Une chance de cocu 6

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Une chance de cocu  6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-03-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Une chance de cocu 6
Ce soir là je rentrai tard. Pour ne pas réveiller mon hôtesse, je m’appliquai à ne pas faire de bruit. Une porte donnant sur le couloir laissait passer un rai de lumière douce. J’entendis des soupirs semblables à ceux d’une femme qui s’apprête à jouir. Madame avait-elle de la visite?

J’entends des voix, l’intensité de la lumière change, des nuances de bleu, de vert, de rouge se succèdent. Violette regarde la télé, se croit seule dans la maison et n’a pas cru bon de fermer sa porte: peut-être guette-t-elle le retour de son locataire. Mais le film x a captivé son attention. Les soupirs des acteurs sont explicites, la scène est aride. Je pousse doucement la porte juste assez pour jeter un œil dans la chambre. Dans son lit, le visage tourné vers le téléviseur Violette suit attentivement l’histoire. Elle a rejeté couverture et drap, ses talons sont remontés et ses deux jambes dessinent un M, genoux en l’air. Sur son slip elle promène un index impérieux qui parcourt le haut de son sexe caché, dont le doigt dessine en creux le chemin. Ce doigt insiste, appuie, se fixe sur la partie haute et tourmente sans doute un clitoris bien énervé.

La bouche de la quadragénaire se déforme au gré des sensations, s’ouvre sur les dents blanches ou se ferme lèvres pincées. Les yeux parfois se ferment longuement, la tête penche en arrière; le film intérieur est plus important que celui de la télé. L’index droit parcourt toujours son circuit sur le haut de la vulve. La main gauche quitte le sein qu’elle cajolait et se porte sur l’entrejambe de tissu, cherche un passage par au-dessus, puis tente d’atteindre le bas du sexe en passant sous la cuisse relevée. Parfois un gros soupir échappe à l’aventurière. Sa droite s’introduit à plat sous l’élastique de la taille basse et crée une bosse mobile sous la culotte. La caresse de la main couvre toute la zone, sur le sexe et autour.

Les fesses commencent à se soulever par à coups encore irréguliers. Je devine qu’un doigt a franchi les lèvres et cherche de l’humidité dans le vagin pour faciliter les contacts des doigts avec les peaux fragiles et hypersensibles du berlingot. Un coup d’œil au film, un pincement des lèvres, un sursaut plus important. Violette se relève sur un coude, se recouche, envoie ses deux mains sur le haut de sa culotte, la baisse, ramène ses pieds vers elle en soulevant le bas de son dos en arrondi, elle se tortille et réussit à se débarrasser de la lingerie. Ainsi dévêtue, elle reprend la position des jambes en M aux pieds rapprochés, sa main gauche assure l’érection de ses tétons, les pince, les frotte; la droite reprend possession de la cramouille libérée, la couvre puis l'ouvre comme une moule, la torture
Deux doigts descendent à l’extérieur des grandes lèvres et le majeur seul remonte au milieu en suivant le trait de séparation des petites lèvres. Le trajet se répète et au retour le majeur ouvre de plus en plus la fente et y pénètre. Le mouvement s’accélère puis cesse, car l’index se fixe sur le bouton, tournoie autour de sa proie, le titille, l’affole, et contracte tout le corps. La pointe de l’index devient le centre autour duquel gravite l’ensemble du corps de la femme, ses jambes se replient, l’une monte, le ventre bondit, ses bourrelets se resserrent, la poitrine se balance d’un côté à l’autre. Elle d'apparence si sage, si réservée me révèle sans le savoir ce dont est capable une femme abandonnée à elle-même. Ce spectacle si nouveau pour moi me bouleverse.

