Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga. 1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS.

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga.  1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS. Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-03-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga. 1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS.
AVERTISSEMENTS

1. ce texte ne prétend pas être une étude exhaustive sur l'hypersexualité. C'est un texte sur MON hypersexualité, qui parle de mon vécu et notamment comment j'analyse et j'explique, ce que j'ai vécu depuis plus de 25 ans et sans doute même avant, car mon hypersexualité s'est construite dans mon adolescence, dès mon éveil à la sexualité.

2. Ce texte n'est pas que le fruit de ma réflexion. Il résulte aussi des discussions que j'ai pu avoir avec les psychanalystes, psychologues et sexologues que j'ai consultés pendant toutes ces années pour essayer de comprendre pourquoi j'étais «différente». Ce texte est aussi la conséquence de mes discussions avec Philippe, avec qui j'ai partagé tous les secrets de mon intimité, afin qu'ensemble nous puissions comprendre pourquoi j'étais «ainsi», comme nous voulions comprendre pourquoi Philippe était candauliste. Philippe m'a permis d'assumer et de vivre pleinement mon hypersexualité, comme en ce qui me concerne je l'ai aidé à assumer et à vivre son candaulisme. La combinaison d'un mari candauliste et d'une épouse hypersexuelle est a priori explosive et susceptible de conduire à tous les excès. Elle est aussi celle qui permet à chacun des deux partenaires de vivre pleinement le fantasme d'un tel mari et la nature d'une telle épouse.


3. Ce texte est dans la logique de l'exercice de «confessions» que j'ai engagé sur HdS depuis la publication de mon premier récit, le 21 novembre 2016. En 2013, nous avions fermé définitivement, pour protéger notre couple et notre famille, notre blog hébergé chez Erog, le «Blog de Philippe et Olga, couple candauliste», que nous avions créé en 2008, à l'époque principalement par la volonté de Philippe. Il me fallait à mon tour un exutoire et Philippe l'a compris : il a accepté que je republie, sur le site HdS, l'histoire de notre couple candauliste, sans rien cacher, mais en allant sans doute plus au fond que nous ne l'avions fait sur le blog érotique. Ces récits ont été faits avec la volonté de ne rien cacher, y compris bien souvent nos faiblesses, en ne nous ne présentant pas, l'un et l'autre, à notre avantage. Tout cela n'est pas de l'exhibitionnisme ou du masochisme, mais a été fait avec le seul but de mieux comprendre notre parcours. Philippe a respecté ma liberté et ma volonté. Il m'a juste demandé d'être prudente et de ne rien faire qui permette, cette fois, à quiconque de nous identifier.

Depuis l'automne 2016, avec jusqu'à présent 40 épisodes, j'ai raconté, avec beaucoup de détails, y compris les plus intimes, ma vie sexuelle depuis mon adolescence jusqu'à aujourd'hui et notre couple si particulier, avec Philippe, un mari qui aura été à la fois plus trompé, humilié, mais aussi plus aimé qu'aucun autre et dont j'ai satisfait tous les fantasmes candaulistes, bien au-delà de ce dont il pouvait rêver.

Je le reconnais volontiers : j'en avais besoin, pour apaiser la frustration, inévitable et souvent difficile à supporter, qui est la mienne dans le cadre contraint que nous avons mis en place à partir de 2014 (notre « nouveau Pacte candauliste, expliqué dans le récit n°38) et qui rend nécessairement plus difficile et plus rare ce que nous pratiquions sans freins lorsque nous étions sous la coupe de Rachid. Il y a des moments où je suis tellement « en manque » où je serai prête à partir « en chasse » pour m'offrir au premier mâle venu, etb d'ailleurs je l'ai fait. Dans ce cas, l'écriture est un remède, qui me permet de me remémorer des moments torrides et de me soulager en me masturbant. Il est souvent arrivé à Philippe de rentrer de son travail et me trouver nue à notre ordinateur. C'est lui alors qui me soulage comme il se doit, en baisant celle qu'il appelle alors son « adorable salope ».
Philippe m'a juste demandé de veiller à ne rien publier, ni textes ni photos, qui permettent de nous identifier. Nous avons payé assez chères les erreurs que nous avions commises au moment du blog érotique pour ne pas retomber dans les mêmes travers.

Pour le reste, Philippe ne m'a jamais demandé de pouvoir relire mes textes avant leur publication, alors même que ces récits le concernent au premier chef et qu'il n'y est pas non plus toujours présenté sous le meilleur jour.

J'avais demandé à Philippe de parler de son candaulisme. Il l'a fait, avec le récit 37 : « Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (37) : le candaulisme selon Philippe ».

Il m'a demandé, à mon tour, de prendre le temps de la réflexion au sujet de mon hypersexualité et de l'hypersexualité. Si je n'ai jamais cessé d'illustrer l'hypersexualité dans mes récits et à travers mon parcours, Philippe voulait que je réfléchisse à l'hypersexualité, à ses origines, à ses manifestations, à ses contraintes, ses aspects positifs et à ses risques, à partir de ma propre situation.


CE QUE JE SUIS : UNE HYPERSEXUELLE

Je commencerai par essayer de définir l'hypersexualité.

Elle concerne aussi bien les femmes que les hommes, mais étant femme, je ne peux parler que de l'hypersexualité féminine. On est hypersexuel(le) quand le sexe occupe une place majeure dans sa vie, dans ses pensées et quand on a des besoins «hors du commun», qui exigent une activité sexuelle fréquente et, j'y reviendrai, avec des partenaires multiples.

Quand elle est assumée et bien vécue, l'hypersexualité peut être heureuse. Elle débouche sur une activité sexuelle soutenue, intense, quotidienne, source de plaisir et d'épanouissement, absolument nécessaire à mon équilibre psychique.

L'hypersexualité traduit un potentiel énergétique sexuel supérieur à la moyenne, comme d'autres l'ont dans un domaine intellectuel ou sportif.

