L'artiste, la déesse et le mortel

- Par l'auteur HDS Franck Tizob -
Auteur homme.
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Récit libertin : L'artiste, la déesse et le mortel Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-09-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'artiste, la déesse et le mortel
Cette petite histoire remonte à l'époque où j'étais étudiant, en première année de psycho. Un matin, à un arrêt de bus, je rencontrai Nathalie. On se connaissait un petit peu depuis le lycée, elle était amie avec de bonnes copines de ma classe.

Elle était très séduisante. Assez grande, elle était blonde et frisée, avait une silhouette et une démarche très élégante. Elle était toujours souriante et très avenante. Aussi, j'étais très heureux de la croiser ce matin-là, je me disais que cette rencontre nous amènerait à ce que l'on fasse plus ample connaissance.

Elle aussi était visiblement contente de me voir. Elle me demanda tout de suite de mes nouvelles, ce que je devenais, si j'étais encore avec ma copine. Je me suis empressé de lui dire que j'étais redevenu célibataire... Je lui expliquai vaguement ce je faisais à la fac, et m'intéressais à ses activités.

Elle me répondit avec empressement :
- Moi, je suis aux Beaux-Arts ! C'était mon rêve, et j'ai beaucoup de chance. Je m'éclate vraiment, même si je suis obligé d'étudier des choses qui ne me branchent pas vraiment... Ce que j'aime par-dessus tout, c'est le dessin, la peinture...
- Ah moi aussi, j'adore le dessin. J'aurais rêvé écrire des BD, mais je suis vraiment trop mauvais. J'arrive à peu près à reproduire un dessin, mais je suis incapable de dessiner quelque chose que je vois en vrai, et encore moins quelque chose qui sortirait de mon imagination...
- Tu as raison, c'est assez difficile de dessiner d'après nature, au début. Ces derniers temps, on a beaucoup étudié le corps humain, je n'imaginais pas la chose aussi complexe ! D'ailleurs, hier, on avait un modèle vivant, tout nu et c'était vraiment très drôle : un gros bonhomme avec un tout petit kiki ! Hi hi hi ! Qu'est-ce-qu'on s'est marrés...

J'étais estomaqué par ce qu'elle venait de dire. Je l'imaginais derrière son chevalet de dessin, matant le petit sexe de ce bonhomme, essayant de ne pas éclater de rire. Je trouvais que cet homme devait avoir beaucoup de courage pour s'exposer ainsi devant une troupe d'étudiants. Je m'imaginais à sa place, posant tout nu devant la superbe femme avec laquelle je discutais, ce qui me donna des frissons dans le dos.

J'avais du mal à cacher mon émotion et bredouillais :
- Ah ouais, euh... Mais vous avez souvent des modèles vivants comme ça ?
- Ah oui, c'est la base. Et des fois il y en a même de très jolis... Des hommes, des femmes. L'autre jour, il y avait un danseur, qui fait ça pour arrondir ses fins de mois, il avait un corps magnifique, et de ces fesses ! Mmmmhh...

Cette fois, comme mon visage rougissait et que je ne trouvais rien à répondre, elle poursuivit :
- C'est sûr, au début, ça me faisait drôle, je me sentais gênée. Mais on s'y habitue très bien, ça devient naturel. D'ailleurs je dois présenter une composition le mois prochain, et j'ai bien envie de faire un nu. J'ai de bonnes idées, et je vois déjà la mise en scène. Mais je n'ai pas les moyens de me payer des modèles...
- Ah, c'est dommage...
- Tu ne connaîtrais pas quelqu'un qui accepterait de poser gratos, par hasard ?
- Euh... Un homme ou une femme ?
- Bin pour la scène que j'ai imaginé, il faudrait que ce soit un homme...

Elle me regardait intensément, droit dans les yeux, un petit sourire en coin. Je sentais qu'elle me demandait indirectement si j'accepterais. J'étais vraiment intimidé et je n'arrivais pas à soutenir son regard. Elle était vraiment très sexy et avait très confiance en elle, ce qui n'était pas mon cas. L'idée de poser nu pour elle m'excitait au plus haut point, mais je n'arrivais pas à lui répondre.

