Kaléidoscope (2/3)

- Par l'auteur HDS GillesVersennes -
Auteur homme.
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Récit libertin : Kaléidoscope (2/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-05-2017 dans la catégorie Plus on est
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Kaléidoscope (2/3)
4. Recherche scientifique

Sept heures trente. Le bruit le l'eau qui coule vient de me réveiller. Je suis seule dans le lit. Il est grand temps de se lever.

Laure est déjà sous la douche, en train de se savonner. Elle m'invite à la rejoindre dans la cabine, ce genre de proposition ne se refuse pas. Elle reprend alors du gel douche et se met à l'étaler sur mon corps. Ses mains parcourent ma peau avec sensualité, c'est comme une caresse. Cela m'évoque des souvenirs communs.
- Ça me rappelle nos vacances, il y deux ans.
- Tu parles du centre naturiste ?
- Oui. Bien sûr. On faisait exprès de se savonner sous les douches pour exciter les mecs.
- Qu'est qu'on a baisé, cette année-là.
- Oui. Je crois qu'on a essayé tous les recoins du camping.
- Et aussi à la plage, dans les dunes. On en parlait justement au restau.
- Ouais. Un super été.

Joignant le geste à la parole, Laure s'accroupit entre les jambes et commence à me lécher la fente avec avidité. Je sens sa langue remonter et s'occuper de mon petit bouton d'amour. Que c'est bon. Elle le suce comme une petite bite, je ne vais pas pouvoir résister longtemps à ce traitement. Waouh ! Je jouis ! Quel pied intense ! Mes jambes se dérobent sous mon corps et je tombe à genoux face à mon amie. Je l'embrasse tendrement pour lui signifier ma profonde gratitude. Elle se relève ensuite, j'ai son sexe face à mes yeux, je ne peux que lui rendre la pareille, elle le mérite bien, j'aime tellement lui faire plaisir.

Ma langue s'aventure tout au long de ses lèvres, je les écarte pour lui fouiller plus profondément l'intimité, lui arrachant des gémissements de plaisir. Je remonte lentement vers son clito, rouge et gonflé de désir, j'aime quand le plaisir monte lentement. Le bout de ma langue touche enfin l'objet de mon envie, déclenchant des gémissements plus forts de Laure, et accompagnés de tremblements nerveux. Elle prend soudain ma tête entre ses mains et la plaque sèchement contre son sexe humide. Encore quelques coups de langue et mon amante se met à crier sauvagement, libérant soudain son plaisir exacerbé.

Face à face, assises sous la douche qui continue de nous couler dessus. Nous terminons en nous caressant tendrement, récupérant doucement du plaisir intense que nous venons de ressentir.

Nous avons convenu de tous nous retrouver directement devant l'entrée du parc de la Tête d'Or. Cela permet à Hervé de gagner une demi-heure de sommeil et quant à nous, cela nous évite de devoir retourner sur Écully après avoir récupéré la voiture de Laure à Fourvière.

L'engin qu'il a amené avec lui n'a qu'une lointaine ressemblance avec ce qui, dans mon esprit, devrait être un détecteur de métaux. L'antenne est fixée à l'extrémité d'un mat de deux mètres de long sur lequel des câbles ont été scotchés, et le tout est relié un boîtier électronique et à une tablette tactile. Encore un bricolage maison, Laure aussi est coutumière du fait. Enfin bon, si ça nous permet de trouver ce que nous cherchons, c'est l'essentiel.

Nous commençons donc les recherches sur la rive sud du lac, sans succès, puis nous faisons tout le tour le l'île, le détecteur s'active soudain, ce qui me fait réagir.
- Ça y est, on l'a trouvé !
Xavier ne semble pas si enthousiaste que moi.
- Ça m'étonnerait. Le signal est trop fort et ce n'est pas la signature de l'appareil photo.
- Comment sais-tu cela ?
- Le détecteur émet sur toute une gamme de fréquences. Selon les objets rencontrés, les ondes ne sont pas toutes renvoyées de la même façon.
Il me montre alors l'écran de contrôle.
- J'ai tracé en rouge la courbe de réponse que j'ai obtenu avec l'appareil photo, comme ça je peux la comparer instantanément avec la mesure en cours.
- Mais l'appareil photo est dans l'eau, la courbe doit varier en fonction de la profondeur ?
- Pas tant que ça, j'ai fait des tests dans ma baignoire, jusqu'à cinquante centimètres, cela ne pose pas de problème.

Xavier avait bien et bien raison. Laure vient de retirer de l'eau une vielle canette de bière toute rouillée. Nous reprenons notre circuit, et même si le détecteur s'active à plusieurs reprises, nous ne trouvons que des canettes le long de la berge. Il y a des poubelles pour ça, bon sang !

Je commence à douter du bricolage de Xavier. Laure propose alors de refaire le trajet jusqu'au jardin botanique. C’est une bonne idée, car je découvre qu’il y a un petit ruisseau qui sépare la zone boisée et le zoo, je n'y avais pas encore prêté attention tant il est étroit et sale. Xavier pointe son appareil de chaque côté du pont, son appareil s'active à nouveau et cette fois, la signature spectrale correspond bien aux prévisions ! Laure, encore plus impatiente que moi, fait le tour du parapet et retire de la vase l'objet tant convoité. Nous l'avons ! Il n'y a plus qu'à rentrer à la PTS, je suis impatiente de connaître les secrets qu'il renferme.

Après avoir consciencieusement rincé l'appareil photo, Xavier en retire la carte mémoire, car c'est probablement à l'intérieur de celle-ci que se trouve le secret qui a mené Olivier à l'hôpital. Quant à son contact, Antoine Dumont, je suppose qu'il est en grand danger, voire pire. S'est-il réfugié chez des amis ? A-t-il été capturé par les malfaiteurs ? Est-il en train d'agoniser dans une cachette ? Est-il mort ? Je pense qu'il est urgent de retrouver sa trace avant qu'il ne soit trop tard.