C'est un comportement sain quand où il est adapté à la personnalité de l'individu, à ses envies, à ses besoins. Dans la majorité des cas, une fois que l'hypersexualité est assumée, il s'agit d'un choix de vie personnel, et pas d'une source de souffrance.

Je reconnais que j'ai souffert quand j'ai tenté de réprimer mon hypersexualité. J'ai été heureuse quand je l'ai assumée, avec le soutien et les encouragements de mon mari, mais aussi à partir du moment où nous sommes convenus que la «pratique» se ferait dans un cadre précis, « maîtrisé », en évitant de nous mettre en danger, comme cela avait été le cas pendant la « période Rachid »

Ma première conclusion est que l'hypersexualité est nécessaire à mon équilibre personnel. A chaque fois que j'ai, avec volonté et sincérité, essayé de la réprimer, je me suis sentie frustrée et malheureuse. Ce fût le cas à deux périodes :

- A partir du moment où j'ai rencontré Philippe en 2000 et jusqu'au moment où ma route a croisé celle de Rachid en juillet 2007, je m'étais résolue à être fidèle et à devenir une compagne, puis une épouse « normale ». Ce fût d'autant plus dur que Philippe, parce qu'il est candauliste et parce qu'il était convaincu que ma nature l'exigeait, a tout fait pour me faire assumer mon hypersexualité. Je lui en ai beaucoup voulu à cette époque mais, avec le recul, je sais aujourd'hui qu'il avait raison, que je luttais en vain contre ma nature !


- Il y eut aussi cette période où j'étais la maitresse, puis l'épouse d'Hassan, près de trois ans jusque 2012, et où, en plus j'étais « polyamoureuse », d'Hassan et de Philippe. J'ai fini par choisir Philippe, la liberté, son candaulisme et une hypersexualité maîtrisée, en principe tout au moins, car il y a eu des dérapages, le plus grave ayant la liaison avec Nikos, en 2016-2017. Cette période m'a fait comprendre que l'hypersexuelle ne peut se contenter d'un seul partenaire, fut-il un amant exceptionnel comme l'était Hassan, pas plus que l'amour profond, fusionnel, que j'ai pour Philippe ne me permet pourtant de me réserver à lui.


TU ES UNE NYMPHOMANE !

Pendant des siècles et jusqu'à tout récemment, les femmes qui avaient une sexualité active et une libido élevée étaient affublées de l'étiquette infamante de «nymphomane».

Je ne me souviens plus du nombre de fois où je me suis faite traiter de nympho. La première fois, je pense fût au lycée, où après mes frasques, le proviseur avait convoqué mes parents et leur avait dit : « Monsieur et Madame A. je vous ai convoqués pour vous parler du comportement de votre fille au lycée et en dehors. Cette jeune fille est folle de son corps, c'est une nymphomane. Il faut absolument la faire soigner. Ce n'est plus possible ! C'est mon dernier avertissement avant que je ne me vois contraint de la renvoyer, malgré ses brillants résultats.»


Et pourtant cette fois-là, cela n'eut pas de conséquences. Mon père se contenta de me réprimander. Cela fut surtout l?occasion d'une vive dispute entre lui et ma mère, celle-ci lui reprochant sa tolérance vis-à-vis de mon comportement et de mes tenues.

- Tu es irresponsable ! Regarde comment elle s'habille et se comporte. Ta fille est devenue une petite putain !

- Je t'interdis de parler comme ça de mon Olga. Olga fera et fait déjà tourner la tête des hommes. Ils seront à ses pieds. Je suis fier qu'elle soit si belle. Olga est une perle, une princesse. Tu ne serais pas jalouse d'elle par hasard ?

- Tu ne lui rends pas service en la laissant faire tout ce dont elle a envie. Il faut la faire soigner, de force si nécessaire !

- Il n'en est pas question, tu entends, personne ne la contraindra et ne lui fera du mal. Je m'y oppose !

- Tu es son père et tu la regardes comme tu le fais avec tes putains ! J'en viens à me demander si tu n'es pas insensible à ses charmes !

Il pâlit à la suite de cette dernière phrase. Cela faillit provoquer une dispute violente, que j'ai réussie à éviter, en les séparant et en rappelant toutefois que personne ne m'obligerait à quoi que ce soit. J'ai raconté, dans le second de mes récits, comment une autre de mes incartades avait provoqué mon exclusion du lycée et, cette fois, la rupture avec mes parents, mon père ayant (enfin) cessé de me défendre. J'y reviendrai plus longuement car cela a joué un rôle essentiel dans l'évolution de mon hypersexualité.


HYPERSEXUELLE OU NYMPHOMANE ?

Confondre nymphomanie et hypersexualité est un mythe qui a la vie dure. Les femmes doivent encore conjuguer avec des préjugés lorsqu'elles osent, comme moi, affirmer et satisfaire leur appétit sexuel. Le terme nymphomane aujourd'hui est surtout utilisé comme insulte envers des femmes multipliant les rencontres occasionnelles.

Apparu dans le domaine médical il y a une dizaine d'années pour qualifier une pathologie liée à l'excès de sexe, le terme d'addiction sexuelle est aujourd'hui employé à tort et à travers pour désigner les personnes ayant un appétit sexuel supérieur à la norme. Il faut pourtant être vigilant quant à son utilisation, l'addiction faisant écho à une maladie non à des comportements qui ne correspondent pas à ceux de la majorité. Une activité sexuelle riche, tant dans sa fréquence et ses pratiques que dans la diversité de ses fantasmes, n'est pas forcément signe de déviance. Pour éviter les amalgames il convient donc de parler dans ce cas d'hypersexualité et non d'addiction sexuelle.