Pleinement consciente de ma timidité et de mon manque de confiance, elle poursuivit :
- Je te verrais bien, toi... Ça ne te dirais pas de faire ça pour moi ?
- Oups... Mais je n'ai jamais fait ça moi ! Et je ne suis pas sculpté comme un danseur, tu risques d'être déçue...
- Ha ha ha ! Mais je ne recherche pas un corps parfait, au contraire... Je cherche quelqu'un de «normal», avec ses perfections et ses défauts. Allez, s'il-te-plaît...

Elle avait petit air suppliant, et un regard si intense. Elle savait très bien que j'étais sous son charme. Je finis par craquer et par accepter, la peur au ventre. Elle s'exclama de joie, et me remercia chaleureusement. Je trouvais qu'elle en faisait un peu trop, étonné que j'étais de lui procurer tant d'enthousiasme. Elle me donna donc son adresse, et rendez-vous au dimanche matin suivant.

Ce dimanche matin, était glacial, mais très ensoleillé, un beau matin d'hiver. Je n'avais pas dormi de la nuit. J'étais terriblement excité : j'avais rendez-vous avec la belle Nathalie. Je tremblais de froid, de peur, de joie, au pied de son immeuble. J'hésitais à appuyer sur l'interphone. Je fumai une cigarette pour me donner un peu plus de courage, puis j'appelai. Je montais l'escalier sombre de ce vieil immeuble du centre-ville, jusqu'au dernier étage, une érection se faisant sentir, irrésistible. Je toquai à sa porte, sentant mes joues s'empourprer.

Elle m'ouvrit, l'air tout juste réveillée, pieds nus, vêtue avec ce qui ressemblait à un pyjama en coton, très moulant. Du coin de l'œil, essayant de ne pas être indiscret, je remarquai qu'elle avait une poitrine plutôt généreuse et qu'elle n'avait pas de sous-vêtements. Elle était absolument sexy, et n'avait pas l'air d'être trop préoccupée par la pudeur.

Comme si elle avait remarqué que mon regard était attiré par son corps, elle me fit chaleureusement la bise, puis s'expliqua :
- Je suis désolée, je sors du lit ! Hier on a fait la fête avec les potes des Beaux-Arts, et je me suis couchée à moitié saoule... C'est dur dur ce matin ! Mais viens, entre, je vais faire un café.
- Il n'y a pas de problème, prend ton temps... Je ne suis pas non plus très bien réveillé.
- Tu as fait la fête toi aussi ?
- Non, non.. Je n'ai pas très bien dormi.
- J'espère que ce n'est à cause de moi !?
- Euh... En fait un peu. Je suis plutôt angoissé, par l'idée de...
- Hi hi hi ! Détend-toi ! Ne t'inquiète pas, ça va être très cool...
- Mais c'est que... C'est que... La situation m'excite un peu en fait...
- Alors ça, ce n'est vraiment pas un problème, hum... tant que tu ne me sautes pas dessus, que tu restes bien sage et que tu gardes bien la pose ! Ha ha ha !...
- Oups...

Elle me tourna le dos, pour préparer le café, dans le coin cuisine de son petit appartement. J'eus confirmation qu'elle ne portait pas de sous-vêtements. J'étais impressionné par sa décontraction, par sa réaction désinvolte à ce que je venais de lui dire. Elle me laissait en plein désarroi, et en était parfaitement consciente. J'examinais les lieux : une pièce moyennement grande mais avec un plafond très haut, une grande fenêtre donnant sur les toits, des grandes tentures de style oriental, des tapis, une bibliothèque, une table basse, quelques fauteuils anciens, une grande table garnie d'un tas d'ustensiles de dessin et de peinture, un chevalet... C'était un endroit très agréable, entre un salon et un atelier d'artiste. Elle revint avec un plateau, et on s'est assis confortablement pour boire le café fumant.