Rien ne dure, le majeur est allé se planter dans le vagin, y pénètre, en ressort, y replonge, décrit un va et vient rapide, mais insuffisant, il lui faut le renfort de l’index, puis de l’annulaire. Les trois doigts luisants de mouille, réunis, tentent de se perdre en profondeur, forent un passage et provoquent des cris et des tremblements. Les mâchoires de Violette se contractent, les paupières sont closes et les fouineurs travaillent sans relâche à faire bouger le corps, à le jeter d’un flanc sur l’autre. Le pouvoir des doigts est hallucinant. Le souffle se fait plus fort, plus puissant, plus rapide. La main gauche est allée chatouiller la raie des fesses.

La fièvre monte, les plaintes d’amour fusent, l’orgasme approche, l’orgasme éclate en cris et convulsions. Une main tourne encore sur la toison pubienne, Violette est retombée à plat dos, la tête tournée vers l’oreiller, elle respire encore avec difficulté. Soudain elle saisit le coussin, l’envoie entre ses cuisses puis elle se retourne sur le ventre et se frotte le bas ventre sur le coussin prisonnier. Elle le maltraite, se secoue sur l’objet, frotte sa chatte sur le tissu, y laisse des traces de mouille. Violette repart dans un nouvel orgasme, s'envole vers la jouissance folle, décolle fesses en l’air, anus ouvert et sa cyprine va mouiller abondamment le coussin cette fois. Elle garde la posture, tête sur un bras. L’autre bras est coincé entre le ventre et le coussin, il avait dû repartir sur le sexe à la limite de l’explosion de plaisir. Elle savoure, immobile, laisse aux ondes électriques le temps de parcourir son corps.

Derrière ma porte je ne suis pas resté insensible au spectacle de cette malheureuse veuve, réduite à se masturber pour donner à son corps le plaisir naturel. Moi-même, sevré d’amour, qui n’ai pas voulu profiter de ma passagère parce que je ne voulais pas devoir ma bonne fortune à la reconnaissance de cette passagère, cette fois je suis ému par la détresse de cette femme seule. Sans bruit je me suis déshabillé dans le couloir, je me suis pris en main et j’ai réveillé le petit diable polisson. A pas de loup je m’avance vers le lit. Ce corps à la croupe relevée est attirant. Je pose une main légère dans le creux des reins et entreprends une lente caresse sur le dos découvert. Violette ne réagit pas, comme si elle attendait ce contact chaleureux. Des frissons la parcourent, elle tourne les yeux vers moi, me sourit, et déclare
- Paul, enfin, je t’attendais. Viens, prends-moi.

Elle fait demi-tour, me dévoile sa poitrine pleine, son ventre moelleux, sa taille marquée, ses hanches larges et ce sexe tout chaud, prêt à recevoir un homme. Ses genoux et ses pieds reforment le M accueillant, les mains ouvrent la cible. Elle me sourit, elle m’attendait, elle s’offre à moi et insiste:
- Prends-moi. J’ai envie de toi.Je n'en peux plus d'espérer et d'attendre qu'un homme veuille de moi. Prends pitié, baise-moi, j'en ai tellement besoin.

Moi aussi, j’ai envie, j’ai envie d’elle puisqu’elle se donne, j'ai envie de me perdre dans un corps de femme. Je la contemple, dans sa maturité accomplie, encore très belle, son visage rayonnant à lui seul suffirait à me séduire. J’oublie tout, le tabou de la différence d’âge, l’interdiction de me lier à la propriétaire. Un homme et une femme nus se désirent, ont besoin de faire l’amour. Ma caresse devient plus ferme, je m’allonge à son côté. Ce n’est plus madame la propriétaire, elle me tutoie, elle est la femme en recherche de sexe et d’amour, je suis celui qui peut la satisfaire et compléter sa masturbation. Je l’embrasse. C’est un baiser chaud, sensuel de deux adultes expérimentés, le baiser qui brise toutes les barrières, l’union de deux bouches, le rapprochement de deux corps, l’étreinte forte où l’on se perd contre l’autre. Nos bras serrent, nos mains reconnaissent, caressent.

