Epilogue. Le désir du mal

- Par l'auteur HDS Renart -
Récit érotique écrit par Renart [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Epilogue. Le désir du mal Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-12-2015 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Epilogue. Le désir du mal
Epilogue - Le plaisir du mal
J'allais refermer la porte, prêt à partir au lycée, lorsqu'une masse sombre me bouscule pour s'insérer.
Cet abruti de boule de poils a dû être effrayé par le vent, ou bien le chat. Si ce n'est pas de son reflet dans le miroir, gisant le long de la façade couleur brique. Voici Crochet, l'adorable chien le plus boiteux que vous ne verrez jamais. Dans son allure de chien fier et galeux qui remue la queue pour un oui, et seulement un oui, il n'est pas bien féroce. Je l'ai pourtant entraîné à tuer les méchants, ou plus simplement les personnes qui franchissent le territoire, mais ça s'est retourné contre-moi et il pense désormais que c'est un jeu. Ainsi, ce mardi matin, lorsque j'ai vu deux manouches approcher pour me quémander des palettes à revendre (et sûrement me proposer gentillement de me tronçonner un arbre) j'ai ordonné "Croch', TÖTEN*." Et comme à l'entraînement, il me répond d'une patte au visage et d'une rage aux dents. C'est vraiment pénible ces chiens quand ça s'y met, à ne pouvoir retenir que quelques centaines de mots, et encore: " à table", "manger", et "c'est du bon jaaaaambon pour le loulou" prennent 3/4 de la place dans sa cervelle molle. En attendant, je me retrouve avec un chien dans les bras qui me mordille le visage et qui meugle comme un lion qui a déjà bien trop mangé. C'est à hurler de rire tellement je me sens embarrassé. Je calme la bête du plat de la main à base de caresse derrière l'oreille. Les manouches m'accostent de l'intérieur du camtar dosé de flyers so viril and so sexybitch, la fenêtre semi-ouverte : "-Hé, salut, on est pas du coin et on est paumé là..... dans votre campagne.... Z'auriez pas un téléphone ou quoi pour appeler un cousin?
-Bonjour, je fis avec un léger sourire en farfouillant dans ma poche, évidemment que j'en ai un les gars! Qui n'en a plus sérieusement?
- Et mon ami, je vois que tu as du bois aussi. On pourrait t'en prendre une demi stère pour remercier le cousin? On te paie si tu veux.
Allez.... Qu'est-ce que je vous disais !!? héhéhé -Ah bah vous savez, si vous me payez je ferais ce que vous voudrez", lui dis-je en montrant mon téléphone accompagné d'un clin d'oeil
Quoique pour la demi-stère, mon père ne serait sûrement pas très d'accord DU TOUT. Il a le cerveau pour ça lui.
Il se souvient de tout et tout le temps! Je n'exagère pas trop si je vous dit qu'il a trouvé un paquet de cigarette scotché dans le tiroir du haut de mon bureau.

"-Ah oui.... et bien qu'est-c't'as à nous proposer mon p'tit? demande-t-il en changeant de ton.
-Lavv...., balbutiais-je en me tournant vers la petite C3.
C'est ce qu'on appelle une panne sèche dans le milieu garagiste. Autant vous dire, que je suis le maître officiel de mon chien, (mon père m'a donc laissé UN poste dans la maison) -j'ai beau avoir une allure fière et galeuse, je ne suis pas bien féroce. - à vrai dire, je n'oserais même pas sortir la langue. Je me sens plus bon vivant qu'audacieux.
Après 10 courtes secondes, les regardant enfin dans les yeux, je continue posément : - Vous êtes des gens du voyage, je fais sans réellement attendre de réponse, alors faites-moi voyager.
WAIT A SECOND. L'esprit embrouillé je n'avais même pas fait attention à leur visage! Je cligne des yeux afin de recentrer ma vision. Waho. 2 bruns mal rasés et les cheveux de mecs qui se bagarrent sur leur tête, la peau mate et la trentaine au tournant peut se lire dans les rides et cernes du seul interlocuteur jusqu'ici, c'est-à-dire, le plus proche de moi. Il me lance un sourire fort naturel mais pas hyper sexy à en juger par les 4 dents manquantes pour son jeune âge. On ne peut pas dire qu'ils soient canons, mais ce n'est pas le mythe de forts charognards rejeté dans une vie de bohème dégradé. Ils ont même plutôt belle gueule, surtout celui au fond, qui regarde son pote plein d'appréhension. Je ne vous dis pas qu'eux aussi me trouvaient attirant ( voir excitant), mais je ne devais pas être si désagréable pour que cette phrase les fasse descendre du fameux camtar multicolore. N'osant pas les fixer plus longtemps, mon regard a accroché deux gitanes à moitié nues qui semblaient danser sur le capot, leurs yeux de braises séductives me poussant à la hâte.
- Dis-nous où ....., commence le second qui n'avait pas encore pipé mot, pendant que l'autre s'adosse à la portière à peine refermé.

