COLLECTION HISTOIRE COURTE. Les vieux films pornos (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. Les vieux films pornos (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-03-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. Les vieux films pornos (1/1)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Maman Ginette vient de me quitter, elle a eu du mérite, elle m’a élevé seule, mon géniteur l’ayant abandonné lors de sa grossesse dès qu’il a su que j’allais venir au monde.
Dans ma jeunesse, j’ai connu deux femmes dans ma vie, maman et grand-mère.
Grand-mère Suzane chez qui nous habitions, Rue du Cherche-Midi à deux pas du Boulevard Saint-Germain.
Avant que grand-mère nous quitte, je me souviens que l’on me mettait dans la salle à manger à regarder la télévision alors que j’entendais les deux femmes parler dans la chambre de mon aïeule sans que je sache ce qu’elles se disaient.
Grand-mère toussait fréquemment et plus tard, j’ai appris qu’elle avait une maladie des poumons à la suite d’un travail où elle était souvent dans la rue.
Quand grand-mère a quitté ce monde, maman a hérité de notre logement et je suis resté ici jusqu’au moment où j’ai pris mon envol.
J’habite à Lyon où je suis parti pour prendre un poste d’ingénieur en électro-mécanique, je suis célibataire et j’ai de fréquentes aventures, j’irais plus loin grâce à ma jolie gueule chaque fois que je vais dans les cafés près de la place Belcourt, il est rare que je rentre seul dans mon petit deux-pièces.
J’ai pris un mois de vacances y compris mes droits afin de régler mes affaires parisiennes.
J’ai deux solutions, vendre, le quartier est assez coté et je ferais banco ou je loue ces 5 pièces à un prix tel qu’il me serait possible de vivre tranquillement à Lyon.
Je vais dans une agence près de mon nouveau bien et le gérant me conseille de vendre rapidement les prix étant au maxi et ont tendance déjà à la baisse.
Assis à la terrasse d’un café Boulevard saint Germain, je vois une autre agence qui va m’apporter la solution.

La femme élégante qui la tient veut voir mon logement avant de se décider.
Rendez-vous est pris le même jour à 17 heures, je la vois arriver dans un tailleur impeccable et soyons direct, avant qu’elle retourne chez son mari, je la baise sur le lit de ma jeunesse.
À ce moment, j’ignore ce que je vais faire, mais quand je lui retire ses vêtements, je sais comment procéder pour lui apporter un orgasme, avant de me quitter repu, car j’ai eu affaire à une grande baiseuse toujours en remettant un tour.
Elle a dû dire à son mari qu’elle avait fait des heures supplémentaires, car il était 22 heures quand elle m’a donné son verdict.
Rendez-vous dans trois jours directement chez moi à la même heure, je sens qu’elle a été satisfaite de l’étalon lyonnais et qu’elle va en redemander.
En attendant, son conseil est simple, si elle me suggère de vendre ou de louer, il faut vider les pièces encombrées par ce capharnaüm grand-mère étant une indécrottable conservatrice.
Le lendemain après une grâce matinée réparatrice après la soirée avec ma belle salope, j’attaque et je dois descendre des dizaines de cartons, je mets de côté quelques objets de ma jeunesse, je retrouve le nounours déplumé qui me servait de doudou, jusqu’au moment où je tombe sur une malle en osier.

