Oui ou non 5

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Oui ou non  5 Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-09-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Oui ou non 5
Oh Marco, comme j’ai eu tort de ne pas te convoquer plus tôt. Encore. Ce que tu peux être vicieux. Mais n’oublie pas le préservatif si tu veux me reprendre.

– Si je veux… ! Je vais te défoncer, te démonter, te saccager. Ce n’est pas une capote qui m’arrêtera. Assieds-toi en bordure de lit et raffermis ce que la douche a fait mollir. Avec les mains et la bouche, oui. Branle et suce. Que tu es bonne, ma salope. Quand je pense que ton con de mari préfère être cocu plutôt que de partager. Ne regrette rien, le meilleur est à venir.

– Aujourd’hui, peut-être, mais c’est un bonheur sans lendemain ; je ne pourrai pas prétexter chaque semaine un problème de santé pour quitter mon poste de travail. Or pendant mes temps libres je suis le plus souvent sous l’œil de Jean. Nous aurons du mal à nous retrouver seuls. Sans union sexuelle, que deviennent les sentiments ?

– Tout dépendra de ta volonté de faire ou non ton bonheur. Tu seras capable ou non de secouer le joug. Enfin use de ta force de persuasion pour amener ton mari à admettre ta volonté de prendre un amant. Travaille à le convertir au partage sentimental et au partage sexuel. Pour commencer garantis lui le droit à la responsabilité de la paternité.

– Ca ne sera pas de la tarte. Je crois même que ce ne sera pas réalisable à moins d’un miracle. Ne te fais pas d’illusions à ce propos. Jean c’est Jean, il a des idées bien établies sur le sujet.

– Seuls les imbéciles ne changent pas d’idées. Si Jean est trop con pour reconnaître que la société évolue, s’il est assez obtus pour ne pas comprendre ton besoin de changement, ton besoin de compléter son amour avec des liaisons parallèles, tire les conséquences ou tu le places devant le fait accompli ou tu l »envoies au diable.

– Ne recommence pas à prêcher la séparation de notre couple. J(aime Jean, je veux continuer à partager sa vie. J’aimerais pouvoir également faire l’amour avec toi, c’est si bon. Mais nous perdons un temps précieux au lieu de baiser. Tu as repris la rigidité voulue, viens, fais-moi une levrette, c’est ma position préférée. Oui, je tire sur mes grandes lèvres, je suis ouverte, vas-y.

– Tu es divine, je t’adore.

– Me resteras-tu fidèle ? Pourrai-je compter sur toi ?

- Tu n’as pas bien compris ma philosophie. Certes j’ai un fort penchant pour toi. Je ne renoncerai jamais au partage. A toi de savoir m’attacher assez fort par ton ardeur en amour. En ce moment tu es à la hauteur de mes espérances.

Je passe silencieusement devant la chambre où Marco debout contre le matelas, mains sur les hanches de Chantal, va et vient dans le sexe offert. Il est clair que cette fois l’adultère est consommé et que tout ce qui se fera ensuite obéit à la sacro-sainte règle du partage, édictée par l’amant qui saute mon épouse. Elle ronronne, il va et vient, dressé sur ses ergots de coq vainqueur. Je reviens de mon bureau, j’y ai allumé mon smartphone, je le règle sur « vidéo » et je reviens en bordure de porte pour filmer l’accouplement des amants. Marco est de profil, son va et vient, le balancement de son abdomen d’avant en arrière et l’envahissement des nymphes apparaît nettement. Chantal ferme les yeux sur son plaisir. Sa bouche grimace, se déforme pour souffler ou lâcher des plaintes destinées à exciter son pourfendeur. Les seins contrent les secousses de ce coït de plus en plus rapide. Marco finit par craquer :
- Ho, ma chérie, je viens, han, han. Maintenant c’est à moi de me coucher sur le dos. Tu vas venir te planter sur mon pieu, te prouver et me prouver que tu agis librement, que tu consens entièrement à ce rapport sexuel.

