Un vaut mieux que deux tu l'auras.

- Par l'auteur HDS Kujido -
Récit érotique écrit par Kujido [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Un vaut mieux que deux tu l'auras. Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(9.0 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

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Un vaut mieux que deux tu l'auras.
Tiens, mais j’y pense. Je parle, je parle, mais je ne vous ai pas encore raconté ma première fois.
Rien d’extraordinaire. D’ailleurs, plus j’y réfléchis, plus je me demande si je ne vais pas la remettre à une autre fois.

Tiens, on m’appelle. Un numéro inconnu. On verra bien.

_ « Allo ?», je demande.
_ « Allo ? Qui est à l’appareil ? », répond une inconnue.
_ « C’est une blague ? » Sérieusement, ce n’est même pas moi qui appelle ! Mais la voix me dit quelque chose.
_« Chloé ? C’est toi ? » m’écriai-je, avec peut-être un peu trop d’enthousiasme, au vu de la situation, tout de même plutôt banale.

Précisons que Chloé, c’est une jolie brune aux grands yeux de biche, qui m’a fait tourner la tête pendant 2 longs mois, quand j’étais en Italie. Deux mois de stage, durant lesquelles j’avais eu l’occasion de la croiser plusieurs fois, grâce à mon colocataire, un ami insupportable qui a la manie de connaître des gens partout, quelque soit le pays.
Je l’adore, mais ça a un côté frustrant.

Bref. Chloé, c’était une amie à lui. Et dans son cas comme dans tant d’autres, l’habit ne faisait pas le moine. Toujours habillée de manière très légère, Chloé n’était pas une fille facile. Je ne crois pas l’avoir jamais vu jeter un regard plus que vaguement intéressé à un garçon.

Ne vous y méprenez pas, ce n’était pas une de ces filles plates, qui ne font pas attention à ce qui les entoure parce qu’elles sont obnubilées par elles-mêmes et qui finisse par devenir l’image froide et vide que renvoie le miroir dans lequel elles se contemplent à longueur de journée. Chloé avait un côté naïf et enfantin. Des yeux grands ouverts sur un monde qui l’émerveillait en permanence.

Simplement, elle n’accordait pas plus d’attention à un garçon, qu’elle ne pouvait en accorder à un coucher de soleil ou un lézard courant sur un mur.

Elle n’était pas non plus de celles qu’on qualifierait de « bombe ». Elle avait ses défauts. Bon j’exagère. Physiquement, elle était très belle. Grande, mince, les membres déliés, naturellement à l’aise, toujours le sourire au bord des lèvres, qu’elle avait mince et joliment dessinées. Je préfère les lèvres pulpeuses, enfin, peu importe.
C’était toutefois dans son visage qu’on pouvait chercher des imperfections. Elle avait un charme envoûtant, mais bizarrement inconstant. C’était ce charme qui faisait sa beauté. Pas une quelconque perfection dans ses traits. Et l’inconstance de ce dernier la rendait difficilement descriptible avec des mots.

Enfin c’était sa voix.

_ « Ha ! J’était sûre que c’était bien ton numéro, Haha ! » s’exclame t-elle, joyeuse, ornant de quelques fautes de prononciation son filet de voix doucereux . « Je suis dans Paris quelques temps, je m’ai dit qu’on pouvait boire un verre ! »Quelques minutes plus tard, le rendez-vous est fixé. Je suis assez surpris. Bien sûr, j’avais son oreille, en Italie, mais ça s’arrêtait globalement là. Je n’avais pas osé pousser les portes de l’enfer et elle n’avait pas vraiment l’air intéressée.
Enfin je me fais peut-être des films, après tout. On va seulement boire un verre.


À peine arrivé sur la place, je la vois de loin, l’air distraite, visiblement concentrée sur l’architecture d’une enseigne bancale de l’autre côté de la rue. Le vent donne à ses cheveux un volume qui ne leur est pas propre et fait tournoyer sa robe. Je profite de sa concentration pour prendre le temps de la détailler. Ses cheveux bruns dansent le long de son cou, sur ses omoplates, à la naissance de ses seins, tandis que sa robe tendue peine à couvrir la totalité de ses cuisses, qu’elle a toujours élancées et dessinées au fusain. Son décolleté pourrait sembler osé sur une autre, mais elle le porte très bien, ne flattant la surface de tissu couvrant ses seins que par à-coup.

Je m’approche d’elle par derrière et lui cache les yeux. Elle ne réagit pas, puis lentement, tourne la tête jusqu’à ce que ses lèvres frôlent mon menton. Elle se jette finalement à mon cou, son corps épousant le mien, mais seulement l’espace d’une seconde beaucoup trop courte.

