Domination de couple - Épisode 3 - Les deux maitresses

- Par l'auteur HDS Primaq69 -
Récit érotique écrit par Primaq69 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Domination de couple - Épisode 3 - Les deux maitresses Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-09-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Domination de couple - Épisode 3 - Les deux maitresses
Domination de couple - Épisode 3 - Les deux maitresses
Je perdis rapidement la notion du temps. C’était un thème récurrent dans nos jeux SM semblerait-il. L’audio dans mes oreilles variait entre cri de jouissance et gémissement de douleur... Et avec ma bouche bâillonnée avec les sous-vêtements de mes tortionnaires et mes yeux bandés, je ne pouvais que me concentrer le vibro qui s’agitait contre mon gland.

Malgré l’avertissement de Léa, je fus très rapidement pris d’un orgasme impossible à retenir. Un orgasme de vibro, qui monte très très lentement mais impossible à retenir. Dans la jouissance, j’en fis même tomber mon plug improvisé. Ça aussi j’allais le payer.
Je me rendis encore plus compte de mon erreur par la suite puisque les vibrations continuaient inexorablement contre mon gland qui venait d’éjaculer. J’avais beau me débattre, essayer de le faire basculer, il était solidement attaché. Après quelques minutes de torture, je recommençais à profiter de la sensation. Mon plug me manquait à ce moment-là.

Puis un nouvel orgasme. Une nouvelle torture. Je ne sais pas combien de fois j’ai joué à ce jeu-là. Au bout d’un certain temps, je n’éjaculais même plus. Ma queue pompait à vide, sans réel sensation de jouissance, et à nouveau la torture du vibro.

Et puis tout s’arrêta. Je gémissais dans mon bâillon, j’attendais d’être détaché, mais ça ne venait pas. Je sentis ma queue manipulée, la corde s’enlever pendant qu’un doigt s’introduisait dans mon cul… Mais elles n’avaient pas encore fini ??

Apparemment non puisque je sentis quelques secondes après le doigt sortir et un objet forcer l’entrer de mon cul, lentement mais surement. Puis, deux anneaux m’enserrer les couilles et la base de la queue, qui reprit très rapidement de la vigueur. On me passa ensuite un collier en cuir autour du cou.

Mes genoux furent détachés et mes chevilles immédiatement rattachées au coin du lit. Puis plus rien à nouveau. Je me débattais, mais dans le fond pas de son et pas d’image donc impossible de savoir si ça provoquait une réaction chez elles. Ni même de savoir si elles étaient toujours là d’ailleurs.

Puis soudain, mon plug et mes anneaux se mirent à vibrer. Fort. Très fort. En plus des vibrations, je compris que le plug « bougeait » dans mon cul : il s’étendait, tournait sur lui-même, bref me martyrisait le fondement.

Avant que j’aie le temps de réagir, je sentis quelqu’un se mettre à califourchon sur moi et s’empaler sur ma bite. Après l’immobilité, les tortures à la cravache et aux glaçons, les jouissances froides du vibro, sentir un vagin pulser doucement sur ma queue avait quelque chose d’unique. Un plaisir avant même l’orgasme comme j’en avais connu peu.

Après quelques minutes de ce traitement, mon masque et mon casque furent enfin enlevés. Cela me prit encore une bonne minute de m’habituer à nouveau à la lumière, pour découvrir un spectacle qui me fit bander encore plus si c’était possible :Pauline était en train de me chevaucher en gémissant, un air sauvage sur le visage. Elle était vêtue de bas élégants, d’un porte-jarretelle et d’un bustier en dentelle, le tout rouge vif. Elle portait des escarpins noirs, agrémenté de menottes en cuir à la cheville. Même chose à ses poignets, qui étaient accrochés entre eux. Elle avait à son cou un élégant collier en cuir, avec des chaînettes en argent qui pendaient autour de ses seins… Et pour parfaire le tout, une tresse.

Elle semblait comme possédée, à me chevaucher sauvagement en alternant son regard entre le mien et celui de Léa.

Léa, quant à elle, avait revêtu sa tenue de domina : bottes en cuir, corset rouge et noir, gant en soie, cravache à la main, tresse… Et elle nous regardait, un rabbit qui s’activait dans son vagin.
Je repérais aussi une télécommande dans sa main. Elle vit mon regard se poser dessus, eu un sourire sadique et appuya sur un bouton. Mon plug se mis à s’activer à grande vitesse en vibrant à fond. Sous la surprise, je me cambrais au maximum en gémissant dans mon bâillon ce qui eut pour effet de m’enfoncer encore un peu plus en Pauline. Elle feula, se cambra au maximum à son tour, me plaqua contre le lit en me tenant par le cou et se tourna vers Léa :
- « Je vais pas pouvoir tenir, je vais jouir !
- Non pas encore, pas avant moi…- Je ne peux pas me retenir…
A ce moment-là, mon plug s’arrêta complètement. Plus de mouvements, et surtout plus de vibrations ni de la masse dans mon fondement ni des anneaux qui m’enserraient la verge.
Pauline, feula à nouveau en se tournant vers sa maitresse avec un regard noir :
- « Rallume Fabrice ! »
Apparemment, je n’étais plus qu’un sex-toy vibrant à l’heure actuelle. Pas que je m’en plaigne. Du tout… un simple constat.

Léa soutint le regard de Pauline jusqu’à ce qu’elle le baisse. Puis, entrecoupée par ses gémissements, elle lui répondit :
- « À un moment je vais m’occuper de ton éducation de soumise, tu feras moins la mariole. Demande à ton sex-toy ! »
Le sex-toy, moi-même, s’agitait dans l’espoir d’atteindre l’orgasme sous une pauline qui avait ralenti le rythme suite à l’absence de vibration. En conséquence elle me tenait plus fermement par le cou, m’étranglant à moitié, pour m’immobiliser et garder la maîtrise du rythme.

