« Moi, Julien… » SAISON 2 EPISODE 2 : Bis Repetita Paris s’éveille

- Par l'auteur HDS Castor99 -
Récit érotique écrit par Castor99 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : « Moi, Julien… » SAISON 2 EPISODE 2 : Bis Repetita Paris s’éveille Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2019 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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« Moi, Julien… » SAISON 2 EPISODE 2 : Bis Repetita Paris s’éveille
MERCREDI 15 AOUT

Dans le lit, mes yeux ont commencé à s’habituer à la lueur du jour. A ma gauche était allongé Simon. Les stores de la baie vitrée dessinaient des ombres rectilignes sur son corps nu. Il était beau, sur son ventre, un peu de côté, sa jambe gauche repliée, son visage tourné vers la fenêtre si bien que je ne pouvais le voir.


Je me suis relevé sur les coudes pour mieux l’observer. Il dormait paisiblement, son visage détendu. Son dos était sculpté mais pas trop musclé non plus, sa chute de rein me donnait des vertiges et ses jambes écartées mettaient en valeur le galbe de ses fesses imberbes et me laissaient entrevoir sa raie. Cette vision et le souvenir de ma journée d’hier qui me revenait maintenant terminèrent de faire ériger mon sexe.


Je me suis collé à lui pour le sortir de ses rêves, l’embrassant dans le cou, ma jambe gauche passant au-dessus de sa jambe droite. « Salut » ai-je murmuré à son oreille alors qu’il émergeait de son sommeil. « Tu as l’air en forme » m’a-t-il répondu en cambrant ses fesses contre ma virilité. J’ai glissé ma main gauche sous son ventre pour venir réveiller son sexe. Peu à peu il prenait une taille respectable alors que je le branlais doucement. Et plus il bandait plus il bougeait lascivement son cul pour le frotter contre ma bite. « J’ai envie de toi » l’ai-je entendu me supplier. En tendant mon bras j’ai attrapé ce qu’il fallait sur sa table de nuit tout en restant au chaud entre ses fesses, j’ai déchiré l’emballage du préservatif de mes dents, me suis contorsionné pour enfiler le latex et y déposer un peu de gel.


Puis j’ai repris ma position sur lui. Ma tête chercheuse s’est mise en marche et a trouvé sa cible. Je l’ai pénétré lentement puis je l’ai baisé tendrement tout en le branlant. Il poussait des petits cris, je l’embrassais dans le cou et parfois il tournait la tête pour que nos langues humides se cherchent. Je ne sais combien de temps cela a duré mais j’ai senti le plaisir monter en moi et j’ai décidé de ne pas lutter. Je lui ai dit « je vais jouir ». Il m’a dit « moi aussi ». J’ai senti son sperme couler entre mes doigts, son anus se contracter autour de ma queue et j’ai tout joui.


On a pris le petit déjeuner ensemble, dans le plus simple appareil. C’était jour férié, il m’a proposé de rester. Tout était simple avec lui. C’était tentant mais je ne voulais pas paraitre trop collant. Et puis on se connaissait à peine. Je lui ai dit que je devais passer chez moi et finalement nous avons convenu de se revoir plus tard dans la journée en se donnant rendez-vous vers 16H dans Paris.


Sur le chemin du retour, j’ai checké mon téléphone. Un sms de Marion hier soir me souhaitant bonne nuit et un message d’elle ce matin me demandant de la rappeler car elle avait une bonne nouvelle.