Je l’ouvre et je vois des boîtes rondes de films avec un projecteur, je les sors, il y en a une cinquantaine, j’ouvre une boîte et je déroule, surprise, un film porno des années 30, je regarde quelques photos devant une lampe me montrant une femme très poilue de la chatte.
J’ai baisé la femme de l’agence sans lui avoir demandé son nom, la différence c’est qu’elle était aussi brune des cheveux, mais entièrement épilé, entre ce film et elle, deux époques.
Il y a un projecteur âgé, je l’installe, le branche, mais la lampe flash, j’aimerais voir de plus près ces petites merveilles, je descends et j’entre dans une boutique de réparation de télé, le patron regarde ma lampe et me demande de lui apporter le projecteur, il va me bricoler un système de remplacement.
Je récupère le projecteur et le lendemain en attendant ma maîtresse, je place le premier film.
Une femme très jeune se promène dans une maison avec comme seuls vêtements un tablier blanc format timbre-poste, un homme un cigare à la main lui regarde le cul, la jeune soubrette époussette les bibelots en se penchant sur l’avant comme si de rien n’était.
Il s’approche lui met la main au cul et sort sa bite, elle met ses mains sur le guéridon tendant ses fesses vers la verge qui vient la perforer, elle se retourne l’air étonné et se met un doigt dans la bouche, la caméra s’approche et je vois la queue de l’homme aller et venir jusqu’à décharger, se retirer, le sperme dégoulinant de la chatte.
Le bruit de fin de bobine me trouve ma bite à la main sans que je me sois rendu compte, je me masturbais en regardant un porno ça fait des années que j’ai arrêté la masturbation, mais cette femme venue de nulle part a fait le reste.
Cette jeune femme se faisant baiser alors qu’elle a dû quitter ce monde, c’est une tout autre vision, alors je remets un deuxième film.
Plusieurs filles sont dans une sorte de salon, habillé en nones, un ecclésiastique s’approche, un gros plan sur sa verge et la fille qui est celle du premier film avance sa bouche et le suce, jusqu’à ce que son sperme coule de ses commissures de lèvres.
J’en regarde un tout aussi cochon et avec la même fille fort jolie, à un moment ou me masturbant, je gicle mon sperme sur le devant de la chaise ou je me suis assis, je faisais la même chose bien des années avant que je baise ma première maîtresse.
Sur l’écran, j’ai l’impression d’avoir déjà vu l'actrice si tentée que cela en soit une, impossible, quand ces films ont été tournés, j’étais loin d’être né, maman peut-être et encore.
Je suis frustré, mais, je vais me nettoyer, c’est dans cette malle que je trouve une boîte bien plus moderne, je la sors et je l’ouvre, un petit magnétophone assez ancien comme je m’en sers lors de réunions et 10 cassettes commençant par le numéro 1.
Les piles sont mortes, une fois de plus je descends et je trouve ce qu’il me faut.
Avant, arrière, il fonctionne, je remonte, je mets la cassette N°1 et je démarre.

« Ceux-ci sont les notes que j’enregistre avec maman qui veut que j’écrive le livre de sa vie. »

Je remarque que celle qui parle est ma mère et que celle qui parle après, c’est ma grand-mère.

« Je suis arrivée à Paris en 1891, après avoir perdu mes parents lors d’une épidémie en Bretagne, je venais chez la sœur de ma mère pour être blanchisseuse, elle a eu des soucis et m’a vendu à l’Américain un mac très connu sur la place de Paris, il était de Strasbourg et avait fait de la prison.
Il m’a dépucelé et le lendemain, je commençais à me prostituer au Chabanais, maison assez luxueuse, j’y ai passé quelques années avant qu’il prenne une balle un soir de beuverie et que je sois mise dans les mains de Jules la canne envers qui il avait une dette et envoyée à l’Abbaye. »

Mince, grand-mère était une prostituée, je tombe de haut, c’est vrai, au plus loin de mon souvenir que faisait cette femme, je l’ignore.

« Au Chabannais, la maison était de bonne réputation alors qu’à l’Abbaye nous étions habillées comme des nones, mais Miss Betty nous faisait travailler avec des hommes en soutane qui venaient des quatre coins des églises de Paris, malgré leur serment de chasteté.
Je suis tombé enceinte de toi ma fille, j’ignore qui il était, mais comme j’étais l’une des meilleures gagneuses de Jules, tu as des chances d’être la fille d’un chanoine ou d’un évêque, neuf fois sur dix, c’était moi qui m’occupais de ces soutanes de haut rang ».

C’est à ce moment que dans le magnétophone, j’entends tousser, cette toux me ramène bien des années en arrière et je me souviens exactement du jour où elles m’avaient fait regarder Maya l’Abeille à la télé.

« Es-tu sûr que ton fils soit dans l’impossibilité de nous entendre ? »
« Oui, il regarde la télé, tu sais lorsqu’il y a des dessins animés, il est tellement attentionné que nous pouvons enregistrer tranquille. »
« Alors je continue, un jour à l’Abbaye un homme avec un étrange appareil est venu, il faisait des films qu’il vendait à de riches hommes et à des bordels où les maquerelles installaient une pièce où les clients pouvaient se masturber, il me faisait tourner presque tous les jours et je suis devenue son actrice préférée.
Si tu les regardes, celui avec un homme portant gants et bagues, c’est le Cardinal de la place de Paris qui a voulu le tourner, c’est pour cela que pendant qu’il me sodomisait son visage est toujours caché. »

Mince, je viens de me masturber sur les films montrant ma grand-mère se faisant baiser principalement par des hommes d'Église.