Violette ne veut plus s’attarder en préliminaires. Elle tient en main ma virilité, la serre et l’apprivoise, la présente à son sexe préparé par ses doigts, pousse son ventre vers moi, m’aspire en elle. Je nage dans un nid de velours, je suis au chaud, je suis bien, si bien. Je suis dedans, j’embrasse et elle m’embrasse si amoureusement, m’accueille si paisiblement en son sein. Viennent des contractions autour de mon pénis, des contractions troublantes, émouvantes. C’est un appel. J’y réponds en adoptant une marche lente. Mon pieu se retire lentement en goûtant chaque millimètre du délicieux retrait. Et je reviens au fond, je cale mon scrotum aux grandes lèvres.

Elle m’embrasse à pleine bouche. D’un coup de ventre elle me remet en marche arrière, mais je ne peux pas sortir, ses jambes m’enserrent et me remettent au chaud. Nous nous laissons porter par l’instinct créateur du va et vient perpétuel. Et le rythme s’accélère, nos souffles se font écho toujours plus vite. Je vais et je viens, elle pousse son ventre et le reprend. Ses ongles s’enfoncent dans mon dos. Elle se met à geindre, fort, plus fort. En moi monte le bouillonnement de ma sève : je me fixe immobile dans le ventre et je sens partir en elle tout le sperme en attente d’une délivrance. Violette agite sa tête de tout côté et rit de bonheur. L’image d’Elodie m’a quitté, enfin. Est-ce que ça va durer?

Violette était en manque, son veuvage la privait des plaisirs de la chair. Elle se consolait comme elle pouvait. Le spectacle de sa détresse m’a bouleversé, j’ai pris feu, j’ai connu une sorte de coup de sang et j’ai volé à son secours. Elle avait le feu, je me suis offert le plaisir d’éteindre l’incendie. Mettez une pincée de compassion, ajoutez ma propre frustration depuis la trahison d’Elodie, mon excès de courtoisie envers ma passagère pendant le voyage, l’invite claire: « prends-moi, j’ai envie de toi » et vous aurez compris ce rapport sexuel spontané et notre mutuelle satisfaction.

- Ca faisait si longtemps, j’avais oublié combien ça peut être bon à deux. Tu es un amour, merci. Viens à la salle de bain.

Elle a pris ma main et m’entraîne. Elle marche nue devant moi. C’est vrai qu’elle est belle et désirable, elle a un corps parfait, en X, j’aurais dû y prêter attention plus tôt! Le balancement des fesses sous la taille fine me fascine. Sous la douche elle me demande de la savonner à mains nues, du cou aux pieds. Je m’applique, toujours tenté de transformer les frottements en caresses. Elle ouvre ses jambes et je dois nettoyer le foyer où je me suis laissé couler. Le travail de mes doigts réveille une flamme dans son regard, ses yeux se troublent, elle tressaille mais se retient. Le jet d’eau sur sa vulve n’épargne pas le clitoris déjà éprouvé, elle me sourit amoureusement. Pour rincer jambes et pieds, je m’agenouille devant elle et au passage j’applique sur son sexe un baiser reconnaissant accompagné d’une langue sur le bouton. Sa main m’écarte:
- Tu dois être fatigué. Pour aujourd’hui restons sages.

Le conseil arrive un peu tard, j'aurais tort de m'en plaindre. Un monde nouveau vient de m'apparaître, une vie nouvelle s'annonce. J'ai osé, j'ai agi sans réfléchir, j'ai obéi à une pulsion soudaine et j'ai été bien reçu parce que ma logeuse attendait de moi un peu d'audace. Elle n'a pas honte d'avouer un désir enfin comblé et m'invite à recommencer l'union qui vient d'apaiser le bouillonnement de notre sang ;
- Ma chambre te sera toujours ouverte, nous ferons l’amour quand tu le voudras. Je t’ai préparé un repas réparateur, je le réchaufferai après ta douche. Dis, petit chéri, un bisou, encore, hum, oui encore.
En voilà une chance.

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