Mister Hyde - 2

- Par l'auteur HDS LVolante -
Récit érotique écrit par LVolante [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Mister Hyde - 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-12-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Mister Hyde - 2
- Excellente idée le vouvoiement, j’aime beaucoup ! dit Frédéric sans sourire pour autant. Continue ! Et puis va t’habiller, le travail nous attend. Tu vas devoir attendre avant de savoir ce que je veux…
Frédérique disparut par l’escalier laissant Frédéric seul. Il s’installa confortablement sur le canapé et réfléchis à ce qui venait de se passer.
Intérieurement, il jubilait. Pour deux raisons à la fois distinctes et concomitantes : il venait de franchir le pas de ses désirs les plus secrets et Frédérique s’était donnée à lui. Depuis leur première rencontre, il soupçonnait la jeune femme d’être femelle plus que femme, une soumise qui s’ignore. Les signes étaient là : la procrastination, la facilité avec laquelle elle se laissait convaincre de faire ci ou ça par tout le monde et n’importe qui, son manque d’aisance dans l’expression de ses sentiments, son désir d’être possédée dès qu’elle se laissait aller… Pourtant, lui, avait fait tout le contraire de ce qu’il fallait pour répondre à ces signes. Il était temps que cela change. D’autant qu’il était persuadé que l’idée de le quitter ne venait pas d’elle et, quelle que soit la personne responsable de leur rupture, il allait lui en faire baver en se servant de Frédérique comme levier.
Il s’interrompit un instant, ayant le sentiment d’aller trop loin ou plutôt, de mal exprimer sa pensée. Certes, il désirait se venger, mais pas au détriment de Frédérique… Cette femme-là, il l’aimait, pas question, donc, de l’abîmer. En revanche, en rendant publics les désirs les plus inavoués de la belle, il était certain d’atteindre sa cible. Il allait faire des ricochets.
Il n’eut pas longtemps à attendre pour lancer le premier caillou. Le retour de Frédérique suffit.
La jeune femme avait longuement hésité, elle avait enfilé, retiré, remis, ses sous-vêtements, avant de laisser décider le hasard d’une pièce jetée dans les airs et de, finalement, revêtir jean et T-shirt sur sa peau nue. C’était bizarre, elle en éprouvait un bien-être auquel elle ne s’attendait pas. Quel plaisir ! Elle n’en revenait pas. En plus, elle se sentait coquine et prête à tout. Une nouveauté, vraiment. Elle déchanta en entendant le commentaire de Frédéric.
- Pour bosser passe encore ! Mais tu as vraiment l’air d’un sac dans ces fringues. Désormais, je choisirais moi-même tes tenues. Pas question en tous cas que tu sortes ainsi fagotée…
Allez ! Au boulot maintenant.
Le message était clair, Frédéric la prenait en main, bien décidé à tout contrôler de A à Z. Elle baissa les yeux sous l’insulte, elle avait choisi ce jean parce qu’elle pensait que Frédéric aimait quand elle était moulée dedans mais elle se souvint, un peu tard qu’il ne l’avait jamais complimentée quand elle le portait. Pourtant, il n’était pas avare de compliments quand il trouvait qu’un vêtement lui seyait. Celui-là n’avait pas l’heur de lui plaire et elle en fut désolée.
Ils se mirent à aménager la pièce sans y mettre de conviction. Elle, n’avait pas la tête à ça ; lui… Elle se demandait ce qu’il pouvait bien penser tant il était imperturbable, mouvant meubles et objets avec des allures de robot.
- Au pire, il se contrefiche de ce qu’il fait, au mieux, il pense à ce qu’il veut de moi… pensait-elle.
Mais c’était surtout un espoir. Elle en prit subitement conscience quand il lui demanda où mettre ce « fichu lit ».
C’était un lit en fer ou en acier, elle ne savait pas trop. Un lit blanc, un lit de jeune-fille romantique et sage, un grand lit fait uniquement pour dormir.
