Récit libertin de Jean - Episode 7 - Une journée en amoureux

- Par l'auteur HDS Elyiris -
Récit érotique écrit par Elyiris [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Récit libertin de Jean - Episode 7 - Une journée en amoureux Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-08-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Récit libertin de Jean - Episode 7 - Une journée en amoureux
Nous travaillons d’arrache-pied jusqu’au déjeuner et grâce à ça, j’arrive à refaire beaucoup de retard par rapport aux objectifs que je m’étais fixés pour la fin du premier semestre. Cécile ne parle pas et semble être elle aussi totalement absorbée par la géométrie et la trigonométrie sur lesquelles elle planche. Je prépare vite fait quelques pâtes pour nous sustenter. Il est un peu plus de 15h quand Cécile sonne la fin de la session de travail. J’ai, de mon côté, vraiment bien travaillé et j’ai besoin de prendre l’air. Je demande si ça gêne par rapport à sa famille que nous allions nous balader un peu.

Nous nous promenons dans la ville et à ma grande surprise, elle a passé son bras sous le mien. Si ce n’était pas déjà fait, notre union est officialisé dans la petite ville car nous croisons suffisamment de gens malgré la pluie et le froid qui sévissent en cette fin d’automne. Dans mon cœur, le temps est au beau fixe et je pense tendrement à la fille qui me tient le bras. Elle est encore plus jeune que moi mais elle est torride. J’aime son caractère fougueux et sa curiosité. Entre elle et le théâtre, j’ai gagné de la confiance en moi. J’ai réfléchis à ce dont nous avons parlé le mercredi et je pense que je vais demander à Elise plutôt qu’à Jade.

Quand nous rentrons à l’appartement, nous sommes frigorifiés et nous prenons un bon thé bien chaud qui chasse le froid de nos corps. Le chauffage aidant, j’ôte mon pull et Cécile fait de même. J’attends toujours qu’elle me saute dessus pour que nous fassions l’amour mais elle reste sage et c’est même le moment qu’elle choisit pour me poser des questions sur mon enfance.

Je lui raconte alors que j’ai grandi près de la grande ville située à environ deux heures et que je n’ai absolument pas été élevé dans la religion. Mon père et ma mère ont un restaurant et comme leur jour de congé est le lundi, je ne les voyais que très rarement. J’ai essentiellement grandi seul puisque le petit frère que j’ai est arrivé plus de dix ans après moi et que nous ne partageons pas grand-chose en commun. Je lui explique aussi que je vis assez mal le fait que ma mère n’ait pas libéré du temps quand j’étais petit mais que maintenant elle ne faisait le service de midi qu’un week-end sur deux pour avoir du temps avec mon frère. En fait, depuis que je suis arrivé ici, je ne les ai appelés qu’une seule fois.

Dans la foulé, je lui raconte comment je me suis retrouvé avec cette timidité ou du moins, l’analyse que je fais de celle-ci. Le fait d’avoir des parents totalement absents ne m’a pas permis de développer ma confiance en moi et j’étais toujours maladroit que ce soit dans le sport ou dans mes rapports humains. Mon seul refuge était dans la lecture. J’ai lu des tonnes et des tonnes de romans. Depuis que j’étudie, c’est vrai que je lis moins mais je trouve toujours du temps pour bouquiner.

Pendant que je parle de tout ça, elle a pris ma tête sur ses genoux et elle me caresse lentement les cheveux. De mon côté, je reste là comme si j’étais chez le psychanalyste. Je déballe tout et elle ne parle pas, elle m’écoute. Je me demande si ce n’est pas la première fois de ma vie que quelqu’un m’écoute. Alors je continue. Je lui parle de l’été de mes quatorze ans quand je suis parti en colonie parce qu’étant donné que c’était la saison haute, mes parents ne partaient jamais en vacances l’été et quand ils partaient, c’était à l’intersaison et sans moi. Cet été-là, j’étais parti en Charente au bord de la mer et la colonie était situé de telle manière que nous n’avions qu’un grillage à franchir pour arriver sur la plage. Au collège comme pendant la colonie, tout le monde ne parlait que d’embrasser des filles ou des garçons en fonction du sexe et moi je n’osais pas. J’étais persuadé que, ne sachant rien faire correctement avec mon corps, le moment venu, je n’y arriverais pas. Un soir, des amis un peu plus en confiance que moi m’ont invité à s’échapper avec eux pour rejoindre des filles sur la plage. J’ai suivi le mouvement et peu de temps après, nous étions quatre garçons et cinq filles dans les dunes en train de discuter. Très vite, j’ai vu que les trois autres se faisaient entreprenants et les filles ne se faisait pas prier longtemps avant d’accorder un baiser ou même de se laisser toucher un peu partout. Je voyais bien qu’il y avait un jeu de découverte autant de la part des filles que des garçons. Les deux filles qu’il restait me regardaient d’un œil suppliant mais je restais tétanisé par ma peur de mal faire alors qu’en y repensant, elles s’en moquaient complètement que je fasse bien ou non. Au bout d’un moment, l’une d’elles s’approcha de moi et se blotti contre mon corps en me disant qu’elle avait froid. Elle commença à me caresser mais je ne faisais rien. Elle approchait sa tête de plus en plus près de la mienne et au moment où elle a voulu m’embrasser je l’ai repoussé, me suis levé et je suis parti me recoucher en courant. Une fois dans mon lit, je ne pouvais pas m’endormir, je réfléchissais au geste stupide que j’avais fait mais il était trop tard. Le lendemain, toute la colonie était au courant et je savais qu’à la rentrée, ça se saurait aussi puisque certains des adolescents devaient fréquenter le même lycée que moi. En étant la risée du lycée et souvent considéré comme homosexuel, je n’ai plus approché une fille pendant tout ce temps et Elise est donc la première femme que j’ai réellement embrassée.