Xavier a rapidement recopié le contenu de la carte mémoire sur un disque dur. Rien que des photos anodines. Des photos de Lyon et de ses environs. Quelques milliers de photos. Est-ce qu'elles contiennent toutes des données codées ou bien une seule parmi toutes celles présentes est réellement utile ? Comment le savoir ? Il y en a tellement.
- Peux-tu les afficher en mode album, pour en voir plus à la fois ?
- Voilà.
- Fais défiler.
Les images s'affichent à l'écran par paquets de vingt. Il y a de tout. Je reconnais la colline de Fourvière, le théâtre gallo-romain, la ficelle. Le journalise à fait la plupart des photos autour de chez lui.

Xavier continue de faire défiler les photos à un rythme soutenu. C'est un peu abrutissant. Il y a de tout et n'importe quoi. Tiens ? Une statue de lion. Un lion à Lyon ? C'est amusant. Lyon ? Lion ! Bon sang !
- Stop !
J'ai dû crier un peu fort sous l'effet de l'émotion, Laure en est stupéfaite.
- Qu'y a-t-il ?
- Le message d'Olivier à l'hôpital. Quand il m'a dit Lyon, il fallait comprendre Lion ! C'est cette photo qui contient le message, c'est certain !

Xavier a déjà démarré un programme pour approfondir l'analyse de l'image. Un programme très curieux, d'ailleurs il me fournit quelques explications.
- C'est un programme spécialement créé pour appliquer toutes les méthodes de stéganographie connues sur une image. Il va créer autant de fichiers qu'il existe de méthodes et de paramétrages possibles.
Le programme mouline quelques minutes. À la fin, le dossier contient quelques centaines de fichiers. Xavier lance ensuite un outil destiné à analyser automatiquement les fichiers pour y rechercher des formats de données connus. Malheureusement, il n'y a aucune réponse positive. Xavier se retourne vers moi, l'air déçu.
- Pas de résultat. Je suis désolé. Les données doivent être chiffrées. Il faut la clé.
- Il ne manquait plus que ça ! On avait passé les deux premières étapes : la photo du lion et la stégano.

Laure réagit soudain.
- Lion, la stégano… Et kaléidoscope ! La voilà la clé !
- C'est ça ! Tu as trouvé ! Bravo ma chérie, tu es trop forte ! Tu peux faire quelque chose avec ça, Xavier ?
- Oui. Je vais faire un script qui va passer tous les fichiers que j'ai extraits par stégano dans un programme de décriffrage en essayant tous les algorithmes possibles. On va peut-être obtenir dix-mille fichiers, mais en les passant dans l'outil d'analyse, on devrait trouver le bon assez facilement.
- Tu en as pour longtemps ?
- Compte quand même une heure ou deux.
- OK. Je te laisse faire. Il est presque midi. Tu manges avant ?
- Non. J'irai à quinze heures, comme d'habitude. C'est plus calme.
- Dans ce cas, je vais y aller avec Laure et on revient vers quatorze heures ?
- Pas de problème.

Nous profitons de ce second repas pour continuer d'évoquer nos souvenirs de vacances. Il faut reconnaître que nous sommes, toutes les deux, bien loin du canon du policier intègre à tous points de vue. Enfin bon, il faut bien avoir quelques défauts, c'est ce qui nous rend plus humains. Seul Dieu est parfait. Le péché de chair n'est pas le pire de tous les vices, et je préfère l'amour à la haine.

Lorsque nous retournons dans l'antre de Laure et Xavier, je devine à l'air enjoué de celui-ci, qu'il a trouvé la solution.
- Alors qu'est-ce que ça donne ?
- J’ai obtenu un tableau.
- Un tableau ?
- Oui. Une feuille de calcul, remplie avec des coordonnées GPS et des adresses.
- Ça devient intéressant. Peux-tu me la montrer ?
- La voilà, je l'ai imprimée.

C'est en effet une liste d'adresses, plusieurs dizaines d'adresses. Certaines en pleine campagne, quelques-unes en ville. Il y en a un peu partout en France. Qu'est-ce que tout cela signifie donc ? Il n'y a qu'une façon de le savoir.
- La première ligne est une adresse dans l'Ain. C'est pratique, ce n'est pas trop loin si on doit y aller. Laure, peux-tu m'afficher la carte aux coordonnées indiquées ? (45.95040N, 5.37795E)
- Voilà.
La zone est boisée et très vallonnée. Aucune agglomération aux environs.
- Dézoomme un peu, que l'on sache où l'on est.
La ville d'Ambérieu-en-Bugey apparaît enfin sur la carte. J'appelle donc la gendarmerie et leur demande de se rendre sur zone, équipés d'un bon GPS, d'un détecteur de métaux et d’une pelle, pour qu'ils nous disent dès que possible ce qu'ils ont trouvé sur place.

Pendant ce temps, Laure et moi, nous continuons d'éplucher la liste. C'est assez curieux. La plupart des lieux sont situés dans des coins reculés et inaccessibles, de préférence en forêt. Par contre, ceux restants, ils ne sont pas nombreux, pointent à l'inverse sur des lieux dans des grandes villes. Une colonne semble suivre cette logique, elle contient la lettre C pour les coins reculés et la lettre I pour tout ce qui est en ville. Après en avoir passé une douzaine, une idée me vient à l'esprit.
- Hé ! On devrait regarder s’il y a une adresse à Lyon.
- Cherche le soixante-neuf.
- Hum… Quel chiffre ! Effectivement, il y a une adresse. C'est un sauna-hammam.
- Près de la place des Terreaux, c'est ça ?
- Oui. Tu le connais ?
- Il y en a plusieurs dans ce quartier. Je les connais de réputation.
- Je vois… Ce n'est pas qu'un sauna-hammam. Et si on allait enquêter sur place ? Ça te tente ?
- J'avoue que toute seule, ça m'inquiétait un peu. Mais à deux ça devrait aller.

