La folie du pleutre 7

- Par l'auteur HDS Arsenne -
Récit érotique écrit par Arsenne [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La folie du pleutre 7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-09-2016 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La folie du pleutre 7
En roulant, je ne cesse de jeter un œil vers ma belle. Bien assise sur son siège je la sens un peu tendue. A chaque feu, quand nous sommes arrêtés, elle regarde les voitures ou passants un peu paniquée qu'on puisse apercevoir quelque chose. Sa petite veste cache sa poitrine mais sa nudité dessous ne fait aucun doute. Je suis comme dans un rêve. Elle est là à mes côtés, à peine vêtue et même si son soutien gorge est dans son sac, je la sais fragile et à la merci d'un simple incident qui la laisserait sans défense, nue. Elle aussi en a conscience mais s'efforce de n'en rien laisser croire ou voir.
Je décide de laisser ma voiture dans un parking. Quand nous regagnons l'ascenseur pour sortir, je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras pour échanger un long baiser. Coquin, je glisse une main dans son dos, descend sous les fesses et remonte sa robe pour lui caresser les cuisses. Lascive elle s'abandonne. J'accroche le bas de la robe à sa ceinture ce qui libère ma main et m'autorise de la glisser sous sa culotte et la caresser à même la peau. Cette peau si lisse et si douce ! J'imagine que les vigiles derrière les caméras de surveillance ne doivent rien manquer du spectacle et aussitôt je me mets à bander. Ma femme qui décidément se fait coquine, me rend mon baiser et ne fait rien pour enlever ma main. Je la reconnais à peine, elle si timide et réservée, elle se laisse mettre le cul à l'air dans une endroit public. L'effet Monsieur David ? On est bien loin de la séance du verre d'eau et du tonton libidineux, alors que nous n'étions qu'adolescents.

- Tu es vraiment un cochon, finit-elle par me dire. Et je crois que j'aime les cochons !

Nous partons heureux vers le restaurant.
Dans la rue je la tiens par la taille et nous marchons de concert. Beaucoup regardent ce couple, surtout la beauté de cette jeune femme à l'allure et à la silhouette si élégantes !
L'effet est identique quand le garçon de salle nous reçoit et nous emmène à notre table. Je choisis de la faire asseoir sur la banquette face à la salle pour qu'on puisse l'admirer à loisir. Je suis heureux car je l'aime. Elle est à moi ! Le pleutre ! Et une angoisse me serre le ventre quand je pense au piège tendu dans lequel elle se dirige en toute innocence et avec ma complicité.
Le repas est celui de deux amoureux qui s'aiment et se dévorent des yeux.
Au dessert, elle demande à aller aux toilettes pour se "refaire une beauté" comme disent les femmes avec classe et élégance. Je la vois alors traverser la salle sous les regards vicieux des hommes qui ne se cachent pas pour mater son cul et ses jambes.
Son retour, visiblement attendu par la gent masculine, n'est pas moins observé. Je la sens convoitée, désirée. Je suis fier de ma belle, mais en même temps, je suis troublé car je ne perçois aucune timidité dans cette conduite. Ma douce semble prendre plaisir à être vue. Bien sûr, elle déambule les yeux baissés en signe de pudibonderie. Fausse pudeur ? Sa démarche légèrement chaloupée sur ses chaussures à légers talons, juste ce qu'il faut pour ne pas être ridicule, est en contradiction avec son attitude qui veut laisser croire à son innocence.
Juste avant de s'asseoir, elle se penche vers moi et me dépose un chaste baiser sur les lèvres signifiant ainsi à tous les prédateurs, qu'elle est mienne.

Soudain je sens mon téléphone portable vibrer dans ma poche. Un SMS. Je blêmis !
- Viennent à 4h. Discrets derrière. Pas de scandale. A plus.
Il provient de Monsieur David et comme l'autre fois, il ne m'est pas vraiment destiné. Il ne s'est toujours pas rendu compte qu'il m'avait intégré sans le savoir dans son groupe de copains pervers. Malheureusement, je ne comprends pas le sens de ce message.
Devant moi, mon épouse a l'air étonné de me voir faire la tête.

- Un souci ?
- Non, rien d'important.