- Là, juste entre les deux fenêtres. Je l’entourerai de paravents, plus tard…
Un sourire narquois frôla les lèvres du garçon, elle ajouta :
- Peut-être que je devrais en changer…
A nouveau il ne pipa mot mais au moins il ne sourit pas. Ces petits sourires moqueurs, c’était comme des gifles pour Frédérique, des humiliations induites. Elle sentit son corps la trahir sous la forme d’une boule au ventre. Elle songea aussitôt à sa nudité et rougit. Non seulement elle mouillait à la moindre possibilité d’être humiliée mais elle en rajoutait en s’interdisant la moindre protection. Cette pensée ne fit qu’empirer les choses. C’est Frédéric qui la sauva - enfin, façon de dire – en intervenant :
- Bientôt midi et demi, déshabille-toi, il faut que tu te changes.
Frédérique fut interloquée. Autant par la demande que par le naturel avec lequel son… elle-ne-savait-quoi, avait posé son exigence. Le ton employé n’était pas péremptoire comme la veille mais l’emploi de l’impératif n’avait rien d’anodin et c’était bel et bien un ordre qu’elle venait de recevoir. Elle hésita à obéir durant un battement de cil mais elle plia. Lentement, elle retira son T-shirt, dévoilant sa poitrine nue aux tétons durs et tendus, elle alla beaucoup plus vite pour retirer son pantalon espérant qu’il croirait sa culotte restée dedans. Elle en fut pour ses frais.
- Pas de culotte… c’est ta deuxième bonne idée de la journée. La troisième aurait été de mettre une jupe. Ainsi, j’aurais pu te prendre à mon gré…
Elle rougit et, une fois de plus pensa avoir commis une erreur. Elle trembla quand il s’approcha. Il saisit son téton droit et l’attira à lui.
- Je meurs d’envie de te baiser lui dit-il à l’oreille mais je n’ai pas envie que tu prennes de plaisir. Pas encore. Donc, tu vas me sucer… avec ta jolie bouche.
Frédérique était ébahie. Jamais on ne lui avait parlé comme ça, elle ne l’aurait pas accepté. Que lui arrivait-il ? Comment pouvait-elle supporter d’être traitée en moins que rien ? Elle allait se reprendre, c’était certain… mais elle n’avait pas fini d’énoncer sa pensée qu’elle était à genoux, occupée à baisser le zip du jean de Frédéric.
- Suce ! l’encouragea-t-il.
La fellation, Frédérique n’aimait pas ça. Elle la pratiquait, bien sûr, c’était une sorte de figure imposée, mais quand elle pouvait l’éviter, elle n’hésitait pas à prendre la tangente. Mais ce que demandait Frédéric, ce n’était pas une fellation, c’était un acte d’obédience, de soumission. Curieusement, elle l’acceptait. Cela et toutes les conséquences.
***
Frédéric regarda son sexe disparaître dans la bouche de la femelle agenouillée à ses pieds. Il se délecta du spectacle. Il aimait ça et trouva que c’était encore plus beau que dans le plus beau de ses rêves. Durant les deux ans de leur relation, il avait été frustré de ce plaisir, Frédérique n’aimait pas ça et cela se sentait aussi avait-il mis son désir au rencart pour se concentrer sur ceux de la jeune-femme. Désormais, les rôles étaient inversés et le resteraient jusqu’au bout. D’ailleurs, elle semblait bien l’avoir compris car elle s’appliquait et se servait à ravir de ses lèvres et de sa langue. Elle allait même jusqu’à avaler entièrement sa queue. A ce train-là, il n’allait pas tarder à se laisser aller, il fallait qu’il la retienne. Car ce n’est pas seulement une pipe qu’il attendait d’elle, c’était qu’elle devienne une suceuse inégalable sachant faire monter le plaisir, bien sûr mais aussi le retenir. Il lui intima l’ordre de mettre ses mains dans son dos et plongea les doigts dans sa crinière blonde. Le débourrage de sa pouliche venait de commencer.