Nous sommes en train de visiter le site Internet du sauna où nous allons nous rendre lorsque les gendarmes d'Ambérieu me rappellent.
- Allô ?
- Commandant Gartempe ?
- Oui. Je vous écoute.
- Vos renseignements étaient exacts. Nous avons trouvé une caisse précisément à l'endroit indiqué par le GPS, à vingt centimètres sous terre.
- D'accord. Et qu'y a-t-il dedans ?
- De l'armement. Plus précisément : Une dizaine de PM [NDA : pistolet mitrailleur] UZI et un millier de cartouches.
- Je vous remercie. Vous mettez tout cela sous scellé.
- Bien sûr.
- Je vous recontacte très bientôt. Merci encore.

Une cache d'armes. Voilà donc ce qu'il y avait dans ce coin perdu de forêt. Je m'empresse d'envoyer ce tableau à mes collègues de la brigade antiterroriste pour qu'ils fassent le nécessaire. Je présume que les autres sites sont du même acabit. Mais que pouvons-nous bien trouver dans un sauna ? Quand même pas des ogives nucléaires ?

5. Club convivial

Avant de nous rendre place des Terraux. Nous allons d'abord chez Laure pour prendre une tenue plus adéquate. Il vaut mieux passer inaperçues, et dans ce genre de lieu, la tenue jean-basket n’est pas la plus discrète. Je peux donc me permettre d’enfiler une petite jupe, et, raffinement suprême, sans rien dessous. Je complète ma tenue avec un chemisier légèrement transparent qui dévoile agréablement ma petite poitrine.

Pour Laure, c’est plus compliqué. Je voudrais bien qu’elle opte pour une tenue décontractée, mais j’ai beau parcourir les rayonnages de son dressing, ce que j’y trouve me désespère. Elle est comme ces héros de bande-dessinée qui portent toujours la même tenue au fil de tous leurs albums. Dans le cas de Laure, c’est chemise à carreaux, jean et baskets. Un vrai garçon manqué, pourtant c’est plutôt moi qui ai le physique d’un garçon manqué, pas elle, avec sa poitrine plantureuse. Elle ne veut même pas retirer son soutien-gorge, sous le prétexte fallacieux que nous sommes à Lyon et qu’elle y connaît du monde.

Maintenant prêtes, nous pouvons nous rendre place des terreaux. Ce sauna-hammam, prétendument club naturiste, en réalité boîte à partouze, est situé dans l’arrière-cour d’un immeuble ancien. Les hommes étant plus enclins que les femmes à fréquenter ce genre de lieu, l’entrée y est gratuite pour les femmes seules. C’est un bon moyen, pour les gérants, de garantir un équilibre entre les deux sexes, d’autant plus que les hommes seuls payent, quant à eux, plus du double du tarif couple.

Après être entrées sans rien payer, nous nous dirigeons vers le vestiaire. Nos vêtements rangés, il ne nous reste plus que la serviette que l'on nous a confié à l'entrée. Finalement, ma tenue sexy n'aura pas servi à grand-chose. Nous décidons de la nouer comme un paréo et nous partons à la découverte des lieux. L'établissement est situé dans un ancien bâtiment aux couloirs étroits, ce qui favorise les contacts lorsqu’il s’agit de se croiser.

Nous arrivons directement dans une grande pièce où il y a un bar. La serveuse est juste habillée d'une guêpière en dentelle avec porte-jarretelles, et d'une paire de bas. Quant au barman, il porte un petit tablier blanc qui descend jusqu'à mi-cuisses mais ne cache rien de son torse et de son dos, ni de ses fesses d'ailleurs, puisqu'il ne porte aucun autre vêtement que ce carré de tissu.

Quelques clients sont langoureusement assis dans les fauteuils et canapés qui sont disposés tout autour. En cette fin d'après-midi, l'endroit est encore peu fréquenté, seuls deux couples sont présents. Les hommes sont carrément nus, leurs sexes, offerts à mon regard, m’attirent irrésistiblement, d'autant plus qu'ils sont épilés. L’une des femmes est juste vêtue d’une nuisette totalement transparente, les cuisses écartées avec désinvolture, elle offre son sexe aux regards des autres clients. L'autre est habillée d'un body en dentelle noire et de bas autofixants assortis. Voyant cela, nous décidons d’ôter nos serviettes, il fait si chaud ici, nous serons plus à l’aise ainsi, d'autant plus que la nudité ne nous dérange pas.

Un buffet est également dressé et permet aux clients de se restaurer à volonté, mais il vaut mieux éviter de trop se remplir le ventre si l'on veut rester performant. Dans un tel lieu, les plaisirs du corps doivent passer avant les plaisirs de la bouche.

J’observe les environs. Outre le couloir par lequel nous sommes arrivées, il y a trois autres issues.

La première mène à une petite salle de spectacle. Les gradins sont garnis de coussins moelleux, propices aux câlins. Face à ceux-ci, il y a un écran, sur lequel défile une vidéo, une belle scène de partouze, probablement tournée ici même. Car sous cet écran, il y a surtout un grand lit, qui permet à des couples exhibitionnistes de se donner en spectacle en public.

La deuxième issue mène à une piste de danse entourée de canapés. Il n'y a pas encore de DJ à cette heure avancée, l'ordinateur joue la playlist tout seul. La musique y est langoureuse. Il y a bien évidemment des poteaux de pole-dance, malheureusement encore inutilisés à l’heure actuelle. Un couple est en train de danser au milieu de la piste. L’homme est en chemise et pantalon. Sa partenaire, quant à elle, porte une robe de soirée noire qui descend à mi-cuisses, apparemment sage, mais en réalité ajourée sur le côté sur toute la hauteur, on peut facilement se rendre compte qu’elle ne porte pas de sous-vêtements.

Un couloir part de la piste de danse, il semble passer derrière le bar. De chaque côté, il y a des alcôves aménagées. Certaines avec des lits ou des canapés, d’autres avec une table de massage. Quelques-unes sont plus orientées vers les sports extrêmes : table équipée d’étriers, chaînes sur les murs, croix en X à écartement réglable. Au bout de ce couloir, nous en rejoignons un autre, qui vient du bar, et nous nous dirigeons vers la partie sauna-hammam.