Elle est rassurée. Je suis sûre que son inquiétude concernait notre rendez-vous chez Monsieur David.
On quitte la brasserie et on marche dans la rue. Elle voit bien comme moi les regards se poser sur elle, mais elle ne semble pas en être perturbée.
Au détour d'une rue nous nous arrêtons devant la devanture d'un bijoutier. Ma femme aime peu les bijoux trop voyants à son goût. Mais là, je vois un éclair dans son regard. Sans hésiter, je décide de lui offrir un bijou pour marquer cette heureuse journée. Cette fois je la sens attirée et son plaisir est visible.
Dans la boutique, une jeune vendeuse nous reçoit, affable et agréable. Tout de suite je perçois son regard féminin sur ma femme. Visiblement elle est séduite. Elle nous propose plusieurs bijoux et ma compagne finit par se laisser séduire par une chaine en or assortie d'une très belle médaille style art nouveau.
Détendue elle se prête volontiers à des essayages devant un miroir. On se rend vite compte que ce bijou incite à mater ce qui est plus bas : les seins. Il attire le regard qui se perd rapidement dans le décolleté. La jeune vendeuse, qui a remarqué la confusion dans mon regard et celui de mon épouse, propose une chaine assez longue qui permet à la médaille d'atterrir pratiquement dans le sillon qui sépare les deux seins. Ma chérie est ravie. Moi aussi.
A peine sur le trottoir, elle me saute au cou pour me gratifier d'un baiser à faire rougir les plus coquins. Je suis aux anges.
Il est presque 4 heures. La boutique de Monsieur David est à deux pas ! Je sens mon ventre se nouer. Nous y voilà ! Reculer, garder ma chérie pour moi seul ? A vrai dire je crois que si je lui proposais de ne pas y aller, sa déception serait terrible et elle ferait tout pour me faire changer d'avis. Je suis enfermé dans mon propre piège, mais cela, je le sais depuis bien longtemps. Comment se comportera-t-elle dans une minute en présence de ce rustre qui ne désire que la baiser comme une simple conquête ? Elle si belle, si aimée et désirée. Elle si fragile, timide et peu encline à la gaudriole. J'espère encore, mais pas pour longtemps, garder la main dans cette partie où j'ai convoqué le diable en personne.
Nous voilà devant la boutique du sieur David. Je la sens tendue, hésitante. Elle m'interroge du regard. Je lui précise et rappelle notre convention, à savoir que j'aimerai la voir se conduire comme une séductrice et séduire cet homme pour mon propre plaisir. Elle me toise entre incrédulité et coquinerie
- Tu es sûr de ne pas me faire ensuite le moindre reproche ?
- Non, je te jure… - J'ai peur tu sais. Je suis mal à l'aise. Et si cet homme était un monstre ?

Alors, l'excitation m'ôte toute forme de prudence, je pousse la porte, je m'écarte pour la laisser passer. Une clochette que je connais bien retentit, nous sommes dans la tanière du loup.
Monsieur David accoure, affable, pédant, obséquieux. Il n'a pas un regard pour moi, il m'ignore tout simplement. Je suis déjà ulcéré, abattu.
A peine les mots de convenance prononcés, il la prend par les épaules pour la conduire dans la boutique dont il a fermé à clef la porte derrière lui. De sa hauteur il jette un regard sans gêne dans le décolleté. Il a pris l'information qu'elle ne porte pas de sous vêtement. Je marche derrière mais je devine qu'elle doit être rouge de honte. Mais elle se laisse guider sans aucune résistance. Déjà je commence à paniquer.
Tout en la guidant il lui parle, compliments sur compliments. Il ne manque pas de détails osés avec les images que je lui ai montrées. A un moment je la vois tourner vers lui son visage enfantin et je constate qu'elle lui sourit. Timidement certes mais clairement et rien d'un sourire de politesse ou de complaisance. La jalousie me submerge. Ça y est, je me rends compte que je prends déjà ce sourire pour une infidélité ! Je me sens cocu !
Arrivés au fond de la boutique, il l'a prend aux épaules et d'autorité il la tourne face à lui. Il se tait, mais son regard en dit long. Il la contemple et la déshabille des yeux. Ma femme cette fois est troublée. Elle sait bien sûr qu'il a pu la voir déshabillée en partie par l'envoi des photos. Elle ne peut ignorer qu'il contemple en réel ce que les images que je lui ai envoyées, lui ont offert. Il n'a aucun mal à faire le rapprochement et ne s'en prive pas. Elle accepte, tout simplement d'être désirée.
Jusque maintenant, le comportement de ce mufle ne me surprend pas. Il est ce que je sais de lui depuis le début. Et je souhaitais utiliser mon amour de femme pour jouer le rôle de meneur de jeu, le dominer, le soumettre. S'il la voulait, il fallait me le demander. Je triomphais.
Mais la surprise vient d'un seul coup du comportement de la proie ! Ma femme m'échappe et lui appartient insensiblement.
Tout d'abord, je la vois baisser son regard sur ses chaussures, intimidée par l'assurance de cet homme si dominateur. Il la toise, lui prend soudain le menton et l'oblige à relever son visage et à le regarder dans les yeux.
Quand leurs regards se croisent, elle rougit. Je la reconnais, j'espère qu'elle va tenter de fuir en cherchant mon soutien. Rien.
Au contraire, elle soutient le regard et ne fait aucun geste de recul quand lentement il dégage la petite veste de ses épaules pour l'enlever. Il a les yeux braqués sur les seins à peine cachés par le fin tissu de la robe. Je n'entends pas ce qu'il lui dit tellement je suis frappé de stupeur. Elle affiche un sourire timide quand il la fait tourner sur elle-même pour apprécier ses avantages. Je n'existe plus ni pour l'un ni pour l'autre.
Il avance une main et se saisit de la médaille pendue au collier semblant d'en admirer la beauté. Cette médaille si proche de ses seins. Ce faisant il caresse légèrement du revers de ses doigts la peau de la belle. Je vois nettement un frémissement parcourir son corps. Elle reste figée, comme hypnotisée par ce geste. Elle est à ce moment la proie qui, paralysée, accepte de mourir subjuguée par la puissance diabolique et mortelle de son prédateur.
Silencieux et impuissant j'assiste à la catharsis, telle une messe noire dont ma femme adorée est la sacrifiée.
Il la prend aux hanches et l'entraine plus au fond de la boutique. Sur le mur un immense miroir. D'où je suis je peux les voir tous les deux de face et de profil. Je ne manque rien de leurs expressions et gestes.
Volontairement je me fais petit, je me cache. J'assiste impuissant au fantasme qui m'habite depuis je connais mon épouse. La voir dans les bras d'un autre. Je ne pensais pas que cela se produise dans les conditions présentes, où tout m'échappe.
Je reviens lentement sur terre pour l'entendre lui dire.