Puis elle entra dans le vif du sujet, son projet artistique :
- Tu connais Burnes-Jones ?
- Non, je ne crois pas, c'est un peintre ?
- Exactement, il a dessiné pas mal de scènes mythologiques au XIX° siècle. J'aime beaucoup. Mon idée c'est de m'inspirer d'un de ses tableaux : «  The Soul Attains  », mais à l'inverse... Tu vas comprendre.

Elle prit un grand livre sur sa table à dessin, feuilleta quelques pages, puis me le tendit. Je regardais le tableau qui y figurait, je le trouvais très beau. Il représentait une femme nue debout, et un homme devant elle, un genoux à terre, lui tenant les mains comme s'il allait y déposer un baiser. Il semblait éprouver une grande admiration pour cette femme, de l'amour, il avait l'air de la supplier, ou de lui déclarer sa flamme.

Ne comprenant pas trop quelle était son idée, je lui demandai :
- J'aime beaucoup, c'est très beau, mais qu'est-ce-tu attends de moi ?
- C'est très simple : je veux dessiner une scène comme celle-là, mais la femme porterait une robe, et l'homme serait nu.
- Ah d'accord, je comprends... Et le modèle de l'homme, ce serait moi bien sûr...
- Ben dis-donc t'es long à la détente toi, ce matin !
- Excuse-moi, mais je ne comprends pas tout... Si je pose tout seul, tu peux peindre ça, puis ajouter le personnage de la femme ensuite ?
- Mais bien sûr que non ! Hi hi hi ! Tu vois bien qu'il lui tient les mains, et en plus ils se regardent, je suis bien obligée de dessiner les deux personnages en même temps.
- Euh... Mais c'est qui le modèle de la femme ?
- Elle devrait bientôt arriver, tu la connais.
- Mais tu ne m'avais pas parlé de ça ! Je ne devais poser que pour toi ! C'est qui ?
- Excuse-moi, mais l'idée ne m'est venue qu'après t'avoir parlé l'autre jour... C'est Graziella.

Graziella ! Une copine de lycée, on était dans la même classe. C'était une brune flamboyante, toujours un sourire éclatant sur ses lèvres rouges et pulpeuses. Elle riait et plaisantait tout le temps, avec une forte voix. Elle était très féminine, portait toujours de belles robes et des chaussures à talons, elle avait des formes très voluptueuses... On était tous admiratifs de ses seins énormes. Je n'arrivais pas à croire qu'elle allait venir, et que j'allais devoir m'agenouiller à ses pieds, nu comme un vers. Je me serais plutôt vu dans la position inverse : moi vêtu et elle nue, mon visage à hauteur de sa petite chatte, dominé par sa poitrine voluptueuse. Cette idée me fit rougir et bander très fort.

Je me demandais si, après m'avoir proposé de poser pour elle, Nathalie en avait parlé à Graziella, et si cette dernière, enthousiasmée, lui avait donné l'idée de poser elle aussi avec moi. Je ne saurais peut-être jamais si les choses se sont réellement passées comme ça. En tout cas, j'étais au pied du mur. Effrayé autant qu'excité, je ne trouvais aucun moyen de me sortir de cette drôle de situation. Qu'allaient-elles penser de moi, lorsque j'allais me trouver nu, la trique à l'air ? Allaient-elles être choquées, se moquer, le prendre mal, ou me sauter dessus ? J'avais déjà dit à Nath que la situation m'excitait beaucoup, et elle avait pris la chose légèrement et avec humour, mais avait-elle bien compris ?