Nous arrivons tout d'abord dans une première pièce où il y a des douches, collectives bien évidemment. Elles sont baignées par une lumière aux couleurs changeantes. Nous laissons couler l’eau sur nos corps, une sensation agréable et bienfaisante s’empare de moi, tant l’atmosphère des lieux est chaude et humide. Un grand black, style martiniquais, qui vient du hammam, s’arrête soudain et vient se placer sous une douche proche de nous. Je suis impressionnée par la taille imposante de son sexe, pourtant au repos. Ça ne serait donc pas qu'un mythe ?

Je parierais qu’il veut nous mater, ce cochon. Tant qu’à faire, autant ne pas le décevoir. Nous décidons donc, d’un commun accord, quelques clins d’œil nous suffisent, à Laure et moi, de lui faire plaisir. Ce plaisir sera partagé, car nous sommes assez exhibitionnistes. Nous commençons donc à nous caresser mutuellement sous le regard concupiscent du voyeur. L'eau ruisselle sur nos corps. Le gel douche commence à mousser. Cette scène de rêve est en train de l'exciter. Son sexe, que j'observe avec un vif intérêt, commence à se redresser spontanément. J’adore faire cet effet aux hommes, savoir qu’ils bandent pour moi. J’ai l’impression d’être une magicienne faisant un numéro de lévitation.

Nous passons à la vitesse supérieure. Nos mains parcourent délicatement nos fentes et s’égarent à l’intérieur à la recherche de nos clitoris. Nous nous masturbons mutuellement, de plus en plus fort, tout en gémissant de plaisir. Notre spectateur se permet alors de faire de même, prenant sa bite en main tout en nous regardant nous doigter. Notre jouissance arrive si vite, nous étions trop excitées. Nous quittons alors les douches, au grand regret de notre voyeur, et prenons la direction du hammam.

Passé la première impression étouffante, nous nous asseyons, les cuisses impudiquement écartées, pour profiter d'une vapeur un peu moins chaude. Il y a déjà quelqu'un d'assis sur la banquette en face de nous. Grand, sportif, intégralement épilé, comme je les aime. Ses yeux bridés et son teint mat me laissent supposer qu'il est d'origine asiatique. Il sourit à Laure, et elle lui rend son sourire, même si elle semble un peu gênée par cette rencontre fortuite.
- Gaëlle, je te présente Kim, un bon copain.
- Et dire que tu ne voulais pas enlever ton soutif, de peur de rencontrer quelqu’un que tu connaissais en ville.
- Oh, ça va !
- Pour la peine, tu me ferais le plaisir de retirer ton soutif demain, si nous avons l’occasion de sortir.
- On verra ça...

Laure s’approche de son ami et ils se saluent en s’embrassant sur la bouche, ce sont vraiment de très bons amis, puis elle l’interroge.
- Je ne m’attendais pas à te trouver ici. Pourquoi viens-tu là ?
- Je pourrais te retourner la question.
- Euh… Je fais visiter Lyon à une amie.
- Drôle de destination pour un circuit touristique.
- Et toi ?
- Ah, si tu savais… J’espère que tu ne vas pas te vexer, tu connais mon franc-parler. Je tiens tout d'abord à te dire que je t’apprécie telle tu es, tu es sublime.
- Arrête de tourner autour du pot !
- Bon, voilà. Pour dire les choses simplement, je viens dans ce lieu pour y trouver des grosses cochonnes.
- Eh bien, tu ne fais pas dans la finesse, toi.
- C’est le cas de le dire, mais je t'avais prévenue. J’apprécie plus que tout les femmes un peu corpulentes, j’aime quand il y a de la matière, je suis sculpteur. Et je préfère celles qui n’ont aucun tabou, pour leur faire prendre toutes les poses que je veux et les baiser ensuite. C'est ce qui m'excite le plus.
- C’est vrai, je confirme.
Je suis étonnée de cette révélation.
- Il t’a sculptée et baisée ?
- Oui, et même plusieurs fois. J'ai une belle statuette en terre cuite vernie, posée sur une étagère de ma bibliothèque. Tu ne l'as pas vue ?
- Non, je n'ai pas fait attention.

Kim reprend son explication.
- C'est toujours difficile de trouver des femmes un peu corpulentes et qui veulent bien poser. Généralement, celles qui ont un tel physique sont assez complexées et sont donc très réservées au niveau sexuel. Il n’y a que dans ce genre de lieu que j'arrive à trouver mon bonheur.
- Nous ne nous sommes pas rencontrés ici, je te fais remarquer.
- C'est vrai, mais avec toi j'ai eu beaucoup de chance.
- Moi aussi.

Après avoir dit cela, Laure se penche vers lui et se met à le sucer avec gourmandise. Elle me fait ensuite signe de se joindre à elle. Nous sommes maintenant deux à se partager sa bite bien raide avec avidité.

La porte s'ouvre et nous cessons immédiatement. Kim nous sourit.
- Mais non, les filles, ce n'est pas la peine de vous arrêter, nous sommes dans un club échangiste, ici tout le monde baise.
Laure lui répond.
- C'est exact, mais je n'ai pas encore l'habitude.
L'homme qui est entré s'adresse alors à Kim.
- Qu'est-ce que tu fais ? Je pensais que tu allais me rejoindre au jacuzzi ?
- Ben non, tu vois, je suis en train de me faire sucer. Viens t'asseoir et profite. Quand il y en a pour un, il y en a pour deux.
Le garçon vient se placer à côté de son copain, je le reconnais immédiatement, c'est le gars des îles qui nous a matées sous la douche. Tout aussi rasée que celle de son copain, sa bite est encore plus appétissante, je pense que c'est à cause de sa taille. Je n'hésite donc pas à la sucer, j'adore sentir un sexe d'homme durcir dans ma bouche, mais étant donné la taille de l'engin, je dois me limiter aux premiers centimètres et lécher le reste.