Si la nymphomanie (je préfère parler d'addiction sexuelle) est une maladie, l'hypersexualité ne l'est pas. Ce qui frappe dans la nymphomanie, c?est l?esclavage auquel les femmes qui en sont victimes sont soumises. Aucune contrainte morale, sociale ou légale ne les retient. C?est un besoin, une envie assimilable à la toxicomanie. La nymphomanie est une maladie. A sa différence, la femme hypersexuelle a une vie sexuelle libre, riche et épanouie, même si cela suscite incompréhension et mépris.
Il ne faut pas non plus faire l'amalgame entre une femme qui aime séduire et une nymphomane.

Ce sont deux choses bien distinctes. Très souvent une femme qui recherche la séduction ne souhaite que tester sa capacité à plaire, ce qui est un comportement très répandu ; souvent celle-ci ne passera pas à l'acte et se contentera d'avoir vérifié son potentiel de séduction, tandis que la femme nymphomane n'a souvent pas besoin de séduire pour passer à l'acte sexuel. Il découle de cette constatation que les hommes se trompent quand ils appellent hypersexualité féminine cette propension très répandue à faire très facilement du charme aux hommes.

J'ai toujours aimé séduire. Dès mon adolescence, j'ai remarqué le regard des hommes au fur et à mesure que je devenais une femme. J'avais remarqué ce qui attirait leur regard, et d'abord mon décolleté, mes jambes et mes fesses. C'est ce que je m'efforçais de mettre en valeur, en portant des jupes courtes, des haut-talons, des jeans serrés. Dès le départ, je proscrivais le soutien-gorge et oubliais de fermer tous les boutons de mes chemisiers. Cela avait le don de mettre en rage ma mère qui me traitait de « petite putain », d'autant que j'aggravais la provocation en me maquillant, quelquefois outrageusement.

En réalité, il n'y a pas de frontière étanche entre l'hypersexualité et l'addiction sexuelle.

Un comportement hypersexuel peut être un choix de mode de vie durable ou bien correspondre à une période particulière de l'existence. Parfois il arrive qu'il soit l'amorce de difficultés à venir et glisse ainsi vers une addiction. D'une démarche volontaire pour le plaisir, on passe insensiblement à une conduite compulsive, échappant à la volonté, davantage dans le registre du soulagement. Les mécanismes de défenses autrefois adaptées ne suffisent plus pour assurer l'équilibre psychique de la personne et elle va trouver dans le sexe une échappatoire aux conflits majeurs émergents.

SUIS-JE OU AIS-JE ETE NYMPHOMANE ?

Je me doute que beaucoup, en lisant mes récits, ont certainement pensé, comme l'avait énoncé ce proviseur à mes parents : «Olga est une nympho».

Je suis consciente que la période où j'ai été sous la coupe de Rachid, plus de deux ans et demi à partir de juillet 2007, fut celle où j'ai failli basculer définitivement dans la nymphomanie. On peut dire que j'étais alors nymphomane ou proche de la nymphomanie pour les raisons suivantes :

- La multiplicité des partenaires auxquels Rachid m'a offerte va dans ce sens, avec les séances hebdomadaires avec les jeunes de la cité, les partouzes organisées par Marie C., les séances d'abattage dans les foyers.

- La place centrale que la recherche du plaisir occupait dans ma vie, au détriment de toute autre considération, y compris mes sentiments pour mon mari et notre réputation sociale. Mon mari, à cette période, n'avait plus que le port de l'alliance et le titre. Rachid se comportait à tout point de vue comme mon mâle, à domicile, mais aussi dans la rue et dans notre vie sociale. Cette logique a été poussée à son extrême quand Rachid a fini par me faire un enfant, en présence et avec l'accord de Philippe.


- Mes journées étaient consacrées au plaisir. Rachid, très vite installé à demeure, occupant le lit conjugal, me possédait plusieurs fois par jour. Il ne me laissait aucun repos pour que je me livre à d'autres débauches. Je passais mes journées à baiser et à jouir. Je ressentais une dépendance totale envers Rachid, il pouvait disposer de moi comme il l'entendait. Ma récompense était quand il me possédait, au sens sexuel du terme.

- Le sacrifice total de ma position sociale et de celle de mon complice candauliste, Philippe. Notre réputation fut ruinée dans notre immeuble et dans la ville où nous habitions alors, parmi les notables dont Philippe faisait partie et ce jusque sur son lieu de travail.


- Le mépris que je ressentais fréquemment pour ma conduite me poussait à accepter la brutalité de Rachid et les séances SM de Marie C, comme étant une juste punition pour ma conduite.

- Parce que je l'étais aux yeux de Rachid. Dans sa culture, dans sa mentalité de macho, une femme qui s'offre comme je le faisais ne pouvait être qu'une malade. Le terme était souvent dans sa bouche, comme celui de pute, de chienne, de salope, résumés dans le mot arabe de « kahba ». C'est pourquoi, dès le départ, il était décidé de m'offrir au plus d'hommes possibles, à me transformer en machine à plaisir dont il aurait la totale maîtrise. Il se comportait ainsi d'autant plus qu'il humiliait un couple de « bourges » et parce qu'il en tirait profit, même s'il a toujours juré le contraire.

Et pourtant, malgré tout ça j'ai pu en sortir. Le déclencheur, je le reconnais, ce fut Hassan, qui mit fin «manu militari» à ma relation avec Rachid.

Au-delà, et cela m'a été confirmé par les spécialistes à qui j'en ai beaucoup parlé, il y avait cependant chez moi des éléments qu'on ne retrouve pas chez la nymphomane :

- Multi-orgasmique, je sortais de ces ébats repue de plaisir, même si je sais que le plaisir physique n'est pas le marqueur entre l'hypersexualité et l'addiction sexuelle. En tout cas, je ne pratiquais pas de fuite en avant, faite de rapports sexuels compulsifs insatisfaisants.


