Titre de l'histoire érotique : LE CHANTIER (77)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : LE CHANTIER (77) Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-04-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Titre de l'histoire érotique : LE CHANTIER (77)
La journée s’est bien finie, j’ai retrouvé Christian et nous avons appelé quelques amis pour leur annoncer la bonne nouvelle, ma belle-fille à Brest, mes filles à Toulouse sans oublier Criss et Soso qui se charge de le dire à nos autres amis libertins.

• Madame le maire, pouvez-vous passer me voir.
• Bien sûr, Germaine, juste le temps de passer aux toilettes et j’arrive, il y a un problème.
• Je vous dirai tout de vive voix.

Une fois remise de mes vomissements je la rejoins.

• Madame Clémence est décédée dans la nuit du premier de l'An, c’était la doyenne de la commune, elle allait avoir 100 ans le 5 janvier.
• Je la connaissais, je l’avais rencontrée un jour à la pharmacie du temps de ma première grossesse, nous avions discuté et elle m’avait dit quelle chance j’avais d’attendre un bébé alors qu’elle était veuve de la guerre d’Algérie sans enfant.
J’ignorais qu’elle était toujours en vie.
• Elle vivait dans sa maison près de la pharmacie, il serait bien que vous assistiez aux obsèques.
• Sans problème, merci du renseignement.

Je retourne dans mon bureau.

• Bonjour ma grande félicitation.
• J’en ai plein le cul Nadia, toi aussi tu es au parfum.
• Plein le cul peut-être mais plus sûrement plein la chatte, je n’ai jamais vu une femme accouchée par son anus, tu serais une exception.
J’ai quelqu’un à te présenter.
• Une première chose ou est Cyprien.
• Ou veux-tu qu’il soit, à la gendarmerie, pourquoi il y a un problème.
• Nadia, je vais te fesser, Hilda est ici depuis la nuit du réveillon, tu l’as remplacée pour gérer son bordel, tu as été pisté sur l’autoroute avec Cyprien qui t’ouvrait la route avec sa moto de service comme si tu étais une personnalité.
• Tu en doutes.

J’éclate de rire, comment garder mon sérieux.

• On finira cette conversation plus tard, tu me raconteras ton voyage, fais entrer.
• Je te présente Aurélie et sa fille Macha que tu avais demandée à Hilda de retrouver.
• Bonjour madame heureuse mais étonnée de vous rencontrer, j’ai compris que vous vouliez m’aider, mais à quel titre ?

La jeune femme que j’ai devant moi est aussi blonde que sa jolie petite fille qui se serre dans les jambes de sa maman.

• Croyez-vous au hasard ?
• Vous savez depuis que j’ai fait une bêtise et que je me suis retrouvée là où j’étais quand Nadia est venue me rencontrer, je suis pragmatique, ce que je veux ces que ma fille fasse un chemin bien différent que le mien mais surtout qu’elle soit heureuse.
• C’est bien Aurélie, est-ce ton nom ?
• Oui, pour ici, quand je travaillais près de Bruxelles je me faisais appeler Catarina.
• Oublie ce nom, je le souhaite à jamais, mais assieds-toi sur mon canapé, Nadia demande à Germaine de nous apporter du café.
• Votre ville est agréable, du moins ce que j’en ai vu, car Nadia a tenu à venir directement vous voir.
• Nadia tu aurais pu emmener notre amie chez nous pour qu’elle se rafraîchisse, je pense que tu as fait la route de nuit.
• Macha a dormi et il fallait que je sois là ce matin, il faut préparer notre samedi avec Criss et Soso, je te l’avais promis.
• Voilà le café madame, j’ai préparé une tasse de chocolat pour la petite, tu viens avec moi, j’ai des jeux pour les enfants sur mon ordinateur.
• Vous êtes gentille, mais je garde ma fille avec moi.

Elle est assise et sa fille est le long de son corps sa tête posée sur ses genoux.

• Aurélie, je comprends que tout ce qui t’arrive est étonnant, mais ici Macha et toi sont avec des amis, laisse là aller jouer, il faut reprendre dès maintenant l’habitude de faire confiance aux gens.
• Si vous saviez il y a quatre ans avant la naissance de ma fille ce qu’une salope a fait contre moi pour une erreur d’un soir que je paye depuis.

Aie, Aurélie doit parler d’Angélina qui a empêché Antonin de la protéger et qui l’a propulsé vers la prostitution pour élever sa fille, il faut que je joue serrée.
Je repense au sermon du vieux curé à la messe de minuit sur le bien ou le mal.

• Tu sais, nous avons le temps de nous connaître et il faut savoir pardonner.
• Merde, tu parles comme les curés, j’en ai marre de jouer la petite fille sage à sa mémère, Nadia reconduit moi dans mon bordel, au moins là-bas, les filles et les clients évitaient de tortiller du cul pour chier droit.
• Calme Aurélie, Germaine emmène la petite faire ce que vous proposez, bien sûr, je compte sur votre discrétion pour taire ce que vous venez d’entendre.

Je me lève, je m’approche de la maman et doucement je lui pose ma main sur l’épaule.