Les deux amis nous invitent alors à quitter le hammam pour prolonger notre activité libidineuse dans un cadre plus tempéré. Pendant que nous prenons une douche pour nous débarrasser de notre sueur, Kim fait les présentations.
- Christophe fait l'école d'arts appliqués comme moi, et je lui sers de modèle occasionnellement.
Laure veut en savoir plus, elle est si curieuse.
- Et tu poses nu ?
- Bien sûr !
- Et après la séance de pose, ça se termine comme avec moi ?
- Comment as-tu deviné ?
- Je disais ça comme ça. Je ne pensais pas que tu le ferais.
- Ça te choque ?
- Non. Cela serait gonflé de ma part, alors que je me gouine avec Gaëlle.

Reste à choisir où nous installer pour continuer nos ébats. Dans une alcôve discrète ? Ce n'est pas notre genre, nous avons tous un petit côté exhibitionniste. Nous continuons donc jusqu'à la piste de danse, mais il n'y a personne pour l'instant. Les trois couples sont tous au bar.

Nous nous arrêtons non loin d'eux. Kim et Christophe commencent à nous caresser sous les regards intéressés des couples. Leurs langues dans nos cous, leurs mains sur nos hanches et nos poitrines. Puis nous prenons la direction de la salle de spectacle. Les couples ont bien compris qu'il s'agissait d'une invitation, car ils ne tardent pas à nous rejoindre et s'allongent sur les coussins pour assister au spectacle pervers que nous nous apprêtons à leur offrir.

Cela commence très simplement, Kim s'approche de Laure et se met à la caresser. Il la palpe avec insistance, je devine là les habitudes d'un sculpteur qui pétrit sa matière. J'invite Christophe, qui fait son timide, à venir faire de même avec moi. Lui aussi sait bien s'y prendre avec ses mains, même si j'ai bien moins de matière à lui offrir. Kim remplace progressivement ses mains par sa bouche et Christophe se décide à faire de même. Il m'embrasse tendrement, puis sa langue parcourt mon cou, descend vers ma poitrine. Il me suçote les seins, les mordillant et les tétant comme un bébé affamé. Il descend ensuite plus bas, s'attarde autour de mon nombril, avant de descendre encore. Sa langue parcourt enfin mes lèvres, elle s'insinue à l'intérieur, à la découverte de mon intimité. Remontant lentement, il finit par trouver mon clitoris et se met à le sucer comme il l'a fait avec mes tétons. Je ressens soudain un flash de plaisir.

Nous échangeons alors nos partenaires. Kim vient se placer sur moi en position de soixante-neuf pour que je puisse profiter un peu de sa belle bite toute raide. Je me fais un plaisir de le prendre en bouche tandis qu'il me lèche la fente tout en m'introduisant des doigts. À côté de nous, Laure et Christophe ont fait pareil. Notre excitation monte et mon partenaire, visiblement excité, commence à faire des mouvements d'aller-retour. Il est en train de me baiser la bouche. C'est assez vulgaire, mais j'apprécie énormément de n'être que le jouet de ses pulsions perverses.

Nos amants se séparent alors de nous et plongent la main dans un grand vase transparent rempli de préservatifs, disponibles à volonté. Maintenant qu'ils sont couverts, la bite bien raide, je les vois s'approcher de nous, une lueur salace dans les yeux. Je sens que ça va être bon.

Laure se place à quatre pattes pour se faire pénétrer en levrette. À son regard, je devine qu'elle est impatiente de se prendre la grosse bite de Christophe. Celui-ci se place derrière elle, et la pénètre sans ménagement, lui bourrant sauvagement la chatte. J'aime la voir se faire prendre ainsi, ses gros nichons ballottent en tous sens, c'est très excitant à regarder. Dès fois, je voudrais bien en avoir des si gros, mais il faudrait que je porte un soutif, finalement je préfère quand même ma petite poitrine.

Kim s'approche de moi, prêt à me baiser aussi. Je préfère changer de place pour me glisser sous Laure. La tête sous ses gros nibards, je me fais un plaisir de lui sucer les tétons pendant qu'elle mordille les miens. De là où je suis placée, je ne vois pas mon partenaire, mais je sens soudain sa bite toute raide me pénétrer vigoureusement. Mon plaisir est total, Kim me défonce à coups de bite tout en me massant tendrement le clito, Laure s'occupe de mes seins et je peux jouer avec les siens. Le plaisir monte en moi, très vite, trop vite, intense et fort, je jouis soudain et Laure aussi.

Christophe s'allonge alors pour que Laure vienne s'empaler sur sa verge bien raide. Placé ainsi, il peut lui peloter à volonté ses gros seins qui s'agitent au rythme de ses mouvements. Kim va alors se placer derrière elle pour lui offrir une double pénétration. Les deux garçons synchronisent leurs mouvements, l'un dans la chatte, l'autre dans le cul, et accélèrent progressivement. Écartelée par leurs gros sexes en érection, ma chère amie semble y prendre beaucoup de plaisir. C'en est sidérant ! Elle caresse ses gros nichons tout en dévisageant sans pudeur le public qui assiste avec intérêt au spectacle. J'enjambe alors Christophe pour qu'il me lèche la vulve tandis que j'embrasse mon amie à pleine bouche tout en lui pelotant les nibards. Sa jouissance ne tarde pas à arriver tant elle est excitée. Elle est encore plus forte, plus intense, plus violente. Laure ne peut se retenir de crier et gémir sous l'effet du plaisir brut dont elle est l'objet. Les coups de langue et les doigts de Christophe ont finalement raison de moi, je jouis à mon tour tandis que Laure maltraite sauvagement mes tétons turgescents.

