Titre de l'histoire érotique : Le ciel du nid

- Par l'auteur HDS Le Matou libertin -
Auteur homme.
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : Le ciel du nid Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-11-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Le ciel du nid
(Ce récit diffère très largement de mes textes habituels… J’espère que mes lecteurs prendront également du plaisir à le lire).


Le ciel du nid était d'un bleu intense et le soleil commençait à darder notre peau de ses rayons…


Chaque fois qu’ils le pouvaient, Jean et Jérôme attendaient son arrivée…
En ce milieu du mois de juin, elle n’allait pas tarder à rejoindre le village situé de part et d’autre du torrent qui dévalait de la montagne.
Deux ans déjà qu’ils l’avaient vue pour la première fois… Désormais, ils connaissaient ses habitudes… et ils ne manqueraient pas de l’observer lorsqu’elle passerait sur le sentier en contrebas du chalet !
Quelle n’était pas leur impatience cette année encore… Ils allaient revoir la belle chevrière qui, cette année encore allait conduire le troupeau qu’un éleveur lui confiait pour faire paître ses moutons et ses chèvres sur l’Alpe !

Ils ne comprenaient pas comment une aussi jolie jeune fille pouvait mener chaque été une vie d’ascèse en solitaire dans la montagne ! Tous deux âgés de 16 ans passés, ils estimaient que la jolie bergère devait être un peu plus âgée qu’eux et d’année en année, ils la trouvaient de plus en plus jolie malgré ses vêtements grossiers qui laissaient paraître des formes menues. Quels arcanes la poussaient ainsi chaque été dans la montagne ?
Ce n’était pas une fille de la vallée…
D’où venait-elle…
Quels liens avait-elle avec le propriétaire du troupeau ?
Ils n’osaient interroger les adultes ni leurs parents…

Ils l’attendaient avec une ferveur à peine dissimulée, ce moment précieux où ils pourraient la bombarder de questions… mais à 16 / 17 ans, l’esprit divague plus vite et plus loin que les mots et ils l’imaginaient déjà en naïade de ruisseau avec sa bouche aux lèvres gonflées de désir, prête à accueillir mille baisers… Ils étaient certains aussi que ce serait le plus beau des dons que de bander comme ils le faisaient déjà.
Rien ne les arrêterait dans cette nature généreuse et accueillante…
Tous les scénarios se bousculaient et les remplissaient d’émotions fortes…
Que de ballades en ritournelles lui raconteraient-ils à la nuit tombée…


Le soleil d’été éclairait doucement les montagnes qui se paraient de couleurs parme et rosées, tandis qu’un léger voile de brume commençait à nimber les sommets.
C’est à ce moment qu’ils purent percevoir les sonnailles du troupeau de la belle chevrière. Elles étaient entrecoupées des aboiements des chiens qui guidaient ovins et caprins… et les sons se répercutaient en échos pour mieux dire encore : j’arrive… j’arrive… j’arrive !
Les cœurs des garçons battaient avec force dans leur poitrine et leur corps ne résistaient plus aux promesses d’instants sublimes… et ils coururent à sa rencontre dès qu’elle apparut au bout du chemin, radieuse avec son port altier de reine des montagnes. Soudain, tous deux stoppés dans leur élan, Jean s’écrie :
- Eh……. t'as vu y a une autre fille avec elle !
- J'ai vu, et j'ai vu aussi les deux gars aussi.
- C'est qui ceux-là ? Je ne les avais pas vus derrière le troupeau.
Attiré par le bruit, le vieux Rémy sortit de la souillarde dans laquelle ils faisaient fait escale pour la nuit.
- Dis, Rémy, tu les connais ces gens ?
Même si il parlait plus à ses bêtes qu'aux gens, Rémy connaissait tout le monde dans la vallée :
- C'est les deux fils Odier de la ferme de Vauvray ! Des bons gars, travailleurs et courageux. Ils montent aux chalets de Jouty trois fois par semaine. Y z’ont bien du cœur à l'ouvrage ces p'tits gars !
- Et les filles ? C'est qui ? Elles vont où ? Tu crois qu'elles font l'estive ?
- La grande brune, connais pas, jamais vue ! La petite blonde, c'est Rosette, la fille de la Marie des Ormarets…
Rémy devint pensif, le regard perdu dans l'horizon, dans ses souvenirs et il poursuivit à mi-voix :
• Je l'ai bien connue la Marie, une gentille fille, pas farouche, pas avare de ses charmes… Avait de jolies culottes, la Marie… bien jolies… comme celles de sa mère…


