Roule, ma poule

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Roule, ma poule Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-10-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Roule, ma poule
Chez Princess tam.tam, ce shorty brésilien avait pour nom Roule ma Poule.
Moi, rien que le nom de cette culotte me faisait mouiller. Vous allez dire que je mouille facile. C'est vrai. Mais quand même, vous verriez les motifs du coton noir imprimé, bâtons de rouge et grosses caisses américaines. Moi je mouille pour moins que ça. Alors là, j'ai cliqué en mon panier et vu qu'on avait trois slips pour le prix de deux, j'ai craqué. Et hop je shope ! Moi j'ai la carte Premium et je reçois les culottes le lendemain dans ma boîte aux lettres.

Sûr que la factrice doit regarder chaque fois qu'ils m'envoient un colis, chez Princess tam.tam.
Moi je vois ça à ses yeux à la factrice. Petite blonde potelée. Appétissante. Et je crois bien que c'est réciproque.
Sûr qu'elle regarde avant de les ranger dans ma boîte aux lettres, sûr qu'elle regarde, la coquine, d'où me viennent ces colis.
Faut voir, quand on se rencontre, elle et moi, comment elle me mate en sourires entendus et complices.

Ma boîte aux lettres s'ouvre grand grâce à une clef que possède la factrice. Alors quand un colis ne passe pas par la fente, un colis trop gros par exemple, alors la factrice ouvre ma boite avec sa clef et le dépose à l'intérieur. Non sans avoir longuement ausculté l'emballage pour bien voir d'où il venait, qui me l'avait adressé et surtout s'il s'agissait de slip, de culotte, de string, de tanga, de shorty ou bien, plus simplement de brassière, de soutif, de bandeaux ou de push-up.

La factrice a un vélo moderne, électrique, jaune. Et quand je la vois je l'appelle et elle vient vers moi et on se bise en copines et on se congratule et je tiens son guidon tandis qu'on cause.

La factrice et moi on a un copain commun.
Qu'est-ce qu'on a rigolé quand on s'est aperçu toutes deux qu'on l'avait surnommé pareil, SMS.
Savez pourquoi ?
Parce que le gars, moderne, envoyait toujours un SMS avant de se pointer pour tirer son coup.

Quand elle reprend sa tournée, après nos longs conciliabules au frais de l'administration des P&T, je lui dis, roule ma poule.

Aujourd'hui, Amazon m'a livré un short brésilien. Coton fin, haut très haut sur les hanches mais question gousset, plutôt indigent : pas de doublure et à peine un fin fil ne couvrant rien de mes machins.
Surtout que moi, je suis du genre à plein de choses qui pendouillent entre mes cuisses au milieu des poils. Pas comme ces filles chez qui tout le bazar reste à l'intérieur et qui ont la chatte bien nette de deux lèvres fermées sur leur intimité.

Alors ce dessous brésilien, qui ne retenait rien de mes humeurs copieuses, m'a paru inadapté et j'ai voulu faire jouer la clause de retour postal.

Le lendemain, j'ai hélé ma copine et lui ai remis le colis back workshop. Et j'ai expliqué et on a longuement discuté et elle m'a dit faut voir.

Fallait pas, sûr qu'il aurait pas fallu voir.

Elle a remisé son vélo dans le couloir de mon immeuble et nous sommes toutes deux montées à mon chez-moi. Elle était toute épatée de ma déco de fille branchée et l'exprimait de petits cris sympas qui me réjouissaient le coeur.
On a ouvert à nouveau le colis en prenant bien garde à ne pas déchirer la cartonnette. On riait toutes les deux. Comme deux gamines qui préparent une blague à une pyjama partie.

Elle a ouvert le sachet de papier écru et en a fait glisser le contenu sur le couvre-pied de mon lit.

Le short blanc faisait tâche éclatante sur l'étoffe rouge bien tirée du lit. Elle a lâché le sachet qui a plané jusqu'au sol, finissant sa course sous le lit. De deux mains, elle s'est saisie du coton, le portant à son visage, enfouissant son nez sa bouche en humant doucement profondément.

Elle m'a regardé avec tendresse et a dit, voilà un colis que la préposée des P & T est en devoir de confisquer.

Elle tenait la taille du short des deux pouces, écartant les mains pour tendre le stretch. On voyait bien que manquait entre les jambettes le tissu nécessaire.

Elle a dit, ce n'est pas une malfaçon, c'est juste une insuffisance.
Mais sympa quand même cette insuffisance-là.
Elle a dit, sûr qu'à moi cela siérait.
Elle a reposé le shorty sur le lit, a passé les deux mains sous sa jupe et je l'ai vue faire glisser à ses chevilles sa propre culotte. L'a dégagée de ses pieds par un mouvement amusant bascule avant arrière de ses tennis. Et me l'a tendue, roulée en boule.

Instinct de fille, j'y ai moi aussi plongé le nez. Elle sentait les foins coupés et autres fragrances bucoliques. Je me sentais transportée dans les hautes prairies des Pyrénées en solitude de transhumance, cernée de brebis.

Pendant que je rêvais de berger, elle avait enfilé mon short et le plaçait sur ses hanches, jupe troussée par ses deux bras. Ses jambes étaient fines et ses cuisses joliment galbées. Le short tombait bien et les jambettes étaient suffisamment longues pour cacher ses secrets. Elle a laissé couler la jupe.
Elle a dit, pour le vélo, ce sera sympa. Je ne sais pas si aux P&T ils vont apprécier que je ruine la selle du matériel confié au préposé par l'administration. Ceci étant, mes humeurs auront peut être bon effet pour tanner le cuir. Probablement plus efficace que Baranne...

J'étais assise sur le lit, elle était debout près de moi. J'ai remonté ma main le long de sa cuisse sous la jupe.
Je savais déjà ce que j'allais découvrir. D'abord empaumer la fesse, haut, passant par le large de la jambette du short. Puis tourner sur le dur du bassin, venir sur le ventre plat juste au dessous du stretch de ceinture, à effleurer le frisé. Redescendre, ressortir, chastement sans inquisition de sa touffe, caresser lentement le doux le tendre intérieur de sa cuisse, recommencer en parfaite symétrie l'autre fesse, l'autre cuisse. Et faire durer la caresse en effleurements de papillon.

Je savais que ce short Princess tam.tam n'offrait aucun obstacle et j'ai osé passer ma tête sous la jupe et remonter entre ses jambes, visage relevé, mes cheveux faisant vibrer ses cuisses de chatouillis et mini spasmes. De sa fleur en béatitude suintaient ses attentes et son bien être. Ma langue a immédiatement trouvé le bouton et s'y est posée pour le protéger. Elle tenait ma tête de ses deux mains à travers le tissu de la jupe et ne bougeait pas, ne bougeait plus.

********
Elle a dit, il me faut poursuivre ma tournée postale, tant de gens du quartier attendent une lettre de leur amoureux.
Ensemble, on a jeté l'emballage retour à la poubelle et la postière m'a laissé sa culotte à elle en échange. Amazon a fait des économies et moi je me suis fait une copine.

Roule, ma poule, sur le vélo de l'administration et surtout pense à moi à chaque coup de pédale.

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Texte coquin : Roule, ma poule
Histoire sexe : Une rose rouge
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