Les deux garçons sentent que leur jouissance approche. Nous ayant déjà fait jouir, ils retirent leurs capotes et se placent en 69 pour terminer en se donnant mutuellement du plaisir. Nous ne résistons pas au désir de nous embrasser et nous caresser tout en les regardant faire. J'observe les trois couples qui sont sur les gradins, ils font de même. J'aime bien regarder deux hommes se donner mutuellement du plaisir, cela les rend plus humains, plus humbles.

Kim et Christophe ne tardent pas à jouir, éjaculant copieusement sur leurs charmants visages, ainsi que tout au fond de leurs gorges. Ils terminent en se léchant mutuellement pour se nettoyer. Leurs bouches se rapprochent et ils ne résistent pas au désir pervers de s'embrasser pour partager le sperme qu'ils ont sur la langue.

Épuisés, mais heureux, nous restons allongés tout en nous caressant langoureusement. Nous nous remettons lentement des émotions intenses dont nous avons été l'objet.

Ce moment de calme passé, nous nous rendons au bar pour commander des cocktails bien mérités. Tandis que nous sommes vautrés sur les canapés, je ne résiste pas à l'envie de mater discrètement la serveuse et le barman, et tout particulièrement leurs tenues sexy. Cela me donnerait plutôt des idées, d'autant plus que j'aime bien la guêpière de la serveuse. Le barman aussi n'est pas mal, je serais curieuse de savoir ce qui se cache sous son petit tablier.

Un nouveau client vient d'arriver. Il pourrait faire un effort, il est encore habillé. Il discute discrètement avec le barman tandis que celui-ci lui sert une bière. Sa tête me dit quelque chose et j'en fais part à Laure.
- Le type au bar, j'ai l'impression de le connaître.
- C'est curieux… Moi aussi…
- Je sais ! Il était au parc !
- Oui. C'est ça ! Et le barman ? Il ne ressemblerait pas à l'autre type ?
- Peut-être bien. Avec son tablier, j'ai du mal à l'imaginer habillé.
- Qu'est-ce qu'on fait ?
- Tu te rhabilles et tu sors la voiture du parking, prête à partir. Moi, je reste pour savoir où il va.
- Dommage, on commençait à peine à s'amuser. On n'a même pas eu le temps d'essayer le jacuzzi.
- Tu pourras toujours revenir avec tes amis. L'enquête avant tout !

Je continue de les observer du coin de l’œil tout en expliquant à Kim et Christophe que je risque de devoir, moi aussi, les quitter précipitamment. D'ailleurs, ça ne tarde pas. Sa bière terminée, l'homme repart aussi vite qu'il est arrivé. L'avantage de la tenue que j'ai prise pour venir, c'est que je ne perds pas de temps avec les sous-vêtements. J'enfile en vitesse ma jupe et je ne me donne même pas la peine de boutonner mon chemisier, puisque je mets mon blouson par-dessus. Même mes chaussures sont faciles à enfiler. Lorsque j'arrive sur le palier, l'homme vient tout juste d'arriver au rez-de-chaussée. Je n'ai plus qu'à prévenir discrètement Laure tout en descendant les escaliers.

6. Intervention inopinée

Heureusement que Laure est déjà sortie du parking, l'homme est monté directement dans sa voiture, qu'il avait laissée garée devant le porche de l'immeuble. Nous pouvons donc entamer cette filature sans le perdre de vue, heureusement qu'il fait encore jour en ce début de soirée. Nous nous retrouvons rapidement sur l'autoroute de Chambéry, que nous suivons pendant vingt à trente kilomètres, avant de sortir et de prendre les routes de campagne. La filature commence à devenir hasardeuse, avec un seul véhicule nous risquons de nous faire repérer. Heureusement, il s'arrête, au bout de quelques kilomètres, devant un ancien entrepôt.

Nous lui laissons le temps d'entrer dans le bâtiment et Laure vient se garer à proximité, à l'abri d'un bosquet d'arbres.
- Il faut que je le suive pour savoir ce qu'il fait. Je parierais que celui que l'on cherche, Antoine Dumont, est caché quelque part là-dedans. Attends-moi ici, c'est assez dangereux, d'autant plus que je n'ai pas pris d'arme pour aller au sauna. Si je ne suis pas de retour dans quinze minutes, tu fais venir les renforts. Et tiens-toi prête à partir si des types louches approchent.
- D'accord.

Ma tenue n'est pas vraiment adaptée à ce type d'expédition. Heureusement qu'il n'y a personne aux environs pour me voir franchir le mur de clôture, parce qu'avec les jambes écartées, j'ai la jupe remontée jusqu'à la taille, avec la chatte et le cul à l'air. Je ferais mieux de me mettre à poil, ça serait plus simple et je ne risquerais pas d’abîmer mes vêtements.

Me voici devant un ancien entrepôt. L'endroit est désert, probablement inutilisé depuis des années. La nuit commence à tomber, tant mieux, cela va me faciliter la tâche. Avec un peu de chance je parviendrai bien à trouver une porte ouverte. Non. Pas de porte ouverte. Dommage. Mais je trouve néanmoins une fenêtre mal fermée. Je jette un œil dans l'embrasure. L'endroit semble désert, tout est sombre, il n'y a aucun bruit. Il faut que je me risque à entrer, encore une occasion d'écarter les cuisses, je préfère quand même le faire pour les hommes que pour les fenêtres.

Me voici enfin dans les lieux. Tout est calme. Ma vue commence à s'habituer à l'obscurité naissante, je peux enfin distinguer des traces de lumière sous une porte, de l'autre côté. Je me rapproche discrètement. Il s'agit de locaux administratifs. Les fenêtres ont été masquées avec du papier opaque, mais il y a bien de la lumière à l'intérieur. Comment faire pour en voir plus en toute sécurité ? Une échelle de service permet de monter sur ces préfabriqués. Le plus important, c'est de marcher avec douceur, je pense que mes pas doivent s'entendre en dessous, sans les chaussures ce sera plus facile. L'intérêt d'être ici, c'est que je peux voir sans être vue. Les aérateurs me permettent d'apercevoir ce qui se passe en bas. La pièce, qui est éclairée, est vide. Mais où est-il donc passé ? Une porte se ferme et je le vois revenir. Il était dans la pièce d'à côté. Il faut que j'aille voir ce qu'il y a là-bas.