- Mon amour et ma complicité avec Philippe. Sa présence fréquente lors de mes débauches, le plaisir qu'il prenait de voir se réaliser, au-delà de tous ses rêves, ses envies candaulistes, m'apaisaient. J'ai souvent dit que mon plaisir était décuplé par sa présence, ses regards, son excitation, ses caresses. Je faisais tout cela pour mon plaisir mais aussi pour le sien. Plus je devenais salope, plus il prenait son pied. Pendant longtemps, il était consentant et complice de Rachid, qui n'avait pourtant pas besoin d'encouragements. Et lorsque, comprenant les dangers de la pente vers laquelle je glissais, il a voulu y mettre fin, je n'ai pas suivi, devenue sexuellement dépendante de Rachid. Il a fallu que je rencontre un amant d'un calibre au moins équivalent, Hassan, pour qu'enfin Rachid sorte de ma vie.

Certains jugent sévèrement Philippe, parce qu'il avait mis, en connaissance de cause, sur mon chemin Rachid, un dangereux fauve, pour réaliser ses fantasmes candaulistes et qu'il avait été incapable de mettre fin à cette situation. Il est vrai qu?il ne pouvait pas ne pas ignorer les risques potentiels de me mettre entre de telles mains. Pour autant, je considère que nous partageons cette responsabilité parce que j'ai, moi aussi, été incapable de me débarrasser de ce qui fût pour moi une sorte de « drogue dure ».

De même, on pourrait me reprocher, à juste titre, le prix payé par Philippe, qui fit de lui la risée de la ville où nous habitions, la ruine de sa réputation, la domination qu?il a lui aussi subi de la part de Rachid. Mais c?est son amour sans limites qui nous a au final permis de tenir et de sortir de cette impasse où nous nous enfoncions.

QUELLES CONSEQUENCES ?

L'hypersexualité est en permanence à la croisée des chemins et peut à tout moment déboucher sur la dépendance sexuelle.

En ce qui me concerne, je sais que j'ai un risque élevé de me retrouver dans cette situation de dépendance, qui est particulièrement difficile à contrôler.

On ressent alors de la honte et de la culpabilité devant l'impuissance à contrôler leur comportement même s'ils en connaissent les conséquences. Et elles sont nombreuses: négligence du partenaire, divorce, prostitution, contraction de maladies transmises sexuellement, perte d'emploi, grossesses non-désirées, voire risque de s'engager dans d'autres comportements néfastes, comme l'abus de drogue ou d'alcool, dépression, suicide. Je suis passée par certaines de ces phases, et notamment la honte et la culpabilité.

Aujourd'hui, j'assume et je revendique mon hypersexualité, fière de donner du plaisir à d'autres partenaires que celui (et celle) dont je partage la vie. Mais consciente que l'équilibre que je m'impose et auquel veille Philippe reste très fragile.
Je vais maintenant essayer de parler des origines de mon hypersexualité, dont je suis aujourd'hui consciente, après un long retour sur moi-même, mais aussi un travail mené avec des psychologues, des sexologues et des psychanalystes. S'ils m'ont beaucoup aidé, ce sont, je le répète, nos échanges avec Philippe qui m'ont le plus aidé, car il a voulu que je parle de mon hypersexualité, comme j'ai voulu qu'il parle de son candaulisme.

(A suivre)

Les avis des lecteurs

@ Manon, c'est en effet ce que j'ai indiqué dans le formulaire de présentation de mes récits

Histoire Libertine
C'est en effet par ce texte là qu'il faudrait démarrer la lecture de tes confessions
Manon

@ notre lectrice anonyme. Nous avons retrouvé ici plusieurs personnes qui nous suivaient sur le blog et je suis donc heureuse que vous nous suivez désormais sur ce site. Nous avions du fermer le blog parce qu'en effet nous avions manqué de prudence et avions été identifiés.
Nous avons depuis changé de vie, Philippe a changé de travail. Je ressentais le besoin (ça aide à "réguler" mon hypersexualité)de raconter notre parcours, je le fais cette fois en étant prudente pour préserver notre famille et notre anonymat.
Oui nous nous étions séparés et avions même divorcé, au moment où j'étais amoureuse d'Hassan. Et nous avons fini par nous retrouver et par nous remarier. J'ai raconté ici ces moments.
Notre histoire a connu des hauts et des bas, mais elle reste belle, car c'est celle d'un couple très particulier, uni par des sentiments amoureux très forts, qui ont résisté aux tempêtes créées par notre mode de vie.
En quoi Jeanne a-t-elle raison?
En espérant avoir le plaisir d'échanger à nouveau. Tu peux signer ton commentaire par un prénom ou un pseudo, c'est plus sympa.
Olga

Histoire Libertine
Bonjour, Olga.

Ah bon, vous êtes ici maintenant ? Pas mal contente de vous retrouver quand même! Je croyais vous avoir perdus, toi et ton mari,
quand vous aviez arrêté d' écrire sur votre blog parce que parce que..., enfin, je vais pas réexpliquer ça parce je sais pas répéter.

Donc, j' étais assurée que c' est définitivement fini entre toi et Philippe, que vous vous étiez séparés (dans ma tête, c' est Philippe qui a rompu) (ou aviez-vous déjà décidé de vous séparer? je sais plus). Mais vous revoilà donc sur ce... quoi déjà le nom de ce site ?

Mais bon, l' essentiel pour moi c' est ma joie de vous avoir retrouvés, toi et Philippe, vous étiez comme des copains virtuels pour moi, est d' ailleurs pour savoir ce que vous étiez devenus, que j' ai tapé "phil et olga" sur mon moteur de recherche et bingo! les voilà de nouveau.

Mais votre histoire n' était belle qu' au début seulement hein. Je me rappelle un commentaire d' un de vos lecteurs qui... "quoi le loup dans la bergerie"? Faut plus faire attention à l' avenir.

J' ai déjà lu quelques commentaires par-ci par-là mais je suis d' accord avec ce que dit Jeanne. Je pense qu' elle est la plus clairvoyante de tous.