Nous allons nous installer en terrasse, le vent caresse nos peaux, mais l’aménagement de la terrasse nous laisse l’intimité suffisante pour se détendre. Nous commandons, nous discutons, je n’écoute qu’à moitié, me contentant de relancer la conversation et de poser des questions. J’ai l’impression de voir sa voix prendre naissance derrière son ventre mince, pour remonter dans sa gorge et caresser sa langue. Nos genoux n’arrêtent pas de s’entrechoquer, mais elle ne semble pas chercher à prolonger les contacts, je les provoque donc volontairement, avec précaution, et elle laisse ses genoux reposer le long des miens. Elle parle moins fort. Je suis obligé de me rapprocher. Après quelques minutes, je renverse involontairement son Bloody Mary, qui coule sur sa robe et un peu le long de mon bras. Après 3 secondes de réflexion, nous nous orientons vers son appartement, pour qu’elle se change et que je me rince le bras. Son petit appartement est tout à fait à son image. Ni grand ni petit, à la décoration inconstante et hasardeuse. L’appartement a un air de secret, qui me rappelle la complexité même de l’âme de Chloé. Par l’encoignure de la porte, je l’aperçois, de dos, nue. Cliché typique. Une fois moi rincé et elle changée, on décide de regarder un film, histoire de ne pas rester les bras ballants au milieu de l’appartement. Le film, je l’ai déjà vu, mais je n’ai de toute façon pas l’intention de me concentrer dessus. Je préfèrerais me concentrer sur Chloé, ce qui serait plus simple si :De un, elle arrêtait de se lever et de deux, si son T-shirt n’était pas si court. À chaque fois qu’elle se lève ou se rassoit, j’ai sous mes yeux une paire de fesses, nues, à damner le diable. J’ai d’ailleurs du mal à contenir mon excitation. La savoir quasiment nue à quelques centimètres de moi, Brrr. Enfin, elle se rassoit et semble disposée à ne plus bouger. Elle s’allonge sur moi, le T-shirt à la limite des fesses, ses seins se coulant entre mes jambes. La main dans les cheveux, elle tourne la tête et me regarde, sans rien dire. Je me glisse sous elle, dans une étreinte euphorique et entoure sa taille de mes deux bras. J’ai les yeux plongés dans les siens et nos nez se frôlent. Je l’embrasse. J’embrasse sa bouche, sa gorge, retranchée derrière sa mâchoire. Elle lève le bassin et vient soulager mon excitation, sortant mon sexe de mon short et commençant une masturbation auquel vient s’ajouter le rythme de ses ondulations, calquées sur les battements de nos cœurs. Très rapidement, sans autres formes de préliminaires, elle s’empale sur mon sexe dressé. Je lui enlève son T-shirt, pâle mascarade au vu de la situation. D’abord, elle se contente de déhanchements lents, la tête blottie dans mon cou, mais rapidement, ses râles s’accentuent et elle se relève en se cambrant. Ses seins se figent l’espace d’un instant, puis d’un mouvement de tête, elle reprend sa danse sexuelle. Elle accélère son va et vient. Encore. Puis, sans prévenir, elle s’écarte de moi et commence à s’éloigner nue en riant. Je la rattrape par derrière, la rapproche du mur, et la pénètre de derrière, entièrement collé à elle. Je lui attrape la gorge du bout des doigts et de l’autre main, vais chercher entre ses jambes. Je l’attire encore plus à moi, comme pour la pénétrer toujours plus profondément. Son bassin me cherche et ses fesses épousent mes aines. Je me tends, j’exalte. Enfin, je pousse un soupir alors que je me répands en elle. Chloé s’échappe, se retourne, s’agenouille et me prends en bouche pour me nettoyer et finir de me purifier. Je jouis une deuxième fois, dans sa bouche. Elle m’avale. Plus tard, nous nous reposons nus, et je ne peux m’empêcher d’avoir envie de revenir sur ses seins. Avec la pesanteur, ils devraient s’affaisser, même s’ils semblent bien trop fiers pour cela. Malgré une souplesse particulière, ils sont fermes, et emplissent ma main gourmande. Mais Chloé n’a pas la tête à cela. Et nous devons sortir, vivre la nuit. Direction le cinéma, pour emplir notre âme des esprits des personnages avant de sortir vivre. Chloé enfile une robe grise clair moulante, en tissu léger, qui épouse à la perfection son corps, ses longues jambes et ses mouvements de hanche. Elle me prend le bras et se presse contre moi. Je songe. Au cinéma, il fait noir et on peut avoir de l’intimité. Je souris.

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