COLLECTION ZONE ROUGE. Ma déchéance (1/2)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Ma déchéance (1/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-09-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Ma déchéance (1/2)
La vie apporte des bons moments et d'autres semblants sympas s’avérant moins marrants.
Je m’appelle Sarah, 19 ans, étude à Dijon, de la maternelle à la terminale avant d’intégrer une formation en BTS de comptabilité, pour dans les mois futurs venir travailler avec mes parents dans leur magasin de chaussures, dans une rue commerçante près du Palais des Duc de Bourgogne.
Mes parents sont propriétaires de cette boutique de chaussures, mon père a un manque dans la comptabilité et quand il sera à la retraite avec maman, je reprendrais le magasin étant bien formée à la vente, mes vacances et mes jours de repos, je les remplace fréquemment.
Depuis deux jours, ils sont partis en Espagne fêter leurs 40 ans de mariage, c’est les vacances universitaires et je les remplace.

Il est 15 heures ce mardi, quand deux gendarmes se présentent à moi.

• Êtes-vous la fille de Claude et Claude Gendre ?
• Oui, je suis Sarah leur fille.
• Nous avons la douleur de vous annoncer que vos parents ont eu un accident de la route et sont décédés à Ronda en Andalousie, un chauffard à brûler un stop, ils sont décédés sur le coup, ainsi que l’autre chauffeur.
Leurs corps sont à votre disposition pour être rapatrié.

Il va de soi que je m’écroule sur la banquette placée pour essayer les chaussures, la tête dans les mains.
Je passe les formalités, le retour des corps, l’enterrement, je ferme la boutique pour cause de décès.
Trois jours se passent, je reçois un coup de téléphone d’un monsieur se présentant comme un notaire du centre de Dijon.

• Monsieur Claude Gendre, est-il là ?
• J’ignore qui vous êtes, Claude Gendre était mon papa, je viens de l’enterrer avec maman, victime d’un accident de voiture en Espagne.
• Je sais que vous êtes leur fille unique, j’ai fait des recherches afin de retrouver votre famille, vous pouvez venir à l’adresse que je vous demande de noter, le frère de votre père est décédé et vous êtes sa seule héritière comme le prévoient les dispositions de la loi.

On parle souvent de l’oncle d’Amérique apportant des millions de dollars à leurs héritiers, je fais les gros titres des journaux.

« Au lendemain de l’enterrement de ses parents, la jeune Sarah, bien connue dans la rue commerçante de notre cité, hérite d’un tonton qui lui était inconnu et qui habitait à Paris dans un appartement de l'avenue Foch.
La jeune fille hérite de l’appartement et de 80 millions d’euros. »
Je monte à Paris rencontrer le notaire qui a prévenu celui de Dijon et après toutes les formalités, je prends conscience que je peux vivre ma vie sans travailler, et même étudier.
Il faut ajouter à cette somme, le chèque que je reçois d’un grand groupe d’assurance ayant pignon en Espagne et en France, il paye l’amende de leur adhérent qui a tué mes parents.

Dès ma montée à Paris, je me présente à l’appartement dont je suis propriétaire, le notaire m'ayant mis au courant qu’un couple de personnes s’occupait de cet oncle.

• Je m’appelle Firmin, je vous présente ma femme Rose, nous allons chercher du travail ailleurs, il y a presque trente ans que nous étions au service de monsieur Léon.
• Pas du tout, vous remplacez monsieur Léon par mademoiselle Sarah, nous verrons pour vos payes, je prendrais une décision suivant vos derniers émoluments.

Pendant les semaines qui suivent, je vis une vie oisive, j’ai chargé le notaire de Dijon de trouver une gérance pour la boutique avec l’appartement de fonction que nous habitions.
Mes revenues augmentent encore, j’ai pris l’habitude de manger dans les meilleurs restaurants Parisiens, fini le métro, je prends des taxis, rapidement, je m’ennuie.

Les fringues de luxe sont futiles pour moi, un jean avec basket et un débardeur voici ce que j’aime, rapidement ce que j’ai acheté, entre dans les placards de la chambre de Léon que j’ai fait vider par Firmin et donner aux petites sœurs des pauvres.
Dans un restaurant, un sommelier me propose une bouteille de Bordeaux Cheval-Blanc, je suis à deux doigts d’accepter.

• Avez-vous du champagne ?
• Oui, bien sûr, à bonne température, un Dom Pérignon 98 !
• Une bouteille s’il vous plaît.

La bouteille arrive, j’y trempe mes lèvres, c’est bon et quand je quitte le restaurant, je sens la nécessiter de marcher un peu.
Si une personne me suit, elle remarquerait que la ligne droite est devenue courbe pour moi, jusqu’à ce que je passe devant un bar à vins, je pousse la porte, l’atmosphère est feutrée, trois hommes sont au bar, je m’installe au bout seule place libre.

• Que voulez-vous boire mademoiselle, mais avez-vous 18 ans ?

Avec un peu de difficulté, je sors de mon sac ma carte d’identité.

• Je vous offre un verre, mais je vous connais, j’habitais à Seurre près de Dijon, j’ai vu votre photo dans le Bien Public, vous avez hérité des biens du frère de votre père que vous avez eu le malheur de perdre ainsi que vos parents.
Nous sommes pays, j’aurais besoin que tu m’aides pour faire des travaux dans ce bar.