D’une main aussi ferme que sa voix qui accompagnait ses gestes, l’homme retint le visage de la belle. Il lui expliqua la nécessité de faire lentement coulisser le sexe entre ses lèvres et de se servir de sa langue pour caresser au mieux la hampe et le gland. Frédérique se plia à ses directives : elle aspira la tige tout en imprimant à sa langue un mouvement de balancier qui enroba la queue. Frédéric crut devenir fou tant cette caresse était bonne. Il dut faire un effort gigantesque pour ne pas éjaculer sans attendre.
- Il faut sentir la queue que tu suces dit-il. Pour donner vraiment du plaisir, il faut aussi savoir le retenir. Un homme qui éjacule trop vite sera frustré du plaisir de l’attente et de toutes les caresses que tu ne lui auras pas prodigué. Un des risques, c’est qu’il baise ta bouche et ça, ça peut être très désagréable.
Joignant le geste à la parole, Frédéric se mit à pilonner la bouche de Frédérique, poussant sa queue jusqu’à la glotte et à la gorge de la femme en un seul mouvement violent. Il réitéra l’expérience jusqu’à ce qu’elle hoquète et crache un long jet de bile.
- Comprends-tu ? lui dit-il.
Occupée à reprendre souffle et à se débarrasser du goût immonde de la bile, la fille fit frénétiquement « oui » de la tête.
- Bien ! c’était ta première leçon. Maintenant, tu vas avaler.
Et il poussa son sexe dans la bouche ouverte.
***
Avaler ? Frédérique eut envie de vomir. Mais ce n’était pas son corps qui le lui disait, c’était son esprit. Pour la deuxième fois de la journée, l’un et l’autre s’opposaient. Elle ne douta pas qu’à l’issue du combat, son corps aurait raison de sa raison.
De fait, elle s’était déjà remise à sucer le vit de son amant - elle pouvait le nommer ainsi puisque l’acte sexuel était en cours, cela la soulagea – et le faisait en suivant ses conseils au mieux. Sa langue, ses lèvres, ses joues sentaient gonfler la queue à chaque frôlement, chaque glissade. Elle ralentit puis accéléra de nouveau ses mouvements et quand elle comprit qu’il ne se retiendrait plus, elle s’arrêta. Seule sa langue agaça encore le frein du prépuce jusqu’au premier spasme. Le liquide chaud se répandit alors dans sa bouche et, contre toute attente, elle n’en éprouva aucun dégoût. Elle l’avala et en fut toute fière. Son amant caressa ses cheveux, elle prit son geste pour un compliment.
***
Frédéric l’invita à se relever et à la suivre jusqu’au petit dressing dans lequel avait été rangé une partie de ses vêtements. Il avait une idée très précise de la tenue qu’il voulait lui voir porter : une robe légère en coton, tachetée de couleurs automnales qui tranchait admirablement avec la pâleur de sa peau. Il la lui tendit sans cérémonie. Elle l’enfila sur son corps nu, serra sans exagération le cordon qui marquait la taille et attendit qu’il lui fournisse des chaussures. La tâche était moins aisée que pour la robe, elle possédait plusieurs dizaines de paires. Il finit par lui dégotter une paire d’escarpin aux tons rouilles qui se mariaient parfaitement à ceux de son habillement. Elle attendit encore, qu’il lui fournisse une culotte mais rien ne vint.
- Qu’attends-tu ? lui demanda-t-il. Mais il connaissait la réponse, il poursuivit :
J’aime l’idée de pouvoir te prendre à tout moment. Pas de culotte…
Frédérique baissa les yeux en rougissant. Certes, elle était choquée par ce qu’elle venait d’entendre mais ce qu’elle ressentait s’apparentait bien plus au plaisir qu’à la honte. Ce qu’il lui dit ensuite ne démentit pas ce sentiment malgré la crudité humiliante de son langage.