Quelques mètres plus loin, un autre aérateur devrait me permettre d'en savoir plus. Malheureusement la pièce est plongée dans l'obscurité. La lampe torche de mon téléphone va peut-être pouvoir me rendre service, si du moins, je réussis à éclairer là où je veux. Avec l'aérateur, j'arrive plus facilement à m'éblouir qu'à éclairer l'intérieur de la pièce.

La lumière blafarde du flash à LED sort enfin de l'ombre une partie de la pièce, me permettant de vaguement distinguer l'aménagement, qui est fort simple d'ailleurs, car il se compose juste d'un lit. Mais le plus intéressant, c'est que sur ce lit, il y a un type attaché et menotté, les yeux bandés. Dans d'autres circonstances, je pourrais trouver cette scène très excitante, mais pas aujourd'hui. Ne voyant pas son visage, je ne risque pas de le reconnaître, mais je suis certaine qu'il s'agit d'Antoine Dumont.

J'en sais assez. Inutile de rester plus longtemps, je pense que la vie de cet homme retenu en otage ne tient qu'à un fil. Ils souhaitent certainement le faire parler pour qu'il leur révèle l'identité de son contact. Le gars qui est à côté va certainement passer la nuit à le surveiller. Il faut agir dès que possible. De retour en bas, je retourne jusqu'à la fenêtre avec d'infinies précautions. Il n'y a plus qu'à la passer, le vent frais me caresse la fente, mais je n'ai pas la tête à ça. Je suis dehors. Tout va bien. Repasser la clôture n'est qu'une formalité, même si je commence à regretter de ne pas être en pantalon.

Plus que quelques centaines de mètres et me voici de retour à la voiture. Ouf ! Sans plus attendre, je contacte mes collègues de la BAC pour qu'ils effectuent une intervention immédiate.

Une heure plus tard, un monospace vient se garer près de notre voiture. Cinq hommes en sortent, ils me regardent bizarrement, je pense que c'est à cause de ma tenue. j'ai comme l'impression que si je n'avais pas fait passer le message par la voie hiérarchique, je n'aurais pas été prise au sérieux. En les attendant, j'ai quand même pris le temps de préparer un plan d'intervention détaillé afin qu'ils perdent le moins de temps sur place. Le gardien ne doit pas avoir le temps d'alerter son chef. Il fait totalement nuit, c'est le moment idéal pour une intervention.

Le commando est parti. Nous attendons maintenant leur signal. Quelques coups de feu parviennent jusqu'à nos oreilles, et peu de temps après mon téléphone sonne. L'opération a été un succès. Je démarre alors le monospace pour le placer devant le bâtiment, suivie par Laure. Quelques minutes plus tard, les hommes de la BAC sortent avec le gardien et son otage. Il s'agit bien d'Antoine Dumont. Mission accomplie.

Nous rentrons chez Laure à vingt-deux heures passées. Nous n'avons toujours pas mangé mais la première chose que je fais est de me déshabiller. Mes vêtements sont sales, je suis sale, j'ai hâte de prendre une douche. Pendant ce temps-là, Laure nous prépare à manger. Avec du pain de mie, de l'emmental et du jambon, elle a pu nous faire des croque-monsieur, c'est rapide et facile, et en plus c'est bon. Ils ont fini de cuire pendant qu'elle prenait une douche à son tour. C'est allongées sur le canapé, totalement nues, que nous les dégustons tranquillement, avec un verre de rosé bien frais. Quel bonheur de terminer si calmement une journée aussi agitée.

Le repas terminé, je repense à cette statuette dont Laure m'a parlé. Il faut que je la voie. Je n'ai pas à chercher bien longtemps pour la trouver sur l'étagère. L’œuvre, en terre cuite vernie, qui fait environ trente centimètres de long, représente Laure allongée sur le dos, nue, les bras écartés et les jambes en l'air et écartées aussi.
- C'est une vraie invitation au plaisir, cette sculpture.
- Il l'a appelée "généreuse offrande". C'est un modèle unique.
- Comme toi, ma chérie. Je comprends qu'après une telle séance de pose, Kim avait furieusement envie de te faire l'amour.
- Tu peux même dire qu'il avait une furieuse envie de me baiser. Ses coups de bite sont toujours plus intenses après une séance de pose.
- Ça ne m'étonne pas. Après une ou deux heures à te regarder dans cette position.
- D'autant plus, qu'avec les mains couvertes d'argile, il ne pouvait même pas se masturber.
- Oh ! Je suis sûre qu'il aurait pu s'il avait voulu.

Je remarque deux godemichés, de taille différente, posés sur l'étagère à côté de la sculpture de Laure.
- Tu laisses traîner tes sex-toys ici ?
- Ce n'est pas ce que tu crois. Ce sont des œuvres d'art aussi. Comme la statue.
- Ce sont des phallus en terre cuite ?
- Ils ont été réalisés par moulage. C'est Kim qui les à faites. Il y a sa bite et celle d'un copain.
Je les prends en main. En effet, il y a même des prénoms écrits dessus : Kim sur la verge de taille moyenne et Christophe sur la plus grosse.
- Christophe ? Ça doit être celui qui t'a baisée tout à l'heure.
- Vu la taille de l'engin, ça doit être ça.
- Tu les as déjà essayés ?
- Même pas. Je me suis dit que ce n'était pas assez souple pour servir de godemiché.
- Il n'y a pas de raison. Il y a bien des godes en verre.
- Tu as raison.
- On essaye ?
- Pourquoi pas…
- Et si tu prenais la pose comme sur la statue ?
- Bonne idée.

Laure va s'allonger sur son lit, reprenant la même pose, allongée sur le dos, les bras écartés en croix, les cuisses en l'air et écartées, formant un V. Cette pose est vraiment une incitation au plaisir, une généreuse offrande.