Bonheur à toi et Philippe.

Au revoir.

Oui Maurice, tu sais que je préfère quand mon amant me prend sans capote et se vide en moi. Je n'étais pas en période "dangereuse" et Gianni avait fourni un test récent

Histoire Erotique
Merci Olga impatient que tu nous racontes ça! Une question indicrète: comme lors de ta première fois, Gianni t'a prise sans capote?
Maurice

En bon candauliste, il a assisté, mais il a aussi participé. Oh oui, j'ai pris mon pied, j'ai enchaîné les orgasmes, c'était merveilleux

Histoire Erotique
Merci, Olga, j'en conclus que tu as pris ton pied! Quel rôle a joué Philippe?
Maurice

@ Maurice: Philippe avait retrouvé Gianni, mon premier amant, celui qui fit de moi une femme il y a 25 ans. Il est toujours aussi performant! :)

Histoire Erotique
Merci Olga, et bravo  Philippe d'avoir pensé  ton plaisir. Si le récit n'est pas programmé pour les prochaines semaines, tu peux nous donner quelques éléments stp? Maurice

@ Elodie, je ne nie pas que j'ai eu des phases de nymphomanie et que je suis susceptible d'y retomber, mais l'état auquel j'aspire est l'hypersexualité.
@ Christine, merci ma belle d'avoir aidé Philippe à organiser ce merveilleux week-end. Philippe m'a réservé une merveilleuse surprise. Ce week-end fut entièrement consacrée à mon plaisir. C'était si bon et ça m'avait tant manqué. Oui, Maurice, je raconterai, c'est promis

Histoire Erotique
Merci Christine! Olga, tu nous raconteras? C'était bien? Maurice

Histoire Libertine
@ Maurice: Olga est trop occupéece week-end pour te répondre. Je peux juste dire que Philippe a tenu sa parole....
Christine

Histoire Erotique
Alors, cette séance promise par Philippe c'est pour bientôt? Il semble que ce serait mieux que Philippe organise et encadre, plutôt que courir le risque d'un dérapage comme il y en a déjà éu dans le passé.
Et en plus, en tant que candauliste, Philippe adore ça, non?
Maurice

Histoire Libertine
@ Patrick, je ne juge pas le comportement d'Olga, de quel droit d'ailleurs. Dans son texte, elle définit bien ce qu'est la nymphomanie. Elle reconnaît d'ailleurs qu'à plusieurs reprises, elle affranchi "la ligne" et de quelle manière avec de parfaits inconnus: ces jeunes Brésiliens à Rio, Rachid ou plus récemment N. Plus significatif: la longue période où elle était la "femelle" ( selon son propre terme) de Rachid qui l'a offerte à de nombreux hommes. Olga dit aussi qu'elle est susceptible de retomber à tout moment. Philippe et elle tentent sincèrement de maîtriser. Il n'empêche que la nymphomanie d'Olga est toujours là, prête à passer à nouveau à une phase aiguë.
Elodie

Merci Patrick pour ce très texte très pertinent qui me définit bien et explique bien ce que je recherche avec ces textes. Et en effet je ne donne à personne le droit de me juger, de nous juger, car mon parcours est inséparable de celui de mon mari candauliste, Philippe

A notre lectrice anonyme, je vous réponds bien volontiers. En ce qui concerne, notre dernier c'est exact. Il y a quatre mois et demi, en novembre.
Lorsque nous avons changé de région peu après notre second mariage avec Philippe, pour les raisons que j'ai expliquées, donc en 2014, j'ai retrouvé Agun, qui était revenue en France. Agun a repris un travail dans un salon de massage. Nous avons repris notre relation, qui a ceci de particulier qu'elle est exclusive. C'est dommage que je ne puisse être l'épouse de deux personnes, car j'aimerais tant épouser cette jeune femme qui m'aime intensément et que j'aime. Elle habite non loin de chez nous, dans un petit appartement. Philippe est naturellement au courant et encourage notre liaison. Je suis profondément bisexuelle et Agun m'apporte beaucoup, elle nous aide aussi beaucoup avec les enfants qui l'adorent. J'ai besoin de sa tendresse, de ses caresses, de son amour.
Je parlerai naturellement plus longuement de cette relation avec ma chérie, que je considère comme ma femme.

Histoire Erotique
Pour intervenir sur la réaction d’Élodie, mes questions et les réponses qu’a apportées Olga avaient pour but pour moi d’essayer de dessiner les contours de cette frontière propre à chaque individu entre hypersexualité et nymphomanie. Les deux existent et Olga reconnait avoir vécu les deux. Il ne faut pas appuyer le contenu de vos réflexions uniquement sur les histoires d’Olga pour la juger, d’ailleurs je n’aime pas ce terme : juger. On peut exprimer ses sentiments par rapport à son vécu, Olga a montré au travers des commentaires de tous ses récits qu’elle acceptait de les entendre, même si ceux-ci pouvaient être durs ou très critiques. Mais il y a une frontière à ne pas franchir à mon sens et que je ne franchirais jamais pour ma part, c’est celui de la juger et déclarer que c’est ainsi et pas autrement. Ce serait oublier que ces textes ne sont qu’une toute petite fenêtre ouverte sur un pan très particulier de sa vie, une partie de son histoire qui ne la définit pas à elle seule. Ces récits sont les fruits d’un travail personnel, d’un besoin d’exprimer, d’extérioriser certains moments bien particuliers et souvent délicats. Patrick

@ Agnès, je prends pour le rédiger, ce n'est pas si facile car ça revient à se mettre à nu! Je prévois de publier cette suite d'ici la fin du mois
@ Sofiane. Merci d'avoir enfin adopter un autre ton. Évidemment, je parlerai du rôle de Rachid

@ Élodie, je ne suis pas d'accord, ce n'est pas que de la sémantique. Je reconnais que le frontière est ténue, que je l'ai franchie à plusieurs reprises, mais j'en suis revenue. C'est pour cela que je me considère comme hypersexuelle, pas comme une nympho!