Je filme alors la mise en place de Marco, la prise en main de sa verge par Chantal. Elle enlève la capote, la porte à sa bouche, aspire le sperme en bouche, l’avale et montre sa bouche vide à son vainqueur. Je devine à son attitude cet acte de soumission puisqu’elle me tourne le dos. Elle met un certain temps à redonner forme et raideur au pénis. Elle peut passer une jambe au-dessus de celles de Marco, elle se penche en avant, saisit le dard, le frotte sur sa fente, se laisse descendre et je vois, sous le petit trou, s’ouvrir le sexe qui s’écarte sous la poussée du membre masculin. Elle se pose sur le ventre, se colle aux poils de l’homme, y mêle les siens, arrête le mouvement et déclare :
- Oui, j’aime ta queue, oui j’agis librement et tant pis pour Jean, s’il ne sait pas ce qui est bon pour moi. Pourtant, mon cher petit Marco, sache que d’autres que toi, avant toi ont su me faire jouir. Cesse de te prendre pour l’inventeur de la liberté en amour.

– Quoi, tu as eu d’autres amants. Combien ? Ton mari l’a su ?

- Doucement, petit drôle, tu ne vas pas me faire une crise de jalousie. De quel droit ? Le partage est-il l’apanage du sexe masculin ? Tu deviens aussi borné que Jean .

Véro est navrée, je suis furieux. J’entre dans la chambre, je contourne le lit, je vise le visage de la femme infidèle. Je garderai l’image de sa surprise désespérée. Elle sait que j’ai entendu sa dernière déclaration au moins. Elle sait qu’elle vient de se condamner. Marco ouvre les yeux, ne comprend pas pourquoi sa cavalière a brutalement suspendu son galop, cherche, me voit, sourit jaune mais se reprend vite :
- Ah, Jean, tu as reçu une invitation à la fête du partage ! Bravo Chantal, tu viens de lui annoncer haut et fort ton adhésion aux magnifiques principes de liberté de la vie partagée. Jean, il n’est jamais trop tard pour se convertir. Pour toi comme pour moi, seul comptera désormais la satisfaction des aspirations de ta femme. Je peux quitter la place, si tu veux. A ton tour, fais-la jouir.

– Je reconnais qu’elle pratique librement avec toi ce partage. Qui pourrait affirmer qu’elle n’est pas pénétrée par ton sexe. Sa position indique qu’elle n’est pas prise de force. Je prends acte de la situation, j’ai bien entendu qu’elle fait fi de mon avis. Je souhaite que vous quittiez ce lit, cette maison et que vous alliez forniquer hors du domicile conjugal.

-Ho ! Ta femme est chez elle ici.

– C’est vrai, mais toi tu n’es pas chez toi, ne m’oblige pas à t’expulser de force. Dégage. Chantal, tu as choisi, librement. Sois logique sors, suis ton nouvel amour, sois heureuse avec lui. J’ai dans mon appareil suffisamment de preuves de ton adultère. Tes déclarations édifieront le tribunal lors de notre divorce.

– Non, tu ne peux pas jeter aux orties autant d’années de vie commune. Je ne veux pas te quitter, je t’aime.

– As-tu oublié tes paroles, veux-tu les entendre telles que je les ai enregistrées.

– C’était dans le feu de l’action, pour éperonner ma monture.

– Et que fais-tu de l’aveu de tes nombreux amants. La nouvelle est réjouissante, crois-tu ? - Pure invention pour que Marco reste modeste.

Cette fois Marco s’indigne : - Ah ! Ca alors, tu t’es foutue de ma gueule et tu m’humilies devant ton cocu. Tchao, vieille conne. Démerde-toi. Va te faire foutre ailleurs ; bye, bye.

– Je suis maudite. Tu m’as séduite, Jean veut divorcer et tu me laisses tomber. Que vais-je devenir ? où vais-je coucher ce soir ?

-Je n’en ai rien à foutre, dit Marco rhabillé et sur le départ.

– En souvenir de nos années de bonheur, je te donne un mois pour te trouver un point de chute. Tu occuperas la chambre d’amis. N’essaie pas de m’apitoyer après ce que tu as fait et dit. Peut-être ton dernier amant te reviendra-t-il. Autrement, tu n’es encore ni trop vieille ni trop moche pour désespérer de trouver un autre idiot à cocufier. Commence par nettoyer les draps que vous avez souillés, purge ton sexe et douche-toi de manière à chasser la transpiration et les odeurs de stupre. N’oublie pas de retourner au travail. Nous mettrons au point dès ce soir le partage de la maison dans l’attente de sa vente et du remboursement des emprunts et dans l’attente du jugement de divorce. Il va de soi que je demande le divorce pour adultère, facile à prouver et pour lequel j’ai un témoin oculaire.

Véro a disparu avant Marco. Chantal ne saura rien de son rôle avant de comparaître. Les larmes de Chantal ne m’attendriront plus. Elle a un travail. Elle se débrouillera.

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