C'est toujours un plaisir pour moi de lécher la chatte de Laure. D'ailleurs, je suis très buccale, qu'il s'agisse d'une chatte ou d'une bite, j'adore lécher et sucer les sexes de mes partenaires, surtout lorsqu'ils sont bien épilés, ce qui les rend si doux, si lisses, si agréables à lécher du bout de la langue.

Ma tendre amie doit être déjà assez excitée, car je lui arrache immédiatement des gémissements de plaisir. Dans cette position, ses lèvres sont naturellement grandes ouvertes et je n'ai aucune difficulté pour introduire ma langue le plus profondément au sein de son intimité détrempée. Je lèche sa vulve sur toute sa longueur, remontant jusqu'à son clitoris, fièrement dressé, comme ses tétons, avec lesquels elle est justement en train de jouer. Très excitée, elle ne tarde pas à jouir, déposant sur ma langue de quelques jets de sa liqueur intime.

Je viens alors me placer sur elle et nous nous embrassons tendrement tout en nous caressant délicatement.

Laure prend alors en main le plus gros des deux godes tout en me regardant, le regard brillant, un sourire aux lèvres.
- Veux-tu essayer Christophe ?
- je préfère commencer d'abord par Kim, je ne suis pas aussi accueillante que toi.

Je m'allonge à côté d'elle, tête-bêche. Je me saisis de Christophe - Mon Dieu, qu'il est imposant – et je le présente face à la vulve de mon amie. Je n'ai aucun effort à faire pour qu'il pénètre son intimité. Pendant ce temps, je sens Kim s'insinuer en moi, sa raideur, très différente de cette d'un gode en latex, me procure des sensations inédites. C'est très agréable. Après quelques minutes, Laure me confie Kim, je dois lui laisser Christophe, je peine à imaginer que cet engin surdimensionné va le pénétrer. Et pourtant, ma partenaire commence déjà à me préparer avec ses doigts. D'abord deux. Puis trois. Hum... C'est bon ! puis quatre. Ouf ! Ça va encore… Je me laisse faire. Négligeant honteusement le plaisir de mon amie. Pour l'instant, je préfère rester concentrée sur les sensations que je ressens. Ses doigts laissent soudain la place à l'engin dont elle a décidé de me faire découvrir les sensations. Je sens le gland en contact avec mes lèvres, qui commencent doucement à s'entrouvrir sous l'effet de la pression. Mes chairs s'écartent, le gland entre en moi, millimètre par millimètre. C'est incroyable. Je ne pensais pas que c'était possible. Je n'imaginais pas avoir un gabarit permettant ce genre d'intromission hors-norme. Je me sens si remplie. Cela me rappelle un peu mes premiers rapports sexuels, je n'étais pas encore habituée à recevoir des bites en moi, quelle que soit leur taille. Finalement, cela devient rapidement naturel. C'est peut-être aussi comme cela avec une vraie bite, même si elle est aussi grosse ? Juste une question d'habitude ?

Totalement à la merci de Laure. C'est une sensation de complétude totale qui me parcourt, l'impression que rien de plus gros ne peut me pénétrer, que je suis arrivée au maximum de mes capacités d'accueil.
- Alors ? Comment ça va ?
Perdue dans mes pensées, je ne réalise pas tout de suite que Laure vient de me parler. Je rassemble mes esprits, ce n'est pas facile de demeurer lucide dans de telles conditions.
- Ça va. Je m'attendais à pire. Finalement, c'est assez supportable.
- On s'y fait vite, tu vas voir. Je vais commencer mes premiers allers-retours.
- En douceur !
- Oui. Ne t'inquiète pas. Je ne voudrais surtout pas te faire mal, je tiens à toi, tu sais.
- Merci… Je voudrais bien m'occuper de toi aussi, mais je ne sais pas si je pourrai.
- Ce n'est pas grave. Tu m'as déjà offert du plaisir avec ta langue. Laisse-toi aller, profite tranquillement de ce moment intense et inédit.

C'est certainement la meilleure solution. Je me détends et je me laisse faire, totalement offerte à Laure. Le colossal membre d'argile vient de ressortir de mon vagin, mon amante le réintroduit sans plus attendre. Ça va déjà mieux. Nouvelle sortie. Nouvelle entrée, je gémis un peu, je commence déjà à ressentir du plaisir. Les mouvements commencent à s'accélérer. Mon plaisir monte progressivement. Je suis écartelée, pénétrée à fond, que c'est bon ! Laure alterne les petits mouvements rapides et les longs mouvements lents. De sa main libre, elle vient odieusement me masser le clitoris, je ne tiendrai plus très longtemps si elle continue à me faire subir un tel traitement. Mes cris se font plus forts, je suis sur le point de jouir, mais elle s'arrête à ce moment-là. Retire le gode et laisse mes chairs se refermer. Elle me regarde tout en me souriant puis elle présente à nouveau le gros membre tout raide à l'entrée de mon intimité, et le fait pénétrer bien plus vite que la première fois, m'arrachant un cri de surprise et de plaisir. Elle recommence à nouveau à accélérer, jouant juste assez avec mon clito pour me maintenir au seuil de la jouissance. Mes gémissements se transforment en cris. Mes cris se transforment en hurlements. C'est trop bon. Je n'en peux plus. Je me débats. Mon corps m'échappe. Laure m'achève en pompant sauvagement mon clitoris entre ses lèvres. J'ai l'impression que c'est mon âme qu'elle est en train d'avaler. Je n'en peux plus, mes mains se portent sur sa tête pour la plaquer contre moi. Je jouis ! Je crie ! Je suis si bien ! Que c'est bon !

Laure vient se placer à côté de moi. Notre étreinte est déjà terminée. C'était si bon. Nous terminons en échangeant quelques tendres caresses et quelques baisers passionnés. C'est ainsi que nous nous endormons, enlacées dans les bras l'une de l'autre, nues et heureuses.

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