@ Steph et JP, je confirme, il n'y a pas de modèle.
@ Christine, merci ma chérie toujours attentive, toujours à mes côtés! Bisous

@ Jacques du Canada, nous vous remercions ( Philippe s'associe à moi ) pour la pertinence de vos commentaires. Nous sommes évidemment d'accord pour la priorité absolue qui revient aux enfants. Et pour le reste, nous nous efforçons ensemble de tenir le cap!

Histoire Libertine
Bonjour
Si je comprends bien vous avez accouché, le nouveau né a 4 mois ? Nikos est le pere biologique mais Philippe l'a reconnu comme son enfant ?
J'espère quand vous aurez le temps la suite de votre récit : N, Theodora et Philippe et vous comment en etes vous arrivée à etre avec Angun ?

Au plaisir de vous lire

Histoire Erotique
Mon commentaire n'a pas été publié. Je disais seulement à Olga que ce serait bien de souligner objectivement le rôle de Rachid. Pour le reste, Olga et Philippe ont mon email, on peut en parler en privé. Sofiane

Histoire Libertine
J'attends avec intérêt la suite. Ce sera, si j'ai bien compris, sur les causes de ton hypersexualité. Ce sera publié quand?
Agnès

Histoire Libertine
Merci à Jacques du Canada pour son intervention. Comme je l'ai dit à Philippe, il y a urgence car Olga n'est pas loin de sa limite. Le risque de dérapage est grand. J'espère que ce qu'a prévu Philippe sera mis en oeuvretrès vite. Christine

En réponse à la question d'Aude, je confirme. Nous sommes un couple candauliste occasionnel, je ne suis pas hypersexuelle. Donc la combinaison n'est pas automatique. Elle permet sans doute de rendre les choses plus faciles Steph et JP

Histoire Libertine
Les réponses à Patrick sont claires. On peut prendre un terme politiquement correct, celui d'hypersexuelle. La réalité est autre: il s'agit de nymphomanie. L'impossibilité de contrôler à certains moments l'attestent!
Élodie

Histoire Erotique
Vous vous trompez si vous pensez que je suis trop indulgent avec vous Dre Olga.
Autan j’a pu condamner vos actes et vos discutions avec Rachid et Hassan concernant Philippe et émette des commentaires qui des fois était si intense que même HDs ne voulait pas les publier., autant je pense que s’il faut vouloir changer la machine de direction il faut prendre les moyens nécessaires.
N’oiubliez que si vous en êtes rendu là aujourd’hui c’es parce que vous aviez ce que j’appelle un projet de couple. Vous étiez d’accord tout les deux pour aller dans cette aventure sexuelle hors du commun. Je ne suis pas certain que si vous n’aviez pas commencé vous auriez tout de même dérapé avec les années, d’ailleurs nous le saurons jamais!
Je pense que si vous voulez renverser la vapeur vous avez tout les deux besoins d’assistance dans ce projet.
Moi dans tout ça , ce sont les 5 enfants qui compte. Vous deux vous êtes certainement capable de bien vous en sortir,si vous voulez, bien sûr!
Jacques du Canada

Bonjour Patrick. Vous avez raison, je l'ai franchie à plusieurs reprises, notamment lors de ce séjour à Rio. Oui, je me suis à ce moment là comportée comme une nymphômane. A ma décharge, c'était à l'issue d'une période de 7 ans (depuis ma rencontre avec Philippe) durant laquelle j'ai essayé de mener une vie de couple " normale" alors que mon mari me poussait constamment à assumer pleinement mon hypersexualité. Tenter ainsi de réprimer ma nature a été désastreux. Quelques mois après, la rencontre avec Rachid a fait le reste. Mes bonnes intentions ont été balayées.

@ Jacques du Canada: merci pour votre attention; vous êtes je pense trop indulgent envers moi. Je fais confiance à Philippe comme je l'ai toujours fait y compris en tant que père. Et aussi pour que nous puissions tous les deux vivre notre sexualité sans nous mettre en danger.

D'abord merci à mon chéri pour la réponse apportée à Jacques du Canada. J'attends la surprise promise. Ne tardes pas mon amour

Histoire Erotique
Merci Philippe pour votre réponse précise et explicite.
Vous vivez tout les deux une situation maritale hors du commun! Il faut dire Philippe que vous avez courru un peu après. A partir de votre premier mariage allant jusqu’à la fin de la relation de Dre Olga avec Hassan, ce n’est pas dans l’eau bénites que vous preniez votre bain! Vous avez fortement contribué à rendre votre épouse autant dépendante de sa sexualité qu’elle est aujourd’hui. Il ne faut donc pas trop être sévère avec elle.
Vous voulez renverser la machine, ce qui est bien normal, mais il faut donner au temps de faire son œuvre.
Votre petit dernier est le résultat visuel et permanent du dernier dérapage d’olga. Vous l’aurez à vos côtés pour le restant de votre vie. Il ne faudrait pas lui en tenir rigueur et le faire sentir coupable du passé de ses parents. Il n’a pas demandé de venir au monde. Souvenez-vous que lors du couplage de Olga et N dans les dunes de la plage en Grèce c’est vous qui avez dit à N de lui faire un bébé parce que vous disiez qu’elle était extrêmement belle lorsqu’elle était enceinte.
Vous êtes conscient que vous êtes probablement une des seules familles de la zone euro à vivre une telle situation et telle expérience de vie.
J’espère que tout ira pour le mieux pour Olga, vous et toute votre famille. Je souhaite aussi du bonheur à tous ceux que vous traîner dans votre sillage comme Théodora et Agun.
Vous êtes des êtres attachants et je ne pense pas que quelqu’un sur HDS ne vous veulent du mal. À part ceux auxquels Dre Olga ne veut plus répondre. Les exceptions confirment la règle!