- Je vais faire de toi une petite salope toujours prête à se faire baiser. Tu mouilleras d’un simple regard, d’un claquement de doigts, tu t’agenouilleras pour sucer. Tu seras la pouliche la plus obéissante que la terre ait porté…
De fait, elle mouillait. Les lèvres de son sexe s’étaient ouvertes rien qu’à entendre les paroles qu’il venait de prononcer. Oui, elle avait envie qu’il la baise. Mouiller, s’agenouiller, sucer, être une salope, une pouliche, obéir… Elle était prête à tout. En un éclair, elle prit conscience que c’est ce qu’elle avait toujours voulu de lui, depuis le premier jour, depuis qu’elle avait discerné cette pointe de colère dans son regard…
Elle posa la tête sur son torse en signe d’acceptation de toutes ses exigences.
- Bouge de là ! fut la réponse à sa tendre soumission.
Elle obéit. Une claque sur les fesses n’en vint pas moins accélérer l’exécution de l’ordre. « Agirait-il de même en public ? » fut la question qu’elle se posa. Eprouva-t-elle de la honte en réalisant qu’elle aimerait qu’il agisse ainsi ? Oui et non, le sentiment ressentait était plus complexe que ça : honte, bien sûr ; plaisir aussi ; et une sensation de victoire. Elle aimait l’idée qu’il la posséda toute entière et qu’il puisse le montrer à la terre entière mais elle ne devait qu’à elle-même de l’avoir fait se révéler. Et, de cela, elle était fière.
Frédéric l’accompagna dehors, une main posée bas sur sa hanche. Le contact était léger mais elle l’aima puisqu’il officialisait son appartenance. Un flot de désir l’envahit. La pensée qu’il pourrait exiger qu’elle le suce là, tout de suite, ici, au beau milieu de la rue, et qu’elle obéirait, venait de la traverser. Elle posa la main sur la sienne et se serra un peu plus contre lui. A cet instant, elle était chatte plus que pouliche.
***
Le restaurant était situé face à l’église Saint-Laurent. Frédérique se sentait un peu comme le saint, sur le grill. Tout son corps brûlait et cela ne s’arrangea pas quand, désignant la banquette, Frédéric lui dit qu’il voulait que son cul colle à la moleskine. Le message était clair, elle devait relever sa robe. Ce ne serait pas agréable d’être ainsi assise. « En même temps, se dit-elle, je ne tâcherai pas ma robe. » et elle cessa de s’inquiéter de sa production de cyprine.
Frédéric décida pour eux deux. Elle n’eut pas son mot à dire. Heureusement pour elle, il savait ce qu’elle aimait et passa commande en conséquence. Le serveur éloigné, il lui demanda d’écarter les jambes. Pas de formule de politesse, c’était donc un ordre. Mais le ton était doux, elle s’exécuta.
Le pied droit du jeune-homme, rapidement débarrassé de sa tong, vint se placer entre les cuisses de la fille. Du gros orteil, il agaça son clitoris avec un savoir-faire dont elle ne soupçonnait pas qu’il fut capable. Le plaisir monta vite en elle, renforcé par la situation : un lieu public, des spectateurs… Elle sut qu’il allait la mener à l’orgasme. Et qu’elle devrait se contrôler. Elle lui lança un regard effrayé qui le fit sourire. Décidément, elle détestait quand il se moquait d’elle avec ce petit rictus au coin des lèvres. Elle ferma les yeux. Ce fut pire ! elle visualisa sous forme de petites étoiles le plaisir qui s’agglutinait dans son ventre. Elle sentit, avec plus d’acuité, les milliards de fourmis gigotant dans son ventre et ses seins ainsi que la chaleur provoquée par le frottement de la moleskine sur sa peau. Elle se surprit à espérait qu’il la sodomiserait dès leur retour. Elle se vit à croupetons dans l’escalier. Cette pensée déclencha son orgasme. Elle se plia en deux sous la violence du plaisir, le front contre la table. Elle pinça les lèvres et étouffa ainsi le cri qui vrillait son cerveau et emplissait sa gorge. Il y eut bien quelques regards inquiets de leurs voisins de tables mais Frédérique ne les vit pas et Frédéric les calma d’un geste apaisant de la main.