Avec Marion, depuis mon départ d’Hossegor il y a presque deux semaines nous étions restés en contact presque tous les jours. Parfois des appels, parfois juste des sms. Parfois des échanges sérieux, parfois légers. Le nombre de jours passés loin n’en avait pas affecté la fréquence, bien au contraire. Et puis pour éviter les non-dits, il avait fallu clarifier notre situation. C’était important pour elle et pour moi car on faisait le constat commun qu’on s’appréciait et qu’on avait envie de continuer à se voir. Elle acceptait ma bisexualité et comprenait de fait ce que cela impliquait. Cependant, elle avait peur d’avoir le sentiment d’être trompée en permanence. Du coup, et parce qu’il n’y avait pas de raison que cela ne soit que dans un seul sens, nous avions convenu qu’à ce stade nous n’avions pas obligation de fidélité mais que nous devions dire à l’autre quand nous faisions une rencontre. Cela m’allait très bien. J’espère que pour elle aussi.


J’ai attendu d’être arrivé à la maison avant de la rappeler. Elle a décroché tout de suite.
- Coucou Marion- Coucou Julien, comment ça va ?
- Très bien et toi ?
- J’ai une bonne nouvelle- Oui ?
- Je rentre un jour plus tôt, dès demain- C’est cool ça ! Pourquoi ?
- Mon ex voulait partir dès vendredi, du coup il veut récupérer les enfants avant.
- Et vous arriverez à quelle heure demain ?
- En fin d’après-midi je pense, ça va dépendre des bouchons. Et mon ex passera vendredi après-midi les prendre.
- Tu veux qu’on se voit après ?
- Oui j’aimerais bien.


Léger silence - Tu me manques, ajouta-t-elle- Toi aussi tu sais tu me manques- J’ai envie de toi- Ah bon ? Fis-je en feignant l’étonnement. Envie comment ?
- Très envie- A ce point-là ?
- Tu n’imagines même pas.


J’entendais ses enfants chahuter derrière. Difficile d’approfondir le sujet.
- Tu as fait quoi hier ? m’a-t-elle demandé- J’ai réussi à trouver un petit appart pour moi. Il est très sympa. J’aurais les clés dès demain.
- Cool- Et ensuite j’ai passé la soirée avec l’agent immobilier- La soirée ?
- Euhh, oui, et la nuit aussi- La nuit ? Et c’était bien ?
- Plutôt pas mal oui- Tu comptes le revoir ?
- C’est prévu oui- Tu me raconteras ?
- Oui, tout. Comme promis.


On a raccroché un peu plus tard. J’aimais bien notre arrangement avec Marion et qu’elle le prenne aussi bien. Et si cela devait quand même la toucher, elle ne me le montrait pas.


J’avais du temps avant le rendez-vous avec Simon. J’en ai profité pour déjeuner et me reposer. La nuit avait été courte… J’ai repris une douche avant de le rejoindre. Prenant exemple sur Simon, j’en ai profité pour offrir une coupe d’été à mon pubis : j’ai taillé court à la tondeuse. J’ai mis un slip Diesel, un short bleu et un tee-shirt blanc basic et je suis parti.

On s’est retrouvé sur les bords de Seine du côté des installations de Paris Plage. On a flâné, on s’est posé sur des transats pour discuter, on a bu un verre à une terrasse. Il était intarissable, volubile, curieux. Tout le passionnait. J’étais bien avec lui. Même les silences étaient intéressants. L’après-midi touchait à sa fin. Il m’a demandé ce que je voulais faire. Je lui ai répondu « On va chez toi ».


A peine arrivés chez lui qu’on s’embrassait fiévreusement. Les 3 heures passés ensemble sans pouvoir se toucher nous avait frustré. Simon arracha mes fringues avec impatience, découvrit mon slip dans lequel se tendait mon sexe et le descendit non sans l’avoir au préalable caressé et embrassé à travers l’étoffe. Il eut un sourire satisfait en voyant ma bite dégagée de ses poils gênants et me dit qu’il aimait bien en me l’attrapant pour me branler. Sa bouche lutinait de mon gland à mes couilles, les gobant avec voracité. Je ne voulais pas être en reste, ni jouir trop vite sous les caresses expertes de Simon, je l’ai alors emmené jusque dans la chambre et poussé sur le lit pour le déshabiller à mon tour. Son polo a valdingué dans la chambre, bientôt rejoint par son pantalon beige en toile et son boxer. Et je me suis penché sur sa queue pour l’avaler avec gourmandise, essayant de la prendre le plus profondément possible au fond de ma gorge.