Jacques du Canada

Histoire Erotique
Merci de votre réponse Olga. J’ai bien conscience que l’exercice que vous faites ici vous est tout aussi utile qu’il doit être délicat. Ces pulsions dont vous parlez, vous amènent-elles vers cette limite ténue ou vous la font-elles franchir dans certains cas ? En posant cette question, je n’évoque pas uniquement le cas N, je pense par exemple à l’épisode de Rio. Pour reprendre l’un de vos termes pour qualifier la nymphomanie, estimez-vous là-bas avoir été d’un certain point de vue esclave de vos sens et avoir eu un comportement plus nymphomane qu’hypersexuel en acceptant d’avoir des rapports non protégés répétés avec de parfaits étrangers ? Patrick

Je n'avais pas répondu à Luc. Oui il y a encore beaucoup à raconter!

C'est un message que j'ai reçu par un email de mon amie Anna et elle m'a demandé de le publier sous forme de commentaire. Je l'ai fait pour préciser les choses: en effet il y a eu des moments, depuis 2014, où j'étais tellement en manque que je suis ainsi partie "en chasse" et ce avec l'assentiment de Philippe qui s'y était résigné. c'est quelque chose qu'il n'accepterait plus aujurd'hui, j'en suis consciente.

Tu as écrit "Il y a des moments où je suis tellement « en manque » où je serai prête à partir « en chasse » pour m'offrir au premier mâle venu, et d'ailleurs je l'ai fait".Y compris depuis que tu as conclu avec Philippe votre "Pacte" pour un candaulisme et une hypersexualité "maîtrisés"?
Anna

@ Jeanne: je ne cherche pas d'excuses, je décris seulement ce que je ressens et ce que j'ai vécu
@ Aude: comibinaison idéale, mais pas indispensable, je connais des candaulistes dont l'épouse n'est pas hypersexuelle et des hypersexuelles qui n'ont pas un mari candauliste.
@ Jacques du Canada: dès publication de votre commentaire, j'ai informé Philippe, il m'a promis de vous répondre immédiatement

Histoire Erotique
Bonjour Jacques
Olga m’a informé de votre commentaire et c’est bien volontiers que je vous réponds, même si j’interviens rarement ici (sauf récemment dans la rédaction d’un texte sur le candaulisme, à sa demande). C’est Olga qui rédige les textes et répond habituellement aux commentaires, c’est elle qui a voulu ces « confessions », qui sont aussi, comme l’a dit un autre lecteur, une forme de « thérapie » pour réguler son hypersexualité. J’ajoute que vous n’êtes pas indiscret, vous suivez régulièrement les récits d’Olga et vous avez toujours été très franc avec elle, lui disant ce que vous pensiez quand il a y eu dérapage.
Comme vous l’avez rappelé, je suis candauliste et j’ai toujours le même plaisir à assister aux ébats d’Olga et à les organiser.
Olga ayant une hypersexualité particulièrement forte, il est difficile de détecter les périodes où ses besoins deviennent vraiment incontrôlables. A la limite, ça peut être permanent, les périodes d’indisponibilité mises à part, et encore. Rachid en avait d’ailleurs profité pour faire franchir à Olga la frontière entre hypersexualité et nymphomanie.
Nos rapports ont radicalement changés après la période où elle fût la compagne d’Hassan et où je suis devenu son amant puis à nouveau son mari. Je suis alors à mon tour devenu son mâle et l’ordonnateur de ses plaisirs. Je ne voulais plus que nous nous mettions en danger et ruinions notre réputation comme nous l’avions fait antérieurement. Il fallait aussi absolument préserver notre famille. Nous avons formalisé cela dans ce que nous avons appelé un « nouveau pacte candauliste » décrit dans le récit n° 38. Olga a néanmoins dérapé à certaines occasions, ce que j’ai accepté mais ce que j’ai le plus mal vécu fût son adultère avec Nikos, avec les conséquences que cette liaison a eues. De mon côté, vous savez, et c’est lié à cette histoire, j’ai aussi désormais une double vie et d’autres responsabilités.
J’aime toujours autant Olga et j’ai accepté que nous reprenions notre vie commune, comme elle a accepté (difficilement car elle est très possessive) ma nouvelle situation. Pour que cela fonctionne, il faut cependant le respect absolu de ce que nous avons convenu ensemble et donc exclure tout nouveau dérapage.
Depuis sa dernière maternité, et d’abord pour des raisons liées aux conséquences de celle-ci, il n’a pas été possible d’organiser ce qu’elle attend tant (mais moi aussi) : une soirée ou un week-end candauliste. C’est prévu prochainement. Ce n’est pas très facile à organiser, notamment avec des enfants en bas âge dont il faut organiser la garde mais surtout qu’il faut absolument tenir éloignés de nos frasques.
Ces dernières semaines, j’ai testé sa capacité de résistance mais je sens bien que ses besoins ne cessent de monter. Ses responsabilités de mère font qu’elle ne peut passer tout le temps qu’il faudrait pour tenter d’apaiser ce feu qui couve en elle, ce qui passe par différentes solutions que j’encourage : l’écriture de ses textes, la gestion de ses récits sur HdS et la lecture d’autres textes, toujours sur ce site. Je sais aussi, qu’à chaque fois qu’elle en a l’occasion, elle se masturbe et se gode. En rentrant du travail, souvent je la retrouve dans la chambre, nue sur le lit, en train de se faire jouir et attendant avec impatience que je l’honore. Il y aussi le véritable couple qu’elle forme avec Agun, qui est devenue pour Olga comme une épouse. Je lui suis très connaissance car elle veille sur elle quand je dois m’absenter et donne à sa compagne un immense plaisir, même si ce dont Olga a besoin avant tout, je le sais bien, ce sont des étreintes viriles.
Je prévois quelque chose bientôt, ce sera une surprise qu’elle appréciera tout particulièrement. Dans l’intervalle, elle devra être patiente et je compte avant tout sur la volonté d’Olga. Je lui ai dit hier que cela se ferait mais quand ce sera possible et que j’aurai décidé. Elle sait que cette fois je n’accepterai pas de dérapage.
J’espère avoir répondu à vos interrogations
Philippe