- Ça va ? lui demanda-t-il avec le même ton compatissant qu’il avait eu, des siècles auparavant, quand il lui avait dit : « Tu m’as fait peur. »
Mais elle savait que cette fois-ci, la douceur de la voix était due à ses talents de comédien et n’était destinée qu’à la galerie. Elle entra dans son jeu en opinant de la tête et en soufflant comme pour reprendre une respiration normale.
- Juste une douleur fulgurante comme ça arrive parfois finit-elle par dire après avoir recouvré ses esprits.
Le serveur, qui s’était approché, inquiet du malaise de sa cliente, s’éloigna vers les cuisines pour revenir presqu’aussitôt porteur des plats. Il disposa celui de Frédérique en l’observant attentivement et lui sourit timidement. « Il sait ! » se dit-elle et elle rougit.
***
Le pied de Frédéric quitta l’entrecuisse de sa compagne quand il la vit se plier en deux. Il ne fut pas inquiet mais frustré, sa queue lui faisait mal bien qu’elle disposa d’espace dans le large pantalon qu’il portait. Une levrette dans l’escalier pensa-t-il, voilà de quoi il avait envie. Peut-être même l’enculerait-il ? il n’était pas encore fixé sur ce point. Ce dont il était sûr, c’est qu’il ponctuerait ses assauts de violentes claques sur le joli cul de sa femelle. Ensuite, il sortirait faire quelques courses : il voulait acheter un plug et, peut-être, d’autres accessoires.
Bien qu’il ne connût pas la ville (et encore moins le degré de perversité de ses habitants), il ne doutait pas d’être capable de découvrir un sex shop suffisamment achalandé pour répondre à ses intentions. Il fit mentalement une liste de ce qu’il lui faudrait trouver en priorité puis reporta son attention sur Frédérique.
La jeune femme découpait avec minutie la pièce de viande qu’il lui avait fait servir. Elle porta à sa bouche une petite bouchée et la mastiqua avec application et une petite moue de satisfaction. « Profite ! lui dit-il intérieurement - comme s’il était capable de transmettre ses pensées – je vais te faire avaler d’autres morceaux que tu goûteras différemment, salope ! » Il avait toujours insulté Frédérique sans jamais proférer les mots, désormais, il ne gênerait plus : depuis ce matin, elle était devenue sa chose, pas redevenue sa petite amie, encore moins sa compagne. Il se pencha vers elle.
- Ça t’a plus de jouir comme une salope ?
Face au silence stupéfait de la jeune femme, il insista :
- Réponds ! Ça t’a plu de jouir comme une salope ?
Frédérique lui lança un regard perdu. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui parle de façon aussi insultante. Elle ouvrit la bouche pour lui faire part de son refus d’être traitée ainsi en public mais compris qu’il ne tolérerait pas une rebuffade. Elle baissa les yeux sans répondre. Il revint à la charge une troisième fois, ajoutant le qualificatif de cochonne à celui de salope. Elle secoua la tête en guise d’acquiescement.
- Je veux t’entendre le dire ! dit-il en claquant sa serviette contre le coin de la table.
Elle qui l’avait toujours cru incapable d’autorité à son égard, était ébahi par son comportement. Elle compara la table à son fessier et fut persuadée que c’est bien sa « croupe » qui aurait reçu le coup s’ils avaient été moins exposés. Elle ne pouvait pas le savoir mais la même pensée occupait l’esprit de l’homme. Elle acquiesça de nouveau et murmura un « oui » à peine audible. Il parut satisfait et cessa de la torturer en ramenant la conversation sur l’aménagement de l’appartement.
Depuis le matin, elle s’exprimait en style indirect, évitant par là même de lui dire « vous » ou « tu » mais au cours de la discussion concernant le coin chambre - sur lequel leurs idées étaient radicalement opposées - elle commit l’erreur de le tutoyer. Il se figea instantanément et lui lança un regard peu amène. La vivacité de l’échange l’avait ramenée plusieurs mois en arrière, à l’époque où ils constituaient ce qu’on appelle un couple, quand elle savait, malgré la résistance qu’il présentait, qu’elle obtiendrait gain de cause ; un seul coup d’œil l’avait ramenée au présent.