Il s'ébroua et revint sur terre :
• Allez, les p'tits gars, à table, la soupe est prête et au lit, demain départ à l'aube, faudra me monter les génisses et les veaux. . Elles vont faire escale avec nous pour la nuit


C’est vrai, la destination était encore plus haut dans la montagne… dans ces estives qui ne sont praticables qu’au plus fort de l’été…
Le lendemain matin, dés que les premières lueurs de l’aube pointèrent au travers des fentes des volets, Jean et Jérôme émergèrent péniblement de leur sommeil : Il est vrai que l’un et l’autre n’ont que peu dormi, le sommeil agité par des rêves peuplés de Rosette et de son amie qui tentaient d’échapper aux garçons qui les accompagnaient la veille au soir…
Rémy achevait déjà de préparer le copieux petit déjeuner qui allait ouvrir la journée : café, œufs brouillés, pain de campagne, fromage et un grand pichet d’eau bien fraîche puisée directement à la source qui pointe à flanc de montagne à quelques dizaines de mètres.

Le repas est frugal mais vite avalé… Il ne faut pas perdre de temps… Les génisses et les veaux doivent être sortis de l’enclos au plus vite car sur les chemins de montagne, le troupeau n’avance pas vite et il y a encore plus de 500 mètres de dénivelé à grimper…
Rémy à leur tête, les animaux prennent le chemin sur deux ou trois rangs. Les garçons restent à l’arrière avec les deux bouviers qui sont chargés de ramener dans le chemin les veaux qui auraient tendance à s’égayer ou à trainer trop en arrière.

Le début de la progression se fait à l’ombre car le soleil n’a pas encore atteint ce versant mais la pente est rude. Rémy, en vieux montagnard qu’il est, imprime une bonne allure, certes lente mais régulière…
Quelque heures plus tard, la pente s’adoucit et c’est l’arrivée à la véritable destination : les prairies d’estive des deux fermes qui ont confié leurs troupeaux à Rémy pour les mois d’été… Pour lui les dés sont jetés… il est dans la montagne jusqu’au début octobre…
Ensuite, il faudra redescendre les troupeaux dans la vallée…
Mais entre temps, il sera bien occupé entre la surveillance des bêtes, la traite et la confection du fromage de Beaufort.
Le soleil est déjà bien haut et ses rayons dardent fort lorsqu’ils arrivent enfin à destination… Ils redécouvrent ce que sera le gîte de Rémy (et le leur chaque fois qu’ils monteront jusque là avec l’un ou l’autre des propriétaires du troupeau). Mais ce sera moins dur car, à l’occasion, ils seront transportés en véhicule tout terrain…
Le vent d’altitude souffle assez fort et décoiffe facilement la tignasse des garçons… faisant dresser sur leur tête les épis de cheveux qu’ils n’arrivent pas à discipliner… Il n’y a rien à faire, le vent tourbillonne et il est impossible de trouver un abri derrière un rocher ou sous un surplomb.
Mais bientôt, ce n’est plus l’heure de musarder… Il faut penser à la traite du soir… veiller à ce que les veaux aient assez à boire… vérifier les enclos pour les bêtes… préparer le gîte dans le chalet.
Pendant la traite Rémy dit soudain, comme parlant à lui-même :
• Cette nuit, il va y avoir de l’orage… nous allons entendre le dragon rouler dans les vallées.
Puis il ajoute à l’intention des garçons :
• Avant le souper, il faudra regrouper les bêtes dans les enclos et bien brancher la clôture électrique… Une nuit de repos bien gagné, demain il vous faut reprendre le chemin de la vallée…

