Charles et Julien 2 et 3

- Par l'auteur HDS Kawiteau -
Récit érotique écrit par Kawiteau [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Charles et Julien 2 et 3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-09-2017 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Charles et Julien 2 et 3
Partie 2 :

J’en ai le souffle coupé, mon corps entier ne rêve que de répondre à son invite tandis que ma raison me paralyse…« Lâchez-vous, j’ai bien vu que vous me désiriez tout à l’heure alors que je suis tout à vous » me dit-il en me passant la main sur le torse. Sa voix me fait chavirer, mes défenses s’effondrent. La couette s’ouvre complètement, tandis qu’il approche ses lèvres des miennes et m’embrasse tendrement. Un long baiser nous accapare. Ma raison capitule, mes bras se referment sur son corps alors que la couette vole. Mes mains commencent une exploration timide de ses fesses, jouant de ses poils, tandis que nos langues se mêlent, nos sexes frottent l’un contre l’autre, nos corps ondulent, sa main descend vers mon bas ventre et commence de savantes arabesques, je m’abandonne à ce plaisir que je pensais interdit. Son corps me fascine, je lui souris, il me répond, complices déjà. Nous nous embrassons encore et encore. Il prend ma main et la guide vers son pieu de chair. Je l’effleure à peine. Il s’allonge à mes côtés, s’offrant à mon exploration, ma bouche commençant alors la découverte de son corps, s’attardant sur ses tétons saillants, lui arrachant des soupirs de satisfaction. Il se cambre, offrant son sexe tendu à la caresse de mes lèvres. Je lui caresse lentement l’entrejambe, effleure son sexe de mon souffle brûlant, le titille de la langue, le lèche sur toute sa longueur m’attarde sur son frein puis ma langue entreprend de caresser son gland : il soupire, gémit, sa main me caresse, m’encourage et je lui offre enfin cette gourmandise qu’il appelle de ses sens en le prenant en bouche et en jouant de ma langue pour profiter de la douceur de sa chair. J’entame un lent va et vient en alternant sucions et jeux de langue.

L’impatience de sa jeunesse lui fait alors prendre les choses en main, il me saisit la tête et guide la cadence, je le sens vibrer, après quelques minutes de ce jeu je le sens prêt à jouir. Pour retarder son plaisir, j’essaie de le sortir de ma bouche. Mon amant ne l’entend pas ainsi : « goûtez-moi jusqu’au bout » m ‘intime–t-il. Je m’exécute de bonne grâce et recueille bientôt sur ma langue gourmande une série d’abondantes giclées de sa liqueur d’homme. Il se détend, jouissant longuement et sans complexe. Je m’allonge sur lui, l’embrasse là pleine bouche, nos salives et son sperme fusionnent, on savoure cet instant en profitant de nos corps chauds, une semi torpeur s’installe ; au bout de quelques minutes il reprend ses esprits, réalise que je n’ai pas joui. Il me dit alors avec une tendresse et un soupçon de provocation, « je vais vous réciter ma leçon » et entreprend à son tour de me sucer. Il ne s’y prend pas mal, s’appliquant à reproduire les gestes que je lui avais prodigués quelques instants plus tôt. Sous ses caresses buccales je ne tarde pas à retrouver une vigueur qui s’était affaiblie. Je laisse les ondes de plaisir m’envahir et m’abandonne totalement au rythme de mon jeune amant. Il délaisse mon sexe pour avaler mes boules, les fait tourner autour de sa langue à moins que ce ne soit l’inverse. Il met fin à ses caresses humides pour me branler avec adresse, doucement, longuement. Par de petits mouvements exquis il m’amène plusieurs fois au bord de jouissance mais sait le deviner et l’interdire à chaque fois en bloquant le reflexe éjaculatoire. Mais soudain, mon cerveau explose sous l’effet d’une onde de plaisir qui fourmille et je succombe à l’orgasme tout en soulevant mon bassin vers lui : Il reçoit mon sperme en plein visage, sa barbe en est maculée. Il le recueille alors avec ses doigts et le porte à sa bouche, passant des lèvres gourmandes sur ses doigts. Il s’allonge à nouveau sur moi et m’embrasse avec cette tendre passion qui lui est propre. Nous échangeons ainsi le fruit de nos orgasmes, nous nous câlinons longuement et laissons le sommeil nous envahir, allongés dans les bras l’un de l’autre, comme deux amants accomplis...

Le réveil sonne, je suis seul dans mon lit … Je dois me lever pour passer dans les chambres. C’est dur d’émerger. Je me prépare dans un silence lourd et presque gênant.
Enfin Charles me lance depuis la couchette haute où il est assis en tailleur « Il va falloir acheter mon silence ! »Je lève les yeux vers lui, éberlué, à la limite de la panique, plein d’interrogations dans le regard sans doute car il ajoute très vite : « Vous avez ronflé une bonne parte de la nuit ! »
Toute l’agitation de cette nuit n’aurait-il été qu’un rêve ? Je n’ose l’envisager.
Je passe un autre vêtement et m’apprête à sortir pour réveiller les autres. Il descend de son perchoir alors que je passe tout près de lui pour atteindre la porte. Il m’enlace alors, se frotte contre moi, pose sa tête contre mon épaule puis me chuchote à l’oreille « ce soir, je vous veux en moi. »Cette déclaration me trouble, je me retourne et l’enlace, glissant les mains sous son T-shirt et en profitant de sa chaleur tandis qu’il me tire à lui pour mieux rapprocher nos corps dont les parfums se mêlent.
Mais la sonnerie de l’internat qui nous héberge retentit : la laideur de ce son tranche avec la beauté de notre étreinte, je m’arrache de ses bras et parts sonner le réveil dans les chambrées.