- Vous êtes splendide.

Il la tourne face au miroir. Tous ses gestes sont lents, doux, il a peur d'effrayer sa proie si docile en apparence. Il pose ses mains sur ses épaules, effleure sa peau plus qu'il ne la caresse. Il descend le long des bras nus, s'engage sur les hanches qu'il enserre de ses deux mains soulignant la finesse de sa taille comme le ferait un couturier en train de dessiner une robe sur son modèle.
Puis ses mains s'emparent de ses cheveux, les déploient sur les épaules nues. Ma femme se laisse faire, comme envoutée par ces mains qui la dessinent. Un léger sourire de plénitude s'affiche sur ses lèvres. Elle est conquise, je le vois bien ! Je lui ai demandé de séduire cet homme. Elle ne fait qu'obéir à mes désirs fous.
De son côté, le rustre vainqueur la traite comme sa poupée Barbie.
Puis lentement il la fait se tourner vers lui, lui prend les mains et les amènent derrière elle. Ce simple geste fait qu'il l'enlace sans qu'elle ait la moindre réaction. Je vois leurs corps l'un contre l'autre. Mon épouse a baissé les yeux, consciente de la proximité du corps de Monsieur David. Je la vois rougir mais ne rien faire pour échapper au contact. Sa position, les bras croisés derrière elle, l'oblige à faire ressortir sa poitrine qui se colle à celle de ce monstre. Lui, il est sûr de son emprise sur la douce femelle que je lui ai livrée. Alors il n'a aucune gêne à en profiter. Surtout qu'il sent bien que la belle est sous son charme.
Il s'écarte légèrement d'elle pour la contempler, toujours avec cette ambiguïté du professionnel qui prend la mesure de son modèle.
Il lui prend le menton et lui tourne la tête à droite puis à gauche pour apprécier ses profils. Silencieux, je mate. Je bande, c'est évident.

- Vous pourriez très bien faire office de modèle chez les plus grands couturiers. Et avec ce regard !

Il lui parle d'une voix douce, apaisante, tellement différente de celle que je lui connais. Il sait y faire ce salaud ! Ma femme écoute ce doux chant et se laisse bercer, innocente, étrangère à ce qui se passe réellement.
A un moment, je saisis un regard furtif mais appuyé qu'il adresse au miroir. Avec un sourire narquois. Alors je comprends le sens du SMS : " Discrets derrière. Pas de scandale".
Le miroir est un miroir sans tain et ses complices sont derrière à mater ma femme entre les mains de ce pervers.
(à suivre)

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