Simon se laissait faire, passant de temps en en temps une main d’encouragement dans mes cheveux. Ce soir j’avais envie de me faire prendre, j’ai ouvert son tiroir de sa table de chevet, celui où hier il avait pris une capote et du gel. J’ai farfouillé dedans, écartant sextoys, cockring et autres joyeusetés. « T’en as des choses là-dedans » rigolais-je, me disant intérieurement qu’il était de plus en plus parfait ce garçon. Il me répondit par une question. « Tu aimes ? ». « Oui, beaucoup » fut ma réponse tandis que je lui enfilais une capote sur sa bite. Je me tartinais les fesses de gel, me positionnais sur lui et guidais son sexe contre ma rosette. Dans cette position je pouvais contrôler l’intromission et tout doucement je poussais sur mes sphincters pour faire rentrer son nœud. Par petit à coups, j’allais de plus en plus loin jusqu’à réussir à faire rentrer son gland en entier. Maintenant que la partie la plus large était passée, le reste fut plus facile et progressivement je montais et je descendais sur sa bite, à chaque fois plus profondément, jusqu’à ce que je tape sur son pubis. J’avais mis mes deux mains sur son torse et plus je me baisais sur lui plus je gémissais fort. Les mains de Simon ne restaient pas inactives, parcourant mon corps, mes hanches, mes cuisses, mes fesses, mon sexe aussi lorsqu’il a constaté que j’avais débandé un peu, me branlant au rythme de ma pénétration. Je ne fus pas long à venir, jouissant sur son ventre en puissants jets bientôt rejoints par ceux de Simon lorsque j’ai retiré de mon cul sa queue, enlevé la capote et l’ai masturbé jusqu’au point de non-retour, le corps de Simon s’arquant sous les effets de l’orgasme.


Je me suis écroulé à côté de lui, mon cœur battant la chamade, ma tête posée sur son épaule. Je jouais négligemment avec mon index à mélanger mon sperme avec le sien sur son ventre pendant que mes battements reprenaient un rythme normal. J’ai vu Simon prendre mon index dans sa main et d’un geste gourmand le porter à sa bouche. C’était une bombe ce mec. Un mélange détonnant entre sensualité et tempérament enflammé, le tout saupoudré d’un brin de perversité.


La faim nous tiraillait le ventre. Après une douche rafraichissante, Simon nous a préparé de quoi nous restaurer. Melon, du pata negra qui devait être hors de prix tellement il était bon et un rosé frais pour faire passer le tout. Pendant le repas, je lui ai parlé des chamboulements que ma vie affrontait depuis le début du mois d’août. Cela faisait 15 jours mais c’est comme si c’était une éternité. Et en 2 semaines je lui ai dit que j’avais rencontré une nana formidable, Marion, et fait quelques plans avec des mecs. Je lui également dit que dorénavant je comptais vivre pleinement ma bisexualité sans jamais plus avoir à faire de choix et qu’avec Marion nous avions décidé de voir si cela pouvait marcher comme ça.


Il m’a demandé plus tard si je voulais rester dormir chez lui. Le programme était attirant. Mais en deux secondes de réflexion qui m’ont paru comme une éternité, mon cerveau a été pris dans une tempête de sentiments contradictoires. Mon cerveau reptilien me disait de rester pour satisfaire mes besoins primaires. Mon cerveau limbique, siège de mes émotions, était totalement perdu entre le plaisir ressenti à passer du temps avec lui, la crainte de m’attacher alors que je ne le connaissais à peine et la peur qu’il ne me considère que comme un one shot, et mon cortex essayait de trier tout cela pour décider de la réponse la plus intelligente possible à lui donner. Je n’ai pas trouvé mieux que cette réponse. A suivre…

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