- « Maintenant tu es une esclave bien sage et tu ne jouis pas avant moi… voilà continu à le chevaucher… ne t’arrête pas… regardes moi dans les yeux quand je te parle ! C’est bien continu je veux t’entendre… encore… oui… oh putain oui… Je vous autorise à jouir ! »
Sur ces paroles, elle enclencha mon plug à fond. Vibration, anneaux, mouvement, la totale. Ce fut comme un électrochoc, mon corps entier sur cambra, ma queue s’enfonça toujours plus loin en Pauline qui poussa un gémissement à faire trembler les murs lorsqu’elle reçut en simultanée ma queue et les vibrations sur son clito. Sa main se serra autour de ma gorge, et nous jouir tous les deux à l’unisson. Ou plutôt tous les trois, car Léa partageait notre orgasme de son côté.
Lorsque ce fut fini, le corps de Pauline était parcouru de soubresauts. Léa coupa les vibrations, se leva, caressa l’épaule de Pauline qui était étendue sur mon corps à retrouver son souffle, et sortie prendre une douche pour nous laisser un peu d’intimité.

Après 30sec d’immobilité, Pauline eu l’air de se réveiller et de découvrir la scène. Elle se leva, s’entoura d’un plaid et commença à me détacher. Lorsque j’eu perdu mon bâillon, mon collier, mes liens, mon plug, elle vint se lover contre moi tout doucement. Je la serrais délicatement, lui caressait le dos, lui glissait des mots doux.

Lorsque je lui demandais comment ça allait, elle se tourna vers moi :
- « C’est surtout à toi qu’il faut poser la question ! »
Elle avait l’air apeuré, au bord des larmes. Un peu perdue aussi.

- « Moi ça va très bien… je vais avoir besoin de repos pour m’en remettre mais ça va très, très bien ! »
Elle reprit un peu des couleurs. Toujours apeurée, mais aussi curieuse.

- « Tu es sur ? après tout ça ? Tout ce qu’on t’a fait… Mon dieu je suis désolé Fabrice. Je sais pas pourquoi j’ai continué, j’osais pas lui dire d’arrêter »
Là c’est moi qui avait un peu plus peur.

- « Ça ne t’as pas plus ? Pas du tout ?
- Si… Je crois… Je sais pas… C’est tellement bizarre…- Mon cœur, réfléchît : est-ce qu’honnêtement tu faisais ça pour suivre ou ça te plaisait ? Je te connais, tu es pas une suiveuse aveugle.
- … Oui j’ai aimé. Je suis désolé Fab’… Elle a même joué avec ton cul et moi j’ai suivi quoi. Ça te fais mal ? Je suis désolé…- Pauline, ça m’a plu. D’ailleurs, crois-y ou pas mais ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Mais c’est agréable figure toi. »
Elle sembla sur le point de poser une question mais se retint. En tout cas, elle était intriguée ce qui était bon pour moi. Je repris :
- « Pour le reste, ça a un côté terriblement excitant d’être incapable de bouger, de « se défendre », de subir ce genre d’assaut sexuel. Et l’orgasme qui vient après… C’est indescriptible.
- Ça pour l’orgasme indescriptible, je suis assez d’accord… Et oui, c’était terriblement excitant de t’avoir à ma disposition. De lui obéir comme ça aussi… J’ai adoré Fab’. »

Ça y est, c’était dit. Elle avait adoré.

Lorsque Léa revint de sa douche, elle s’était remise en vêtement de ville. J’avais enfilé un jean et Pauline portait son plaid sur les épaules comme une rescapée.

- « Je peux entrer ? »
On retrouvait la Léa du matin. L’air gênée, pas sûre de son positionnement vis-à-vis de nous deux, mal à l’aise en général. Elle s’assied sur le bord du lit.

- « Ça va vous deux ? »
Elle avait l’air d’un chien battu qui sent venir une nouvelle rouste. Je pense que contrairement à ce que son assurance de la veille nous avait laissé croire, elle n’avait pas une expérience aussi développée que ça de la domination de couple. Ou qu’a minima, elle avait une expérience de l’échec de ce type de relation. Échec qu’elle anticipait là, maintenant, tout de suite.

Je m’apprêtais à me lancer dans une rassurade en bonne et due forme à grand renfort de remerciement, de « tout va bien » et de « même pas mal », mais Pauline me devança d’une manière beaucoup plus efficace.

Elle vint se coller contre son amie, la serra dans les bras et la remercia pour cette super après-midi. Après une seconde d’hésitation, Léa souris, la serra en retour et lui dit que tout le plaisir était pour elle.

Et c’était fini.

Pour aujourd’hui en tout cas.

Léa était restée le temps d’un petit verre, puis s’était éclipsée. Elle ramenait avec elle un petit sac de sport que je reconnaissais de nos vacances. Apparemment, lorsqu’elles étaient allées acheter leurs tenues et les outils de ma torture (que je n’avais d’ailleurs pas encore tous vu) elles avaient fait un petit détour par chez elle.

Ce soir-là nous sommes resté tranquillement en mode cocooning. Petit film, on a fait l’amour doucement, missionnaire à grand renfort de baiser et de caresses, et au lit à 22h comme les petits vieux.

Nous n’avions pas encore reparlé de la suite. Qui n’allait pas tarder à arriver d’ailleurs…
A suivre...

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