L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°565 -

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
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Récit libertin : L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°565 - Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-12-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°565 -
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°565 -
Mais Aurélie se refuse pour autant à céder à la dépravation et son égo de femme de caractère qui sait ce qu’elle veut reprend le dessus…
- A la fin, Monsieur d’Evans, Vous ne pouvez pas devenir un peu plus sérieux et moins concupiscent. Ne sommes nous pas là pour traiter d’une affaire qui porte sur plus d’un million d’euros ? Je me demande bien pourquoi nous avons été orientés vers vous par notre notaire, car vous me semblez plus farfelu que professionnel.
- Détrompez-vous, Madame D…. ! J’ai une très bonne réputation de businessman et j’arrive toujours à Mes fins en affaires lorsque je suis intéressé par un projet. Et je ne parle là que de l’aspect professionnel, car J’arrive aussi toujours à Mes fins également dans la vie de tous les jours ayant une très grande connaissance des comportements humains.
- Permettez-moi d’en douter encore ! Et que je sache, je n’ai pas encore dit « Oui » à votre proposition financière.
- Vous auriez tort de refuser, il en va de votre intérêt, Madame D…. Il me semble important d’attirer votre attention. J’ai sous le coude d’autres propositions tout aussi intéressantes et je ne vais pas perdre plus longtemps mon temps avec vous, si cela ne doit pas aboutir dans les plus brefs délais.
- Monsieur d’Evans, je ne fonctionne pas au chantage. Et si cette affaire ne vous intéressait pas vraiment, vous ne seriez pas en train de discuter, mais bien en train de vous occuper de ces soi-disant autres propositions tout aussi intéressantes.

Monsieur le Marquis d’Evans apprécie de voir le caractère affirmé de cette femme qui résiste malgré la pression qu’il maintient pour tenter de la déstabiliser.

- Parlons de choses sérieuses, Monsieur d’Evans. La pointe d’humour que vous n’avez pas saisie tout à l’heure et qui se voulait sarcastique, je suis désolée de vous le dire en face, venait du fait que je trouve votre proposition financière bien trop basse par rapport à la réalité du marché.
- Je pense que vous vous trompez sur ce point là aussi, Madame D…. Le terrain vaudrait peut-être plus de par son seul emplacement géographique, mais la situation juridique dans laquelle vous vous trouvez de par votre mésentente avérée n’est pas à votre avantage. Vous ne pourrez pas me contredire sur ce point. J’ai proposé un prix qui a été validé de l’autre côté par Votre co-indivisaire. Je ne bougerai pas de Ma position. Apprenez sans détour que je ne suis pas un marchand de tapis qui a envie de faire du yoyo sur un prix de transaction. Vous pouvez dire « oui » tout de suite ou bien vous en aller. C’est à prendre ou à laisser !

La voix du Président Directeur Général est ferme et elle laisse peu de place aux tergiversations. Madame D….., habituée depuis longtemps à des négociations serrées, tente le tout pour le tout. Mais en face d’elle, se trouve un businessman, qui n’a pas non plus pour coutume de se laisser diriger contre Sa volonté, bénéficiant en outre d’une longue expérience de Dominateur D/s, ce qui lui permet avec encore plus d’assurance de savoir rester ferme sur ses réelles intentions. Dans ce face à face affairiste, la susceptibilité féminine piquée au vif de la Femme d’Affaires l’emporte.

- Alors ! …. Je laisse ! (d’un ton ferme et appuyé)
Sans laisser s’écouler une seule seconde, le Noble réplique.

- Et bien, soit ! Je n’ai jamais forcé la main de personne, ni en affaires, ni même dans un contexte BDSM.

Les regards se croisent, durs et immuables. Madame D….. ne peut s’empêcher cependant de baisser les yeux, luttant contre son propre égo pour ne pas perdre la face après une décision prise un peu à la légère, trop assurée que Le Président Directeur Général, qu’elle avait pris pour un « hurluberlu débauché », mais interessé, ne mettrait pas fin aux négociations aussi vite.

- Désolée de vous avoir fait perdre votre temps, Monsieur d’Evans. Je reconnais que je n’ai pas complètement sacrifié en vain le mien car j’aurai appris beaucoup de choses aujourd’hui sur les relations D/s.
- Je n’ai pas le même sentiment que vous sur le peu que, en à peine quelques heures, vous auriez pu apercevoir, plus que réellement apprendre. Le terme me semble plus approprié. La D/s est un Art de vivre qui se découvre de l’intérieur, en l’appréhendant dans la réalité d’une relation qui se construit dans la durée, en étant soit Dominant, soit dominé. Ce n’est pas un spectacle que l’on peut venir regarder de l’extérieur, comme un film où l’on serait spectateur et non acteur à part entière. Il y aurait encore tant de chemin à parcourir pour savoir ce que peut-être une vraie soumise et tous les bienfaits qu’elle peut en retirer de vivre sa vie d’assujettie aux pieds d’un vrai Maître Dominant avec un grand M.