Partie 3 : La journée se passe sans incident et selon le déroulé prévu : les lycéens sont en binômes, reçus chez leurs correspondants pour la journée avec repas en famille, je vois Charles partir avec sa correspondante et me retrouve pour la journée avec les collègues pour visite et shoping dans la ville. Comme j’ai hâte de le retrouver, tant il me manque déjà. Les élèves ne seront de retour à l’internat que pour 22 heures.

Il me faut encore contrôler tous les retours, attendre les inévitables retardataires, je vois Charles renter et rejoindre la chambre qui nous est assignée alors que je suis retenu dans le hall au téléphone avec un autre élève qui m’indique que sont retour est retardé à 22 h 30 un souci de transport lié à la neige fraîchement tombée ces dernières heures. Ce contretemps m’insupporte.

Je suis finalement contraint de patienter dans ce hall terne pour accueillir le dernier à nous rejoindre jusque 22 h 45. Tous les élèves ont réintégré leur chambre quand je peux rejoindre la nôtre. Le départ vers la France se fera dans la matinée du lendemain.


Charles est allongé mais pas dans la couchette du haut, il semble endormi et son visage est serein, comme il est beau dans la pénombre de la pièce !
Il ouvre les yeux et me dit : _ Je vous attendais, vous en avez mis du temps.
_ Après l’intimité que nous avons partagée cette nuit, le vouvoiement n’est plus indiqué ne crois-tu pas ? Répondis-je du tac au tac.
_ Justement si ! Me rétorque-il, j’y ai pensé. Imaginez que je vous tutoie en plein cours ! On serait grillé, ça le ferai pas ! Et puis j’aime bien l’idée...
Je n’avais envisagé encore le retour en classe, comme ça me semble loin, peut-être n’a-t-il pas tord.
_ Comme vous voulez... vous avez sans doute raison, en public en tous les cas.
_ Venez plutôt vous allonger près de moi me dit-il, la journée a été trop longue. Il soulève la couette pour m’inviter à le rejoindre sans délai et je constate qu’il m’attend nu, son sexe ne cachant rien de l’excitation qui fut la sienne durant l’attente de nos retrouvailles. Alors mes chaussures volent dans la pièce, mes vêtements glissent au sol et je me précipite à ses côtés. Le lit, étroit, nous serre l’un contre l’autre. Charles se love aussitôt contre moi, se niche, m’enlace, pose sa tête sur mon épaule, me donne ses lèvres et nous nous lions aussitôt, pour un baiser profond et sensuel alors qu’il me stimule la peau du bout des doigts légers mais il se fige soudain, et avec une voix singulière m’annonce avoir besoin de me parler sérieusement. Qu’est-ce qu’il veut ?

_ Je suis trop bien dans vos bras mais pour vous, je suis quoi exactement pour vous ?
_ Et toi, tu ressens quoi ? Oui je sais, c’est pas très courageux de retourner la question mais en fait tout cela va trop vite. Et puis ce jeu du vouvoiement ne tient pas longtemps, pas ici, pas maintenant !
_ Eh bien pour tout dire, je n’arrête pas de penser à vous, en cours votre présence, votre voix, me transporte. Je me suis souvent fait jouir en pensant à vous. Je vous imagine, dans mes délires, nu sous votre blouse blanche. Je suis un garçon plutôt timide d’habitude, mais depuis qu’on m’a dit que j’allais partager votre chambre, j’ai rêvé de partager aussi votre lit. J’ai tout fait pour. J’ai surpris une conversation entre deux personnels du lycée. On vous aurait vu entrer dans un bar gay. Alors, il fallait que je trouve le moyen de vous séduire pendant ce voyage.
_ ...
Je ne sais quoi répondre, sa déclaration me laisse sans voix. Aussi il reprend, comme pour tuer le silence.
_ Quand vous êtes renté hier dans la chambre, je me suis offert à votre regard volontairement, j’avais attendu que vous rentriez pour sortir de la douche, je voulais vous allumer... et je crois bien que j’ai réussi. Et puis quand j’ai vue votre pantalon se déformer, sans équivoque, je n’ai plus eu aucun doute, je ne vous laissais pas indifférent alors j’ai foncé.
Alors vous je repose ma question, je suis quoi pour vous ?
_...
_ Allez, soyez honnête.
_ C’est vrai que je t’avais remarqué bien avant hier soir. Quand je t’ai vu hier au sortir de la douche, j’ai été profondément troublé. Quand nos mains se sont touchées, j’ai été électrisé, comme par la foudre. J’ai réagi instantanément, comme tu l’as remarqué tu m’as fait bander, c’est vrai, tu m’attires. Je ne savais plus où me mettre.
_ C’est clair et tu as bafouillé comme jamais ! se moque-t-il en passant lui aussi au tutoiement.
_ C’est que ... Mais quand tu m’as rejoint, j’ai cédé à ton charme, à mes pulsions. Je n’ai plus rien calculé ...
_ OK, ça va le faire pour le moment. Prépare une capote. Je me donne à toi ce soir.