Les deux chevrières et les fils Odier sont arrivés entre temps. Rémy, seul adulte et homme d’expérience, donne aux quatre garçons les consignes afin de gagner du temps : il faut aller vite avec cette pluie violente qui menace…
Ils s’exécutent aussitôt en poussant les bêtes dans les divers enclos, mais du coin de l’œil, jalousement, Jean et Jérôme espionnent les Odier…
Et ils pensent alors à la soirée qu’ils rêvent de vivre avec les filles. Ils ne veulent sous aucun prétexte qu’on puisse leur ravir le fruit de leur convoitise…
Les bestiaux sont énervés avec ce ciel qui s’assombrit, des masses nuageuses maintenant s’accumulent juste au-dessus de l’estive et ils ont du mal à manœuvrer les bêtes… Pendant ce temps, Rémy est rentré dans le vieux bâtiment moitié en pierre, moitié en bois qui lui servira de logis tout l’été. Il demande aux filles d’aller chercher du petit bois et quelques bûches.
Elles se dépêchent en chargeant une vielle brouette et alors que les animaux ne sont pas tous parqués, un des fils Odier se défile pour les rejoindre…
Pour aider les filles ? Pas seulement !
Soupçonneux, Jean tourne aussitôt les talons… C’est une chance, la barrière est bouclée derrière le bétail qui commence à meugler sinistrement… pendant que les chèvres s’agitent elles aussi. Les premières gouttes lourdes comme du plomb commencent à tomber.
La fille brune n‘a même pas le temps de prendre les bras de la brouette que déjà l’aîné des Odier la pousse pour prendre en charge le fardeau, leurs mains se frôlent et s’attardent imperceptiblement… Jean s’empourpre, pourtant Rosette lui lance une œillade significative… mais il n’a d’attention que pour celle qui déjà a conquis ses sens et il prend l’initiative :
- Comment t’appelles-tu ?
Elle lui répond d’une voix chantante et cristalline :
- Claire…
Jean ajoute rapidement avec ce regard enjôleur qui ne peut cacher le moindre sentiment :
- Je peux t’aider aussi si tu veux…


Cette fois l’orage est bien là…
Des éclairs zèbrent le ciel de toute leur puissance et des grondements sourds et inquiétants se répercutent à l’infini entre les masses des montagnes
La pluie dense fouette le sol en crépitant et déjà des rigoles d’eaux boueuses se forment un peu partout… Jean enlève alors sa veste pour en couvrir la tête de Claire. C’est une belle occasion de se serrer contre elle… son cœur bat la chamade… il aimerait que le temps n’existe plus pour profiter de cet instant merveilleux… la pluie n’a plus guère d’importance, tous ses sens sont en éveil…

De son côté, Rémy râle, ronchonne, rouspète, bougonne dans son coin. Cette pluie l'a mis de mauvaise humeur, il peste contre le moindre truc qui ne va pas comme il veut, il tourne dans la pièce, un vrai ours, sur le point d'exploser d'agacement, la contrariété bout en lui.
Jérôme n'a qu'une hâte, arriver à faire partir ce satané feu, le petit-bois est mouillé, n'arrive pas à flamber. Cela fait deux fois que Rémy vient grommeler dans son dos. Il remet un bon paquet de papier et de buchettes, en finir une bonne fois pour toute avec ce feu et rejoindre les autres qui nourrissent les veaux assoiffés.
- Mets pas tant de bois… On voit bien que ce n'est pas toi qui le montes !
Ça y est, il a explosé le Rémy. Et ce maudit feu qui ne prend pas, enfume la pièce.
- Le bois, le papier, tout est mouillé.
- Aller, pousse toi de là !
- ---.---.---.
- Même pas foutu d'allumer un feu…
Il continue à marmonner tout en s'affairant dans le foyer. Rapidement une petite flamme vive et claire s'élève.
- C'était si compliqué ?...... Savent rien faire ces jeunes, même pas un feu…
- Oh, c'est bon… Rémy, tu nous les casses, on y peut rien si il a plu… C'est pas une raison de t'énerver.
- C'est pas la pluie qui m'énerve, c'est ces deux filles…… C'est pas bon les filles dans les alpages ! Bon que pour les problèmes ces filles-là !