Rouge comme un tomate et très mal à l'aise, je revins à la charge :
- Mais c'est pas possible, je te jure, j'ai peur d'être trop... hum... excité...
- Ha ha ha ! Mais j'ai bien compris ! Moi je m'en fous, ça ne me gêne pas et Graz non plus j'en suis sûr, telle que je la connais. Je ne te croyais pas aussi pudique !
- Mais met-toi à ma place... C'est quand même gênant !
- Meuh non, tu verras, tu seras vite à l'aise.
- Ça c'est toi qui le dis ! Je ne sais pas si je vais le faire.
- Ah non ! Tu ne peux pas me faire ça, il faut absolument que je mène ce projet au bout.
- Trouves en un autre !
- Un autre projet ou un autre modèle ?
- Les deux...

A ce moment-là, elle déploya tout son pouvoir de séduction, et me regarda d'une façon à laquelle je ne pouvais pas résister. Je me dis que finalement, il allait se passer quelque chose de très intéressant. La sonnerie de l'interphone retentit. Graziella arrivait. Les choses se précipitaient et m'échappaient, j'allais devoir me laisser faire. Une boule de chaleur me tenaillait le bas du ventre, je frissonnais, j'étais mort de peur. Nath ouvrit la porte, dit bonjour et fit entrer Graziella.

Magnifique et énergique, elle se précipita vers moi pour m'embrasser :
- Salut toi ! Alors comment ça va ? Depuis le temps, je suis contente de te voir ! Qu'est-ce-que tu deviens ?
- Ben... Je suis en fac de psycho, puis l'autre jour j'ai croisé Nath, et...
- Et te voilà ! C'est super ! Je suis vraiment contente de faire ça pour elle, en plus tu vas voir comment elle dessine, elle a vraiment du talent. Ça va être génial. Elle t'a expliqué ce qu'elle veut faire ?
- Euh, oui...
- Oui, je lui ai expliqué, mais il a la trouille !
- Ah bon, mais pourquoi ? On est entre nous, il n'y a pas de problème... T'es pudique ou quoi ?
- Ben oui, je suis pudique... un peu...

Elles éclatèrent de rire, se jetant des regards complices. Ma gêne les amusait beaucoup. Je n'étais pas fier de moi, intimidé. Puis Nath alla dans sa chambre chercher les habits qu'elle avait trouvé pour la tenue de Graziella : une sorte de déguisement de déesse grecque. C'était une robe blanche, presque transparente, légère et assez courte, sans manche, avec une ceinture. Elle avait aussi trouvé un bandeau pour sa tête et des nu-pieds de cuir, avec de petits talons et des lanières montant jusqu’aux mollets. Nath fit remarquer qu'avec ses bijoux, sa coiffure et son rouge à lèvres, Graziella serait parfaite. Je ne doutais pas qu'elle serait absolument sexy dans cette tenue.

Graziella, ravie s'exclama :
- Oh mais c'est magnifique, où est-ce-que tu as trouvé tout ça ?
- J'ai une copine qui travaille dans une boutique de location de costumes, elle me l'a prêté. C'est celui d'Aphrodite, je trouvais que c'était approprié.
- T'as raison ! Quoi de mieux qu'un simple mortel implorant la déesse de l'amour et de la beauté ? Ouh mon rôle me plait beaucoup, je m'y vois déjà ! Je vais vite aller me changer...

Elle s'absenta dans la chambre, me laissant seul avec Nath. Celle-ci me dévisageait, un sourire en coin, très coquin :
- Bon, on va se mettre au travail. Toi aussi, il faut que tu te mettes en tenue...
- Hummm...
- Si tu préfères, tu peux aller te déshabiller dans la salle de bain, puis revenir avec mon peignoir.
- Ouais d'accord, on va faire comme ça...

En fait, au fond de moi, ça n'allait pas du tout. La peur au ventre, j'entrai dans la petite salle de bain. Il y avait des étagères remplies de produits de beauté, de parfums. Je décrochai le peignoir bleu du porte-manteau. Il était assez court, un vrai peignoir de femme. Je me dis que j'allais être ridicule dedans. Mais l'idée d'enfiler un vêtement aussi intime de la belle Nathalie sur mon corps nu, me fit bander aussitôt. Derrière la porte, j'entendis des exclamations, ce devait être Graziella revenant auprès de Nath. Mon cœur battant dans mes tempes, je me suis déshabillé avec hésitation, et enfilai le peignoir. Comme mon sexe durci dépassait, je l'enfilai sous la ceinture, et serrai celle-ci le plus fort possible. Respirant lourdement, je sortis de la salle de bain. Quand les deux femmes me virent arriver dans cette tenue ridicule, elles furent prise d'un fou rire, je me sentais humilié.