- Pardon ! susurra-t-elle.
Frédéric se détourna pour appeler le serveur. Il commanda un café et demanda l’addition. Il négligea d’interroger Frédérique sur une éventuelle commande de sa part.
***
Frédéric n’adressa pas la parole à Frédérique durant le court trajet de retour. Il attendit qu’elle ait refermée la porte. Alors, il lui intima l’ordre de relever sa robe jusqu’à la taille et de s’agenouiller sur la troisième marche de l’escalier : il voulait voir son cul et goûter à sa chatte…
Elle s’exécuta. Elle pensa – avec de bonnes chances d’avoir raison – que son fantasme du restaurant allait devenir réalité. Elle se mit à genoux à l’endroit prescrit en faisant reposer ses avant-bras sur le cinquième degré. Elle écarta largement les cuisses et cambra le dos. Ainsi, elle offrait une vue splendide sur ses deux orifices.
- Tu sais ce que me dit ton trou de balle ? énonça Frédéric après un long silence consacré à l’étude déraillé du paysage.
- Non. Répondit-elle en espérant qu’il irait dans le sens de ses désirs.
- Il dit qu’il veut que je t’encule. Tu en penses quoi ?
- Je pense qu’il a raison dit-elle du tac au tac malgré la gêne que lui procurait le terme utilisé.
- Tu aimes être enculée, salope ?
Frédérique savait ce qu’il allait exiger d’elle. Elle prit les devant :
- Oui dit-elle, j’aime être enculée.
- Je conclu de ta réponse que tu es aussi une salope. Je me trompe ?
Dire qu’elle était une salope s’avéra plus dur que de reconnaître qu’elle appréciait la sodomie. Pourtant, à chaque fois qu’il employait ce mot, elle ressentait comme une décharge électrique. Elle finit par avouer, sa phrase ne fut qu’un souffle.
- Je suis une salope !
Dans l’esprit de Frédéric, le terme de salope n’était pas une insulte. Pas dans cette acception en tous cas. Il faisait un amalgame entre la féminité exacerbée de Frédérique - qui faisait d’elle une femelle plus qu’une femme - et sa qualité intrinsèque : aimer le cul, donc, être une salope. Selon lui, les femelles conservaient une animalité, qui leur venait du fond des âges, alors que les femmes l’avaient abandonnée au profit d’un carcan moral - et parfois religieux - qui les rendait fort ennuyeuses.
Il sourit en entendant Frédérique prononcer la phrase qu’il attendait d’elle. Il ne doutait pas qu’elle se méprenait sur le sens qu’il donnait à ce mot et apprécia d’autant plus le courage dont elle venait de faire preuve. Il flatta sa croupe pour la féliciter et se promis de ne pas la punir pour l’écart qu’elle avait commis au restaurant en le tutoyant.
La main toujours caressant la croupe, il permit à son majeur de s’aventurer dans la raie puis dans l’anus de sa femelle. Un soupir lui échappa quand il sentit les muscles se refermer autour de son doigt. Ils se trouvaient à l’unisson puisqu’elle aussi avait lâché un râle. Encouragé, il inséra trois doigts de sa main gauche dans la fente béante de Frédérique. C’était la première fois qu’elle était prise des deux cotés à la fois. Le fait que ce fut par des mains ne changea rien à l’excitation qu’elle ressentit. Un nouveau fantasme venait de naître en elle. Cette fois, elle n’eut pas à tempérer son orgasme ni les gémissements qui allaient avec. Elle laissa le tout exploser tandis que Frédéric la pénétrait, enfin !
***
Frédéric revint de ses courses, un sac cabas dans chaque main. L’un portait le nom et le sigle d’un grand magasin de bricolage, l’autre était noir et anonyme. Il était parti plus de trois heures et rien n’avait bougé dans le loft. Il posa le sac de bricolage dans l’âtre de la cheminée – il avait glissé l’autre sous l’escalier – et se concentra sur Frédérique. A demi assoupie, elle était allongée sur le canapé. Visiblement, elle avait fait une sieste qui ne l’avait pas reposée ; les yeux lui mangeaient le visage.