Charles se tait et se jette littéralement sur moi, son corps chaud se colle, on s’embrasse à nouveau pendant qu’il me caresse avec frénésie, presque trop vite, comme affamé, gonflé de désir, sa main s’empare de mon sexe, en joue, se l’approprie, le modèle. Je tente de modérer ses ardeurs teintées de maladresses, par des en dessinant sur tout son corps des arabesques improvisées qui stimulent ses sens et ralentissent sa partition, tant il est félin. Ses muscles se contractent sous mes sollicitations, je le sens vibrer, vivre. Nos gestes asynchrones nous affolent, nos sexes apprennent à se connaître lors de contacts tantôt furtifs, tantôt recherchés, tantôt appuyés tantôt légers, qui exacerbent nos envies et que nous espérons le contact de la peau contre la peau. Il prend l’initiative de saisir nos deux membres à pleine main pour une branlée serrée. Nos sexes nous inondent de sensations partagées que nos désirs appellent. Nos bouches se soudent encore, nos langues se cherchent, se fuient pour finir pas s’accoupler. La fusion de nos corps estompe toute réserve, nous nous donnons l’un à l’autre, totalement. Surexcité, je lui demande bientôt de me lâcher pour ne pas venir trop vite, tant la pression monte, je veux profiter encore. Je me contorsionne pour visiter sa grotte cachée d’une langue humide et c’est tête bèche que nous poursuivons l’exploration du corps de l’autre. Tout animé du désir de déguster de ma bouche avide sa chair érigée, j’alterne mes caresses entre sa bite et son trou, noyant mon visage dans une mer de poils blonds. Charles gémit et ses soupirs guident mon voyage initiatique vers le creux de sa raie. Je m’y emploie, avec fougue, et, m’efforce de l’amadouer. A force de patience, j’arrive à l’assouplir un peu mais je devine bientôt avoir atteint une limite. Cette voie n’est manifestement pas un boulevard ! Sa langue ayant entretenu ma vigueur, je mets fin aux préliminaires. Je le plaque sur le matelas, le positionnant d’autorité pour la pénétration. Equipé de latex, je me plaque contre lui. J’en frissonne d’appétence et d’appréhension aussi.
- Détends-toi, tout ira bien. Je ne veux pas te brusquer et tu m’arrêtes quand tu veux.
- OK, mais vas-y doucement.
- Prêt ?
- J’en rêve le jour ! Tais-toi et baise-moi maintenant !
Alors je pousse doucement ; maladroit, je dérape. Je me positionne à nouveau, l’anneau résiste encore mais soudain cède et j’entre en partie en Charles qui pousse un cri que le moelleux de la couette étouffe. L’étroitesse de son conduit me comble, c’est une sensation indescriptible. Il est contracté encore et je m’oblige à stopper mon avancée pour lui donner le temps de s’habituer à ma présence, ma main s’empare de son sexe débandé, pour lui redonner vigueur et le détourner de la douleur. Egoïste, je ne peux me retenir plus longtemps de bouger : je veux jouir de lui, je veux jouir en lui, c’est animal, incontrôlable. Je m’enfonce plus loin, lentement mais Charles ne l’entends pas ainsi et d’un mouvement de reins achève le travail. Je suis à fond et comme le je devine motivé, je peux débuter ma danse intime.
Peu à peu son corps s’habitue à ma présence envahissante, la crispation cesse et il se laisse maintenant explorer plus facilement, il apprécie si j’en crois le développement de son sexe que je flatte toujours. J’en profite pour accélérer mes mouvements, après ces quelques minutes, longues mais toujours trop courtes, nos corps emboités vibrent à l’unisson, dans la communion des sens. Charles gémit, appelle le plaisir, sa grotte intime se resserre soudain, ses chairs m’emprisonnent. Ma main se retrouve vite couverte de son sperme chaud, tandis que je ressens un plaisir accrus par la manifestation de son plaisir. Je perçois l’imminence du mien, le point de non retour est passé, rien ne l’’arrêtera plus. J’explose, mon corps exulte, ravagé par la déferlante de l’orgasme. Fatalement, l’union charnelle cesse, nous nous effondrons côte à côte sur cette couche étroite, atteints par ce reflux qui envahit les hommes après l‘amour. Des minutes passent, on ne sait combien. Quand nous reprenons conscience, nous sommes dans les bras l’un de l’autre, l’excitation est retombée, nous nous enfouissons sous la couette à la recherche d’un cocon protecteur pour nos corps apaisés mais comme orphelins.

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