Histoire Libertine
Candaulisme et hypersexualité, combinaison idéale? Indispensable? Aude

Histoire Erotique
Je vous suis depuis les temps du blog et j'avais regretté sa fermeture, j'avais donc été heureux de retrouver Olga sur HdS. Je trouve qu'ici, dans ces confessions, tu vas bien plus à fond dans l'introspection que ce que vous faisiez sur le blog. Et en effet, dans ces récits, toi comme Philippe vous n'êtes pas toujours présentés à votre avantage. Mais nous, qui te suivons fidèlement nous aimons beaucoup tes récits. Ils sont excitants et bien écrits, ce qui ne gâte rien. J'espère que tu en as encore un certain nombre à nous faire partager.
Luc

Histoire Erotique
À la suite de ce récit Dre Olga je ne peux m’empêcher de penser à votre nouvelle alliance ou votre nouveau pacte suite à votre deuxième mariage. Je m’adresse Maintenant à Philippe:
Philippe, sachant que Olga est hyper sexuelle et que maintenant vous exiger le contrôle de ses ectivités sexuelles, il doit y avoir des moments ou ses besoins d’activités sexuelles sont supérieures à la moyenne. Est-ce que ça arrive souvent?Comment faites-vous pour identifier ces moments? Y a t’il un processus d’etabli pour identifier ces moments?
Une fois le besoin identifié, comment faites-vous pour assouvir les besoins de votre épouse? Ça doit prendre énormément de contacts pour arriver à vos fins
Je pense qu’il est important que les besoins de Dre Olga soit bien comblés car des dérapages de sa part pourront arriver et ce sans vraiment qu’elle le veuille. Étant candauliste vous même ce doit être avec plaisir que vous organiser ces petites soirées très spéciales!
J’espère que je ne deviens pas trop indiscret mais la suite de votre vie familiale m’interpelle à un haut niveau.
Jacques du Canada

Merci Patrick. Vous avez raison de souligner que les limites sont minces et surtout peuvent être facilement franchies. Je suis consciente de mes besoins sexuels et qu'ils ne peuvent être comblées par mon seul mari, ni par la relation saphique que j'entretiens avec Agun. Je le dis un peu crûment mais c'est ainsi: j'ai besoin de mâles et je ne suis pas à l'abris d'une pulsion, comme cela s'était passé avec N

Histoire Libertine
L'hypersexualité n'est-elle pas l'excuse toute trouvée d'Olga pour son comportement, d'autant que Philippe l'encourage pour réaliser ses propres fantasmes candaulistes?
Qu'elle ait au moins le courage d'assumer ses choix et sa conduite!
Jeanne

Histoire Erotique
J’ai découvert vos textes depuis un moment. Pendant longtemps, j’ai pensé qu’il s’agissait là de fantasmes tant votre vécu me paraissait trop hors du commun. Puis au travers d’autres sites j’ai découvert certains couples candauliste et je me suis davantage intéressé à vous et me suis attardé à lire les commentaires qui m’ont démontré que tout était bien réel.
Votre présentation de l’hypersexualité et de la nymphomanie est intéressante. Elle met aussi en avant une réflexion. Les mots n’ont la valeur que de ceux qui les expriment. Votre définition de l’hypersexualité est celle que j’aurais pu donner de la nymphomanie. Le degré supérieur, je l’aurais qualifié s’il avait fallu de nymphomanie pathologique, où la personne n’a pas vraiment le contrôle de sa sexualité.
La frontière que vous décrivez est en effet très mince et vous semblez l’avoir franchie à plusieurs occasions. L’incartade, appelons là ainsi, que vous avez commise avec le dénommé N. pourrait en être une d’un certain point de vue. Patrick

@ notre lecteur anonyme, merci pour ce message et ta fidélité. Tu parles de courage, il en faut en effet pour ces "confessions" la suite de ce texte, qui essaie d'expliquer les origines de mon hypersexualité, est encore plus difficile à faire, mais je me suis promis de le faire. La frontière hypersexualité existe, c'est vrai qu'elle est mince et n'est pas étanche, je suis bien placée pour le savoir. Il y a toujours à la base une dépendance, le tout étant la capacité à la maîtriser et à la réguler, ce que j'arrive mieux à faire depuis quelques années, depuis en gros mon second mariage avec Philippe.
@ André, merci, ce qui précède répond à ta question.

Histoire Erotique
Ca permet de mieux comprendre tous les épisodes publiés depuis novembre 2016. C'est en effet courageux!
Paul

Histoire Erotique
C'est courageux, cette confession. Si j'ai bien compris, il y aura une suite, portant sur les origines de cette hypersexualité. André

Histoire Erotique
J'ai lu les 41 épisodes et je suis admiratif de cette sincérité. Je sais que l'écriture peut être une thérapie et tu l'expliques très Sur la différence entre nymphomanie (dépendance) et hypersexualité, tu reconnais, Olga que le frontière est mince et en effet personnellement j'ai du mal à la voir. Pour avoir eu une amie concernée, c'est une question que je me pose depuis longtemps.
Quand tu dis que parfois tu as envie de repartir en chasse, tues consciente d'une dépendance.
Merci en tous cas pour cette introspection courageuse.



Texte coquin : Philippe, le mari candauliste et Olga, l'épouse hypersexuelle (41) : l'hypersexualité selon Olga.  1ère PARTIE : CE QU'EST L'HYPERSEXUALITE ET CE QU'ELLE N'EST PAS.
Histoire sexe : Une rose rouge
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