- Qu’est-ce que…
A peine ébauchée, la question mourut sur ses lèvres, elle avait encore failli le tutoyer mais n’arrivait pas à se résoudre au vouvoiement.
- J’ai quelques aménagements à faire dans la cheminée. Je m’en occuperai demain malgré l’envie que j’ai de t’en faire profiter…
Elle ne demanda pas de détails, il ne répondrait pas. Il poursuivit.
- Tu n’as pas beaucoup bossé en mon absence…
Et pour cause, elle avait passé tout son temps à se remémorer chaque seconde de la baise épique qu’elle venait de vivre. Il lui avait donné au moins cinq orgasme. Comment aurait-elle pu ranger après cela. D’autant qu’elle avait encore faim.
Elle se contenta de dire qu’elle était… « fatiguée ». Il lui conseilla en riant de se reposer car la journée n’était pas finie. Elle se demanda ce que cela cachait, ce qu’il avait encore pu inventer… ? Elle ne posa pas la question, elle préférait imaginer. Elle repensa à la fessée qu’il lui avait administrée, elle se vit aussitôt ligotée et fouettée gigotant sous le feu de la lanière de cuir. Sa tête bruissa alors des cris de sa grande sœur qui tentait d’échapper au coup de ceinturon de leur père. Elle ignorait quel crime avait commis sa sœur pour mettre leur papa dans une telle rage. Elle n’avait que quatre ou cinq ans à l’époque, c’était un de ses premiers souvenirs. Papa pourtant était si doux, il le fut toujours avec elle, jusqu’à sa mort, à peine quelques mois plus tard.
Elle secoua la tête pour chasser ces souvenirs tristes. Ses cheveux s’envolèrent, reprirent leur place, elle se leva. Elle se souvint que Frédéric aimait voir ses cheveux bouger, cela ne semblait plus être le cas. Il s’était désintéressé d’elle et prenait des mesures dans un coin de la pièce en lui tournant le dos.
- Tu devrais aller te laver maintenant que tu es debout dit-il bien qu’il ne puisse la voir. Nous retournons au restaurant, ce soir. Il n’y a toujours rien à manger dans cette baraque.
- Nous pourrions commander des pizzas répondit-elle avec une arrière-pensée évidente.
- Nous pourrions… mais nous ne le ferons pas. Va te laver. Et attends-moi en bas, que je t’habille, ajouta-t-il.
Tout en descendant les quelques marche, Frédérique bougonna : « il me traite comme une gamine alors que je viens de lui prouver que je suis une femme. Il me traite comme une gamine alors que je veux qu’il me baise. Encore ! Toujours ! » Elle poursuivit sa diatribe à mi-voix tandis que son bain coulait, elle continua en s’y plongeant, au bout de dix minutes, elle fulminait. « Et c’était bien la peine de faire tous ces fla-flas sur enculer et salope, pour ne me prendre que par devant !!! » Ce fut sa conclusion. Frédéric venait d’entrer dans la salle d’eau.
***
- J’ai envie de ta bouche déclara-t-il en sortant sa verge bandée de son pantalon. Cela t’évitera aussi de parler à tort et à travers.
Il l’avait espionnée et n’en faisait pas mystère. Il avait descendu les marches à pas de loup quelques seconde après avoir entendu la porte claquer et était resté, silencieux, derrière durant tout ce temps. L’oreille collée à la porte, il avait tenté de comprendre ce qu’elle disait. Le bruit de l’eau coulant dans la baignoire l’en avait empêché un bon moment mais il avait fait ses choux gras du discours qu’elle tenait depuis qu’elle était plongée dans son bain.