Alors que la nuit est tombée depuis un bon moment maintenant, Cécile n’a pas bougé de peur de m’interrompre. Nous sommes donc tous les deux sur le canapé, j’ai ma tête sur ses genoux et mes cheveux doivent être gras des centaines de passages qu’a fait la main de mon amour. L’appartement est seulement éclairé par la lumière de la ville qui passe au travers des fenêtres dont les rideaux ne sont toujours pas tirés. L’impression que j’ai est que le temps est passé sans que nous ne le sentions. Le silence dure depuis quelques dizaines de secondes quand je force sur mes abdominaux pour approcher ma bouche de la sienne. Elle passe sa main sous ma tête et la tire vers elle pour m’embrasser à pleine bouche. Je me sens léger d’avoir pu autant parler et je lui rends un baiser passionné auquel, je pense qu’elle ne s’attend pas. Je me sens des ailes. Je me relève prestement et je me pose devant elle à quatre pattes ma bouche au niveau de la sienne et je la pousse à reculer. Elle est à ma merci. Je la pousse encore de ma tête en avançant sur mes quatre pattes en la forçant à se coucher sur le dos. Une fois qu’elle est dans cette position, je passe une main sous son T-shirt et l’enlève. Je lis facilement la surprise sur son visage. Elle me voit transfiguré et je le sais. Une arrière-pensée me traverse et je me dis que je suis un peu trop sauvage mais la flamme que je lis dans ses yeux et la main qu’elle a posé sur mon sexe déjà dur m’invite à continuer. Je me mets à genoux et je retire sa jupe. J’enlève ses collants et elle est maintenant en culotte et soutien-gorge de jeune fille sage alors que brule dans son ventre les désirs de débauche les plus fous. J’ôte mon T-shirt d’une main par-dessus ma tête et le jette au loin. J’en profite pour me caresser les tétons qui pointent en la fixant dans les yeux. Elle me gratifie d’un large sourire qui en dit long. Je déboutonne mon pantalon et le fais glisser le long de mes jambes alors que je la toise maintenant de toute ma hauteur. Elle ne bouge presque pas. Les seuls mouvements de son corps sont ceux que génèrent l’excitation de la situation. Je porte un caleçon très ample qui laisse libre cours à mon érection. Elle se passe la langue sur les lèvres en me regardant dans les yeux. Je me remets à genoux et je l’embrasse. Je glisse mes mains sous son corps pour dégrafer son soutien-gorge mais je dois me rendre à l’évidence, il me manque un peu d’entraînement. Elle le fait à ma place et jette son vêtement comme j’avais fait avec le mien.