• Je comprends que tu te mettes en pétard, mais il est difficile de savoir par où commencer.

Elle quitte mon bras et se lève partant vers la porte de mon bureau.

• C’est pour rendre service à Antonin que j’ai demandé à mon amie Hilda de te retrouver.

Elle s’arrête net et se retourne.

• Tu connais Hilda, tu parles bien de la pute qui vient de racheter son bordel à Envers et tu connais Antonin ?
• Oui, tu veux du direct ok, Hilda est ma copine et est en train d’investir dans notre cité et quand je te demandais si tu croyais au hasard, c’est là où il intervient.
Angélina, sa mère a été nommée proviseur de notre collège par le plus grand des hasards et son fils a suivi, ils habitent ici.
• Ils sont là, je retourne tapiner.
• Tu aimais autant que cela te faire défoncer par des dizaines de bites tous les jours, si tu veux que je parle cru comme tu sembles avoir pris l’habitude de le faire toi qui as été Caravelle chez les scouts.

Elle revient vers moi et se rassied.

• Il t’a expliqué cette période, la plus heureuse de ma vie.
• Et ta fille, sa naissance doit être aussi une période de bonheur.
• Au moment où j’ai accouché oui, mais dès que j’ai été rejeté par la mère d’Antonin et par mes parents la dure réalité de ma vie m’est apparue.
• Je te comprends seule sans ressources à part quelques aides, les couches, le lait pour bébé, les vêtements tu t’es trouvée piégée et tu as glissé sur la pente qui t’a amené dans les bars à putes.
• Peut-être pas si directement, mais à quelques différences, c’est à peu près ça.
• Je dois te dire, Antonin a toujours du sentiment pour toi, c’est tout de même lui qui à peine sorti de l’adolescence t’a proposé de t’épouser pour te sortir de l’impasse où tu t’étais mise.
• Il était puceau et sa mère a fait barrage entre nous.
• Que connais-tu de la vie de cette femme pour la juger, tu semble aussi mère poule pour ta fille qu’elle avec Antonin, trouves-tu anormal qu’elle est souhaitée le protéger, vous étiez si jeune ?
De plus, tes parents sont plus responsables d’avoir refusé d’aider leur fille que celle qui aurait pu être ta belle-mère, même si tu prends cela comme une trahison, il faut savoir pardonner.
Pour clore cette période est-ce Angélina qui t’a conduit dans ton bordel pour te prostituer ?
• Nadia m’a dit que tu t’appelais Valérie et m’a dit beaucoup du bien de toi, elle avait raison, en cinq minutes tu viens de démonter quatre ans d’argumentaire contre cette femme que je dois reconnaître avoir mis tous mes malheurs sur ses épaules, car cela me facilitait de reconnaître la connerie que je refusais d’admettre.
• Nadia, comment fait-on avec notre amie et sa fille, les chambres sont complètes chez nous ou les logées ?
• Chez nous comme tu le dis, plus précisément dans ma propre chambre, je dors si peu que je m’entendrais bien avec elle si j’ai besoin de partager son lit, il suffira d’aménager le petit cagibi à côté en chambre pour sa fille, les enfants doivent être isolés de leurs parents.
• Surtout si Aurélie aime frotter ses seins sur les tiens.
• Valérie, tu vas me faire rougir moi qui viens de te prouver que j’avais perdu toute inhibition, mais un jour je vous expliquerais qui m’a entraîné dans les bars à pute de Bruxelles.
• Reste la jolie petite fille, explique-moi, il faut battre le fer pendant qu’il est chaud.
• Tu as raison, vidons nos sacs du moins le mien, le soir où j’ai été jeté à la rue, j’ai pris un car pour Bruxelles, j’espérais trouver un emploi et comme passer la frontière était facile, j’ai voulu mettre un peu de distance avec ceux qui me rejetaient.
Dans le car j’étais assise à côté d’une femme fort jolie qui semblait dès le départ dormir, à quelques kilomètres de notre but elle a semblé s’intéresser à moi, je te passe les quelques discours qu’elle m’a tenus, mais c’est chez-elle que je me suis retrouvée.
Elle m’a protégé un premier temps me payant tout ce dont j’avais besoin puis un soir elle m’a pris dans ces bras après un refus d’un de ses amis qui devait m’embaucher, mais qui a reculé étant enceinte.
C’est la première fois que j’ai senti la langue d’une fille dans ma bouche et c’était assez agréable, elle s’est occupée de ma poitrine évitant ma chatte sous couvert de ma grossesse, elle s’insinuait dans mon esprit, car elle est restée soft.
J’ai accouché et elle a fait placer Macha chez une parente, dès que j’ai été en état de travailler, c’est elle qui a trouvé la solution pour que je gagne de l’argent.
Un jour j’ai été arrêté pour témoigner, car elle avait, elle aussi l’avait été, mais pour proxénétisme elle faisait travailler trois autres filles.
J’ai récupéré ma fille, mais comme je devais payer sa nourrice, j’ai bien été obligé de continuer à vendre mon corps pour survivre.
• Acceptes-tu de rencontrer Antonin ?

Je me garde bien d’ajouter et Angélina…

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