Abasourdie autant par l’irruption surprise que par la requête de Frédérique, la jeune-femme eut un mouvement de recul avant de prendre le membre entre ses lèvres. Pour la seconde fois de la journée, sa gorge allait servir de déversoir au plaisir de son homme ; elle était en train de devenir son jouet. Pis que ça, sa chose. Après lui avoir interdit le choix de ses habits, celui de sa nourriture, voilà qu’il lui interdisait le droit d’exprimer ses pensées, ne fusse que pour elle-même… Pourtant elle le suçait. Et donc elle se taisait. Cela lui rappela un vieux film porno dont le titre l’avait fait beaucoup rire : « Sois belle et tète-moi ». C’était exactement ce qui était en train de lui arriver. Ses lèvres se firent langoureuses : elle aimait être dominée et venait de trouver son maître. Elle se fit un devoir de le lui démontrer.
- Tu suces divinement constata Frédéric en entrant dans le bain tout habillé.
A genoux ! Mains dans le dos !
Elle obtempéra, heureuse du plaisir qu’elle lui offrait. Elle leva les yeux et croisa son regard chaud, envoûtant, amoureux. Toute colère s’était enfuie. Elle s’interrompit un instant gardant le sexe tendu dans sa bouche, sans bouger. Il sortit son téléphone de sa poche.
- Ne bouge pas ! Tu es très belle comme ça !
Il y eut un déclic, il venait de prendre une photo. Une autre suivit, puis une troisième. Les choses allaient souvent par trois avec Frédéric, les photos étaient du nombre. Bien que souvent, il ne garda que la meilleure. Ce ne serait peut-être le cas cette fois. Il rangea son téléphone et caressa la chevelure de sa femelle.
- Tu suces divinement répéta-t-il. Et il ajouta : Fais-moi jouir.
Frédérique reprit ses caresses buccales avec un entrain qui la surprit. Elle allait avaler du sperme pour la deuxième fois de la journée. Elle en mourrait d’envie alors même que la simple évocation de cet acte lui provoquait des haut-le-cœur la veille encore. Elle avança son visage, enfonça le sexe dans sa gorge et tenta de sortir sa langue pour caresser les bourses tandis que son amant l’immobilisait d’une main ferme. Elle poussa un gémissement qu’il prit pour une rebuffade. Mais elle exprimait son plaisir d’être ainsi possédée. Elle était à sa mercie et elle était heureuse, comme si, toute sa vie, elle avait attendu cet instant.
L’emprise de Frédéric sur ses tempes se relâcha un peu, juste assez pour se dégager. Il se mit alors à donner de furieux coups de reins. Il la baisait… il lui baisait la bouche… Il l traitait comme une vulgaire poupée de sex-shop, comme un objet. Elle en fut à la fois humiliée et ravie et, bien que tout le bas de son corps fut dans l’eau, elle sentit la cyprine s’écouler de son corps.
Le gland de Frédéric heurta une dernière fois sa luette et il la laissa libre. Elle savoura en même temps le gland de son amant et cet instant où elle pouvait enfin laissait son imagination commander les caresses de sa bouche. Sa langue se mit à tournoyer autour du sexe, enveloppant d’un même élan la hampe et le nœud. Ses joues se creusèrent pour aspirer la tige, ses deux la griffèrent avec une douceur calculée… Elle humecta ses lèvres et se mit à lécher la queue de l’homme sans négliger ses testicules. Elle y aurait bien porté la main s’il n’avait exigé que celles-ci restassent dans son dos. A défaut, elle masturba la tige d’une caresse latérale de ses lèvres entrouvertes. Quand elle sentit qu’il était mûr, elle goba le gland. Elle fit pirouetter sa langue dessus jusqu’à percevoir un léger tremblement. Elle insista, utilisant ses lèvres pour le masser. Il cria. Le liquide chaud se répandit en vagues dans la bouche de la jeune-femme.
Sans doute ne saurait-elle jamais pourquoi elle agit ainsi mais elle se retint d’avaler. Elle garda le liquide et, quand il retira son sexe, elle ouvrit la bouche pour le lui montrer.
- Tu peux avaler ! lui dit-il avec un sourire.
Et il sortit du bain.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Vraiment mais vraiment génial ce récit encore...on ressent tous les sentiments que peut ressentir chaque participant a une relation dominant dominée cest tous simplement merveilleux...



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