Ce soir, tout le monde va diner ensemble au coin du feu que Jérôme avait pour mission d’allumer dès l’arrivée et goûter un repos bien mérité. Personne ne traine après le repas… Les garçons Odier et les filles rejoignent leur chalet respectif…
Tous les trois, nous nous couchons rapidement… Rémy dans son châlit garni d’un méchant sac de jute contenant des fougères alors que nous grimpons à l’étage.
Demain, dés l’aube, il nous faudra achever de mettre en condition la laiterie pour la première traite du matin en altitude. Jean et Jérôme profiteront du véhicule de la coopérative pour redescendre dans la vallée mais dans trois jours, ils remonteront à nouveau pour passer quelques jours avec Rémy. Ils ont du travail à effectuer dans l’alpage…



Quelques jours plus tard…
Les sacs à dos emplis de vivres, Jean et Jérôme prennent le chemin de bonne heure et de bonne humeur… Ils vont revoir les deux filles car ils savent que les garçons sont eux aussi redescendus dans la vallée…
Décidément, ils n’ont pas de chance… Un orage les surprend à nouveau alors qu’ils sont encore à plus d’une demi-heure de marche des chalets… C’est complètement mouillés jusqu’aux os qu’ils arrivent… Cette fois, c’est Jean qui allume le feu… Il est plus doué que Jérôme… Ils font sécher leurs vêtements et boivent un grand verre d’eau car la fin de la course les a assoiffés. Puis ils passent dans la laiterie où ils retrouvent Rémy qui vaque à ses occupations en attendant l’heure de la traite du soir.
Rémy bourre sa vieille pipe en terre avec du gris, mais il observe les garçons d’un œil sourcilleux. Avec application, il tire quelques bouffées odorantes pour allumer le fourneau et prend la parole d’un ton sec :
- Alors les gars ! … Vous m’amenez quoi aujourd’hui… j’espère qu’y a du remonte gosier. C’est ça que j’veux le soir devant le feu !!!
- Ben, nous avons ramené des boules de pain, de la caillasse de cochon et des pommes.
- Et pour l’père Rémy, y’a rien ?
Jérôme qui est volontiers taquin réplique :
- Mais si… j’ai deux bouteilles de Roussette, du café pour un régiment et de la gnole à se frapper la tête contre les murs !!!
Et Jean, un peu naïvement rajoute :
- J’ai même chipé des abricots pour les filles !
- Aaaah ça, vous n’avez que ça en tête… les filles,… les filles, mais vous savez bien qu’y a du boulot à faire. Pas le temps de s’amuser les gamins !!!
Jean n’attend même pas la réponse, il court au grand galop comme un dératé pour porter aux filles, le sac avec les abricots veloutés.
Surprise en entrant dans la pièce, il n’y a personne pourtant le feu crépite dans la cheminée et des vêtements de femme sèchent sur une corde tendue à la va vite. Jean attend 5 minutes et se décide à grimper au grenier par l’échelle de meunier en évitant de faire trop de bruit.
La poussière danse dans un rai de lumière qui frappe l’épaule dénudée de Rosette… Toutes les deux dorment encore profondément dans le même lit fait d’un grand sac bourré de foin et c’est à loisir qu’il prend le temps de les observer avec une certaine gourmandise.
A cette époque de l’année, malgré l’altitude... il fait chaud dans la pièce et elles sont à peine couvertes d’un drap, visiblement nues… Jean n’ose s’approcher et il reste bouche bée sans faire un geste, le cœur battant…
Soudain Claire se retourne, écarquille les yeux et demande :
- ça fait longtemps que tu es là ?
Jean bafouille, bredouille tant il est ému par le spectacle qui s’offre à lui :
- Nooooon ! Je viens d’arriver… je vous cherchais… je vous ai amené des douceurs…
Claire et Rosette sont assises sur le lit, le torse nu, les cheveux mouillés… et elles expliquent :
- L’orage nous a surprises et nous étions transpercées jusqu’aux os…
- Nous avons mis nos vêtements à sécher en attendant qu’il soit l’heure de la traite et nous nous sommes endormies…
Jean n’en peut plus… il ne sait pas où porter son regard… passant du visage de Rosette à la poitrine menue et ronde de Claire…
Il sent le désir monter en lui…
OUI… Comment faire ? A 17 ans bientôt, le sang s’échauffe vite… C’est Claire qu’il préfère… mais ce n’est pas le moment de se déclarer ! Rosette risquerait d’en prendre ombrage… si bien qu’il redescend les quelques marches en trouvant une excuse bidon :
- Je laisse les abricots sur la table… je repasserai avant la nuit !


