmait ce qu’elle savait, que l’écrivain de ‘’Justine ou les Malheurs de la vertu’’ avait bel et bien séjourné en ces lieux. Au bout d’un moment, elle réalisa qu’elle devait faire attendre son Maître alors, elle marcha au plus vite jusqu’à la porte du bureau de son Maître. Vanessa frappe et patiente avec une certaine anxiété au creux du ventre.

- A enfin, entre !

Vanessa pousse la porte et découvre son Maître assis dans Son fauteuil, un livre à la main, alors que les enceintes diffusent de la musique classique, elle sourit en entendant la musique qu’elle apprécie, et immédiatement vient s’agenouiller devant Lui, les mains dans le dos, la tête baissée.

- Bonjour Maître Vénéré.
- Bonjour soumise, tu es bien longue pour arriver jusqu’à moi ! Et pourquoi ce sourire ?
- Pardonnez-moi Maître Vénéré, mais je n’ai pu m’empêcher de m’arrêter quelques instants pour admirer l’imposant tableau de Votre ancêtre posant avec le célèbre Marquis de Sade…- Ah, je comprends mieux pourquoi tu as mis du temps pour arriver jusqu’ici !… (avec beaucoup de fierté dans ses mots) … Oui, ce tableau unique date de la fin de l’année 1784 et vaut une petite fortune si je le proposai à un quelconque musée. Mais évidemment, je ne tiens pas à me séparer de cet incroyable héritage familial… Je ne te punis pas de m’avoir fait attendre car à tableau exceptionnel, circonstance exceptionnelle et donc pas de sanction. Le fait que tu sois restée admirative, devant cette magnifique toile, honore moi et mon aïeul !… Bien, je répète ma question, pourquoi ce sourire ?
- J’aime cette musique Maître.
- Tu la connais ? s’étonne Le Marquis, peu habitué à rencontrer des personnes de son âge amatrices de musique classique.
- Je n’ai pas de mérite, c’est la sonate la plus connues de Beethoven, la n°14 en do dièse mineur, surnommée « Sonate au clair de lune », Maître.
- D’où tiens-tu ce savoir ?
- Je la jouais au piano lorsque j’avais 10 ans, et c’était ma préférée, je la trouve si relaxante, si belle et pourtant tant de tristesse l’habite.
- Tu joues au piano ? s’étonne Le Noble.
- J’y jouais, mon père est musicien, il me l’a enseigné, mais cela fait bien 10 ans que je n’ai plus touché un clavier.
- Quel talent n’as-tu pas ? sourit Le Noble.
- Celui de la fellation, ose Vanessa sur le ton de l’humour.

Le Noble sourit de voir Vanessa si libérée dans sa condition, cette soumise est d’une compagnie si agréable lorsqu’elle est femme, qu’Il pourrait presque regretter de l’avoir prise sous Son joug.

- Un jour, tu me la joueras sur le piano à queue du grand salon. T’en sens-tu capable ?
- Avec un peu d’entraînement oui Maître, je n’ai eu que peu d’occasions de jouer sur de tels instruments.
- Bien, parfait, je te laisse un mois pour t’entraîner, si tu souhaites venir t’exercer ici, mon grand salon t’est ouvert sans condition à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et je parle à la femme.
- Merci Maître.
- Bien. Autre chose, alors ces dernières 48h, qu’en as-tu pensé ? reprend-t-il d’un ton plus Dominateur.
- Ce fut tellement intense en émotion, être exposée ainsi au restaurant, Vous peiner par mon mensonge, Votre sanction, les sentiments du Commandant, lui, nous, ma faute de débutante, cette sanction humiliante, si infantilisante, le comportement de ce soumis, le sentiment de colère que j’ai ressenti à son égard, la honte que j’ai ressenti d’avoir de tels sentiments…- En effet que d’émotions, s’amuse Le Noble. Saches que malgré tes fautes, je suis fier de toi, tu as enduré toutes les sanctions stoïquement, tu as fait honneur à ton appartenance envers Moi devant cet autre Maître, tu t’es retenue de répondre à ce jeune insolent.
- Merci Maître, répond Vanessa radieuse.
- Allons lève-toi et suis-moi.

La jeune femme s’étonne de devoir suivre son Maître debout, ils quittent la pièce et se dirigent quelques portes plus loin, là Vanessa découvre une pièce décorée entièrement pour la relaxation.

- Mets-toi nue, pose tes vêtements sur ce fauteuil.