A la vue de ma mine déconfite, elles s'adoucirent, et Nathalie tenta de me rassurer :
- Excuse-nous, mais c'est vrai que mon peignoir est un plutôt court... pour un homme.
- Ouais, j'ai l'air malin...
- Viens à mes pieds mortel ! Viens rendre honneur à ta déesse adorée.

Graziella était splendide dans son déguisement, ses formes avantageuses, ses jolis pieds, sa chevelure abondante étaient bien mis en valeur. Elle se prenait vraiment au jeu et semblait toute émoustillée. Avec l'aide du tableau original, Nath plaça Graziella en fonction de la lumière, se recula, puis l'aida à prendre la bonne pose. Puis elle me demanda d'approcher, me fit poser un genoux à terre devant la déesse. Inévitablement, le bas de mon peignoir s'écarta, et mon sexe bandé surgit d'entre les deux pans. Elles s'en aperçurent, avant que je puisse le recouvrir.

Rouge de honte, je tentai de m'expliquer, tandis qu'elles riaient à gorges déployées :
- Excusez-moi... C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à me retenir...
- Mais ce n'est pas grave mon petit mortel, c'est bien, tu fais honneur à ta déesse !
- Mais oui, ne t'en fais pas pour nous, on en a déjà vu d'autres !
- Et des grosses... Ha ha ha !
- Oui, des bien plus grosses...
- Ne vous moquez pas comme ça, sinon j'arrête tout et je m'en vais !
- T'as raison, désolée. C'est juste qu'en voyant ta tête, ça donne envie d'en rajouter... Mais c'est promis, on arrête.

Nathalie me manipulait, prenait du recul, jusqu'à ce que j'ai la pose parfaite. La déesse avait du mal à se retenir de rigoler. Puis l'artiste décida que son travail devait commencer. Délicatement, pour que je ne perde pas la pose, elle défit la ceinture de mon peignoir, et le retira, me laissant dans le plus simple appareil. J'avais froid et j'arborais un sourire gêné tandis que leurs yeux se portaient par réflexe sur mon sexe en pleine érection. Leurs regards me chatouillaient le gland, mes couilles fourmillaient. Elles pouffaient, ravalant leur fou rire, pour ne pas me vexer. J'essayais de penser à des choses les plus tristes possibles, pour faire taire cette irrésistible érection, mais sans succès.

Nathalie, après avoir installé son chevalet, me dit :
- Bon c'est très bien, vous avez la pose idéale. Mais la déesse, sil-te-plaît concentre toi, et arrête de rigoler comme une baleine, il faut que tu ais un air plus rêveur. Et toi le mortel, si je te dessine dans cet état, je vais avoir du mal à présenter mon œuvre à mes profs ! Hi hi hi ! Concentre-toi un peu, pour faire redescendre la pression...
- Je fais ce que peux, sois en sûre !
- Oh non s'il-te-plaît, mon petit mortel, reste comme ça... Moi j'adore ! Nath, tu n'as qu'à inventer pour dessiner cette partie-là.
- Mouais, pourquoi pas, je verrai ce que je peux faire...

Tenir la pose était vraiment très difficile : crampes, fourmis, fatigue... L'artiste était sérieuse et concentrée, la déesse était hilare. Cette dernière devait regarder un point au-dessus et derrière moi, mais sans cesse elle baissait son regard vers mon entrejambe, puis revenait me fixer avec un sourire provoquant. Elle faisait tout pour me déstabiliser, et elle y arrivait très bien. Quant à moi, je devais fixer mon regard aux alentours de ses seins, ce qui ne m'aidait pas à faire redescendre la pression, selon l'expression de l'artiste. Elle ne portait pas de soutien-gorge, et sa robe était tellement fine... De temps en temps, je jetais un coup d'œil vers ses jolis pieds, à quelques centimètres de mon sexe. J'imaginais l'artiste, détaillant chaque parcelle de mon corps nu... J'avais perdu la notion du temps.