Aurélie attrape son attaché-case qu’elle referme en y glissant ses affaires, comme s’il était temps pour elle de partir sans revenir en arrière sur sa décision. La voyant faire avec beaucoup d’aplomb, Monsieur le Marquis d’Evans se lève de son fauteuil et lui tend la main pour l’aider à se relever à son tour. La businesswomen est décontenancée par les manières de cet Homme très galant par moment mais si impudique et si licencieux dans ce qu’IL se permet de dire et de montrer ouvertement sous prétexte de Domination/soumission. La jeune femme qui n’a qu’une vue tout au plus vanille sur le BDSM aurait plutôt eu tendance pour sa part à considérer ces comportements comme des « déviances sexuelles » qui doivent se cantonner dans le cadre de l’intime que l’on ne partage pas avec des étrangers, mais seulement au sein d’une communauté fermée d’initiés partageant les mêmes « travers ».

- Et bien, Madame D….., je suis ravi d’avoir fait votre connaissance en ce jour, même si je respecte votre décision de ne pas vouloir donner suite à ma proposition. Je vais vous reconduire si vous le permettez jusqu’au parking. Mon chauffeur personnel est à votre disposition pour vous conduire sans attendre au Château car mon invitation à diner et à coucher n’est nullement remise en cause. Vous verrez, la Noble demeure de mes ancêtres est un merveilleux édifice de toute beauté qui recèle de multiples trésors accumulés au fil des générations successives des Marquis d’Evans de père en fils. Vous pourrez profiter de la fin de la journée dans un cadre très reposant et confortable.
- Monsieur d’Evans, je ne souhaite pas prolonger mon séjour plus longtemps. Je n’en vois plus l’intérêt, à vrai dire. Vous serait-il possible de me faire conduire directement à l’aéroport ou tout du moins de me faire appeler un taxi. Je souhaiterai également pouvoir récupérer ma valise et mes affaires personnelles qui ont dû être transportées ce matin en votre Château. J’espère qu’il vous sera possible de me les faire parvenir directement avant l’embarquement du prochain vol pour Marseille.
- Votre décision est-elle vraiment sans appel ? Cela ne se peut !!!

L’interrogation du Marquis d’Evans est volontairement ambigüe, prononcée avec légèreté dans la voix. Il ne précise surtout pas s’il vise dans ses propos le refus initial de la businesswomen sur la transaction immobilière ou tout simplement puisque la question vient juste à la suite de leur dernier échange la toute dernière décision de Madame D…. concernant son départ précipité en avion sans accepter de passer la soirée prévue au Château. Aurélie qui cherche depuis quelques instants un moyen de se sortir de l’impasse dans laquelle elle s’est fourrée toute seule, ajoute sans perdre un instant.

- Tout cela dépend combien vous seriez prêt à rajouter sur Votre offre initiale !
- Mais rien du tout voyons ! Vous me connaissez bien mal, je sais toujours ce que je dis et quand je l’ai dit, c’est dit ! Je ne parlais d’ailleurs pas de notre transaction sur laquelle vous avez décidé de tirer un trait, mais simplement de votre décision de ne pas passer une soirée agréable au Château. Vous pourriez faire connaissance avec une partie de Mon cheptel et en découvrir un peu plus sur ce qu’est vraiment une vie d’esclave-soumis MDE au quotidien.
- Je ne suis pas certaine que cela m’apporterait grand-chose.
- Permettez-moi d’en douter si j’en juge par l’auréole qui orne votre jupe et mon canapé. Consentez-vous à ce que je puisse Vous appeler plus simplement Aurélie ? Je trouve que ce prénom vous va à merveille et que cela vous rajeunit. Et puis, maintenant, nous ne sommes plus entre relations d’affaires mais disons plus comme des connaissances de fraîche date, car le terme ami n’est pas encore approprié.
- Vous ! Vous êtes un vrai mufle……… Ouh !!!!! (un long soupir) … Je ne sais même pas le terme que j’aurai envie d’employer, j’en deviendrais presque malpolie. Non seulement, vous vous débrouillez pour que je sois contrainte de me vêtir sans sous-vêtements et vous avez maintenant l’outrecuidance de me faire remarquer que j’ai tâché ma jupe. Si Vous pensez que c’est ainsi que vous allez pouvoir me sauter avant la fin de la soirée, vous pouvez vous mettre les doigts dans le nez.
- Je ne sais si c’est parce que je vous ai proposé de vous appeler plus sympathiquement Aurélie, plutôt que Madame D….. , que vous vous êtes mise de pareilles idées en tête, vous faites fausse route, Madame. Je vous précise que je n’ai pas eu dans l’idée de vous « sauter », comme vous le dites si élégamment. Vous prenez vos désirs pour des réalités, belle dame !

Le Marquis d’Evans marque un temps de pause pour confondre encore plus celle qui lui fait face qui se met à rougir et baisse la tête par reflexe pour cacher son embarras, mais également le fait que tous ces propos ont achevé de l’exciter par l’ambivalence des émotions qui la submergent, remplies de honte et de désirs mélangés. Le Dominant qui reste très attentif à la réaction de la femme d’affaires décide de continuer à enfoncer le clou un peu plus.

- Sachez, d’une part, que je ne pourrais tout au plus faire physiquement l’amour qu’avec des personnes qui désireraient ardemment s’offrir à Moi, et d’autre part, que ma sexualité est celle d’un Maître D/s depuis des années, donc je ne « baise » - car tel est le terme le plus adéquat - que dans un contexte de Dominateur affirmé, n’utilisant que des esclaves qui me sont assujettis ou offerts en soumission et qui sont tous sans exception prêts à tout pour mon plus grand plaisir d’Homme et de Maître…
(A suivre …)

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