COLLECTION HISTOIRE COURTE. J’ai vu Belle de Jour (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HISTOIRE COURTE. J’ai vu Belle de Jour (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-07-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HISTOIRE COURTE. J’ai vu Belle de Jour (1/1)
• Ma chérie, il y a un film avec Catherine Deneuve qui a pour titre « Belle de Jour », j’aimerais que nous allions le voir, je sais que tu adores cette comédienne.
• William, j’en ai entendu parlé par Aline, mais elle m’a dit que s’était assez osée, voir un peu glauque, cette femme de médecin venant d’une bonne famille se prostituant par vice.
Comment peut-on faire l’amour avec des hommes pour de l’argent pour certaines femmes ou comme elle par une irrésistible envie ?
• Tu sais Anaïs, l’amour et le vice sont très souvent étroitement liés, toi, tu t’es donné à moi le soir de nos noces et je t’ai fait l’amour dans les limites de la décence.
Qui me dit qu’au plus profond de toi, tu ne ressens pas des besoins que tu n’as jamais eu le courage de m’exprimer, prépare-toi, nous irons à la séance de 20 heures.

Tout n’est pas faux dans ce que vient de dire William, j’étais pure le jour de notre mariage, j’avais le droit à ma robe blanche, j’avais beaucoup aimé cette nuit où je concrétisais mes envies, celle de maman et celle de William me donnant sans aucune retenue.
Certes un jour nous nous sommes faits des confidences sur nos adolescences, William avait eu une éducation comme la mienne.
Je dois dire que dans ma jeunesse, comme lui, nous avions secrètement découvert le développement de nos anatomies, lui sa verge, moi mes seins et le haut de mon sexe qui réagissait quand je le caressais.
Nous nous masturbions, mais nos pensées impures s’arrêtaient là et tout naturellement nous le disions au curé à confesse le samedi suivant afin de pouvoir communier à la messe du dimanche.
Un samedi après que j’ai dit les paroles habituelles quand je me suis agenouillé dans le confessionnal, le curé m’a posé une question.

• T’es-tu masturbé cette semaine, si oui explique-moi jusqu’à où a été ton péché.

J’aurais dû me sauver en courant, mais je dois reconnaître que d’expliquer à cet homme d'Église comment je faisais en toute impunité, car une grille nous séparait ai fait mouiller ma petite culotte.
Cela s’est arrêté quand je lui ai dit que j’avais rencontré un garçon dont les parents étaient notaires et que lui-même venait d’obtenir son diplôme qui allait lui permettre de continuer à gérer l’étude de famille.
Pour ma part, mes parents sont plus modestes, mon père étant un petit ingénieur, je n’ai jamais manqué de rien et j’ai eu la chance de rencontrer mon mari et d’être accepté dans leur milieu.
J’ai eu une certaine difficulté le jour de nos noces, quand le curé m’a regardé au moment de nos consentements, je savais qu’il savait que je me masturbais.

Nous allons à la séance que William me propose, en sortant, nous allons dans un petit restaurant et je lui fais des confidences sur le film.

• Je n’ai pas le moindre mot à changer sur ce que je t’ai dit avant la séance, je vois mal une femme mariée aller dans un bordel simplement parce qu’on lui dit que cela existe.
En plus depuis Marthe Richard, les bordels ont disparu de France, que quelqu’un m’amène la preuve qu’il en existe encore et je jure que rapidement, j’irais faire des passes.
• Ma chérie, si tu en trouves un et que tu te prostitues, je te promets d’être ton premier client, viens rentrons nous coucher.

Dès que nous avons été dans notre chambre, la verge de mon mari entre en moi, pensait-il à Belle de Jour, je dois reconnaître que le lobe du sein de Catherine Deneuve aperçu dans l’une des scènes avec le voyou a pu l’émoustiller.
Dans ses films, certaines fois, elle en fait voir plus, je ne me souviens plus du titre du film, mais l’actrice est dans une voiture décapotable, elle s’arrête dans une forêt et ouvre son chemisier montrant entièrement ses deux mappemondes.
Content tout de même de ma soirée et de notre retour, je m’endors, au matin petit-déjeuner de bonne heure pour William et vers onze heures, je vais rejoindre Aline qui m’a appelé et qui m’attend dans notre salon de thé.

• Pardon madame, je m’excuse de vous importuner.
• Les dragueurs passés votre chemin.
• Je ne serais pas long, j’étais au restaurant où vous avez dîner hier, j’étais de l’autre côté de la vitre opaque qui séparait les deux rangs de table.
J’ai entendu votre conversation sur Belle de Jour et sur les bordels ayant disparu de Paris, vous vous trompez, il en existe encore, je vous ai noté sur ce papier l’adresse du plus sélect de Paris, les femmes qui y travaillent sont aussi jolies que vous et ne reçoivent que le gratin parisien.

