LE CHANTIER (61)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LE CHANTIER (61) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-10-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LE CHANTIER (61)
J’ai le chic pour souligner les côtés ignorés d’une personne.
Cela a été le cas avec des femmes comme Éliane qui sait maintenant apprécier les hommes même si son côté garçon manqué l’attire toujours à avoir des rapports avec des filles surtout depuis qu’elle a retrouvé Flavie.
Éliane était le proviseur du collège de ma ville jusqu’à ce qu’elle démissionne pour prendre la direction du club libertin que je vais ouvrir dans la ville que je gère après mon mari qui est mort.
Éliane sera remplacée à la rentrée de janvier par Angélina bigote malgré son jeune âge qui entraîne Antonin son fils de 22 ans dans son manque de clairvoyance entre sa vie de femme et sa vie spirituelle.
Elle aurait pu continuer sa vie monacale si avec notre brave vieux curé elle s’était abstenue de venir manifester avec lui son hostilité à notre club, j’avais fait appel aux louves mais en bon chef de meute j’ai réussi avec de la chance il est vrai à ramener son fils dans le giron des jeunes hommes baisant sans se poser de question.
Là encore, elle est venue mettre son grain de sel mais je l’ai contrée sur mon lit des plaisirs avec l’aide de Benoit et avec Christian mon futur ce qui semble avoir déclenché en elle une envie de sexe sans tabou car je viens de la voir entrer chez les apôtres et certainement passer directement d’une bite à deux.
Les bonnes nouvelles volant en escadrille, je suis à la mairie rejoignant notre curé qui a demandé une audience m’annonçant son remplacement par le père Jean jeune curé d’une trentaine d’années.
Hida m’a fait apporter une enveloppe par courrier porteur que je commence à lire.