Vanessa obéit tout en voyant son Maître qui se déshabille également. Elle se sent mal à l’aise, elle baisse la tête pour ne rien voir de l’anatomie de son Maître. Le Noble conserve son boxer et s’allonge sur le ventre sur une table de massage.

- Il parait que tu sais faire des miracles, je veux vérifier par moi-même, les huiles sont sur le meuble en face.

Sans attendre la jeune femme se dirige vers les huiles, en choisit une faite pour la relaxation, puis revient devant son Maître. Vanessa s’enduit les mains d’huile et hésite un instant, n’ayant jamais eu l’honneur de toucher le corps de son Maître. Elle ferme les yeux et pose ses mains sur ses épaules, puis la musique relaxante aidant et venue de nulle part contribue à cet ambiance de sérénité. Vanessa laisse ses mains faire ce qu’elle sait faire le mieux. Le Marquis vérifie dès les premières minutes les dires de son ami, et effectivement la jeune femme a des compétences qui dépassent celles de Ses meilleures masseuses. Il profite donc de ce moment de plaisir, sans un mot, laissant la jeune femme exercer son art, pendant plus d’une heure.

- Eh bien, finalement tu vas servir à quelque chose en ces lieux, annonce Le Marquis en se relevant très relaxé.

Vanessa s’agenouille immédiatement, attendant le bon vouloir de son Maître, qui se rhabille tranquillement. Il se tourne vers elle, l’observe en se félicitant d’avoir détecté en elle une soumise de qualité.

- Debout, ordonne-t-il d’un ton sec obtenant immédiatement l’obéissance de la jeune femme.

Il s’approche d’elle par derrière, la colle contre Lui tout en lui caressant avec une tendresse déconcertante sa poitrine, s’attarde sur ses tétons déjà dressés, malaxe ses seins tout en douceur alors qu’une de ses mains descend vers son sexe qu’Il découvre trempé tout en branlant toujours avec lenteur son clitoris gonflé de désirs.

- Je sais sanctionner, mais je sais également récompenser, tu as le droit de jouir sous mes doigts, lui murmure-t-il à l’oreille.
- Ho, merci Maître, vraiment merci, répond Vanessa d’un ton de délivrance.

Vanessa se laisse aller contre le torse de son Maître et écarte encore plus ses jambes pour faciliter la lente masturbation de son Maître. Masturbation exercée avec doigté sur son sexe si réceptif aux caresses judicieusement excitantes et prodiguées avec savoir-faire par le Marquis. En effet, Ses doigts jouent parfaitement avec son clitoris, pénètrent profondément son vagin avec une régularité exquise. Il éveille rapidement l’orgasme latent de la jeune femme qui ne demandait qu’à se libérer. Vanessa ne tarde donc pas à laisser éclater sa puissante jouissance de l’intérieur de son corps et donc sans un bruit mais avec une forte intensité. Cet orgasme l’irradie de la tête aux pieds telle une décharge électrique fulgurante de plaisirs jouissifs, ses jambes flageolantes manquent de la faire chuter mais Il la retient. Il s’accroupit, l’assoit délicatement sur le sol et la laisse reprendre son souffle. Ensuite Monsieur le Marquis ayant les doigts trempés de cyprine, présente sa main masturbatrice devant la bouche de la soumise.

- Lèche, petite chienne- Merci Maître de cet honneur comme de cet orgasme, dit Vanessa d’un ton qui respire la sincérité tout en léchant du mieux qu’elle peut sa propre mouille.
- Bien, quand tu auras fini, je te laisserai, j’ai du travail, la pièce d’à côté est une salle de bain, profite de l’eau chaude à ta guise, ensuite tu pourras repartir, dit-Il en tournant le dos une fois que sa main fut débarrassée de cyprine.
- Maître, je devais Vous donner la clé, rappelle Vanessa.
- Quelle clé ? interroge-t-il se retournant.
- Celle qui ouvre la cage de chasteté de l’homme que j’ai amené.
- Tu es bien agréable de le qualifier d’homme, il n’a même pas le titre de soumis. Il n’est pas prêt de voir cette cage quitter son sexe. Où est-elle ?
- Dans la poche de ma veste.
- Parfait, au revoir soumise.
- Au revoir Maître.

Le Marquis d’Evans se dirige vers les vêtements de Vanessa, récupère la clé, puis quitte la pièce. Elle se relève, se rafraichit rapidement dans la salle de bain, et quitte le château, pour rentrer chez elle se reposer de toutes ses émotions…
(A suivre…)

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