Chacun vaque à ses occupations… Jean et Jérôme aident Rémy pour la traite des vaches et pendant ce temps là, quelques dizaines de mètres plus bas, Claire et Rosette rassemblent les chèvres et les moutons pour les rentrer et procéder elles aussi à la traite du soir.


Après le repas alors qu’il fume sa vilaine pipe, Rémy explique aux garçons ce qu’il attend d’eux le lendemain :
- Demain, le patron monte quelques veaux qui étaient trop jeunes pour gagner l’estive… Il faut préparer un enclos avec une clôture électrique… Je vous dirai où… mais c’est tout près de la fromagerie…
Les hirondelles volent bas dans le crépuscule, chassant les insectes pour se nourrir… Jean et Jérôme se sont un peu éloignés pour que Rémy n’entende pas ce que Jean a surpris… Soudain Rémy leur crie :
- Allez voir les filles… elles ont peut-être besoin d’aide pour fendre le bois… Avec ce temps pourri, elle doivent en consommer pas mal pour se réchauffer…
Il ne faut pas leur dire deux fois… C’est en courant qu’ils dévalent le mauvais sentier qui courre d’un chalet à l’autre… Pour s’éclairer dans le clair obscur du crépuscule, les filles ont allumé une lampe tempête qui se balance doucement au plafond de la pièce… Claire s’étonne de les voir là :
- Que voulez-vous ?
- Si vous avez besoin de bois, nous pouvons vous en fendre d’avance… Avec ce temps, les soirées sont fraîches !
- Oh ! Merci Jean ! Tu sais où est la réserve de bûches… Allons-y !
Et Jérôme se retrouve seul avec Rosette…
De son côté Jean manie avec ardeur la hache, fendant d’un seul coup des rondins gros comme sa cuisse puis il en fait du petit bois sous le regard émerveillé de Claire…
Désormais, il fait quasiment nuit… la seule clarté vient de la pleine lune et des étoiles…
Lorsqu’il se redresse et éponge son front d’un revers de manche, Claire s’approche et après avoir soufflé un MERCI à peine audible, elle lui tend ses lèvres…
Les jeunes gens s’enlacent aussitôt, leurs corps juvéniles se pressent l’un contre l’autre et leurs souffles se mêlent, les langues se livrent un duel humide qui les enivre ! Claire se dégage et dit à mi voix :
- Je sais que tu me guettes depuis quelques temps… Moi aussi, je t’ai remarqué au village quand tu viens y passer les vacances… si tu veux soyons amis !
- Oh oui… je veux bien

Ils s’enlacent à nouveau et lorsque Jean dégrafe le caraco qui voile la poitrine de Claire, celle-ci ne fait rien pour l’en empêcher, bien au contraire, elle se cambre comme pour lui offrir ces beaux fruits ronds et souples. Jean se penche et dépose des baisers humides sur les tétons qui semblent se dresser et soudain, il sent les mains de Claire se poser sur son sexe dressé dans son pantalon…
Jean lui dit tout bas, comme s’il voulait que Claire soit la seule à entendre :
- J’ai envie de toi !
- Moi aussi… Au diable ces rustauds de fils Odier qui ne pensent qu’à lutiner toutes les filles du village ! C’est toi que je veux…

Bras dessus, bras dessous, ils font les quelques mètres qui les séparent du fenil où ils s’écroulent bras et jambes mêlées. Claire fait glisser rapidement sa culote découvrant furtivement la toison brune qui orne son ventre pendant que Jean ôte son pantalon et son slip… La fille dit soudain :
- Tu es le premier… sois doux…
- Sois sans crainte, je vais me couvrir et prendre mon temps… Tu es si jolie que je ne veux pas te décevoir.

Quelques temps plus tard, rapportant chacun une brassée de bois, ils regagnent le chalet… Personne ! Le feu rougeoie doucement dans l’âtre… mais de la soupente où se trouve le vrai lit, ils entendent des chuchotements mêlés de fou rire…
Rosette n’est pas seule… mais vous avez déjà deviné qui est avec elle !
Jérôme dévale l’échelle de meunier et un peu penaud il avoue :
- OH… Rosette ! Une braise sur laquelle il ne faut pas souffler.
Et tous les trois nous éclatent de rire…
Il n’est pas besoin de grands discours pour comprendre que l’un et l’autre, ils viennent de passer de doux moments dans les bras des deux filles. Mais c’est en catimini qu’ils regagnent le chalet où Rémy dort profondément, ronflant comme un avion !