Graziella, ne tenait plus :
- Bon, Nath, on va peut-être faire une pause ?
- Oui si vous voulez, j'ai esquissé l'ensemble, il me restera à travailler quelques détails...
- Ouf, allez tu peux te lever petit mortel !

Pendant la pose, je tenais les mains de Graziella, mais à ce moment-là, c'est elle qui se saisit des miennes, puis avec le dessus de son pied, tout en rigolant, elle appuya légèrement sur mes couilles, me signifiant de me lever. Ce contact me fit frémir. Je me retrouvai debout devant elle, mon sexe tendu tout près de son ventre, mon gland effleurant les plis de sa robe. Quand elle libéra mes mains, je me précipitai pour enfiler le peignoir, ce qui les fit beaucoup rire. Puis on s'assit dans les fauteuils.

La déesse me titillait :
- Tu es vraiment pudique, en fait ! On l'a vu ton petit truc, maintenant ce n'est plus la peine de te cacher.
- Oh, mais tu peux comprendre que ça me gêne...
- Mais nous, ça ne nous gêne pas ! Hein Nath, qu'est-ce-que en penses ?
- Pas le moins du monde ! Sauf que je ne sais encore pas comment je vais dessiner ça...
- Tu devrais peut-être te soulager, revenir à un état normal ?
- Euh, mais comment ?
- Ha ha ha ! Tu ne l'as jamais fait ou quoi ? Tu veux peut-être qu'on te montre ?
- Non, non ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
- Allons, ne soit pas si timide.

La déesse s'approcha de moi, et passa une main sous le pan de mon peignoir, pour se saisir de mes couilles. Une onde de surprise et de plaisir parcouru chaque parcelle de mon corps, je faillis éjaculer à ce simple contact. Consciente de ma vulnérabilité, elle défit la ceinture et ouvrit le peignoir, m'exposant de nouveau à leur regard. Elle cracha dans son autre main et me masturba lascivement, je ne tardai pas à jouir, sous leurs yeux joyeux et satisfaits. Quel instant inoubliable ! Jouir des mains d'Aphrodite en personne, avec la complicité de Vénus en pyjama, ce n'est quand même pas donné à tout le monde.

L'artiste me tendit un paquet de mouchoirs en papier :
- C'est très bien ! Après que tu te sois nettoyé, on va reprendre le travail, je vais peut-être pouvoir dessiner ton petit zob maintenant.
- Hi hi hi ! Petit, petit... Il y a pire quand même tu ne trouves pas Nath ?
- Mouais... Si tu le dit. Mon dernier copain en avait une tellement énorme, que je ne me rends plus compte maintenant !
- Ah bon, Eric ?
- Oui, comme ça, elle est...
- Oh purée ! Ça devait être bon...
- Bof, au début ça me faisait un peu mal, puis après ça ne durait jamais longtemps. Pas terrible en fait...
- Bon je ne vous dérange pas ?
- Ah c'est vrai, les mecs n'aiment pas quand on parle d'eux comme ça. Tiens regarde, elle s'est toute ratatinée. Vite au boulot !

J'étais dans un état second, je planais complètement. On a repris la pause exacte, suivant les indications de l'artiste. J'avais froid, il me semblait que la température était descendue d'au moins cinq degrés. Je ne bandais plus, mais mon gland était resté décalotté, je sentais des courants d'air passer dessus. Avec le froid, mes couilles aussi se ratatinaient. Je pensais à l'image que Nath avait de moi à cet instant, et ce n'était pas très glorieux, elle qui semblait si habituée au grosses bites... J’entendis le déclenchement d’un appareil photo et tournai la tête vers elle.