« Valérie, comme je te l’avais promis j’ai fait le nécessaire pour t’enlever l’épine du pied que constituait ton vieux curé, voilà ce que je savais pouvoir faire quand je t’ai fait cette promesse.
Quand j’ai commencé à me prostituer, j’ai fait la connaissance d’un jeune homme de mon âge qui aurait pu changer ma vie car j’ai eu un coup de foudre pour lui dès les premiers instants où il m’a suivi dans la pièce où je travaillais.
Je l’ai dépucelé et il est venu plusieurs fois de suite me choisissant chaque fois.
Il habitait non loin du bordel où tu as connu la sensation que ressent une fille d’être choisie sans choisir elle-même et un jour nous nous sommes rencontrés dans sa chambre pendant mes heures de repos où nous baisions sans rémunération bien sûr.
Un après-midi par une chaleur torride un orage dévastateur allant éclaté, nous étions nus sur son lit sans avoir le courage que nos corps se rencontrent quand il a semblé prendre son courage à deux mains.
Il m’a avoué que depuis que nous faisions l’amour un autre amour plus dévastateur le submergeait, il avait entendu l’appel du très haut et avait décidé de devenir prêtre.
Comme un robot je me suis levée et je l’ai quitté avec comme seule parole un simple « Au revoir » comme l’avait fait l’un de vos présidents.
Ce soir-là dans mon bordel j’étais déchaîné comme si je voulais me laver de ce qu’au début j’ai pris comme un affront.
J’ai écarté mes cuisses en de nombreuses positions avec un max de clients, c’est ce soir-là que je suis devenue accro au sexe rémunéré et au champagne car à la fin de la nuit mon bas de laine avait fructifié mais dans le même temps j’ai pris la biture de ma vie.
Pendant un an j’ai tapiné comme une malade jusqu’au jour ou dans un café je l’ai vu, il avait les habits de prêtre certes sans la soutane et il m’a invité à boire un verre, signe du destin, le ciel était aussi noir que le jour où nous nous étions quittés.
J’ai appris qu’il était parti pour Rome faire son séminaire.
Il m’a donné son numéro de téléphone car même si nos rapports physiques étaient terminés il souhaitait essayer de sauver mon âme de pécheresse.
Nous nous téléphonions tous les mois et déjeunions ensemble chaque fois qu’il venait en Belgique et chaque fois il me suppliait de quitter le métier et chaque fois j’essayais qu’il retourne dans ma chambre.
À notre dernière rencontre je lui ai dit que j’avais placé mon argent dans la filière bois et que j’avais décroché comme il me le demandait, j’ai honni de lui dire que je suis la nouvelle propriétaire du lieu où je l’ai dépucelé mais ne rien dire est-ce péché ?
Depuis que je le côtoie il est monté dans la hiérarchie de l’église et à des habits de couleur tirant sur le violet.
Pour préserver son anonymat bien que j’aie eu beau essayer de le reséduire, il est resté toujours fidèle à son vœu qui m’a fait tant de mal.
Une nouvelle fois quand je t’ai fait la promesse de t’aider, je savais que j’avais rendez-vous avec lui trois jours plus tard à Rome où je m’y suis rendu avec mon jet.
Petite parenthèse, j’espère qu’Ange nous donnera toute satisfaction dans notre club mais la connaissant bien je suis sûr qu’elle assumera ce que nous espérons d’elle.
Je l’ai déjà remplacé et j’ai testé la nouvelle qui travaillait comme Ange dans ma maison d’Anvers et qui aspirait à prendre un peu de recule.
J’ai dîné avec lui et il m’a assuré de faire le nécessaire, ma demande tombait bien, ils avaient un jeune prêtre qu’il a appelé Jean auquel ils devaient trouver un clocher en France et il m’a promis de faire le nécessaire pour que ce soit chez toi qu’il prenne la place de ton empêcheur de tourner en rond.
Voilà je t’ai tout dit de ma vie et j’espère que tu auras compris pourquoi je suis cette fille tellement exubérante que je montre pour cacher cette fracture qui s’est opérée depuis plusieurs années.
P.S. Rupert m’a envoyé les photos qu’il a prises des femmes qui manifestaient avec ton curé quand vous êtes rentré, j’ai commencé à faire enquêter et si le changement de curé semble inefficace j’ai déjà des pistes pour que ces femmes arrêtent de t’embêter.
Ton amie Hilda qui espère te voir bientôt. »
Ce que je peux dire après avoir lu cette lettre c’est la confiance que me fait Hilda sur la face cachée de sa vie.
Quand je la reverrai c’est une tout autre image qu’elle me renverra.
Fille semblant forte mais fille fragile, j’ai presque envie de prendre l’avion pour la retrouver et lui faire oublier les vicissitudes de sa vie, arriver à vendre son corps mais surtout continuer par dépis amoureux, moi qui viens de quitter Christian mais que je vais retrouver rapidement, quelle réaction j’aurais s’il m’arrivait ce qui lui est arrivé ?
J’ai du vague à l’âme quand un tourbillon frappe et entre dans mon bureau.

• J’ai mon permis, j’ai réussi à éviter tous les piétons et les vélos.
Je suis passé près d’une poussette mais coup de chance ma robe venait de se relever et l’examinatrice une fraction de seconde a plongé entre mes cuisses.
• C’était une femme.
• Oui et avant qu’elle prenne le candidat suivant je lui ai demandé de me donner son numéro de téléphone, regarde Valérie, elle s’appelle Françoise et voilà son 06.
• Même le jour où tu passes ton permis il faut que tu dragues.
• Une seule vie, il faut la vivre à fond.

Nous éclatons d’un grand éclat de rire, Nadia se jette dans mes bras et je l’embrasse pour tout de même la féliciter surtout car le fait qu’elle l’ait obtenu va nous donner de la souplesse lors de nos déplacements.

• Valérie, l’après-midi de Noël, peux-tu me prêter le Palais des plaisirs j’en ai besoin pour un rendez-vous.
• Bien sûr, il te suffira de fermer la nouvelle porte à clef, je veux ignorer ce que tu feras avec ta nouvelle conquête.
• Comment as-tu deviné, Françoise est seule pour Noël, elle est orpheline.
• Invite là au réveillon que tu as organisé.
• Je lui ai proposé mais elle a refusé, elle a prétexté qu’elle avait déjà un engagement, je pense qu’elle veut mieux me connaître avant d’accepter une soirée de réveillon.
• Tu as fait le nécessaire pour les cadeaux dans le peu de temps que tu avais.
• Oui, avec Germaine et Ange nous sommes allées à Toulouse avec sa voiture en même temps que nous avons conduit Ange à l’avion qui va la conduire auprès de sa fille, elle va revenir après le 1er de l’an avec elle définitivement, je lui ai donné de quoi préparer son déménagement.
Avant qu’elle s’envole nous avons été dans des boutiques et tout va nous êtres livrés mais je te cache le reste ce sera une surprise, la seule chose que je te demande c’est de venir à 22 heures dans ta salle à manger qui sera fermée avant car je vous ai préparé un réveillon secret.