Mes vieux démons ressurgissent et je me dis que je dois forcément rater quelque chose à un moment. Elle doit le lire sur mon visage car elle m’embrasse à nouveau à pleine bouche et force mon corps à s’allonger sur le sien. Une de mes jambes passe entre les siennes et elle frotte son sexe contre le haut de ma cuisse. Je ne peux pas m’empêcher de l’imaginer avec Capucine en train de se frotter l’une contre l’autre et ça régénère le peu d’excitation que j’avais perdu. Je frotte mon sexe contre elle et c’est excessivement bon. Je descends ma tête le long de son buste pour lui lécher les seins et le bout des tétons qui sont durs comme de la roche. Je m’attarde un peu sur ceux-ci quand je vois le plaisir que cela lui procure. Puis ma langue coule le long de son ventre pour arriver à la frontière entre la peau et le tissu de la culotte. Je passe une main de chaque côté et la tire le long de ses jambes. Ma surprise est grande de voir que le sexe est totalement épilé. Je laisse glisser ma langue à la rencontre de ces autres lèvres en commençant bien par les bords pour ne pas aller trop vite. Comme Elise et Benjamin ont pu le faire avec Jade la semaine dernière, je laisse monter le plaisir. Elle a agrippé ma tête avec ses mains et pousse mes lèvres sur son entrejambe mais je ne cède pas. Ma langue l’excite et j’aime ça. Elle écarte les jambes autant qu’elle peut et je peux détailler aisément sa vulve. Je donne un coup de langue à l’intérieur et elle lâche un râle approbateur. Je pousse donc ma langue plus loin et j’entends bien que ça lui fait de l’effet. Je m’agite du mieux que je peux. Elle remue le bassin et maintient ma tête contre son sexe que je lape du mieux que je peux. Tout d’un coup, elle soulève la tête et en me regardant droit dans les yeux, elle me dit :
« Baise-moi ! »
J’attrape un des préservatifs qui traînait sur la commode près de là et je l’enfile aussi vite que je peux. Je me place entre ses jambes et je n’ai aucun mal à pénétrer ce vagin lubrifié par ma salive et par sa cyprine. Elle serre mon bassin entre ses jambes et me pousse à venir aussi loin que mon sexe le permet. Je frotte mon pubis contre le sien et le lui fais des bisous dans le cou. Elle est aux anges mais je ne peux pas vraiment bouger tellement ses jambes forcent sur mes fesses pour me maintenir en place. Au bout d’un moment elle relâche la pression et je peux enfin m’adonner aux mouvements de va et vient qui vont me mener à l’orgasme. Dans l’état dans lequel je suis, j’ai l’impression d’être un animal ma tête n’existe plus, mon corps n’est plus que désirs et plaisirs. Mon sexe va et vient dans celui de Cécile de manière automatique. Mes lèvres continuent d’embrasser, ses mains continuent de me parcourir et je sens que des tressautements commencent à agiter son corps. Je donne les derniers coups de reins et nous explosons dans un orgasme extraordinaire.

Je me retire et m’allonge sur le côté pour reprendre des forces. Elle retire doucement le préservatif et part à la salle de bains. J’entends l’eau couler et je me dis que j’ai besoin d’une douche également. Je la rejoins et nous nous caressons encore. Je lui avoue que je n’avais jamais ressenti un tel plaisir. C’est pareil pour elle. Elle nettoie bien mon sexe en me disant qu’il ne faudrait pas qu’il garde le goût du préservatif pour ce soir. Je nettoie le sien avec la même excuse et j’insiste doucement sur ses seins pour les faire pointer.

La douche finie, je nous ressers un peu de vin qu’il restait de mercredi et elle me demande de lui apporter son sac. Je le lui donne et en attendant qu’elle finisse, je vaque à mes occupations. Cela fait maintenant plus de vingt minutes qu’elle est dans la salle de bains sans moi. Je lui demande en rigolant si elle ne s’est pas endormie. Elle me répond que non et qu’elle est presque prête. Elle sort de la salle de bains dans la longue robe verte dans laquelle je l’ai parfois vue au théâtre. Elle est très maquillée sans être vulgaire et porte un chignon à demi défait qui révèle son cou. Le vin s’est un peu réchauffé quand elle y trempe les lèvres dedans. Je lui dis que je la trouve excessivement belle et elle rougit un peu malgré le fond de teint dont elle s’est couvert le visage. Nous sirotons le vin tout en papotant. Je lui demande ce qu’elle veut manger ce soir mais ne répond pas directement en me parlant de fruits exotiques qu’elle avait goûtés une fois en Martinique et dont elle n’avait plus pu retrouver le goût ici. Tant pis pour ma cuisine, je reposerai ma question plus tard. Il est à peine sept heures et nous avons le temps avant de manger.

Tout d’un coup, il me vient à l’esprit qu’elle souhaite sans doute que je l’invite au restaurant si elle s’est habillée de la sorte. J’essaye de sonder sa pensée mais n’y arrive pas plus que pour le repas à la maison. Nos verres étant finis, je nous ressers. Je lui parle du coup de fil de Benjamin et elle me dit qu’il a bien raison car la connaissance est la clef de tout dans ce monde. Depuis que je suis sorti de la douche je suis dans un pantalon de pyjama et je me dis que je détonne un peu avec la classe dont fait preuve Cécile. Je décide de m’habiller un peu plus correctement. C’est le moment qu’elle choisit pour me dire :
« Tu fais bien de penser à t’habiller correctement car ce soir, nous sommes invités chez Jade »

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