Ne sachant pas si leur histoire de cousin, de bois, et d'argent était vraie, je me préparais à répondre "pour baiser on va dans ma chambre" ou "laisse-moi visiter l'anaconda qui patauge dans ton pantalon de coton".
Puis je me demande rapidement s'il ont compris la métaphore sur le fait de voyager ensemble, ce qui aurait donc amené à un "on peut trouver du bois au fond à droite du jardin". Et je ne sais pourquoi : -"Où n'est pas le problème, demande-moi plutôt comment se faire voyager" est la première phrase qui me sort, en liant la parole aux gestes, je lui attrape avec fermeté son paquet molletonné. Son regard brûle d'envie, et je vous avoue qu'à cet instant précis, je ne pense plus aux bois, et ni plus aux voisins qui* seraient susceptibles de nous apercevoir. Je me demandais juste comment je pourrais donner du plaisir à ces deux hommes fièrement montés, je l'espère, et agréablement surpris de se faire chauffer par un jeune, qui pour une fois a su être audacieux face à de parfaits inconnus.
"-Oh, Jason, laisse-le en vie j'ai envie de m'amuser aussi", l'interpelle Diego. A la manière dont il s'adressait à son cousin, je me doutais qu'il était plus âgé, et donc plus expérimenté. Il glisse des mains âbimées par le travail manuel dans son futal, et se caresse sans gêne. Il s'adosse sur le capot etpose ses coudes sur le corps des deux danseuses exotiques, me dévoilant un abdomen saillant de muscles.
Quel spectacle ! Je ne savais pas où donner des yeux et lequel faire râler le premier. Tout en le dévisageant, je continue à presser le sexe du dit Jason avec malléabilité. Son regard est assombri par les ailes déployées du faucon, au dessus de ses yeux. Sa peau est nette et ses yeux sont roux, et caractéristique ultra-importante à mes yeux : il a les dents alignés et relativement blanches, comparé à son cousin. Si je devais les embrasser, je préférerais être avec yeux-de-braises. Au fur et à mesure que j'étudie leur visage pour me rassurer de ne pas être une salope qui couche facilement, je sens son sexe gonflé comme pas deux, encombrant ma main qui s'était discrètement glissé sous le coton. Effectivement, il y a un risque que je décède si je me prends cette artillerie lourde... par n'importe quel orifice. Mais j'adore les défis alors je me lance : "- Y'a de la place dans votre camion où vous avez déjà ramassé un peu de bois? demandais-je hasardeux, avec l'espoir de trouver un matelas conforable plutôt qu'être debout chaussé de claquettes et avec pour seul support à hauteur : Le capot, ou les graviers.
-Pourquoi tu parles toi? A partir de maintenant, si t'ouvr' la bouche, c'est seulement pour sucer ou pour crier ok? riposte le plus âgé.
-Non mais j'disais ça pour être plus à l'aise les gars !!
-T'inquiètes nous on est à l'aise t'as vu, expliqua-t-il en me montrant son sexe brun et vulgairement épais.
C'est toi qu'on va détendre mon p'tit. Il riait tel un fumeur ayant les poumons déjà bien entamés. Lui, il a pas intérêt à faire le malin parce que je vais lui croquer la queue et on verra bien qui ouvrira la gueule après ça. Il s'approche de moi et me fou à genou en faisant pression sur mes épaules de ses doigts de mécano musclé, et m'enfonce son zob au fond de la gorge. Pour une mise en bouche il est un peu violent mais je prends mon rôle au sérieux. Je lui donne tout ce que je peux lui faire parvenir comme sensations, en léchant ses bourses poilues d'une main et masturbant son sexe de l'autre, puis en lui gobant entièrement son sexe jusqu'alors mou.