Je crains le pire, Nadia et surprise, Nadia et secret sont des mots antinomistes, mais il faut bien que je lui fasse confiance mes nouvelles obligations me prenant une grande partie de mon temps, je l’ai prévenu que Noël était une fête sacrée pour moi du temps où j’étais marié que j’avais trois enfants et que l’héritage de Pierre m’était encore inconnu.
Je m’étais souvenue que Nadia quand elle avait fui sa famille était d’une autre confession mais m’avait dit que chez ses parents il fêtait Noël comme nous.

Le lendemain malgré le réveillon j’ai deux rendez-vous importants, le premier sans sa présence, le géomètre me montre l’emplacement de l’usine de retraitement des déchets verts et celui de l’hôtel pour que je fasse approuver par le conseil la vente des terrains à taux au minimum d’impôts que m’autorise la loi.
Je vais chez notre garagiste l’un des sept membres du collège de décision qui me drague éhontément mais je reste sur la réserve, j’ai d’autres choses à faire et surtout je paye car sauf une grosse remise, sa voix m’est inutile aujourd’hui.
J’achète un coupé sport C4 Citroën de couleur rouge qui brille de tous ses feux derrière la glace de sa vitrine, il doit me la livrer devant chez moi, je garde la clef originale et lui laisse celle de secours qu’il doit mettre dans ma boîte à lettres.
Je passe chez le confiseur où j’achète des balotins pour tous les employer de la mairie et une grande boîte de chocolats pour Germaine.
La patronne est surprise d’une telle commande pour le jour même mais comme ils ont une autre boutique à Toulouse, après inventaire elle pourra tous livrer avant 16 heures à Germaine qui se chargera de la distribution.

À 20 heures chez moi, avant de monter, sachant que la salle m’est interdite je vais vers la cuisine qui est elle aussi fermée.
Je monte dans ma chambre où Christian est là, il me prend dans ses bras et me porte dans notre salle de bain et me dépose dans la baignoire qu’il avait commencé à remplir avant que j’arrive.
Il me rejoint et j’ai plaisir à me mettre dos à lui, lui permettant de poser une main sur mes seins.
Je tourne la tête et nous nous embrassons avec beaucoup d’envie.
Je sens sa verge taper sur mon dos, il m’est facile de me soulever et de l’introduire en moi, comme nous sommes placés, sa verge entre peu mais j’apprécie le volume qui me pénètre.
Cette fête de Noël va être phénoménale je le sens surtout drivé par Nadia, je prends mon plaisir mais l’heure avance et l’eau se refroidit, dès qu’il m’a rempli de son sperme, je le quitte et je fais couler la douche pour me rincer surtout mon intimité.

À 22 heures nous descendons après maquillage et robe longue de soirée, comme prévu, la salle est ouverte et un homme est là qui met le couvert sur une table où ils semblent que de nombreux couverts soient prévus.
Comme je l’avais demandé un grand sapin allant jusqu’au plafond, brille de mille boules et de mille lumières clignotantes.

• Bonjour madame, je me présente, le me nomme Damien cuisinier à domicile que vous avez engagé pour votre réveillon, attendez, je reviens.

Il part vers la cuisine et revient avec trois coupes et une bouteille de champagne.

• Joyeux Noël madame, j’espère que le repas que vous m’avez commandé vous plaira, il sera prêt à l’heure que vous m’avez donnée !

Nadia a dû passer commande par Internet à ce cuisinier qui est persuadé que c’est moi qui l’ai fait.
Jolie surprise de Nadia qui descend de sa chambre avec Benoit, Maryse et Petrov.
On sonne à la porte et j’ai la joie de trouver mes filles accompagnées de Sylvain et suprême surprise de Barbara ma belle-fille.

• Surprise maman, joyeux Noël…

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