Je me lève d’un bon, je sors, deux minutes, un taxi me prend en maraude, je me réfugie au fond de mon lit, je viens de prendre conscience que je suis une proie pour des hommes sans scrupules qui sont prêts à tous pour me piquer mon fric.
Je deviens parano, les rares fois où je sors de chez moi, chaque homme que je vois veut me sauter pour mon fric, la petite Sarah, il s’en fiche.
Je suis loin d’être vierge, même si mes expériences sexuelles se comptent sur les doigts de mes deux mains, ayant perdu mon pucelage avec un copain de terminal.
J’ai eu une expérience le soir du résultat du bac avec deux garçons, mais ils m’ont baisé simplement remplissant tour à tour ma chatte et leurs capotes.
Je reste prostré le plus souvent dans mon lit.

• Firmin, apportez-moi un whisky coca.
• C’est de l’alcool, mademoiselle, est-ce bien raisonnable.
• Firmin quand monsieur Léon vous donnait un ordre que faisiez-vous ?
• Je l’exécutais, Mademoiselle, Rose va descendre acheter du coca, du whisky monsieur Léon en buvait pour les fêtes.

Je commande un verre, puis un autre, pendant plusieurs jours, je picole de plus en plus, je suis déchirée, mais la peur de sortir est forte, je crains de plus en plus que les hommes me piquent mon fric.

• Mademoiselle, la bouteille est vide et les épiceries du quartier sont fermées.

Les épiceries oui, mais les bars non, je m’habille, jupe courte, botte souple montante et chemisier avec petit gilet.
Ça fait partie des fringues que j’ai achetées aux premiers jours de ma fortune, la peur que m’inspirent les hommes s’aplanit tellement l’envie de boire me taraude.

• Un whisky coca s’il vous plaît.

Je me souviens du premier, tout ce que je sais, s'est que je reprends conscience dans une chambre banale à quatre pattes sur un lit, un beau gosse me pénétrant, une fraction de seconde, j’ai envie qu’il me quitte, mais dans la glace de l’armoire, je vois qu’il a une capote.
Je me laisse baiser, l’effet de l’alcool encore présent en moi à haute dose, j’en redemande.
La nuit suivante, je ressors, je suis tellement imbibée que je finis par faire une chose insensée.

• Je descends aux toilettes, viens me rejoindre.

Je le fais et pour la première fois, je suce une bite, fini la peur des hommes, j’adore boire du sperme, il y a 10 clients, dans ce bar glauque, les 10 me déversent leur sperme, j’avale tous entre deux verres d’alcool qu’il m’amène.
Moi, la petite fille sage, du début de mon histoire, quand je parlais que certaines choses apportées par l’argent étaient moins marrantes, on y est, à vouloir fuir les coureurs de dot, je me détruis.
Ce soir, c’est le bouquet, j’ai une nouvelle fois rempli mon estomac d’alcool et de sperme, quand je ressors, je pars à pied, j’emprunte une petite rue sombre, vous allez dire que je suis dans les beaux quartiers, certes, mais ce genre de rues existe, j’ai remonté la moitié de ce boyau quand on m’interpelle.

• Tu bois un coup poupée, assieds-toi on va partager.

L’homme qui vient de m’interpeller est à moitié dans le noir assis sur un carton, il est hirsute, pas rasé depuis des années, il sent mauvais, mieux, il pue.
Comment les choses se déclenchent, je sens qu’il cherche sous ma jupe pendant que je bois un affreux pinard à la bouteille, comment cet homme s'est retrouvé là, ce que je sais, c’est quand il sort sa verge massive, il me couche en arrière, je sens qu’il me pénètre ?
Je sens qu’il décharge en moi, fini l’idée de capote, il me remplit, la jouissance me fuit, mais étrangement un bien-être m’envahit, la sensation d’être un puits sans fond est si forte que le soir, j’y retourne.
J’ai sifflé mon whisky pur à la maison, il y a plusieurs jours que le coca a disparu, ce soir, ils sont trois, ils ont dû se donner le mot.

• Je savais que tu reviendrais, mon pinard, c’est un élixir, quand on y a goûté, on revient toujours à sa source.

C’est sur le carton comme la veille qu’ils me passent dessus tous les trois, je suis devenue une loque, une pute non tarifée, en ais-je le besoin avec tout le fric que j’ai, mon corps m’a quitté, mais dans ma tête, je suis bien.
Je reviens le lendemain, je tombe toujours plus bas, ce soir l’un d’eux m'a enculé, j’ai eu mal, mais ça semble supportable.
Je reviens encore le lendemain, ils sont plus nombreux, la plupart me déchirent le cul pendant que je finis de boire le fond des bouteilles, c’est moi qui leur donne des billets de 100 € pour que sous le porche, il y ait assez de bouteilles pour notre soirée.
Chaque matin, lorsque je rentre, Firmin et Rose me récupère, me soigne, car les gars ont tendance à être de plus en plus violents avec moi, il me donne un bain chaque fois, mettant dans l’eau un flacon entier de 5 de Channel comme la fripouille dans les visiteurs.
C’est plus fort que moi, j’ai soif, je devrais aller aux alcooliques anonymes, mais j’ai perdu la notion du bien et du mal, seule ma dose d’alcool et de sexe compte.
Ce soir, de plus en plus pute, j'y retourne, il y a deux heures que je me fais enculer, à croire que tous les poivrots de Paris se sont donné rendez-vous dans mon anus.
D’un coup, on m’arrache ma bouteille.

• J’ai soif, j’ai soif, rendez-moi ma bouteille…

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