Il me fait comprendre que ce n'est pas suffisant en reprenant la télécommande des mains, et me frappe la face avec à plusieurs reprises. Jason décide de passer à l'entrée et dénude également son sexe. Celui-ci sent la pisse et le fromage, mais peut m'importe, je préfère encore me faire violence moi-même qu'être soumis à l'autre édenté de Diego. Certes, il a un beau corps et une belle gueule, mais la vulgarité dont il fait preuve m'a plus freiné qu'autre chose. Je voudrais leur donner du bien avec le seul message que j'ai à offrir : l'amour et la paix. Quand j'étais en seconde, je connaissais pleins de monde et passait mon temps à droite et à gauche, chez untel ou untel. Et je me suis retrouvé à une soirée fluo un week-end ensoleillé de fin d'année scolaire, avec une cinquantaine d'invités. Plus tard dans la soirée, (entre minuit et 6h du matin pour être le plus précis possible) je me suis retrouvé mal physiquement. Les agressions verbales, on apprend à vivre avec, depuis la maternelle, on se chamaille pour des choses futiles, ensuite viennent des insultes plus blessantes mais inefficaces si l'on a décidé de ne pas écouter le jugement d'autrui. Et puis là, pour cette belle soirée, je me retrouve allongé dans le jardin, cloué au sol par deux genous qui transperçaient mes frêles épaules. Il me bifflait de son sexe flasque en m'insultant de pétasse, et a fini son petit jeu de domination viril en me pissant au visage, croyant que ça me ferait plaisir puisque je lui ai susurré plus tôt lors d'un action/vérité, sous l'effet désinhibant de l'alcool, que j'avais déjà goûté à la pisse enfant et que ce n'était pas SI mauvais. Je vous avoue donc que je ne suis pas très friand de S-M uro depuis, et surtout les plans TN skets'.
Bref, ce mardi matin là, je n'ai pas eu à boire de la pisse, au contraire! Jason se faisait un plaisir de me faire goûter son liquide-séminale et je lui léchais le gland avec plus d'entrain que je ne l'ai fait pour l'autre. Je coulissais mes lèvres le long de son manche et crût l'entendre soupirer de plaisir dès la deuxième moitié rentré au chaud. Je lève les yeux vers son visage : il regardait le ciel d'un regard absent. Pour le remercier d'être humble vis-à-vis de Diego, je poussais le rythme en enchaînant pendant de longue minutes un défilé de bave et d'à-coups fulgurants, je me déboîtais la mâchoire sur son membre et je le sentais excité comme jamais, il me soufflait des coups de reins au fond de la gorge et malgré cela je n'arrivais pas à tout rentrer. Je pris ensuite son sexe à deux mains et senti enfin l'épaisseur et la monstruosité de la chose! Elle devait bien faire 23 centimètres à vu d’œil, aussi épaisse que celle de l'édenté, mais pesait lourde comme 4 bananes juteuses, c'est vous dire ! Le hic, c'est qu'il ne semblait pas comblé: son sexe n'était pas nervuré et bien qu'il soit autant droit qu'un arbre puisse l'être, il n'était pas à fond dans son excitation...
C'est en me ramenant à la réalité que Diego balance d'un ton sec : "- Ressape toi Jason, et monte illico dans l'camion."Nous l'avions regardé avec des yeux d'enfants privés de leur jouets de Noël pour une raison qu'aucun de nous deux ne comprîmes sur le moment. Il n'a pas fallu longtemps pour voir un sourire incomplet s'afficher sur son visage à la vu de nos mines déconfites. Non ... Il ne comptait pas repartir, il était juste fin prêt à passer à table.


*-Töten signifie -Tuons-le dans un allemand très approximatif. Les chiens comprennent apparemment mieux cette langue de brute.

Je remercie ceux qui m'ont lu et j'espère que vous apprécierez les suites, n'hésitez pas à me faire part de quoi que ce soit (conseils, demande d'explications, ou tout simplement pour papoter). A bientôt !

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Texte coquin : Epilogue. Le désir du mal
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