« Es-tu resté longtemps dans ce bordel ? »
« Jusqu’à ce que la Marthe nous renvoie sur le trottoir en fermant nos bordels, c’est là que j’ai été rattrapé par la maladie qui va m’emporter, Jules comme l’Américain a été nettoyé et qu’incapable de rester seule, dans le quartier où j’avais atterri près de l’observatoire, j’ai rencontré le Tatoué.
Lui, tu l’as connu, il m’a installé dans mes meubles comme il disait et je suis devenue une mondaine, il m’envoyait les clients, rapidement, j’ai eu ma clientèle et j’étais au chaud.
« Le Tatoué pour me souvenir, je me souviens. »
« Dis-moi ma fille, un jour, je vous ai surpris le Tatoué et toi, il te parlait à l’oreille. »
« Maman, je préférerais que nous continuions à parler de ta vie, pas de la mienne. »
« Il t'a sauté, ce salaud t'a sauté, il a baisé la mère et la fille, mais dit moi, je me souviens, tu venais d’avoir dix-huit ans, t’a-t-il dépucelé ? »
« Oui, mais je t’en supplie parlons d’autre chose, ça, c’est ma vie pas la tienne. »
« Je regrette, tu m’as toujours dit que tu travaillais dans l’hôtel près d’ici, tu me disais que tu nettoyais les chambres, il t’a mis au tapin. »
« Maman, j’ai honte, un jour, j’ai eu mon fils et tout le reste n’est que peccadille, je continue à faire ce que je fais pour lui donner la meilleure éducation, qu’il se marie et qu’il ait de beaux-enfants, j’espère les voir un jour. »

À ce moment un grand blanc, dans la 3ème cassette que j’écoute, ponctué d’une toux de grand-mère.

« C’est bien ma fille, tu as raison, la vie nous a emportées contre notre gré, je rêvais de devenir bonne sœur quand j’étais petite, je l’ai été, mais pour la parade et satisfait, c’est pourri comme ce Cardinal et fini dans les pattes du Tatoué.
Dis-moi, quand il a été assassiné par une voiture qui a pris la fuite, il y a eu une enquête de la police, ils sont venus nous interroger, je t’ai vu embarrassé et je leur ai dit que nous avions passé la soirée ensemble, mince, j’ai été bête, c’est toi ? »
« Je t’en conjure parlons d’autre chose, j’arrête d’enregistrer tes confidences. »

Ma stupeur est grande, ma vie depuis la mort de maman était pleine de zones d’ombre, ces cassettes m’ont fait comprendre que je suis le petit-fils et le fils de deux femmes qui se sont prostituées, il me manque un maillon à la chaîne de ma vie maman n’en ayant rien dit.
Qui est mon père, suis-je le fruit d’un amour qu’elle a eu dans sa vie, suis-je le fruit comme grand-mère pour maman d’un client donc le fils de personne, autant arrêté de me poser des questions surtout que ma belle Andalouse vient de sonner à la porte.
La belle Andalouse, car elle s’appelle Carmen, la fin de l’histoire des deux premières femmes de ma vie est simple, j’ai porté les films à l’INA qui va les restaurer et les archiver, j’ai gardé les cassettes en souvenir et surtout les voix des deux premières femmes ayant compté dans ma vie même si elles ont eu des vies dissolues

En ce moment, je suis en vacances chez les parents de Carmen éleveur de taureaux non loin de Gibraltars, nous avons vendu Paris et avec la grosse sommes que nous en avons tiré nous avons acheté une agence immobilière dans une rue donnant sur la place Bellecour à Lyon ainsi qu’une villa sur les hauteurs de la ville avec vue sur la Saône.
Nous nous sommes mariés et nous avons deux enfants, le choix du roi, en ce moment nos enfants galopent sur un cheval et sur un poney au milieu de ces gros animaux.
Carmen se fait bronzer et surtout se repose, il faut dire qu’avant de me mettre à écrire l’histoire de Ginette, mais surtout de Suzanne ma grand-mère certainement l’une des premières actrices porno, nous avons fait l’amour comme je le fais avec elle de nombreuses fois, l’Andalouse préférant m’épuiser que de se voir porter des cornes comme les taureaux familiaux.
Bref, j’ignore qui m’a conçu, mais je sais qui je suis pour ma famille, c’est bien là l’essentiel.

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