Peu de temps avant l’aurore, les chiens se mettent à hurler. Tout le monde se lève rapidement après nous nous habillons en hâte… Rémy saisit sa vieille pétoire qui est dissimulée dans un coin en disant :
- Il doit y avoir des loups qui traînent… Ne les laissons pas approcher !
Le bétail s’agite dans les enclos et les chiens hurlent face à la montagne… Il n’y a pas de doute ! Des prédateurs rôdent ! Rémy lâche deux coups de feu successifs qui se répercutent dans la montagne et dit dans sa moustache :
- Pour le reste de cette nuit on est tranquilles mais il faudra veiller… surtout pour les chèvres des gamines !




Quelques heures plus tard, tout le monde est sur pied…
Après un copieux petit déjeuner, Rémy, Jean et Jérôme s’affairent à édifier l’enclos pour les jeunes veaux… La tâche est rude… Il faut enfoncer des pieux de châtaignier dans le sol, tendre des fils de fer barbelés…
Heureusement les deux chiens veillent sur les bêtes… Ils sont bien dressés, dès que l’une d’elle s’éloigne un peu trop, l’un ou l’autre des bouviers a vite fait de la ramener près des autres…
Le travail est à peine terminé que le tracteur tirant une grande remorque arrive au tournant de la mauvaise piste qui monte de la vallée : C’est un des fermiers qui amène les jeunes veaux.
La journée passe vite… Le fermier est redescendu dans la vallée emportant les premières tomes de fromage et quelques bidons de lait.
Lorsque les bêtes sont parquées dans les enclos, tous les trois avalent un repas copieux et reconstituant…
L’air de la montagne… ça creuse et le travail de la journée était bien éreintant…
Jean et Jérôme regardent à une dizaine de mètres en contrebas les deux filles qui vérifient l’enclos de leurs bêtes et Rémy fume sa pipe à côté de la porte du chalet. Soudain, il leur dit :
- Ne restez pas plantés là à peigner la girafe… Allez les aider.
Il ne faut pas le dire deux fois… Moins d’un quart d’heure plus tard, le travail achevé, Rosette et Claire rentrent dans leur chalet en disant presque en même temps :
- Nous allons manger, si vous voulez restez près de nous…
Les quatre jeunes gens bavardent gaiement et font plus amplement connaissance. C’est ainsi que les garçons apprennent que les deux jeunes filles sont pensionnaires d’un lycée agricole près de Grenoble où l’une et l’autre se préparent à reprendre l’exploitation agricole de leurs parents. Puis un lourd silence s’installe, comme une sorte de gène…
Claire s’empare d’un broc et dit :
- Je vais chercher de l’eau pour demain matin…
Jean a compris le message instantanément et sort derrière Claire, laissant Jérôme en compagnie de Rosette. Tous deux main dans la main descendent jusqu’à la source puis remontent vers le chalet. Jean qui porte le broc plein s’apprête à se diriger vers la porte du chalet quand Claire le tire par la main. Comme la veille, ils contournent le chalet, escaladent les trois marches branlantes qui conduisent au fenil et enlacés, ils s’écroulent dans le foin odorant.


Les soirées où les garçons sont à l’estive se passent toujours de la même manière : à Claire et Jean, le fenil, à Rosette et Jérôme la soupente… Ce sont des étreintes ardentes chaque soir avant que les garçons ne regagnent discrètement leur gite.


L’été passe vite… Jean et Jérôme sont de plus en plus souvent à l’estive et Rémy s’amuse de leur manège… N’en a-t il pas fait autant il y a bien longtemps quand il courtisait la mère de la Marie des Ormarets… Souvenirs… Il faut bien que jeunesse se passe…


La rentrée est proche… Jean et Jérôme accompagnent Rosette et Claire pour redescendre leur troupeau dans la vallée... pendant que Rémy reste seul à l’estive pour quelques semaines encore…

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
cela donne envie de vacances en montagne une certitude .... ni vu ni connu

Agréablement conté

Au plaisir

B.



Texte coquin : Titre de l'histoire érotique : Le ciel du nid
Histoire sexe : Une rose rouge
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