Il m’a mis un papier dans la main et a tourné les talons, j’aurais dû le jeter, mais je me suis dépêché pour arriver à mon rendez-vous.

• Une seconde Aline, je dois aller aux toilettes.

Je ne me suis pas arrêtée et je suis descendue dans les commodités où j’ai regardé l’adresse, je connaissais la rue non loin de chez moi, je l’ai enfoui sans mon portefeuille étant sûr qu’avec un gentleman comme mon mari, il n’irait pas fouiller dedans.
Je n’en croyais pas mes yeux, comment avais-je été assez bête pour parler sans me méfier que l’on pouvait m’entendre, qu’ai-je à faire de cette adresse, cela prouve certes que des femmes se prostituent.
Si par simple hasard, je me rendais à cette adresse, ce serait par simple envie de voir et comprendre le cheminement de ces femmes.
Je vois bien que toutes ces tergiversations n’ont qu’un seul but, retarder le moment où je franchirais le porche de cette maison plus moderne que celles qui l’entourent.
Huit jours, je résiste huit jours, ce qui me décide, c’est William qui semble m’ignorer de plus en plus souvent.

• Bonjour madame, que cherchez-vous ?
• Je cherche madame Séverine, on m’a dit que je la trouverais au troisième étage de cet immeuble, je m’appelle Anaïs.
• C’est le monde à l’envers, dans le film Belle de Jour, Anaïs tient le bordel et Séverine est la dame de bonne famille, à vos vêtements de hautes qualités, vous montrées que vous êtes vous aussi une fille de bonne famille.
• Si, comme dans le film vous êtes venue pour avoir des sensations fortes et vous encanailler, vous avez sonné à la bonne porte, entrez, j’ai deux jeunes femmes qui sont là cette après-midi, Henriette m’ayant fait faux bond, je me retrouve courte en fille.
• Vous connaissez mes règles, puisque vous avez mon adresse.

C’est comme cela que je me suis retrouvé dans une sorte de salon après être passé par un vestiaire ou j’ai pu tout enlever, gardant seulement mon string, mon porte jarretelle et mes bas noirs, le tout sur mes talons aiguilles que j’ai mis aujourd’hui.
Madame Séverine souhaitant que je reste poitrine nue, Olga rousse incendiaire et Béatrice blonde intégrale, car elle a un porte jarretelle avec des bas noirs elle aussi, mais sa chatte taillée et non entièrement dénudée se présente à nous n’ayant pas mis de string.
C’est à ce moment que la sonnette de la porte d’entrée carillonne, madame Séverine va ouvrir.

Contrairement au film, je fais tout ça en toute décontraction, aucun remords envers mon mari, il n’avait qu’à me baiser hier au soir ou ce matin.
Quand deux hommes entrent, l’un bien fait l’autre un peu bedonnant, je suis sûr que c’est le deuxième qui va vouloir baiser avec moi.
Bingo, il allonge les billets à madame Séverine et m’entraîne vers les chambres, que je découvre en même temps que lui.

• Anaïs, suivez ce monsieur, ne me décevez pas, je vous fais confiance.

Une nouvelle fois, on va dire que de femme du monde a prostitué, tout cela comme cela semble se passer est impossible, je vais me faire baiser et écrire que je viens de me réveiller et que j’ai rêvé tout ce que je suis en train de faire.

• Tu es nouvelle, comment te prénomme-t-on ?
• Anaïs, Monsieur.

Ouf, un qui n’a pas vu le film, mais qui sait sortir sa queue et me la mettre dans la bouche, fellation et levrette en chatte constitue la première étape de mon métier de pute où je me forme.
Cinq fois, après mes ablutions, je suis choisie par des clients en tout genre, j’ai même été tellement bonne que j’ai droit chaque fois à ma bouteille de champagne que je déguste, même s’il est de mauvaise qualité.

Chaque fois que je quitte madame Séverine après avoir touché mon argent, je passe au coin d’une rue où un mendiant est là, je mets l’argent dans sa sébile, contrairement à Belle de Jour, quand je rentre, je ne brûle pas mes sous-vêtements.
Un soir un garçon entre, il est plus près du singe que de l’homme, c’est le fils de Séverine, il me baise avec une queue hors du commun, je deviens accro.
Quand il m’emmène dans un studio pour travailler après qu’il ait mis ma photo dans un site d’escorte, je deviens sa chose.

• Bonsoir, combien pour la nuit ?
• 1 000 €.
• Que faite vous, pour cette somme ?
• Tous !
• Tous, la sodomie aussi.
• Tous, je vous dis.
• À ce soir.

À l’heure dite, la porte s’ouvre.

• William, que fais-tu là !
• Je t’avais dit que je serais ton client si tu te prostituais.

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