- Gardez la pose  !
- Mais…
- C’est pour plus tard quand je peindrai, j’ai besoin d’avoir une idée de la lumière et de la couleur. Ne bougez pas je vais en prendre une ou deux autres.

Puis à cause des coups d'œil en coin, de la proximité de la formidable poitrine de la déesse et de l’idée que Nath allait avoir des photos de ma petite nouille l'excitation est revenue, irrésistiblement.

Elles remarquèrent tout de suite mon érection :
- Ah dis-donc, toi tu es en forme ce matin !
- Euh, c'est pour te faire honneur déesse, tu es si belle...
- Mmmmh j'aime qu'on me parle comme ça ! Mais n'espère pas que je vais encore t'accorder mes faveurs... Tu ne le mérites pas, petit mortel, tu n’es pas gentil avec l'artiste !
- Non non, c'est bon, j'ai eu le temps de dessiner la chose...
- Ah OK... Plus besoin de faire redescendre la pression maintenant. Je te condamne à rester comme ça, mortel, à me faire honneur sans cesse, pour l'éternité. Hi hi hi !

Je restais dans cet état pendant que Nath fignolais quelques détails. Puis elle nous annonça que la pose était finie, que son esquisse était parfaite... Alors je me précipitai sur le peignoir de Nathalie pour me couvrir. Je ne retrouvai pas la ceinture. Nath nous invita à regarder son dessin au crayon. Il était magnifique, il allait lui servir de base pour la peinture. Elle m’avait affublé d’un sexe absolument ridicule, j’en restai bouche bée…

Graziella éclata de rire  :
- Dis-donc tu ne l’as pas flatté notre petit mortel  !
- Ah bon, tu trouves  ? J’ai pourtant un bon sens des proportions.
- Euh moi je suis d’accord avec Graz…
- Je plaisantais… Quoique… En tout cas c’est dans le style. Vous n’avez pas remarqué que les hommes des statues grecques ont toujours un petit zizi  ?
- Ben si, mais moi j’ai l’air malin là…
- Allez, ne te vexe pas, personne ne te reconnaitra.
- A part nous bien sûr  ! Ha ha ha  !

La séance de pose était finie, mais je n’avais pas envie de me rhabiller. Je voulais en fin de compte que ce moment dure encore. Je laissais négligemment mon peignoir ouvert, mon sexe tendu vers elles. J’espérais que l’une d’elles prenne les choses en mains. Graziella s’est changée, nous avons bu un café. J’avais toujours la trique à l’air, mais elles ne semblaient plus tellement y faire attention. Après l’humiliation, une certaine frustration… A mon grand désespoir j’ai dû me revêtir, et on s’est dit au revoir.

En sortant de l’immeuble, Graziella toute souriante me dit  :
- Ça m’a fait tellement plaisir de te revoir  ! Et de te voir tout court… J’ai adoré te faire autant d’effet.
- Et moi donc  !
- Sacré Nath, elle a toujours de ces idées  !
- Tu sais, j’aimerais bien qu’on se revoit, avec un peu plus d’intimité…
- Oh hum… C’est que je ne suis pas seule en ce moment.
- Je suis un mortel malchanceux alors.
- Tente ta chance avec Nath…
- Je ne sais pas si maintenant je suis en mesure de la séduire.
- Ah… Mais je la connais, si tu t’es retrouvé là ce matin c’est parce qu’elle voulait te voir tout nu. Tu vois ce que je veux dire  ?
- Oui, mais tu as vu comment elle a cherché à me ridiculiser  ?
- Non… En fait, on aime bien rabattre le caquet aux mecs parce qu’ils ont tendance à penser qu’on est toutes folles de leur organe. Ils deviennent beaucoup plus accommodants quand on les traite de petite bite, même si ce n’est pas complètement vrai…
- J’ai mes chances alors  ?
- Je le pense…

On est reparti chacun de notre côté, le cœur joyeux.

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